Fresnes-Tilloloy
Fresnes-Tilloloy | |||||
Le panneau ne respecte pas l'orthographe officielle. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Somme Sud-Ouest | ||||
Maire Mandat |
Ambre Magnier 2020-2026 |
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Code postal | 80140 | ||||
Code commune | 80354 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fresnois | ||||
Population municipale |
204 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 58 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 59′ 05″ nord, 1° 46′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 89 m Max. 116 m |
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Superficie | 3,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Abbeville (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Poix-de-Picardie | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Fresnes-Tilloloy (ou Fresne-Tilloloy[1] comme l'indique le panneau à l'entrée du village) est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Le territoire est borné par six communes : Doudelainville (1,9 km au nord), Vaux-Marquenneville (1,2 km au nord-est), Neuville-au-Bois (2,2 km au sud-est), Oisemont (3,7 km au sud), Cerisy-Buleux (2,4 km à l'ouest) et Saint-Maxent (3 km au nord-ouest).
Saint-Maxent | Doudelainville | Vaux-Marquenneville | ||
Cerisy-Buleux | N | |||
O Fresnes-Tilloloy E | ||||
S | ||||
Oisemont | Neuville-au-Bois |
Ce village se trouve dans le Vimeu, en Picardie-Maritime[2].
Implanté à l'ouest du département, au croisement de l'axe nord-sud reliant Abbeville à Senarpont (la route départementale 25 « RD 25 » traversant le village en est aussi la rue principale) et celui, plus virtuel, allant du Tréport à Amiens, Fresnes-Tilloloy est juste à mi-chemin entre Gamaches et Airaines.
Par la route, Oisemont se trouve à 3,5 km, Abbeville à 18 km (20 min), et Amiens à 45 km (1 h)[3].
Quartiers, hameaux, lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Selon la carte de Cassini[4] publiée en 1757, deux hameaux se succédaient du nord au sud : « Fresnes » et « Tilloloy ».
Aujourd'hui, on trouve les désignations suivantes dans la commune :
- au nord : Au Bout de Fresne ;
- à l'est : le Village ; la Vallée de Vaux ; Au bout de la rue Neuve ;
- au sud : les Quarante ; Au Chemin de l'Hôpital ; les Vingt-Quatre ;
- à l'ouest : le Fief ; les Dix-Sept ;
- au nord-ouest : la vallée de Saint-Maxent ; Au Chemin de Saint-Maxent ;
- lieu-dit le Fief[5] : aussi appelé le Malacquis, la légende raconte qu'à l'Époque féodale, un seigneur « profita » d'une jeune habitante du village et que de cette aventure naquit un enfant. Il fut considéré comme « un mal-acquis »[6] ;
- la rue Principale : comme beaucoup de villages dits longilignes, la rue Principale est la Grande rue autour de laquelle ont été construites la majeure partie des habitations ;
- la rue d'Abbeville : cette rue ne va pas à Abbeville mais vers Cerisy-Buleux. Elle porte néanmoins ce nom car avant la construction de la route départementale, les marchands de bestiaux passaient par cette voie pour emmener leur bétail au marché d'Abbeville. À l'époque, certains chemins étaient plus praticables que d'autres ;
- au chemin de l'Hôpital : cette voie menait vers la maladrerie édifiée à Oisemont par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Données climatiques
[modifier | modifier le code]Voici les données climatiques comparatives de Fresnes-Tilloloy avec d'autres villes françaises caractéristiques[7].
