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Gérald Van der Kemp

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Gérald Auffret-Van der Kemp
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Fonction
Conservateur en chef (d)
Château de Versailles
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Giverny (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
« VDK »[1]
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
Conjoints
Marie Beaussart (d) (de à )
Florence Van der kemp (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
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Conflit
Distinctions
Vue de la sépulture.

Gérald Auffret-Van der Kemp, né le à Charenton-le-Pont, mort le à Neuilly-sur-Seine, inhumé à Giverny dans l'Eure, est un conservateur de musée français.

De à , il assure la conservation en chef du château de Versailles et des Trianons où il mène des campagnes de restauration et de restitution très remarquées. Dans son action, il bénéficie en particulier du soutien appuyé du président de la République française, le général de Gaulle, et de son ministre de la Culture, André Malraux.

Pour trouver les fonds nécessaires à la réalisation de ses projets, Gérald Van der Kemp, personnalité de la vie mondaine parisienne, sollicite ses relations dans la haute société internationale et reçoit le concours de nombreux mécènes et milliardaires américains.

En , après sa retraite, il conduit la restauration de la maison et des jardins de Claude Monet à Giverny à la demande de l'Institut de France dont il est membre.

1912 - 1953 : les débuts

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Le musée du Louvre où Gérald Van der Kemp reçoit sa première affectation à 24 ans, en 1936.

Issu d'une famille originaire des Pays-Bas où, selon ses dires, « coule du sang breton, hollandais, anglais et aussi, en grande quantité, américain »[2], Gérald van der Kemp naît le dans la proche banlieue parisienne, à Charenton-le-Pont, de Guillaume Auffret, officier de marine marchande, et d'Yvonne Van der Kemp (arrière petite-fille de John Jacob Vanderkemp (en)). Il grandit dans une folie nantaise, appelée la gentilhommière de la Meslerie, et poursuit ses études secondaires au lycée Georges Clemenceau de Nantes.

La crise de ruinant ses parents, il part à Paris seul, à dix-sept ans, et tente de survivre en exécutant des caricatures pour les journaux et en préparant l'entrée à l'École des Beaux-Arts[3]. Deux années plus tard, en , il se résout à changer d'orientation et s'engage dans la Légion étrangère. Il est affecté au 4e régiment étranger et envoyé au Maroc[3].

À son retour de la Légion, Gérald van der Kemp s'inscrit à l'Institut d'art et d'archéologie — où il a pour condisciple Daniel Wildenstein — et suit les cours de l'École du Louvre. Selon Marc Ladreit de Lacharrière, son successeur à l'Académie des Beaux-arts, il obtient ses diplômes d'archéologie et de l'École du Louvre en [3].

La même année[4], il est engagé par Henri Verne, directeur des musées nationaux, et devient chargé de mission au département des Dessins et Gravures du Musée du Louvre. Il est chargé de dresser l’inventaire et le catalogue de la collection Rothschild.

Mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale, Gérald van der Kemp est versé dans une unité de télégraphie[5]. Fait prisonnier en Normandie, il s'évade le [3] et se retrouve au château de Valençay où a été évacuée en dépôt, aux fins de préservation, une partie des trésors des musées nationaux, la statuaire, dont il a la charge. Cette évacuation a été commencée dès 1939 par Jacques Jaujard, sous-directeur des Musées nationaux (puis directeur de à ), vers des édifices assez vastes et éloignés des villes pour abriter les collections[6]. Le château de Valençay, propriété du duc de Talleyrand, sert donc de dépôt à la statuaire : la Vénus de Milo, la Victoire de Samothrace, le Gladiateur Borghèse, ainsi qu'à une partie des collections des musées Guimet, Cognacq-Jay et Nissim-de-Camondo[7].

