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Harry Houdini

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Harry Houdini
Harry Houdini en 1899.
Naissance
Décès
Sépulture
Machpelah Cemetery (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nom de naissance
Ehrich Weisz
Nationalité
Activité
Père
Rabbi Samuel Mayer Weisz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Cecilia Steiner (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Bess Houdini (en) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Archives conservées par
Harry Ransom Center (en) (PA-00043)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Harry Houdini
Signature

Harry Houdini, de son vrai nom Ehrich Weisz, né le à Budapest alors en Autriche-Hongrie et mort le à Détroit aux États-Unis, est un illusionniste américain d'origine hongroise. Au début de la décennie 1890, il adopte le pseudonyme « Houdini », en hommage à l'illusionniste français Robert Houdin.

Ehrich Weisz est né le à Budapest, en Hongrie[2],[3]. À partir de 1909 et d'un article autobiographique paru dans The Magician Annual, il prétend être né le ou 1874 à Appleton dans le Wisconsin[4].

Le père d’Ehrich est Mayer Samuel Weisz (1829–1892), un rabbin[5] ; sa mère est Cecilia Steiner (1841–1913). Ehrich a cinq frères et une sœur, qui s'appellent respectivement Herman M. Weisz (1863–1885), Nathan J. Weisz (1870-1927), Gottfried William Weisz (1872-1925), Theodore Weisz (1876–1945), Leopold D. Weisz (1879–1962) et Gladys Carrie Weisz (1882–1915)[6].

Il émigre avec sa famille aux États-Unis le [7], à l’âge de 4 ans, sur le SS Fresia avec sa mère, alors enceinte, et ses quatre frères, rejoignant le père qui s'y est installé deux ans auparavant[4].

Ehrich Weisz à 8 ans (1882).

La famille vécut tout d’abord à Appleton dans le Wisconsin, où le père est rabbin de la communauté juive réformée de Sion. Le , le rabbin Weiss devient citoyen américain[8]. Après avoir perdu sa charge de rabbin, il s'installe à New York avec Ehrich en 1887. Ils vivent dans une pension de famille située sur East 79th Street. Le reste de la famille les rejoint lorsqu’il trouve un logement plus stable[9].

Enfant, Ehrich a plusieurs emplois (vendeur de cravates, messager et apprenti serrurier[10]) avant de devenir champion de cross country. Il fait ses premières apparitions publiques dès l’âge de 9 ans, en tant que trapéziste, se surnommant lui-même « Ehrich, le prince des airs ». Il devient magicien professionnel et commence à se faire appeler « Harry Houdini », nom choisi parce qu'il admire le magicien français Jean-Eugène Robert-Houdin[11].

Harry Houdini, son épouse Beatrice et sa mère Cecilia Steiner (v. 1907)

Il commence sa carrière comme magicien dans les foires, accompagné de son frère Théodore, dont le nom d'artiste est Théo Hardeen.

En 1893, il rencontre sa femme Wilhelmina Béatrice Rahner (Bess Raymond) (1876-1943), qu'il surnomme Bessie. Elle rejoint le duo Houdini et ils se marient la même année.

Affiche « Houdini roi des cartes », Chicago.

Avant de devenir célèbre, il est le compagnon de tournée des Trois Keaton dans un « Medecine show ». Le troisième Keaton est Joseph Frank « Buster » Keaton. Selon la légende, celui-ci tiendrait son nom d'artiste de Houdini lui-même : après une chute du jeune garçon, Houdini se serait écrié « That was a real buster » (qu'on pourrait traduire par « Ça, c'était une vraie bonne chute ! »). Le nom lui serait resté[12].

Harry Houdini acquiert une grande notoriété médiatique en 1898 lorsqu'il lance un défi à la police de Chicago, affirmant qu'il pourrait se libérer d'une cellule de leur prison en moins de 30 minutes. Il y parvient en trois minutes grâce à un passe-partout dissimulé dans son œsophage, technique qu'il avait apprise d'un avaleur de sabre rencontré sur les foires[10].

Harry Houdini faisant disparaître un éléphant (1918).

Ses meilleurs tours consistent à s'évader d'une malle remplie d'eau, fermée et enchaînée, ou d'un bidon en métal.