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) |
Neige (j/an) |
Orage (j/an) |
Brouillard (j/an) |
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Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Fresnes-Tilloloy[8] | 1638 | 732 | 17 | 19 | 69 |
Paris | 1 717 | 634 | 13 | 20 | 26 |
Nice | 2 760 | 791 | 1 | 28 | 2 |
Strasbourg | 1 747 | 636 | 26 | 28 | 69 |
Brest | 1 555 | 1 230 | 6 | 12 | 78 |
Bordeaux | 2 070 | 987 | 3 | 32 | 78 |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins hydrographiques Artois-Picardie et Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 837 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oisemont à 3 km à vol d'oiseau[11], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,4 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,9 | 1,9 | 3,7 | 5,2 | 8,3 | 11,3 | 13,4 | 13,5 | 11 | 8,4 | 5,1 | 2,6 | 7,2 |
Température moyenne (°C) | 4,4 | 4,8 | 7,4 | 10 | 13,2 | 16,1 | 18,3 | 18,4 | 15,5 | 12 | 7,8 | 5 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,9 | 7,7 | 11,2 | 14,8 | 18 | 21 | 23,2 | 23,3 | 20,1 | 15,5 | 10,5 | 7,3 | 15 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,7 01.01.1997 |
−13 07.02.1991 |
−8,8 04.03.05 |
−4 08.04.03 |
−0,9 05.05.1996 |
2,2 02.06.1991 |
6 07.07.1996 |
5,9 25.08.1993 |
2,6 30.09.18 |
−4,9 29.10.1997 |
−8,4 30.11.1989 |
−13,2 29.12.1996 |
−13,2 1996 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,6 01.01.22 |
18,7 15.02.1998 |
24,8 31.03.21 |
27,6 19.04.18 |
31,7 27.05.05 |
36,4 18.06.22 |
41,4 25.07.19 |
38 10.08.03 |
34,2 10.09.23 |
29,1 01.10.11 |
20,9 07.11.15 |
16,1 31.12.22 |
41,4 2019 |
Précipitations (mm) | 67,8 | 59,4 | 58,2 | 49,3 | 63,4 | 57,5 | 60 | 72 | 63,6 | 72,7 | 80,9 | 96,6 | 801,4 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Fresnes-Tilloloy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[16]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,5 %), prairies (8 %), zones urbanisées (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[19]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Logements
[modifier | modifier le code]En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 73[20].
Parmi ces logements, 80,1 % étaient des résidences principales, 15,6 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98 % d'entre eux des maisons individuelles et il n'y avait pas d'appartements[21].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 79,73 %[22].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]La majorité des habitations se sont implantées le long d'un axe principal. Fresnes-Tilloloy a les caractéristiques d'un village-rue.
Toponymie
[modifier | modifier le code]La graphie « Fresnum » est attestée en 1207. Cependant, le village est aussi appelé Fraisneium en 1232 et Fresne-en-Vimeu au XVIIIe siècle.
La graphie « Tilleloy » est, elle, attestée en 1237 puis transformée en Tilloloy-en-Vimeu au XVIIIe siècle[23].
Le village a pu être noté parfois Fresne-Tilloloy (sans « s ») (comme en 1753, contrairement à la « carte de Cassini » de 1757, ou plus récemment, en 1933, dans l' « annuaire administratif et statistique de la Somme »). Le « s » serait dû à une erreur administrative du département. L'erreur a été reproduite au bulletin des lois de 1801[1].
Il est à noter que Tilloloy s'écrivait aussi en 1373 : Thillolay[24] et ensuite Thilloloy dans d'autres textes ; ce, jusqu'à l'approche de la Révolution française.
Étymologiquement, Fresnes et Tilloloy étaient probablement des lieux plantés de frênes et de tilleuls.
Dans la langue picarde, Fresne-Tilloloy s'écrit : Fréné Tilloloè.
Histoire
[modifier | modifier le code]Des origines à la chute de l'Ancien-Régime
[modifier | modifier le code]- Fresnes-Tilloloy doit être d'origine gauloise et gallo-romaine puisqu'y furent trouvés des débris de fondations, des pierres de taille, attestant de constructions ayant existé jadis le long de la voie romaine dite chaussée Brunehaut qui sépare aujourd'hui la localité du bourg d'Oisemont[25].
- En , Édouard III, roi d'Angleterre, après avoir quitté l'hospice d'Oisemont où il était logé, a dû traverser Fresnes-Tilloloy, accompagné du traître Gobin Agache qui le conduisit au gué de Blanquetaque, avant de remporter la bataille de Crécy[26].
- En 1459, Fresnes et Tilloloy avaient chacun un vicaire qui dépendait de l'église paroissiale d'Oisemont[réf. nécessaire].
- Au commencement du XVIe siècle, Jean de Béthencourt aurait été seigneur de Fresnes[25].
- Selon l'aveu de 1660, la seigneurie de Fresnes consistait en « un château, avec haute et basse cour, colombier, écuries, granges, bergeries, jardin, pourpris, bois, petite garenne et pâtures, le tout contenant 80 journaux, et 135 journaux de terre. Elle était mouvante de l'évêché d'Amiens. »[27].
