Famille de Chanaleilles
Famille de Chanaleilles | |
Armoiries | |
Blasonnement | D'or, à trois lévriers de sable colletés d'argent, courant l'un sur l'autre |
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Devise | « Fideliter et alacriter » |
Branches | du Villard, de La Saumès, de Bellenave |
Période | XIIIe – XXe siècle |
Pays ou province d’origine | Velay, Vivarais |
Fiefs tenus | Chanaleilles, Jagonas, le Sault, Ribes, Villard, les Eperviers, Retourtour, la Saumès |
Demeures | Château de Chambonas Hôtel de Chanaleilles |
Charges | Bailli d'épée du Vivarais et du Valentinois en 1427 |
Fonctions ecclésiastiques | Ordre du Temple (1153), Malte, Chanoine de Maguelonne (1384), Prieur de Lurcy le Bourg, Vicaire général du diocèse de Nancy |
Récompenses militaires | Chevalier de Saint-Louis |
Preuves de noblesse | |
Admis aux honneurs de la Cour | 1785 |
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La famille de Chanaleilles est une famille de la noblesse française, d'extraction chevaleresque, originaire du Velay et du Vivarais, éteinte en 1925.
Son nom a été relevé par adoption par la famille Colas de Brouville[1].
Origine
[modifier | modifier le code]La famille de Chanaleilles a pour origine la seigneurie de Chanaleilles, en Haute-Loire, près de Saugues, dans la Margeride, à la limite de la Lozère.
D'après les preuves produites pour les Honneurs de la Cour en 1785, la famille de Chanaleilles remonterait à Guillaume II de Chanaleilles qui rendit hommage de sa terre de Chanaleilles en 1130 à l'église Notre Dame du Puy[2].
L'abbé Chambon rédigea au XVIIIe siècle une généalogie de la famille de Chanaleilles qu'il fait remonter à 811, et qui a été publiée en 1873 par Charles Poplimont[3].
Louis de la Roque écrit à ce sujet en 1882 :
« L'abbé Chambon commence la généalogie de la maison de Chanaleilles à Haldafrigedus de Canecheliœ vivant en 811, ainsi que nous l'avons dit plus haut. De nombreux actes cités par cet auteur permettent d'établir l'existence d'une série de seigneurs de Chanaleilles du IXe siècle au commencement du XIIe, mais les rapports de parenté qui reliaient entre eux ces différents seigneurs ne sont pas démontrés d'une manière très rigoureuse en bien des points, si bien que malgré toutes les probabilités qui militent en faveur de la filiation donnée par l'abbé Chambon, on ne peut affirmer que la terre de Chanaleilles n'ait pas donné son nom à plusieurs familles différentes. La maison de ce nom représentée aujourd'hui et qui est une des plus illustres du Languedoc n'a prouvé sa filiation non interrompue que depuis l'année 1205. Elle a fait cette preuve pour les honneurs de la Cour en 1785 et pour être admise aux États de Languedoc[4]. »
D'après le Grand Armorial de France d'Henri Jougla de Morenas, la famille de Chanaleilles prouve sa filiation depuis Raymond de Chanaleilles, seigneur de la Valette, vivant en 1274[5].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Guillaume II de Chanaleilles, chevalier du Temple en 1153. Il fit donation à son ordre du domaine de Varneris qu'il avait acquis, et comme ce fief relevait de la Couronne, Louis VII approuva cette donation et la scella de son sceau royal.
- Pierre de Chanaleilles, seigneur du Pin, de Vals, vivant en 1478. Grand bailli d'épée du Vivarais et du Valentinois. Ce fut en récompense de son dévouement et de ses services que le Roi Charles VII réunit en 1437 la charge de bailli d'épée du Valentinois à celle du Vivarais dont il était déjà en possession depuis 1427[2].
- Charles de Chanaleilles, seigneur du Villard, maréchal des camps et armées du roi en 1734[5].
- Charles François Guillaume de Chanaleilles (1767-1845), baron d'Empire (1810), puis marquis de Chanaleilles (1817), reçu en 1794 chevalier de justice honoraire ou non profès de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Capitaine des vaisseaux du roi, Pair de France, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, officier de la Légion d'honneur[6], conseiller général de l'Ardèche[2].
- Sosthène de Chanaleilles (1808-1893), marquis de Chanaleilles, page du roi Louis XVIII, lieutenant du 4e régiment de chasseurs d'Afrique, officier de la Légion d'Honneur, conseiller général de l'Ardèche[2]. Il existe à Paris, dans le 7e arrondissement, la rue de Chanaleilles, laquelle évoque sa mémoire.
- Adolphe Gustave de Chanaleilles (1809-1873), général de brigade.
Armes
[modifier | modifier le code]D'or, à trois lévriers de sable colletés d'argent, courant l'un sur l'autre[7]
Titres
[modifier | modifier le code]- Baron d'Empire le
- Marquis héréditaire le
Notes et références
[modifier | modifier le code]- E. de Séréville et F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 281
- Louis-Pierre d'Hozier, Armorial général de la France, vol. 7, Firmin-Didot, (lire en ligne), p. 463 à 482.
- Charles Poplimont, Notice généalogique sur la maison de Chanaleilles, 1873
- Louis de La Roque, Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, 1882, page 295
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 2, page 383
- Renée Champanhet, « Charles François Guillaume de Chanaleilles (1767-1845) : dans cahier consacré aux Ardéchois à l'honneur - Bicentenaire de la Légion d'honneur », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 76,
- Louis de La Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc, t. I (lire en ligne), p. 138
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Louis-Pierre d'Hozier, Armorial général de la France, Volume 7, Firmin-Didot, 1868, page 463 à 482
- Louis de La Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc : Généralité de Montpellier, t. I, Paris, F. Seguin Éditeur, (lire en ligne)