Au moment où le spiritisme acquiert une popularité grandissante, il cherche à démasquer les médiums en parcourant le pays, en exposant publiquement les trucs d'illusionnistes qu'ils utilisent. Il présente les résultats de ses enquêtes dans des ouvrages tels que Miracle Mongers and their Methods ou A Magician Among the Spirits. Il est impliqué dans le débat scientifique avec les tenants de la métapsychique concernant la question de savoir si certains médiums auraient d'authentiques dons paranormaux ou si tout peut au contraire s'expliquer par ce qui est aujourd'hui qualifié de mentalisme. Harry Houdini est, même bien après sa mort, un modèle pour d'autres magiciens impliqués dans le scepticisme scientifique, tels que James Randi ou Gérard Majax.

Démonstration d'un tour de « trompette spirituelle » lors d'une séance (1925)

Cette activité lui valut l'amitié de Sir Arthur Conan Doyle, le créateur de Sherlock Holmes. Doyle était un adepte du spiritisme depuis 1887, mais l'importance de cette croyance dans sa vie s'accroît à l'époque de la Première Guerre mondiale (non pas, comme on le dit souvent, en raison de la mort de son fils, mais parce que le spiritisme, garant d'une vie après la mort, donne la meilleure justification pour mener une vie morale, alors que la guerre lui apparaît comme la preuve que le progrès scientifique s'accompagne d'une perte de valeurs[13]). Doyle croyait ainsi que Houdini possédait de véritables pouvoirs paranormaux, qu'il utilisait pour bloquer ceux des médiums qu'il confondait. Bien qu'Houdini insistât sur le fait que les médiums spiritualistes utilisaient des supercheries (et en révélât continuellement les tricheries), Conan Doyle se convainquit qu'Houdini possédait lui-même des pouvoirs surnaturels (il exprime ce point de vue dans son livre Les Frontières de l’inconnu).

Cette activité de démystification des médiums lui permet d'accroître sa notoriété. Il garde secrètes ses meilleures astuces mais prend soin de montrer qu’il y a toujours un truc dans ses tours, accessibles au commun des mortels, tout en recommandant au public non entraîné de ne pas les tenter, vu le danger qu’ils représentent.

Affiche du film The Master Mystery (1919).

En 1906, il publie le livre The Unmasking of Robert-Houdin (Robert-Houdin démasqué), où il s’attaque violemment à la réputation de Robert-Houdin, minimisant la révolution de la prestidigitation que celui-ci aurait apportée. La justification de cette attaque est toujours discutée entre les magiciens eux-mêmes : Houdini voulait avoir la réputation du plus grand magicien de tous les temps, et cela l’amena à des imprudences. Il affirmait par exemple pouvoir comprendre n’importe quel tour de prestidigitation s’il le voyait faire trois fois. Dai Vernon, qui fut consacré plus tard comme étant une des plus grandes figures de la prestidigitation, lui présenta un tour sept ou huit fois, et Houdini dut s’avouer vaincu. Vernon en profita pour ajouter dans ses publicités : « The Man Who Fooled Houdini », l’homme qui a trompé Houdini. Cela donne une idée de la réputation immense qu’Houdini avait à cette époque.

Houdini nageant dans les chutes du Niagara, dans une scène du film The Man from Beyond (1922)

En 1920, Harry Houdini joue dans Houdini le maître du mystère, de Harry Grossman et Burton L. King. Cette série de 15 épisodes introduit l'un des premiers robots à l'écran. Il s'avère en fin de compte que c'est un homme qui se fait appeler « l'automate » et court dans un costume de robot.

Il est aussi le héros et coscénariste de L'Homme de l'au-delà[14], film de Burton L. King, en 1922, où il joue le rôle d'un homme qui était resté dans la glace pendant 100 ans et qui revient à la vie.

Le judaïsme d'Houdini fait l'objet d'un certain nombre d'études[15],[16],[17],[18],[19],[20],[21]. Il est enterré dans un cimetière juif, contrairement à son épouse[réf. nécessaire].