En , il est muté au château de Montal, ou il a la charge des tableaux, autre trésor des musées nationaux, placés là en dépôt. C'est à Montal que Gérald van der Kemp a pu admirer « chaque soir La Joconde au pied de son lit sur un chevalet »[8]. Effectivement, ce chef-d'œuvre est transféré le , sous la surveillance de René Huyghe, à Louvigny (Calvados). Après une halte au château de Chambord le , elle séjourne tout l'été dans une propriété privée, l'abbaye de Loc-Dieu, à Villefranche-de-Rouergue dans l'Aveyron. Le , elle est entreposée dans les réserves du musée Ingres-Bourdelle de Montauban. L'avancée allemande en zone libre amène ensuite à l'abriter au château de Montal (Lot) où elle demeure jusqu’à la fin de la guerre.

En [3], « en remerciement des services rendus pendant la guerre » explique-t-il à un chroniqueur[9], Jacques Jaujard le nomme conservateur adjoint au château de Versailles où il seconde le conservateur en chef Charles Mauricheau-Beaupré à partir d'.

Le , Charles Mauricheau-Beaupré se tue dans un accident de voiture à Moncton, dans la province du Nouveau-Brunswick (Canada)[10]. Sur les instances pressantes de Daniel Wildenstein — selon ce qu'affirme ce dernier[3] — le ministre de l'Éducation Nationale André Marie, et le secrétaire d'État aux Beaux-Arts, André Cornu, nomment Gérald van der Kemp conservateur en chef « faisant fonction » du musée de Versailles le . Il sera titularisé à ce poste de conservateur en chef en .

1953 - 1980 : Versailles

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« Versailles a été la page la plus glorieuse d’une civilisation à jamais disparue », G. van der Kemp[2].

Le passage de Gérald van der Kemp à la conservation en chef de Versailles — poste qu'il occupera pendant vingt-sept ans — marque un tournant majeur dans la communication et la restauration du domaine (ce que soulignent les nombreuses nécrologies parues dans le monde après sa mort[11]). Pour certains pays de langue anglaise, il est « le sauveur de Versailles »[12],[4].

À son entrée en fonction, balayant d'une phrase les travaux de ses prédécesseurs, Gérald van der Kemp déclare avoir trouvé le palais « dégoûtant, vide, mort » et décidé qu'il « redevienne vivant, beau à regarder, ce qu'il était du temps des rois »[9].

Dans ce but, il orchestre en premier lieu des actions de communication autour de Versailles. En particulier, en 1955, il organise l'exposition Marie-Antoinette avec le concours de la baronne Élie de Rothschild. Celle-ci obtient le prêt, par différents collectionneurs internationaux, de quantité de meubles, peintures et objets versaillais dispersés à la Révolution, ce qui permet de les montrer « à leur emplacement d'origine ». La présentation fait sensation en montrant comment Versailles pourrait être, au moins partiellement, remeublé[13].

Gérald van der Kemp possède également un savoir-faire en relations publiques. Roger Peyrefitte, qui le présente comme « un personnage important de la maçonnerie », souligne parallèlement qu'il a « su jouer de ses relations mondaines plus qu'aucun autre responsable de musée[14] ». Servi par une vaste érudition[15], van der Kemp sait mettre en valeur des mots clés : « La France possède quatre grandes locomotives qui continuent à fasciner les gens : Versailles, madame de Pompadour, Marie-Antoinette, et Napoléon. Sur ces noms-là, on peut toujours trouver de l’argent[2] » explique-t-il. Sur cette base, il mobilise le réseau de grands amateurs qu'il s'est constitué depuis sa rencontre avec Daniel Wildenstein à l'École du Louvre, amateurs bientôt suivis par les grandes fortunes internationales.

Il est appuyé, dès sa prise de fonction, par une publicité inattendue : du au , Sacha Guitry tourne au château Si Versailles m'était conté… (dont une partie des droits est offerte à la conservation), film dont le succès international provoque un engouement pour Versailles et « lance une mode qui ne se démodera pas[3] ».

Parmi les premiers grands donateurs enregistrés dans les années cinquante peuvent être cités, entre autres, Douglas Dillon, la famille Rockefeller, la famille David-Weill, Mary Lasker, Barbara Hutton, Arturo López Willshaw, Paul-Louis Weiller[3]. Selon les cas, il s'agit de dons d'objets, meubles, tableaux, ou d'appuis financiers considérables[n 1].

