Franclens
Franclens | |||||
Barrage de Génissiat. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Saint-Julien-en-Genevois | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Usses et Rhône | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Magnin 2020-2026 |
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Code postal | 74910 | ||||
Code commune | 74130 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Franclinois, -e | ||||
Population municipale |
543 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 101 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 02′ 36″ nord, 5° 49′ 49″ est | ||||
Altitude | Min. 268 m Max. 544 m |
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Superficie | 5,37 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Genève - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Julien-en-Genevois | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Franclens [frɒ̃klɛ̃] est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Franclens est un village de la Semine perché au-dessus du Rhône.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Injoux-Génissiat (Ain) |
Saint-Germain-sur-Rhône | |||
N | Chêne-en-Semine | |||
O Franclens E | ||||
S | ||||
Surjoux (Ain) |
Challonges |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Franclens est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[3],[4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,1 %), zones agricoles hétérogènes (29,1 %), zones urbanisées (9,6 %), eaux continentales[Note 2] (3,9 %), terres arables (0,4 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Dériverait d´un primitif Frankilingos, dérivé d'un nom de personne Frankila.
- Franiens (947-968), Franclin (carte de Cassini), Franclens (1793).
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Franklyin, selon la graphie de Conflans[6].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le barrage de Génissiat et son usine hydro-électrique, dont les travaux débutèrent en 1937 pour s'achever en 1948, sont construits pour moitié sur le territoire de la commune de Franclens.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2021, la commune comptait 543 habitants[Note 3], en évolution de +2,65 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'Église Saint-Eugend datée de 1119, reconstruite en 1860 dans un style néo-gothique.
- Le barrage dit « de Génissiat » est en réalité à cheval sur les communes de Franclens et d'Injoux-Génissiat.
- Les Mines d'asphalte (plus exploitées de nos jours).
- Le Château de Châtelard-en-Semine (ruines)
- Le Château de La Rebatière : ses ruines mentionnées en tant que « masure » sur la mappe sarde couronnent un promontoire au lieu-dit éponyme.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean Rosay (1902-1945), prêtre, curé de la paroisse de 1934 à 1941, Résistant, Juste parmi les nations.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Tranché: au 1er de sinople à la fleur d'orchidée bourdon [Ophrys fuciflora] au naturel, au 2e d'or à l'église du lieu d'argent[12]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 531-532, « Le canton de Seyssel », p.565-566, « Franclens ».
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Franclens ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- « Franclens (74) : le maire Fernand Nirefois s'est éteint », sur LeMessager.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.