Pour Houdini, le seul objectif de la pratique du spiritisme, même s'il n'y parvint jamais, est d'entrer en contact avec l'esprit de sa mère disparue en 1913, seule preuve pour lui que ces phénomènes psychiques puissent exister. Il déclare toutefois : « Je crois fermement, et cette croyance est fondée sur des recherches, des observations, et, en partie, sur mon expérience personnelle, que d'une quelconque manière, ailleurs et à une autre époque, nous revenons sous une autre forme humaine pour poursuivre notre tâche dans une autre vie, peut-être plusieurs autres vies, jusqu'à ce que quelque étrange destin ait trouvé son aboutissement. »[réf. nécessaire]

Le , au Princess Theatre de Montréal, Houdini, alors en train de se faire peindre par un jeune artiste, reçoit la visite de l'étudiant de l'Université McGill Joselyn Gordon Whitehead. Houdini avait l'habitude de demander à quelqu'un dans le public de lui infliger un coup de poing dans le ventre, pour prouver qu'il était invincible. Whitehead lui demande alors s'il pouvait effectivement endurer des coups au ventre, ce à quoi Houdini aurait répondu par l'affirmative. L'étudiant se précipite alors sur Houdini et le frappe violemment, sans avertissement, à de multiples reprises au bas-ventre. Dès l'après-midi, le magicien se plaint de douleurs[22].

Tombe de Houdini et son épouse.

Quelques jours plus tard, dans sa loge à Détroit, peu avant une de ses représentations, son médecin l'examine et mesure une fièvre à 40 °C. Houdini refuse toutefois d'annuler sa représentation qu'il effectue non sans difficultés. Le jour d'Halloween, Houdini meurt d'une péritonite consécutive à une rupture de l'appendice.

Le fait que les dommages à son appendice aient été ou non causés par les coups qu'il reçut de Whitehead lors de son voyage à Montréal fait aujourd'hui l'objet de controverses. Houdini souffrait en effet depuis plusieurs mois de douleurs au ventre. Ces faits ont été décrits et discutés notamment dans le premier chapitre du livre The Edge of the Unknown (Les frontières de l'inconnu) d'Arthur Conan Doyle, publié en 1930.

Œuvres littéraires

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Weird Tales, contenant la nouvelle « Prisonnier des pharaons » de H. P. Lovecraft et Harry Houdini (éd. mai-juin-juillet 1924)

Houdini publia de nombreux livres durant sa carrière (dont certains furent écrits par son ami Walter B. Gibson, le créateur de The Shadow) :

  • The Right Way to Do Wrong (1906) (Manuel du Malfaiteur, traduction de François Montmirel parue aux Éditions Fantaisium, (ISBN 979-10-93614-24-3))
  • Handcuff Secrets (1909)
  • The Unmasking of Robert Houdin (1908)
  • Magical Rope Ties and Escapes (1920) (Manuel des Nœuds Magiques, traduction de François Montmirel parue aux Éditions Fantaisium, (ISBN 979-10-93614-29-8))
  • Miracle Mongers and their Methods (1920)[23]
  • Houdini's Paper Magic (1922)
  • A Magician Among the Spirits (1924) (Un Magicien chez les Médiums, traduction de François Montmirel parue aux Éditions Fantaisium, (ISBN 979-10-93614-26-7))
  • Prisonnier des pharaons (Imprisoned with the Pharaohs/Under the Pyramids, 1924) avec Howard Phillips Lovecraft[24].

Filmographie

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Postérité

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Houdini possédait une collection de 3 988 livres, lettres, documents sur ses tours de magie. Cette collection fut léguée en 1927 à la bibliothèque du Congrès à Washington[25].

Le verbe anglais houdinize, inventé de son vivant, signifie « s'échapper, se libérer »[26].

Un musée (en) est consacré à l’œuvre et à la vie de Harry Houdini à Scranton (Pennsylvanie)[27].