Dans sa recherche de fonds, Gérald van der Kemp bénéficie bientôt du soutien supplémentaire de sa seconde épouse, l'Américaine Florence Russell Bennett Harris (rencontrée en , épousée en ). Celle-ci, fille d'amiral, dont la famille a fait fortune dans le café et la construction d'autoroutes[16], ouvre son réseau social personnel à son mari et fonde ultérieurement la Versailles Foundation[17] ([18]), association destinée à sensibiliser et réunir les riches donateurs américains.

Pouvoirs publics
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L'intérêt des pouvoirs publics pour Versailles ne peut être attribué à la seule détermination de Gérald van der Kemp. Dès , bien avant sa nomination à la conservation en chef, le secrétaire d'État aux Beaux-Arts André Cornu a lancé une campagne efficace de trois ans, Sauvegarde de Versailles[19]. L'arrivée du général de Gaulle au pouvoir — qui va coïncider avec le début des grands travaux de restauration à Versailles — donne une accélération majeure au mouvement. Lois et décrets se succèdent en faveur de ce monument emblématique : décret Malraux du [n 2], décret Debré du prescrivant le retour à Versailles de tous les éléments de mobilier répartis dans les administrations et collections publiques, loi du créant des périmètres spéciaux[n 3] et, enfin, loi de programme du dotant Versailles et Trianon (auxquels s'ajoute Fontainebleau) de 120 millions de francs [20].

Pour les historiens de l'époque, la portée idéologique de ces décisions est indéniable[20] : le pouvoir gaullien, en pleine période de ce que l'on appelle la « politique de grandeur », donne à Versailles un rôle de représentation fort[20].

Gérald van der Kemp le comprend et sert ce propos avec d'autant plus d'efficacité qu'il correspond à son souhait. Jusqu'à son départ en , de Gaulle lui manifeste sa bienveillance, louant son « sens artistique. son goût et son ingéniosité[21] ». Ingéniosité qui se manifeste ainsi avec éclat lors de la restauration du Grand Trianon (-), effectuée à la demande personnelle du chef de l'État pour héberger les hôtes de la République[22] : dans la restitution 1er Empire arrêtée pour les lieux, Gérald van der Kemp fait installer trente-deux salles de bains et trois cent cinquante téléphones[23].

La sollicitude élyséenne s'étend d'ailleurs à madame Van der Kemp, dont son mari assure que « le général de Gaulle l'aimait beaucoup[24] ».

Les actions

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Point d'orgue de la direction de van der Kemp à Versailles, la galerie des Glaces remeublée en 1980.

S'il est parfois surnommé « le sauveur de Versailles »[12], Gérald van der Kemp a été, de son temps, une personnalité discutée. Certaines de ses interventions firent l'objet, à l'époque, d'articles de presse virulents, notamment dans l'Humanité.

Après la restauration du Grand Trianon (), par exemple, son goût pour la décoration et le travail de tapissier est diversement évoqué : les analyses vont de ce que Jean-Marie Pérouse de Montclos appelle ironiquement le « velours frappé van der Kemp[25] » à une critique en règle de ce « festival de coloris du Grand Trianon nouvelle manière[26] ».

Un sommet est atteint après la restitution de la Chambre de la Reine, quand le quotidien Le Monde, sous la plume d'André Fermigier, assure en 1975 qu'« on est véritablement au bord de la conjonctivite devant l'or des passementeries, des sièges, des boiseries, des objets décoratifs[27] ». Le même article s'interroge sur les moulages en plastique des torchères placées dans la Galerie des Glaces : « C'est vraiment bien laid ». L'opinion est relayée par L'Express en  : « On y a aligné des torchères en plastique et des lustres en cristal de Bohême dignes du faubourg Saint-Antoine, fabriqués en série et en Louis XV[28] ».

