Hussain Ahmed Madani
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Sayyid Hussain Ahmed Madani, né le à Bangarmau (en) (Raj britannique) et mort le ou le à Deoband (en) (Inde) est un érudit musulman (alem) indien.
Ses partisans l'appelaient "Cheikh al-Islam, Cheikh des Arabes et des Ajam" en reconnaissance de son expertise dans le hadîth et dans la jurisprudence islamique (fiqh). Il fut l'un des premiers récipiendaires de l'honneur civil de Padma Bhushan en 1954 [1],[2]. Selon le journal The Nation , « les dignitaires de Deoband ont entamé leur lutte contre la domination impériale du sous-continent indo-pakistanais à un moment où personne n'osait prononcer un mot contre la domination britannique. »[2]
Madani a joué un rôle-clé dans la consolidation du pacte Congrès-Khilafat dans les années 1920. « Grâce à une série de conférences et de pamphlets dans les années 1920 et 1930, Madani a préparé le terrain pour la coopération des oulémas indiens avec le Congrès national indien. »[3]
Son ouvrage Muttahida Qaumiyat Aur Islam est publié en 1938 et prône pour un pays uni, en opposition à la partition de l'Inde[4].
Voir également
[modifier | modifier le code]- Deobandi
- Bahishti Zewar
- Mufti Muhammad Shafi
- Muhammad Taqi Usmani
- Muhammad Rafi Usmani
- Ebrahim Desai
- Ahmad Shafi
- Syed Waheed Ashraf
- Anwar Shah Kashmiri
Références
[modifier | modifier le code]- « Padma Awards » [archive du ], Ministry of Home Affairs, Government of India, (consulté le )
- L'ascension et la chute du mouvement Deoband , The Nation (journal), Publié le 27 juin 2015, Récupéré le 19 juillet 2017
- (en) Sonia Sikka, Bindu Puri et Lori G. Beaman, Living with Religious Diversity, Routledge, , 250 p. (ISBN 978-1-317-37099-4, lire en ligne)
- (en) Douglas M. Peers et Nandini Gooptu, India and the British Empire, Oxford University Press, , 384 p. (ISBN 978-0-19-251352-6, lire en ligne)
« Madani, head for several decades of the Deoband training centre for theologians, strongly supported Congress nationalism and the ideal of a 'composite nationalism' within an united India, which he thought would be more conducive to the spread and prosperity of his community over the entire subcontinent than any religious partition. »