À l'écran

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À la télévision

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Dans la culture populaire

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Littérature

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  • « Dessin animé Houdini les premières années » par hillbillyholiday (2012)
    Les Chroniques du jeune Houdini, une série de livres pour la jeunesse écrite par Denis Ramsay, rend hommage à Houdini. Elle raconte l'histoire d'Erich lorsqu'il avait 13 ans et sa vie en Amérique avec ses amis, Ed et Lucy. L'histoire est cependant une pure invention.
  • Dans la série de romans Percy Jackson, Houdini est connu comme un fils d'Hermès. Il fait partie du nombre restreint de demi-dieux à avoir réussi à s'échapper des enfers (avec Hercule et Orphée), avant que Percy lui-même n'y parvienne.
  • Houdini est un personnage du comic Spawn, de Todd McFarlane.
  • Dans la série Célestin Radkler[28], le héros créé par Jean-Luc Luciani affronte Houdini pour obtenir le titre de maître des illusions.
  • Le Testament de Sherlock Holmes de Bob Garcia (Éditions du Rocher, 1985) met en scène Harry Houdini ainsi que Anna Eva Fay.
  • Le roman La Société des faux visages (2017) de Xavier Mauméjean a pour héros Houdini et Freud.
  • Les deux romans de Vivianne Perret de la série Houdini, magicien et détective, mettent en scène le magicien et son épouse qui résolvent des enquêtes en parallèle de ses tournées de spectacles.

Bande dessinée

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  • Le Magicien de Brooklyn, est une bande dessinée de François Rivière, Gabrielle Borile et Francis Carin (série Victor Sackville) (Le Lombard, 2000).
  • Dans le manga City Hall aux éditions Ankama, Harry Houdini est représenté en tant que personnage à partir du tome 2 de la série.
  • Tibet et A.P. Duchateau, Ric Hochet, tome 75, Code pour l'au-delà, Bruxelles, 2008, Le Lombard (p. 7, 8, 10, 27, 31, 37, 39, 43).
  • Dans l'album Outre-Tombe série 2, Spiritisme[29], édité par Elvifrance, traduction des fumetti Italien Oltretomba
  • Last Action Hero est un film américain dans lequel le ticket magique a été fabriqué par Houdini lui-même.
  • Dans le film Turner & Hooch, le personnage de Scott Turner (Tom Hanks) fait référence à Houdini en parlant à son chien qui s'est évadé en faisant un trou dans la porte.
  • Dans la deuxième partie du film Cremaster, Matthew Barney (sur le glacier Columbia au Canada) met en scène le magicien Houdini (Norman Mailer) célèbre pour ses numéros de métamorphose. Le lien entre ces deux histoires serait d'ordre généalogique : Harry Houdini serait en effet le grand-père de Gary Gilmore.
  • Dans le film Fast and Furious 5 (2011), le personnage de Tej Parker fait référence à Houdini en disant que sans l'empreinte de main de Reyes, Houdini en personne n'ouvre pas son coffre fort.
  • Dans le film Oxygen (1999) réalisé par Richard Shepard, Houdini est souvent cité. Le personnage principal Harry (joué par Adrian Brody) donne rendez-vous aux forces de police de New York sur la tombe de Harry Houdini.
  • Dans le film Contrebande (2011), le personnage Tim Griggs (joué par Giovanni Ribisi) surnomme Houdini le personnage principal Chris Farraday (joué par Mark Wahlberg) pour ses qualités à faire passer les marchandises de contrebande.
  • Le personnage principal de Magic in the Moonlight de Woody Allen est inspiré d'Houdini, tant pour la précision de ses tours et sa réputation, que pour sa chasse aux spirites frauduleux.
  • Dans le film Die Hard 3 : une journée en enfer, John McClane fait référence à Houdini quand les camions bennes changent de voie et disparaissent sans qu'il s'en aperçoive.
  • Dans le film Opération Espadon, John Travolta fait référence à Houdini, en disant que son plus grand secret était de pouvoir attirer l’attention des gens ailleurs et que grâce à cela on ne pouvait jamais voir la supercherie.

