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Henry Orrion

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Henri Orrion
Fonctions
Maire de Nantes

(17 ans, 4 mois et 19 jours)
Prédécesseur Jean Philippot
Successeur André Morice

(1 an, 10 mois et 2 jours)
Prédécesseur Gaëtan Rondeau
Successeur Clovis Constant
Député français

(3 ans et 10 mois)
Élection 30 novembre 1958
Circonscription 2e de la Loire-Atlantique
Législature Ire (Cinquième République)
Groupe politique IPAS
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Albert Dassié
Conseiller général de la Loire-Atlantique

(6 ans)
Circonscription Canton de Nantes-2
Successeur Ferdinand Le Floch
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Les Sables-d'Olonne
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Nantes
Résidence Loire-Atlantique

Henry Orrion
Maires de Nantes

Henry Orrion, né le aux Sables-d'Olonne (Vendée) et mort le à Nantes (Loire-Atlantique), est un homme politique français de droite, maire de Nantes de 1942 à 1944 (nommé par le gouvernement de Vichy) et de 1947 à 1965, député de la Loire-Atlantique de 1958 à 1962.

Henry Orrion est le fils d'Henri Florent Orrion, négociant, et d'Eugénie Antoinette Buffet. Il épouse Thérèse Banzain.

Débuts professionnels

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Il fait des études de droit et obtient une licence.

Pendant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé ; il est fait prisonnier le . Il est décoré de la croix de guerre.

Il s'oriente ensuite vers les affaires et dirige une entreprise de droguerie à Nantes, les Établissements Orrion et compagnie, Anciens établissements Banzain, Orrion et Maury successeurs. Il devient président du Syndicat des droguistes en gros de l'Ouest, puis membre du conseil d'administration de l'Union syndicale des négociants en couleurs, vernis et verres à vitres de France[1]. Négociant de son état, il commence une carrière politique le en étant nommé membre du conseil municipal après la dissolution du conseil élu en 1935 ; le , il fait partie des dix adjoints nommés pour seconder le maire Gaëtan Rondeau.

Premier mandat de maire

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Il est à son tour nommé maire de Nantes par arrêté du Secrétaire d'État à l'Intérieur (et Chef du gouvernement) le [1] à la suite de la démission de Gaëtan Rondeau le . Il est installé le .

Il est révoqué le après la libération de Nantes le 12. Il assiste cependant à la séance d'installation de son successeur, Clovis Constant, le (date de la fin de son mandat), ainsi que les membres de la Délégation spéciale. Le préfet lit une lettre du Commissaire de la République d'Angers, Michel Debré, dans laquelle il remercie Henry Orrion pour son action dans une période difficile[2].

Par la suite, Henry Orrion est accusé d'avoir reçu la francisque[3].

Mandats de 1947 à 1965

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Aux élections municipales d'octobre 1947, qui ont lieu à la proportionnelle dans les grandes communes (Saint-Nazaire, Rezé, La Baule et Couëron), il est à la tête d'une liste RPF obtient la majorité absolue (21 élus) face aux listes communiste (Jean Philippot, maire sortant, 7 élus), socialiste (Jean Lepage, 4 élus), radicale (André Morice, 5 élus) et MRP (Georges Aguesse).

Ce mandat d'Henry Orrion est marqué par la visite à Nantes du général de Gaulle, le . Les organisations de gauche appellent la population à boycotter le général en raison de son alliance avec un ancien pétainiste. De Gaulle est de nouveau à Nantes le , peu avant les élections législatives.

En 1953, les élections municipales sont de nouveau à la proportionnelle. La liste Orrion est de nouveau en tête mais de façon moins nette ; Henry Orrion est élu maire par 17 voix tandis qu'André Morice en obtient 15 et Henri Forget 6.

En 1958, à la suite du retour au pouvoir du général de Gaulle, Henry Orrion est élu député de la 2e circonscription (Nantes-centre) de la Loire-Atlantique pour le Centre national des indépendants et paysans. Il ne sera pas réélu en 1962.

En 1959, Nantes est la seule commune de la Loire-Atlantique à voter à la proportionnelle. Sept listes s'affrontent pour les 37 sièges du conseil, notamment les listes communiste (7 élus), socialiste (5 élus), Union des forces démocratique (Henri Forget) qui rassemble les radicaux mendésistes et des socialistes dissidents de la SFIO (aucun élu), Centre républicain (André Morice, exclu du parti radical en 1956), 4 élus. Henry Orrion est à la tête d'une liste qui porte le label de l'UNR, le parti gaulliste créé en 1958.

En 1965, Henry Orrion ne se représente pas ; la tête de liste gaulliste est le professeur Monnet, qui va être battu par André Morice.

Nantes à l'époque d'Henry Orrion

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Parmi les réalisations des municipalités Orrion, on peut retenir :

Décorations

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Bibliographie

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  • Le livre doré de l’hôtel de ville de Nantes, 1951, page 89
  • Liman Nikolaï, La mairie de Nantes face à l'occupation allemande (1940-1944), mémoire de Master 2 d'Histoire préparé sous la direction du Professeur Monsieur Stanislas Jeannesson, Université de Nantes, 2021, 302 p.
  • Yves Laurent, Le cœur et la passion, éditions ACL, Saint-Sébastien-sur-Loire, 1988.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a et b Livre doré, page 89.
  2. Livre doré, page 95.
  3. Tract socialiste de 1948, cité par Yves Laurent, page 103.