De 1384 à 1701 | |||
Période | Identité | Qualité | |
1384 | … | Jean de Saint-Ouen | chevalier |
1516 | … | Antoine de Saint-Ouen | Écuyer |
1532 | … | Jacques de Saint-Ouen | Écuyer |
1605 | 1650 | Gilles de Belleval[28] | Écuyer |
1650 | 1701 | Joachim de Belleval[29] | Écuyer, fils du précédent |
- La seigneurie de Thilloloy relevait, elle, de la châtellenie de Bailleul-en-Vimeu[30].
De 1259 à 1800 | |||
Période | Identité | Qualité | |
1259 | … | Hugues de Riencourt | Chevalier |
1279 | … | Raoul de Riencourt | Chevalier |
1337 | … | Draconnet de Riencourt | Chevalier |
1382 | … | Enguerran de Riencourt | gouverneur de Calais |
… | 1440 | Andrieu de Riencourt (dit Riou de Ricourt, ou Riolet)[31],[32] | Écuyer, Échanson du Roi et du Duc de Guyenne (1411 - 1440) |
1470 | 1527 | Thomas de Riencourt[33] | Écuyer, Sieur de Tilloloy et Vaux |
1527 | 1561 | Hugues de Riencourt | Écuyer |
1561 | 1589 | Christophe de Riencourt | Écuyer |
1589 | 1618 | Nicolas de Riencourt | Écuyer |
1618 | 1645 | François de Riencourt | Chevalier |
1645 | 1684 | Louis de Riencourt | Chevalier |
1684 | 1725 | Ferdinand-Laurent de Riencourt | Chevalier et Capitaine de cavalerie |
1725 | 1750 | Louis-Ferdinand de Riencourt | Chevalier et Officier au Régiment de Piémont (cavalerie) |
1750 | 1780 | Henri-Louis-Ferdinand de Riencourt[34] | Chevalier, Sieur de Tilloloy-Vaux-Arleux et autres |
1789 | 1800 | François-Marie-Ferdinand de Riencourt | marquis |
- Au cours du XVIIIe siècle, une épidémie de peste sévit dans le village. Sur les 269 habitants, seuls 69 survécurent à ce terrible fléau. Depuis, tous les ans, un pèlerinage était effectué au mois de mai en l'église de Notre-Dame-de-la-Délivrance à Blangy-sur-Bresle. Ce pèlerinage prit fin vers 1970. Seul, l'arbre à loques de Senarpont en rappelle le souvenir.
- 1757, publication de la carte de Cassini[4], les deux hameaux se succédaient du nord au sud : « Fresnes » et « Tilloloy ».
Depuis la Révolution de 1789
[modifier | modifier le code]- Les communes de Thilloloy et de Fresnes, instituées lors de la Révolution française, fusionnent entre 1790 et 1794 pour former celle de Fresnes-Thilloloy[1].
- En 1797, création de l'école de Fresnes-Thilloloy.
- La commune ne paraît pas avoir été éprouvée pendant les invasions de 1814-1815. Durant la guerre franco-allemande de 1870, les Allemands occupèrent le village du au . Leurs réquisitions, tant en nature qu'en argent, s'élevèrent à 7 500 francs de l'époque[25]. On déplora une seule victime parmi les jeunes gens ayant combattu pendant cette année terrible : elle disparut sans qu'on sache où elle périt[25].
- La vieille église, enclose dans une propriété privée, a été démolie et rebâtie ailleurs entre 1860-1870. Une école neuve, construite en 1880, remplaça l'ancien local scolaire exigu et malsain. La plupart des anciennes chaumières disparurent pour faire place à des habitations « sinon élégantes, du moins confortables ». C'est ainsi qu'au cours du XIXe siècle, Fresnes-Tilloloy s'est beaucoup embelli, que le bien-être de ses habitants put s'accroître et que l'instruction s'est considérablement développée[25].
- En 1899, la commune comptait trois anciens militaires médaillés (qui avaient fait respectivement les campagnes de Crimée, d'Italie et du Mexique)[25].
- Au début du XXe siècle, une usine de textile, forte d'une dizaine d'employés, avait pour activité principale le filage et le tissage de rideaux[23]. Cette entreprise n'existe plus.
