Inhibition sexuelle
L'inhibition sexuelle est un trouble de l'activité sexuelle. En cas d'inhibition sexuelle, la personne peut avoir des difficultés à entrer en contact avec un partenaire, à nouer des relations amoureuses, à passer à l'acte sexuel, ou à avoir un désir sexuel satisfaisant.
Causes possibles
[modifier | modifier le code]L’inhibition sexuelle, ou psychosexuelle, est souvent dû à une mauvaise image de sa propre personne.
Un manque de confiance en soi ou une timidité excessive peuvent induire une pudeur extrême, inhiber des relations pré-sexuelles ou sexuelles[1] et conduire à une situation de misère sexuelle.
Causes
[modifier | modifier le code]Généralité
[modifier | modifier le code]L’absence de désir, vu comme une dysfonction secondaire, est souvent liée à un problème de confiance en soi, avec comme autres facteurs la peur du rejet, une mauvaise expérience sexuelle passée (agression sexuelle), la peur de l’intimité, du plaisir ou de l’engagement, la dépression, le stress, l’anxiété[2]...
Manque d'intimité
[modifier | modifier le code]La présence d'un animal de compagnie dans la chambre lors d’un acte sexuel peut inhiber sexuellement l'un des partenaires ou les deux partenaires ; de même avec de jeunes enfants ou la proximité d'autres personnes, ou quand le couple peut être entendu dans ses ébats ; En limitant l'intimité, ils empêchent, en quelque sorte, les rapprochements du couple[3].
Chez la personne âgée
[modifier | modifier le code]Une des principales causes de l’inhibition sexuelle chez les personnes âgées, en dehors de l'âge lui-même, est la prise de médicaments, dont certains causent une baisse de la libido ou des troubles de l'érection, ce qui peut affecter la qualité des relations sexuelles ou les rendre impossibles. Certains médicaments modifient la concentration en dopamine, sérotonine et testostérone, ce qui peut affecter le désir, l'appétit et la performance ou la fonction sexuelle (ex : Antihistaminiques, antihypertenseurs, anticholinergiques, antidépresseurs, antipsychotiques et tranquillisants mineurs)[4].
D’autres facteurs peuvent venir affecter ces relations, comme le bruit, l’anxiété, les communications verbales, la musique, etc.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Inhibition sexuelle sur Causam.fr
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Julie Pelletier, « Pudeur ou inhibition sexuelle? », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
- Denise Badeau, « Quelques avatars de la fonction sexuelle et leurs accointances avec le deuil et la mort », Frontières, vol. 16, no 2, , p. 74–81 (ISSN 1180-3479 et 1916-0976, DOI 10.7202/1074121ar, lire en ligne, consulté le )
- Hélène Gateau, « Quand les animaux de compagnie s'invitent dans les relations de couple », sur Madame Figaro, (consulté le )
- Gilles Barbeau, « La sexualité de la personne âgée et les médicaments », Santé mentale au Québec, vol. 5, no 2, , p. 137–146 (ISSN 0383-6320 et 1708-3923, DOI 10.7202/030083ar, lire en ligne, consulté le )