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Ferdinand Gatineau

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Pierre Dreux
Illustration.
Portrait de Ferdinand Gatineau (atelier Nadar).
Fonctions
Député français

(9 ans et 3 jours)
Élection 5 mars 1876
Réélection 14 octobre 1877
21 août 1881
Circonscription Eure-et-Loir
Législature Ire, IIe et IIIe (Troisième République)
Groupe politique Union républicaine (1876-1881)
Gauche républicaine (1881-1885)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Circonscription supprimée
Conseiller général d'Eure-et-Loir

(3 ans)
Circonscription Canton de Brezolles
Prédécesseur Victor Legoux
Successeur Charles Renard
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Épeautrolles
Date de décès (à 56 ans)
Lieu de décès 1er arrondissement de Paris
Parti politique Union républicaine

Louis André Ferdinand Gatineau est un homme politique français né le au hameau de Beaufrançois, commune d'Épeautrolles (Eure-et-Loir) et mort le à Paris.

Fils de Jean André Gatineau, laboureur à Épeautrolles, et de Marie Mélanie Justine Létang[1].

Après ses études au collège de Chartres, il est étudiant à Paris, puis devient secrétaire aux états-majors de Lamoricière, puis de Changarnier (jusqu'en novembre 1851).

Devenu avocat au barreau de Paris en 1851, il est républicain et plaide dans les affaires politiques en faveur des opposants au Second Empire. Il est également spécialisé dans le droit de l'expropriation.

Il est député d'Eure-et-Loir de 1876 à 1885 (arrondissement de Dreux), siégeant au groupe de l'Union républicaine. Il est signataire du manifeste des 363 députés qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie, lors de la Crise du 16 mai 1877.

En 1877, il crée le journal "Le Réveil National", dont le premier numéro sort le 18 août 1877. Ce journal fusionnera en 1902 avec L'Action républicaine.

En 1881, il se rapproche de l'extrême gauche et passe au groupe de la Gauche radicale dont il devient président.

En 1883, il défend la sculptrice Jeanne Royannez, épouse de Clovis Hugues, dans son procès pour diffamation qui l’oppose à Jean Morin[2].

Domicilié à Paris, place du Théâtre-Français n°2, Ferdinand Gatineau meurt le 12 mars 1885. Ses obsèques ont lieu notamment en présence de Georges Clemenceau et d'Henri Rochefort[3]. Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise où un monument se composant d'un socle en marbre très élevé surmonté de quatre colonnes toscanes de porphyre, entre lesquelles se dresse le buste du défunt, modelé par Jeanne Royannez, est inauguré le 14 mars 1886[4].

Descendance

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Son fils unique Saint-André Louis Gatineau épouse le 28 février 1894 à Paris 16e, Thérèse Clemenceau (1872-1939), la seconde fille de Georges Clemenceau qui à la mort de son père en 1885 était devenu son tuteur. Le couple a un fils, Georges Gatineau-Clemenceau (1895-1969)[5]. Saint-André Gatineau est chef du secrétariat particulier du ministre du commerce Louis Terrier, percepteur et occupe notamment le poste de sous-préfet d'Albertville et d'Issoudun. Le couple Gatineau-Clemenceau a divorcé.

Une rue porte son nom à Dreux (Eure-et-Loir).

Notes et références

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  1. Acte n°6 (image 114), Archives départementales d'Eure-et-Loir.
  2. Kate Fletcher, Le buste de la comtesse de Die. Un monument en questions, Die : Le Paradoxe du singe savant, collection « Matrimoine-en-Diois », 2023, p. 12.
  3. Le Cri du peuple, 17 mars 1885
  4. L'Évènement, 15 mars 1886
  5. Jean-Baptiste Duroselle, Clemenceau, Fayard 1988 pp. 362

Articles connexes

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Liens externes

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