- En 1936, on dénombrait 40 cultivateurs, puis 22 fermes jusqu'aux années 1980. En 2008, on ne comptera plus que deux fermes[23].
- Lors de la Seconde Guerre mondiale, des bases de lancement de missiles V-1, basés à Vaux-Marquenneville et Neuville-au-Bois, se situaient à proximité du village. Le , le village sera touché par un bombardement qui les visait[23].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune se trouvait jusqu'en 2009 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. De 2009 à 2016, elle est intégrée à l'arrondissement d'Abbeville, avant de réintégrer le l'arrondissement d'Amiens[35]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Oisemont[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.
Fresnes-Tilloloy fait partie dans l'ordre judiciaire du ressort du tribunal d'instance d'Abbeville, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce d'Amiens, qui relèvent tous de la cour d'appel d'Amiens.
Dans l'ordre administratif, la commune relève du tribunal administratif d'Amiens et de la cour administrative d'appel de Douai[36].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune était membre de la petite communauté de communes de la Région d'Oisemont (CCRO), créée au .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[37],[38]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [39], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[40].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [41].
Le traitement et la distribution de l'eau potable est assurée pal le SIAEP de Frucourt[42], et la distribution d'électricité est assurée par la Fédération Départementale d'Énergie de la Somme, créée en 2015 et qui succède au SIER du sud-Vimeu[43].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Résultat de scrutins dans la commune :
- Élections présidentielles, résultats du deuxième tour
- Présidentielle de 2002[44], résultats du second tour : 77,9 % pour Jacques Chirac (RPR), 22,1 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 90,4 % de participation.
- Présidentielle de 2007[45], résultats du second tour : 55,45 % pour Ségolène Royal (PS), 44,55 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 89,74 % de participation.
- Présidentielle de 2012[46], résultats du second tour : 59,41 % pour François Hollande (PS), 40,59 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 91,53 % de participation.
- Élections législatives, résultats du deuxième tour
- Élections législatives françaises de 2002[47], résultats du second tour : 55,56 % pour Vincent Peillon (PS), 44,44 % pour Jérôme Bignon (UMP), 82,4 % de participation.
- Élection législative française de 2007[48], résultats du second tour : 52,08 % pour Jérôme Bignon (UMP), 47,92 % pour Vincent Peillon (PS).
- Élection législative française de 2012[49], résultats du second tour : 50 % pour Jean-Claude Buisine (PS), 50 % pour Jérôme Bignon (UMP), 69 % de participation.
- Élections cantonales puis départementales
- Élections cantonales françaises de 2008[50], 50 % pour Jérôme Bignon (UMP), 19,61 % pour Michel Quignon (DVG), 87,2 % de participation.
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 100 et 500, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[51].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Ses habitants sont les Fresnois[30].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[57].
En 2021, la commune comptait 204 habitants[Note 3], en évolution de +3,03 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,6 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 106 hommes pour 98 femmes, soit un taux de 51,96 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Fresne-Tilloloy fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les villages de Forceville-en-Vimeu (maternelle), de Neuville-au-Bois (CP, CE1) et de Fontaine-le-Sec (CE2, CM1, CM2).
Ce regroupement scolaire faisait partie des treize sites (26 classes) gérés par la communauté de communes de la Région d'Oisemont (C.C.R.O.). Au , la compétence scolaire est du ressort de la communauté de communes Somme-Sud-Ouest.
Depuis , la classe de Fontaine-le-Sec a été rouverte. La réhabilitation a coûté 84 000 €, cette classe ayant été fermée en 2004/2005.
Une garderie ainsi qu'un club de jeux gratuits (deux soirs par semaine) sont organisés à Forceville-en-Vimeu, financés par la C.C.R.O..
Pour les écoles, un transport scolaire est effectué matin-midi-soir du lundi au vendredi, matin-midi les mercredis et samedis, et matin-soir du lundi au vendredi pour le collège d'Oisemont et le lycée d'Abbeville.
La cantine scolaire se trouve à Oisemont.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- La fête du village se déroule le premier dimanche du mois d'août, une réderie (brocante, vide-grenier) est organisée pour l'occasion.