Télévision (téléfilms et séries télévisées)

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Dessin animé

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  • Dans la série Lilo et Stitch, un des personnages est surnommé Houdini du fait de sa capacité à disparaître.
  • L'épisode La Grande Simpsina de la saison 22 des Simpson fait référence au tour où Houdini sort d'une cuve cadenassée et remplie d'eau. La cuve est remplacée ici par un pot de lait et est utilisée par Lisa.
  • La série d'animation Little Houdini s'inspire du magicien.
  • Il est présent dans l'épisode The Cabinet of Calamari (1987) de la série animée SOS Fantômes (The Real Ghost Busters).
  • Dans la série Big Mouth, Jay, un jeune illusionniste talentueux, est fan d'Houdini et le cite à de nombreuses reprises.
  • Houdini est une chanson de la chanteuse anglaise Kate Bush, en hommage au magicien, sur son album The Dreaming (1982). Sur la pochette de l'album, la chanteuse est représentée avec une clé dans sa bouche entrouverte, illustrant les paroles de la chanson : "With a kiss, I'll pass the key" (sa femme lui faisait un "dernier baiser" avant qu'il essaie de se défaire de ses chaînes).
  • Houdini est le titre d'une chanson du groupe américain Foster the People.
  • Le groupe de rock américain Melvins a conçu un album titré Houdini, sorti en 1993.
  • Houdini's Great Escapade est une chanson du groupe de power metal espagnol Dark Moor sur l'album Beyond the Sea (2005).
  • Who Killed Harry Houdini? est un album du groupe suédois I'm from Barcelona qui manifestement soutient l'hypothèse de l’assassinat du magicien.
  • Dans la chanson Old Yellow Bricks (2007) du groupe Arctic Monkeys, le chanteur appelle la jeune fille qu'il interpelle "Houdini" en raison de sa manière d'échapper à l'ennui[réf. nécessaire].
  • Un titre de Kaaris, extrait de sa mixtape Z.E.R.O parue en 2012, porte le nom d'Houdini.
  • Le groupe de rap expérimental Death Grips possède une chanson nommée Houdini sur son album Bottomless Pit (2016).
  • Houdini est le titre d'une chanson du rappeur américain Nothing,Nowhere, sur l'album Reaper (2017).
  • Dans une musique du rappeur français Ninho intitulé La vie qu'on mène dans son album Destin, celui-ci mentionne Houdini dans les paroles suivantes : "Et si c'est trop bizarre, bah, j'disparaîtrais comme Houdini"[31].
  • Houdini est le titre d'une chanson de l'artiste britannique Dua Lipa (2023).
  • Houdini est le titre d'une chanson du rappeur américain Eminem (2024), premier single de son dernier album "The Death of Slim Shady".
  • Dans le jeu vidéo Bioshock, les « Chrosomes Houdinis » sont des antagonistes qui peuvent se téléporter.
  • Dans le jeu vidéo Assassin's Creed II le sujet 16, qui révèle au héros nombre de secrets historiques, affirme que Houdini aurait simulé sa propre mort avant de fuir en possession d'une puissante relique, la Pomme d'Eden, qui lui aurait permis d'accomplir ses tours.
  • Le jeu vidéo Midnight Mysteries 4: Haunted Houdini est inspiré de sa mort, de ses relations avec Arthur Conan Doyle et de ses recherches sur le spiritisme.
  • Dans le MMORPG Dofus, Choudini est le boss du donjon Chapiteau des Magik Riktus, une troupe d'artistes dépouillant leur public durant leurs représentations. Par ailleurs, la salle du Choudini comporte des éléments d’illusionnisme tels que « la boîte à lait » ou encore « la femme coupée en deux ».
  • Dans le jeu pour mobiles Bitlife, le joueur peut parvenir à avoir le ruban "Houdini" en s'échappant plusieurs fois de prison au cours de sa vie.
  • Dans Pokémon, le nom japonais d'Alakazam, "Fūdin", est une déformation du nom du magicien[32].
  • Houdini est un personnage jouable du jeu de société d'affrontements de figurines Unmatched.
  • Le doodle sur la page de recherche de Google du lui est consacré pour le 137e anniversaire de sa naissance.
  • L'attraction La Maison Magique d'Houdini au Parc Bellewaerde lui est dédiée.
  • Houdini est un programme d'échecs créé par le Belge Robert Houdart et dont la version actuelle[Quand ?] a un classement Elo de 3320[réf. nécessaire].
  • Un espace d'exposition continue lui est consacré à Blois, à la Maison de la Magie. Une vidéo explicative raconte son histoire. On peut y voir notamment la cuve d'où il disparaissait ainsi qu'un mannequin à son effigie avec la camisole de force et les chaînes qu'il portait pour s'y introduire.
  • Houdini est une solution d'animation 3D créée par la société Side Effects Software Inc.
  • Dans le supplément "Succubus Club" du jeu de rôle "Vampire La Mascarade", Harry Houdini est un vampire ayant mis en scène sa mort pour cacher son existence vampirique. Il est l'épicentre du scénario "Le Grand Insaisissable".
Sur un quai à La Nouvelle-Orléans (1907)
Sur le pont Harvard de Boston (1908)
Avant d'entrer dans la caisse lestée qui sera descendue dans le port de New York (1912)
Sur l'aile de son avion (1921)
Suspendu par les pieds dans une camisole de force au B.F. Keith's Theatre à Washington (1925)

