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Karl Buck

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Karl Buck, né à Stuttgart et mort le à Rudersberg, est un capitaine SS, et a été commandant de différents camps, à partir de 1933, notamment du camp de concentration Heuberg à Wurtemberg, d'Ulm-Kuhberg et du camp de détention de Welzheim, puis à partir de 1940 du camp de sûreté de Vorbruck-Schirmeck en Alsace.

Éléments biographiques

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Né à Stuttgart le , Karl Buck participe comme lieutenant à la Première Guerre mondiale. En 1920, il reprend un emploi comme ingénieur dans une usine et se marie. Entre 1921 et 1929, il effectue un parcours à l'étranger au Portugal et au Chili. À la suite d'une ancienne blessure à la jambe gauche pendant la guerre, cette jambe lui est amputée en 1930. Après une période de chômage, il adhère le au parti nazi et devient membre de la Gestapo[1].

À partir d', il est successivement commandant du camp de concentration de Heuberg, Ulm-Kuhberg et Welzheim. Il est nommé chef du camp de sûreté de Vorbruck-Schirmeck (Labroque), en Alsace, le [1],[2].

Le camp ouvre le et voit passer 15 000 détenus, en détenant jusqu'à 1 000 hommes et 400 femmes, séparés par des barbelés. Identifié pour sa jambe de bois et sa cruauté[3],[4],[5], il est condamné à mort le , par le tribunal militaire de Metz. Mais ce premier jugement est cassé pour vice de forme[6],[7], et il est condamné par le tribunal militaire de Paris à la réclusion à perpétuité. En , il est extradé de la France vers la République fédérale d'Allemagne[1]. Après huit ans de prison, il est libéré et meurt de mort naturelle en , à l'âge de 82 ans.

Notes et références

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  1. a b et c (de) Andreas Pflock, « Sicherungslager Schirmeck-Vorbruck. Gedenkstättenrundbrief 133 S. 15-26 »
  2. Pierre Seel et Jean Le Bitoux, Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel: écrit en collaboration avec Jean Le Bitoux, Calmann-Lévy, (lire en ligne)
  3. « Le tribunal militaire a rappelé les sévices infligés aux Alsaciens », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. « Karl Buck reconnait enfin avoir ordonné plusieurs exécutions », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. « Karl Buck, le chef du camp de Schirmeck, nie effrontément avoir maltraité les internés », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. « L'affaire des tortionnaires de Schirmeck sera jugée une nouvelle fois », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. « Les anciens internés et déportés d'Alsace ont manifesté contre l'indulgence du tribunal militaire de Paris pour les chefs du camp de Schirmeck », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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