- Des animations pour les enfants du village sont organisées, avec le concours de « l'Association des Jeunes », comme la remise des cadeaux pour Noël, Halloween, Pâques…
- Toutes les commémorations officielles sont célébrées.
Santé
[modifier | modifier le code]Les centres hospitaliers d'Abbeville et d'Amiens accueillent les patients du secteur.
Sports
[modifier | modifier le code]Les amateurs d'activités sportives se joignent aux clubs des environs comme Oisemont...
Médias
[modifier | modifier le code]Le quotidien régional, Le Courrier picard et les hebdomadaires régionaux, L'Éclaireur du Vimeu et l'Informateur, relatent les informations locales.
La commune est en outre dans le bassin d'émission de la chaîne de télévision France 3 Picardie.
L'information institutionnelle est assurée par plusieurs publications périodiques : le bulletin du conseil départemental de la Somme, Vivre en Somme.
Cultes
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de l'ensemble paroissial catholique d'Oisemont au sein du diocèse d'Amiens[réf. nécessaire].
- Liste des ecclésiastiques catholiques liés à la commune
De 1696 à 1818 | |||
Période | Identité | Fonction | |
1696 | 1705 | Noel Alexcendre | Vicaire |
1737 | 1753 | Piédecocq | Vicaire |
1753 | 1767 | Magnier | Curé de Vaux |
1767 | 1771 | Parmentier | Vicaire |
1772 | 1773 | Duménil | vicaire |
1773 | 1774 | Boulard | Vicaire |
1774 | 1780 | Boucher | Vicaire |
1781 | 1786 | Dargnies | Vicaire |
1787 | 1789 | Hocquet | vicaire |
1790 | 1792 | Olive | Vicaire |
1792 | 1804 | Masson | Vicaire |
1804 | 1818 | Jean Olive | Abbé |
De 1818 à nos jours | |||
Période | Identité | Fonction | |
1818 | 1819 | Charles Toquesne | Abbé |
1819 | 1820 | Jean-François Lemere | Abbé |
1821 | 1832 | Alexandre Bacquet | Abbé |
1833 | 1859 | Jean-François Devauchelle | Abbé |
1859 | 1880 | Henri Belavoine | Abbé |
1880 | 1897 | Félix Dubois | Abbé |
1897 | 1906 | Charles Lévêque | Abbé |
1907 | 1920 | Valery Cuvillier | Abbé |
1921 | 1965 | François Gambier | Abbé (décédé le ) |
1965 | 1969 | Dautuille | Abbé |
1970 | 1978 | Jean Becquet | Abbé, devenu Curé de Ault |
1978 (4 mois) | 1979 | Daboval | Abbé |
1979 | 1993 | Francis Dupire | Abbé, devenu Curé de Moislains |
1993 | 1994 | Savreux | Abbé |
1994 | 2006 | Noël Vanderlynden | Abbé |
2006 | … | André Odoux | Abbé |
Gendarmerie
[modifier | modifier le code]Fresnes-Tilloloy relève de la gendarmerie d'Oisemont[61].
Internet
[modifier | modifier le code]Le village est connecté à l'ADSL et a pour réseau : Internet ADSL-Central Oisemont-Répartition 80606 OIS-OIS80[réf. nécessaire].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population
[modifier | modifier le code]En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 366 €[62].
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2009, la population de Fresnes-Tilloloy se répartissait ainsi : 79,8 % d'actifs et 20,2 % d'inactifs dont 11,5 % de retraités et 1,9 % d'élèves, d'étudiants et de stagiaires non rémunérés[63].
Le taux de chômage était de 10,8 %, supérieur à celui de 1999 (5,7 %)[64].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]- En 2011, exercent un podologue, des maçons, un menuisier, une société d'ambulances, une assistante maternelle, deux cultivateurs-agriculteurs, mais il n'y a plus aucun commerce.
- Parc éolien : Fresne-Tilloloy héberge, avec les communes de Saint-Maxent et de Doudelainville, un parc de dix éoliennes de deux MégaWatts chacune et ayant une hauteur d'environ 80 m.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La mairie
- La mairie, comme souvent en milieu rural, faisait aussi bien fonction de bâtiment administratif que d'école. L'école restera ouverte jusqu'en 1982[23].