L'action de Gérald van der Kemp s'inscrit cependant dans une continuité. Dès , son prédécesseur Pierre de Nolhac rêve de redorer Versailles — au propre et au figuré — et prévoit le retour des meubles royaux dispersés à la Révolution[n 4] (à compter de , Pierre Verlet mène de minutieuses recherches d'identification pour situer ces meubles disparus[29],[30]).

De même, la restitution de la chambre de la Reine, généralement attribuée au seul van der Kemp[31], est préparée bien avant son arrivée à Versailles : le tissage du « grand broché aux plumes de paon » ou « grand broché à la Reine » de la pièce, identifié au début des années quarante par Pierre Verlet — conservateur avec lequel van der Kemp entretiendra par la suite des rivalités « tant personnelles que professionnelles »[32] — et Charles Mauricheau-Beaupré, commence en 1946[33].

D'autre part, pour mener à bien son action, Gérald van der Kemp n'est pas seul. Il est entouré d'une équipe de partenaires et collaborateurs de haut niveau : architectes en chef tels Marc Saltet (nommé de à ) et Jean-Louis Humbaire (-), ou conservateurs parmi lesquels Pierre Lemoine, son successeur, et Jean Coural, organisateur de la plupart des grandes expositions de Versailles des années soixante[34].

Parmi ses multiples réalisations :

Commencée en par André Japy, architecte en chef du palais, et poursuivie par son successeur Marc Saltet, cette réhabilitation est consacrée par un gala d'inauguration, le , en présence de la reine Élisabeth II.
Cette opération de grande envergure, menée dans des délais très courts (-), touche 72 pièces, totalisant 7 600 m2 de boiseries et 3 120 m2 de parquets[35]. Marc Saltet dirige les travaux du bâti cependant que Gérald Van der Kemp orchestre la reconstitution du décor mural et mobilier.
Cette réalisation s'étale sur près de quinze ans. La remise en état des membrons et pots à feu, entre et , est suivie du rétablissement du niveau d’origine et la reconstitution du dallage.
Les premiers résultats de la restauration sont inaugurés le [26] (seule la salle à manger est ouverte). Ils sont le résultat d'un travail de fond réalisé par tranches depuis  : mise hors d'eau, consolidation de l'escalier (), dépose, décapage des boiseries, etc.
Occupé par les archives départementales, les Bâtiments de France, le ministère de la Défense, la Bibliothèque nationale et l'école des Beaux-arts, ce site est réclamé énergiquement par Van der Kemp. Il obtient gain de cause en partie. Après son départ, la direction de Versailles récupérera la Grande Ecurie dans son entier.
  • Travaux d'urgence dans les jardins (années ).
Les campagnes menées au château et au musée ne permettent pas de mener une action d'ampleur sur les jardins. Il est néanmoins procédé à la remise en état des fontaines et à la mise en étanchéité des bassins (sauf celui de Neptune).
Tendues de damas vert et rouge galonné d'or, ces quatre pièces abritent désormais les petits portraits de la collection Gaignères, les portraits de femmes que Louis XIV avait réunis dans son célèbre « cabinet des beautés » et les gouaches de Cotelle et Werner pour le Grand Dauphin[n 5].
Préparé dès par Charles Mauricheau-Beaupré, prédécesseur de Gérald Van der Kemp, ce morceau de bravoure aboutit grâce au mécénat résolument suscité par ce dernier[n 6]. Cette pièce spectaculaire est inaugurée en .
Cette collection installée auparavant étroitement à Trianon est déplacée sur le site plus vaste de la Grande Écurie, désormais récupéré. Le musée n'ouvrira au public qu'en [36].
Parallèlement à ses activités les plus visibles, Gérald Van der Kemp mène une action en profondeur sur l'administration, réorganisant les services de la conservation et créant des ateliers de tapisserie, dorure et restauration, inexistants avant son arrivée[8].
L'immense toile de Véronèse, Le Repas chez Simon, réintègre le salon d'Hercule en 1961.

Poursuite d'une œuvre entamée par ses prédécesseurs[n 7], le retour des meubles et objets royaux prend une ampleur particulière à l'époque de « VDK[1] » (Van der Kemp). La première pièce historique majeure à revenir au palais sous son égide est le bureau du Roi (1957)[37].