Notes et références

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  1. « https://norman.hrc.utexas.edu/fasearch/findingAid.cfm?eadid=01275 » (consulté le )
  2. Une copie de son certificat de naissance fut trouvée et publiée dans le Rapport du Comité de recherche sur la naissance d’Houdini (1972).
  3. (en) « Harry Houdini | Biography & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  4. a et b (en) Kenneth Silverman, Houdini !!! The career of Ehrich Weiss, HarperCollins Publishers, , p. 134.
  5. (en) « Mayer Samuel Weiss » (consulté le )
  6. (en) Kenneth Silverman, Houdini !!! The career of Ehrich Weiss, HarperCollins Publishers, , p. 8.
  7. (en-US) « Harry Houdini | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  8. (en) William Kalush, Larry Sloman, The Secret Life of Houdini : The Making of America's First Superhero, Simon and Schuster, , p. 110.
  9. (en) William Kalush, Larry Sloman, The Secret Life of Houdini: The Making of America's First Superhero, Simon and Schuster, , p. 17.
  10. a et b (en) James Randi, Bert Randolph Sugar, Houdini, His Life and Art, Grosset & Dunlap, , p. 19
  11. Michel Seldow, Vie et secrets de Robert-Houdin, Fayard, p. 155.
  12. (en) Buster Keaton, Kevin W. Sweeney, Buster Keaton: Interviews, University Press of Mississippi, , p. 198
  13. James McCearney, Arthur Conan Doyle, Paris, La Table Ronde, , 368 p. (ISBN 9782710303572), p. 293-300
  14. (en) The Man From Beyond (1922).
  15. (en) Harry Houdini: The Mysterious Jew Overtaking Hollywood A Century Later (Vidéo). Jspace. October 24, 2012.
  16. (en) « What Harry Houdini Says About Judaism | Psychology Today », sur www.psychologytoday.com (consulté le )
  17. (en) Rachel Shteir. Bound for Glory. Tablet Magazine. November 5, 2010.
  18. (en) « Harry Houdini: The Art of Assimilation », sur The Forward, (consulté le )
  19. (en) Houdini Art and Magic by Brooke Kamin Rapaport, Jewish Museum, 2010. Essays on Houdini's life and work are accompanied by interviews with novelist E.L. Doctorow, Teller, Kenneth Silverman, and more.
  20. (en) Dr Yitzchok Levine. Rabbi Dr Bernard Drachman. A Forgotten Champion of American Orthodoxy. (voir la section Houdini).
  21. (en) Jewish magician talks Houdini. August 29, 2012. The Jewish Sound.
  22. (en) Don Bell, The Man Who Killed Houdini, Véhicule Press, , 260 p.
  23. le livre en PDF
  24. la nouvelle en anglais sur wikisource
  25. (en) Annual Report of the Librarian of Congress, U.S. Government Printing Office, , p. 13.
  26. (en) Doug Henning, Charles R. Reynolds, Houdini: his legend and his magic, Times Books, , p. 23.
  27. Houdini.org site web
  28. Trois tomes parus aux éditions Gallimard.
  29. « Outre-tombe série 2 n°2 : Spiritisme », sur bdtrash.net, (consulté le )
  30. Albin Duvert, « Télé-Loisirs : "La Série Cameron Black, l'Illusionniste : est-elle inspirée de faits réels?" »,
  31. https://genius.com/Ninho-la-vie-quon-mene-lyrics.
  32. « Pokémon, traduisez-les tous », sur Libération.fr (consulté le )

Liens externes

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