- L'église de Fresnes-Tilloloy
- L'église initiale, vouée à saint Ouen, fut construite au XIVe puis déplacée vers 1860-1870 et la nouvelle église a été inaugurée en 1887. Bâtie en pierre de taille et brique, couverte en ardoise, « elle renferme une belle contretable à deux piliers et corniches peintes de différentes couleurs, avec un dais en bois au-dessus, sur lequel est peint un Saint-Esprit ». Au-dessus du tabernacle se trouve un tableau sur lequel est représenté un crucifix et la Sainte-Vierge d'un côté, et de l'autre saint Ouen (sic).
- Près du maître autel, se tiennent deux statues : saint Ouen, en pierre, et saint Nicolas en bois. Le sanctuaire est fermé d'une balustrade de bois.
- D'après Me Dargnies, prêtre desservant en 1873, le chœur a 23 pieds de long sur 18 de large, « sans y comprendre deux places faites pour deux chapelles dont l'une sert de sacristie, lesquelles ont chacune six pieds de long sur 18 de large ». Trois messes sont alors dites par semaine[65].
- En 1871, la cloche de l'église a été bénite par monsieur Bellavoine, curé de Doudelainville. Cette cloche porte les inscriptions suivantes : « Ma marraine est Henriette Josephine Sannier. Mon parrain est Firmin Renouard, doyen de Gamaches ». Son poids est de 312 kg[66]. La couverture du clocher a été entièrement rénovée en 2008.
- Le cimetière communal
Le cimetière est situé à l'entrée du village, route principale, en provenance d'Abbeville. Le , monsieur Acutteler, doyen d'Hallencourt, bénit le cimetière communal en présence de monsieur Duvauchelle, curé de Doudelainville desservant la paroisse[réf. nécessaire].
- Le monument aux morts
- Le monument aux morts[67] fut construit entre les années 1920 - 1930.
- Il comporte douze noms de victimes de la Première Guerre mondiale[Note 4] :
Noms | |||||||||
Patronyme | né le | à | grade | Décédé le | à | À l'âge de | Cause | Inhumé à | Décorations |
Bellebouche Achille Anselme Louis | 21/04/1876 | Fresnes-Tilloloy | Sous-lieutenant au 164e RI | 22/02/1916 | Bois de Ville Herbebois | 39 | tué au front | ||
Damis Alcide Gaston | 27/09/1889 | Fresnes-Tilloloy | 2e classe au 151e RI | 03/07/1915 | au camp Vauban à Vienne-la-Ville (Marne) | 25 | tué au front | ||
Delhomel (Le) Alcide Gaston | 22/06/1883 | Fresnes-Tilloloy | 2e classe au 128e R.I. | 05/07/1915 | à l'hôpital Excelmans de Bar-le-Duc (Meuse) | 32 | fièvre typhoïde | ||
Gaillard Vitalis Laure | 16/10/1892 | Cerisy-Buleux | 2e classe au 4e R.Cuirassiers - 5e Escadron | 08/07/1917 | à Vaulx (Marne) | 24 | tué au front | ||
Herlin Maurice | 20/04/1897 | Paris 9e | 2e classe au 129e R.I. | 10/07/1917 | à l'hôpital Temporaire no 12 à Vadelaincourt (Meuse) | 20 | suite de blessures | ||
Houbard Georges Ernest | Fresnes-Tilloloy | 2e classe | 19/01/1916 | Bourges (Cher) | maladie | Fresnes-Tilloloy | Croix de guerre | ||
Houbard Léon René Elisée | 16/11/1888 | Fresnes-Tilloloy | 2e classe au 328e R.I. | 04/09/1914 | à l'ambulance no 7 de Beaumont (Ardennes) | 25 | suite de blessures | ||
Lecul Aristide Georges | 31/08/1884 | Oisemont | 2e classe au 272e R.I. - 18e C | 30/01/1915 | à l'ambulance no 6 de Sainte-Menehould (Marne) | 30 | maladie | ||
Locquette Joseph Eugène | 11/04/1871 | Fresnes-Tilloloy | 2e classe au 33e R.I.T. | 10/02/1915 | à l'hôpital Mixte d'Auxerre (Yonne) | 43 | maladie | ||
Michaut Léon Alphonse | 02/08/1888 | Fresnes-Tilloloy | 2e classe au 51e R.I. | 19/08/1915 | à Mouilly (Meuse) | 27 | tué au front | ||
Ternois Paul Florent Joseph | 30/07/1887 | Fresnes-Tilloloy | 2e classe au 251e R.I. | 02/11/1914 | à Soupir (Aisne) | 27 | tué au front | ||