  • Galerie des Glaces. Début des travaux en , inauguration en .
  • Chambre du Roi. La loi-programme sur les musées () a permis de consacrer pour l'ensemble de la restauration du décor fixe un montant de cinq millions de francs. 3,5 millions de francs ont été consacrés à la restauration complète des boiseries ainsi qu'à la reconstitution de la balustrade de l'alcôve. La restauration du mobilier est due pour partie à des dons privés français et étrangers qui ont permis le retissage du brocart or et argent[38].

La vie mondaine

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Aux deux étages du pavillon de l'aile des ministres Sud : l'appartement de M et Mme van der Kemp.

1980 - 2001 : Giverny

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Le jardin d'eau aux nymphéas peint par Claude Monet à Giverny. Au fond à gauche, le pont japonais.
La tombe de Gérald van der Kemp à Giverny
« Il est gigantesque. Il a le teint rose et clair des gens qui savent que la vie vaut la peine d'être vécue. Il a le regard malicieux, un sourire qui quitte rarement ses lèvres bien dessinées. Il a de belles mains blanches, soignées, dont il se sert pour ponctuer une conversation d'érudit. Il ne tourne jamais la tête mais le corps tout entier avec une sorte de majesté tranquille. »

José Luis de Vilallonga, Gold Gotha, Seuil-le Livre de Poche, , p. 301.

Dès , il conduit la restauration de la maison et des jardins de Claude Monet à Giverny à la demande de l’Académie des Beaux-arts dont il est membre.

En , il avait été élu à l'académie des Beaux-Arts au fauteuil du musicologue René Dumesnil. Il y fut remplacé en par Marc Ladreit de Lacharrière, lequel prononça son éloge sous la Coupole en .

Publications

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  • Versailles et Trianon, Art Lys
  • Versailles : Le Grand Trianon, Musées nationaux
  • Grande Visite de Versailles, Art Lys
  • Versailles : le château, le parc, les Trianons, Art Lys,
  • Versailles, guide promenade, Art Lys,
  • Une visite à Giverny, Art Lys,
  • Andrew Wyeth, Galerie Claude Bernard

Décorations

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Filmographie

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  • Adam Saulnier, Interviews de visiteurs à Versailles, avec la participation de Gérald van der Kemp (réalisation : journal télévisé), min 21 s, RTF, [41].
  • Jean-Louis Remilleux, Simon Thisse, Le Bal du Siècle : Paul-Louis Weiller et Gérald van der Kemp (réalisation : Xavier Lefebvre), 52 min, Société européenne de production, 2006[42].
  • Alain Jérôme, Les Dossiers de l'écran, interview de Gérald van der Kemp (réalisation : Guy Labourasse), min 12 s, ORTF, [43].
  • Roger Bourgeon, Patrick Darroze, Les conservateurs de Versailles, reportage (réalisation : journal télévisé), 59 secondes, ORTF, [44].
  • Yves Mourousi, Inauguration de la restauration de la chambre du roi, plateau invités dont Gérald van der Kemp (réalisation : journal télévisé), 10 min 20 s, TF1, [45].