Varlet Joseph Norbert Amédée | 04/06/1876 | Fresnes-Tilloloy | Lieutenant au 153e R.I. | 05/10/1916 | En mer | 40 | tué lors du torpillage du Gallia [68] | ||
Gaillard David | Fresnes-Tilloloy, n'est pas inscrit sur le monument aux morts[69] | Croix de guerre,
Médaille militaire, Légion d'honneur | |||||||
Calippe[70] Marceau | 06/01/1883 | Fresneville | Sapeur 3e R.G. | 04/07/1917 | à l'ambulance 3/64 de Ville-sur-Cousances (Meuse) | 34 | suite de blessures | Fresneville | |
Delarue[71] Arthur Simon | 28/09/1884 | Fresnes-Tilloloy | 2e classe au 31e R.Z. (venait du 72e R.I.) | 15/11/1916 | à Douaumont (Meuse) | 32 | tué au front |
- Les calvaires
- Ces calvaires sont dits « croix monumentales ». Il en existe trois : le long de la rue principale (à la limite avec Oisemont, au croisement de la rue Neuve et face à la mairie).
- Le château de Fresnes-Tilloloy
- C'est une grande demeure du XIXe siècle[30] faisant partie des jardins d'agrément du patrimoine[72].
-
Plaque de l'école communale.
-
Portail du cimetière.
-
Le monument aux morts de Fresnes-Tilloloy.
-
Le calvaire situé face à la mairie.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Fresne-Tilloloy n'a pas de blason, mais il se peut que le village ait été sous l'égide d'un des blasons d'Amiens[73], de la Somme[74] ou de la Picardie[75] en plus des armoiries du royaume de France et des empires qui se sont succédé.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de la Somme
- Liste des anciennes communes de la Somme
- Un siècle (1851-1954) d'exode rural dans la Somme
- Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme
Liens externes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Consultation de l'eau[76].
- Fresnes-Tilloloy dans l'annuaire administratif et statistique de la Somme (1933-1936-1945) : Cet annuaire concerne l'administration, les communes et d'autres organismes dans la Somme (sociétés, instituts, associations…).
- Annuaire général de la ville d'Abbeville, 1924 : Cet ouvrage est l'ancêtre du bottin téléphonique actuel
- Service vicinal, annexes aux recueils des actes administratifs (1875/1876/1891-1900/1916) : Il contient les dépenses liées aux chemins.
- Abbé J. Corblet, Hagiographie du diocèse d'Amiens, t. IV, Paris et Amiens, Dumoulin et Prévost-Allo, , 710 p. (lire en ligne).
- Extraits provenant de books.google.com :
- Mémoires, Société des antiquaires de Picardie, 1878.
- La voie paysanne dans la Révolution française (l'exemple de la Picardie), Florence Gauthier, Paris, Maspéro, 1977, un vol. in-8°, 242 p.
- Enquête pontificale de 1373 sur l'Ordre des hospitaliers de St Jean de Jérusalem[77] J.Glenisson & A.M..Legras, 1987 et France Royaliste: Prophétie de St Jean de Jérusalem[78].
- Bulletin de la section géographique, 1913.
- L'opéra de baucaireromans, J.Thieuloy, 1980.
- Guy d BrimeuDerBurgund (livre allemand), W.Paravicini, 1975.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Seuls les douze premiers noms de cette liste (sur fond vert). (Informations recueillies sur les sites « Morts pour la France - Somme »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ) et Historique de Régiments 1914-1918) figurent sur le monument aux morts. Les deux derniers résidaient dans la commune lors de leur mobilisation. Il apparaît, au vu du tableau ci-dessous, que la majorité des tués avait entre 25 et 35 ans et que les années 1915 et 1916 ont été les plus meurtrières.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Fresnes-Tilloloy » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Chambre des commerces et de l'Industrie
- Via Michelin.