Notes et références

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  1. Trouvée par van der Kemp dans sa corbeille d'arrivée à la conservation en chef, la donation des frères Rockefeller en 1953 atteint 100 millions de francs de l'époque. Selon le vœu des donateurs, elle est destinée à être affectée en particulier au Petit Trianon, au Hameau et au Pavillon français. In lettre de John D. Rockefeller III à André Cornu du , citée par Fabien Oppermann, Les tribulations des écuries du roi, Versailles au XXe siècle, Livraisons d'histoire de l'architecture no 6, p. 99-108, 2003.
  2. Ce décret met en avant les œuvres d'architecture capitales pour l'histoire de la France avec, pour objectif, de les rendre au public « dans toute la magnificence de leur état initial ».
  3. Ces périmètres spéciaux, avec servitudes de hauteur, sont institués autour des monuments emblématiques du patrimoine national. La mesure n'est toutefois appliquée qu'à Versailles.
  4. « Beaucoup des meubles ont été exceptés de la vente révolutionnaire et sont conservés aujourd'hui dans les magasins du Garde-Meuble ou dans les bureaux des ministères. Il ne s'agirait que d'en rechercher quelques-uns » (Pierre de Nolhac, 1885). In Jean-Pierre Babelon, Une nouvelle donne pour Versailles, Revue de l'Art, année 1996, vol. 111, p. 5-9, lire en ligne (page consultée le 24 avril 2011).
  5. L'appartement de madame de Maintenon est aujourd'hui consacré à des expositions temporaires.
  6. Cette réalisation est rendue possible par la générosité de Barbara Hutton, Graham Mattison, Pierre David-Weill, la fondation Kress, la société Mitsukoshi et le Syndicat des soyeux de Lyon.
  7. En 1934, Gaston Brière inaugure la politique de remeublement en négociant avec des musées de province le retour des huit toiles commandées pour la salle à manger du Petit Trianon. In Évelyne Schlumberger, Pitié pour le petit Trianon, Connaissance des Arts, no 225, p. 90, novembre 1970.

Références

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  1. a et b Alain Baraton, Le jardinier de Versailles, p. 52, Paris, Grasset, 2006.
  2. a b et c José Luis de Vilallonga, Gold Gotha, Paris, Le Seuil, 1972.
  3. a b c d e f g et h Marc Ladreit de Lacharrière, Discours de réception, Institut de France, Académie des Beaux-arts, (date en attente) lire en ligne (page consultée le 13 avril 2011)
  4. a et b (en) Paul Lewis, Gerald van der Kemp, 89, Versailles' Restorer, The New York Times, 15 janvier 2002, lire en ligne (page consultée le 13 avril 2011.
  5. (en) Lynn H. Nicholas, The Rape of Europa : the fate of Europe's treasures in the Third Reich and the Second World War, p. 87, New York, Knopf Publishers, 1994.
  6. Sophie Humann, Chefs-d'œuvre mis à l'ombre, Valeurs actuelles, 1er avril 2010, lire en ligne (page consultée le 13 avril 2011).
  7. Rose Valland, le front de l'art défense des collections françaises 1939-1945, Paris, Réunion des Mussées Nationaux, , 403 p. (ISBN 978-2711861385)
  8. a et b Franck Ferrand, Gérald van der Kemp, un gentilhomme à Versailles, Paris, Perrin, 2005.
  9. a et b José Luis de Vilallonga, op. cit., p. 313.
  10. Nécrologie, Charles Mauricheau-Beaupré, Revue du XVIIe siècle, Volume 5, p. 248, Paris, Société d'étude du XVIIe siècle, 1953.
  11. (en) « The impressive refurbishment of the central part of Louis XIV's great palace outside Paris was largely van der Kemp's work. » in John Rogister, Obituary : Gerald van der Kemp, The Independent, 11 mars 2002.
  12. a et b (en) Obituaries, van der Kemp: 'saviour of Versailles', The Scotsman, 16 janvier 2002.
  13. (en) John Rogister, Baroness Elie de Rothschild, The Independent, 28 mars 2003, lire en ligne (page consultée le 14 avril 2011)
  14. Roger Peyrefitte, Claude Chevreuil, Propos secrets, vol. 1, p. 42, Paris, Albin-Michel, 1997.
  15. José Luis de Vilallonga, op. cit., p. 301.
  16. (en) Shirley Clurman, After Growing Up at Versailles, Barbara De Portago Has Become the Sun Queen of New York Society, People, 25 août 1980, lire en ligne (page consultée le 15 avril 2011).
  17. (en) Obituaries, van der Kemp, Florence, New York Times, 29 mars 2008, lire en ligne (page consultée le 15 avril 2011).
  18. Renaud Donnedieu de Vabres, Réception des « American friends of Versailles », allocution, ministère de la Culture, 10 juin 2004, lire en ligne (page consultée le 27 avril 2011).
  19. Fabien Oppermann, Les tribulations des écuries du roi, Versailles au XXe siècle, Livraisons d'histoire de l'architecture no 6, p. 99-108, 2003, lire en ligne (page consultée le 16 avril 2011).
  20. a b et c Xavier Laurent, Les sept merveilles de France, la loi de programme du sur les monuments historiques, Livraisons d'histoire de l'architecture, vol. 3, p. 113-125, 2002 lire en ligne (page consultée le 16 avril 2011)
  21. Charles-Louis Foulon, Jacques Ostier, De Gaulle, un siècle d'histoire, Éditions Ouest-France, 1990.
  22. Fabien Oppermann, Le Versailles des présidents, Fayard, , p. 121-140.
  23. Lanfranco Rasponi, The Golden Oases, p. 57, Putnam & Son, 1968.
  24. José Luis de Vilallonga, op. cit., p. 314.
  25. Joël Cornette, Versailles : le pouvoir de la pierre, p. 86, Paris, Taillandier, 2006.
  26. a et b Éveline Schlumberger, Pitié pour le petit Trianon, Connaissance des Arts, no 225, p. 90-99, novembre 1970.
  27. André Fermigier, Un autre Versailles, Le Monde, 12 juillet 1975.
  28. Dossier, Les jeux dangereux de la restauration, L'Express no 1503, p. 12, 26 avril 1980.
  29. Daniel Alcouffe, Pierre Verlet, Revue de l'Art, vol. 79, p. 87-88 lire en ligne (page consultée le 24 avril 2011)
  30. Fabien Oppermann, « Le remeublement du château de Versailles au XXe siècle, entre action scientifique et manœuvres politiques », Bibliothèque de l'école des chartes,‎ , p. 209-232 (ISSN 0373-6237).
  31. Axelle de Gaigneron, Ombres et ors à Versailles, Connaissance des arts, no 286, p. 114-115, décembre 1975.
  32. Fabien Oppermann, Images et usages du château de Versailles au XXe siècle, École nationale des chartes, thèse 2004 lire en ligne (page consultée le 24 avril 2011)
  33. Base Mérimée, notice PM78000977 lire en ligne (page consultée le 24 avril 2011).
  34. Jean-Pierre Babelon, Jean Coural (1925-2001), Bibliothèque de l'École des chartes, juillet-décembre 2001, Volume 159,Partie 2, p. 732, Société de l'École des chartes, Paris - Genève, Librairie Droz, 2002.
  35. Éveline Schlumberger, Trianon, Connaissance des Arts, no 174, p. 33-56, août 1966.
  36. Dossier de presse, Établissement public du musée et du domaine national de Versailles, non daté télécharger (page consultée le 24 avril 2011).
  37. Dossier de presse, Total acquiert pour le château de Versailles un Trésor national, Établissement public, non daté télécharger (page consultée le 29 avril 2011).
  38. Culture et communication, Numéros 28 à 32, Ministère de la Culture et de la Communication, Service d'information et de documentation, 1980.
  39. Mathieu Da Vinha et Raphaël Masson, Versailles: Histoire, Dictionnaire et Anthologie, Groupe Robert Laffont, (ISBN 978-2-221-19099-9, lire en ligne)
  40. « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°20 du 16/10/1963 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  41. Institut national de l'audiovisuel, Interviews de visiteurs à Versailles, voir en ligne (page consultée le 14 avril 2011).
  42. France 5, Le Bal du Siècle - Paul-Louis Weiller et Gérald van der Kemp, lire en ligne (page consultée le 14 avril 2011).
  43. Institut national de l'audiovisuel, Gérald van der Kemp sur le remeublement du château, voir en ligne (page consultée le 14 avril 2011).
  44. Institut national de l'audiovisuel, Les conservateurs de Versailles, voir en ligne (page consultée le 14 avril 2011).
  45. Institut national de l'audiovisuel, Plateau Castellot, Lecat, van der Kemp, Lemoine, Dumont, voir en ligne (page consultée le 14 avril 2011).

Articles connexes

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Liens externes

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