- Détail de la Carte de Cassini
- Extrait de Book.Google.com de Mémoires, par la Société des Antiquaires de Picardie, publication 1878, imprimeur LEMER Aîné [1]
- Source : légende évoquée par Gérard Houbart, maire de la Commune.
- Météo France Somme, Abbeville (record) et records entre 1961 et 1990 [2]
- Données de la station d'Abbeville, sources l'Internaute, INSEE, et lameteo.org
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Fresnes-Tilloloy et Oisemont », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Fresnes-Tilloloy ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Abbeville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
- LOG T2 - Catégories et types de logements sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
- Le Courrier Picard du 8 juin 2008.
- Autre écriture de Tilloloy, source books.google.com[source insuffisante].
- Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur de Fresnes-Tiloloy, M. Pruvot, 10 juin 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens. [3]
- Magazine Baie de Somme Syndicat mixte côté picarde[source insuffisante].
- René de Belleval, Les fiefs et les seigneuries du Ponthieu et du Vimeu - Essai sur leur transmission depuis l'an 1000 jusqu'en 1789. 352 p., In-4°, Paris, Dumoulin, 1870. (réédité en fac-similé, G. Montfort, 1975).
- René de Belleval, Nobiliaire de Ponthieu - Tome I (éd. Lemer, Amiens, 1861), p. 49 (mise en ligne sur genealogiequebec.info)
- René de Belleval, Nobiliaire de Ponthieu - Tome I (éd. Lemer, Amiens, 1861), p. 49 (mise en ligne sur genealogiequebec.info)
- Source : La Somme, les 783 communes, septembre 2004, aux éditions Delattre, Grandvilliers (60)
- Sources: Opération charles VI ( no 1522) [4]
- Carla Bozzolo et Hélène Loyau, La Cour amoureuse, dite de Charles VI, vol. 2 à 3 : Édition critique des sources manuscrites, Léopard d'or, , 278 p. (ISBN 978-2-86377-109-9, lire en ligne), p. 147.
- Genealogiequebec et « Site généalogique: Dynastie Rouault »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- [5] Voir aussi sur: Généalogie Hertault Mayeux
- « Arrêté du Préfet de région du 23 décembre 2016 portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme », Recueil des actes administratifs de la préfecture des Hauts-de-France, no 200, , p. 321 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
- « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Benoît Delespierre, « Intercommunalité : La carte qui fait peur aux élus locaux », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d'ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
- « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
- « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
- « SIAEP de Frucourt (N° SIREN : 258000462) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
- « FDE 80 (Fédération Départementale d'Energie de la Somme) (N° SIREN : 200050847) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
- Présidentielle de 2002, Sources: moteur-auracom
- Présidentielle de 2007, Sources : ministère de l'Intérieur [6] - Le Figaro [7]
- Présidentielle de 2012, Sources : ministère de l'Intérieur [8]
- Élection législative 2002, Sources : ministère de l'Intérieur
- législative de 2007, Source: 20 minutes
- « Résultats des élections législatives 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Élections cantonales 2008, source : ministère de l'Intérieur
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Les maires de Fresnes-Tilloloy », sur francegenweb.org (consulté le ).
- Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Source : Hebdomadaire Le Réveil du 3 avril 2008
- Réélue pour le mandat 2014-2020 : Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 14 avril 2014, p. 18.
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Fresnes-Tilloloy (80354) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Somme (80) », (consulté le ).
- Gendarmerie d'Oisemont[source insuffisante].
- http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/80/COM/DL_COM80354.pdf
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
- EMP T4 - Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
- Le pays du Vimeu, Ph. des Forts - R. Rodière : Extrait de la visite du jeudi 10 avril 1783.
- Source : Registre de fontes d'Alex Daperon, f°105
- « Source:Morts pour la France (80), Nombres de victimes par guerre. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- Site chtimiste.com
- « Source:Mémorial morts pour la France-80 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- Inscrit sur le Monument aux morts de Fresneville (Somme)
- Inscrit sur le monument aux morts de Neuville-au-Bois (Somme)
- jardins d'agrément du patrimoine
- Blason d'Amiens (anglais)
- Blason de la Somme (anglais)
- Blason de la Picardie (anglais)
- Consultation de l'eau: dossier de presse, (Fresnes cité p. 35).
- [9] [10]
- France Royaliste: Prophétie de St Jean de Jérusalem