Famille Sfar
Apparence
Le nom de Sfar est porté par plusieurs familles tunisiennes.
L'une d'elles appartient à la notabilité tunisoise et descend de Mustapha Sfar, né dans une famille d'origine turque installée à Mahdia et qui s'installe ensuite à Tunis. Elle s'illustre sous le règne d'Ahmed Ier Bey et gravit les échelons dans l'administration beylicale dans la deuxième moitié du XIXe siècle[1]. Aux XIXe et XXe siècles, la famille compte des dignitaires de l'administration dont le célèbre réformateur Béchir Sfar, fondateur de l'association de la Khaldounia et du journal El Hadhira.
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Abdelaziz Sfar (1939-2012), joueur, entraîneur, enseignant et dirigeant du handball
- Béchir Sfar (1856-1917), réformateur, président de l'administration des habous et caïd-gouverneur
- Mohamed Sfar (?-?), caïd-gouverneur
- Mustapha Sfar (v. 1820-1890), commandant de la garnison et caïd-gouverneur
- Mustapha Sfar (1892-1941), maire de Tunis
- Selima Sfar (1977- ), joueuse de tennis professionnelle
Une autre famille de la ville de Mahdia, d'origine turque, est composée de notaires au XIXe siècle et donne des personnalités connues au XXe siècle[1] :
- Mohamed Sfar (1990- ), handballeur
- Mohamed Habib Sfar, universitaire et endocrinologue
- Mohamed Nabil Sfar, universitaire et radiologue
- Mohamed Tahar Sfar, universitaire et pédiatre
- Tahar Sfar (1903-1942), militant
- Rachid Sfar (1933- ), Premier ministre
- Ridha Sfar (1948- ), ministre
Références
[modifier | modifier le code]- Mohamed El Aziz Ben Achour, Catégories de la société tunisoise dans la deuxième moitié du XIXe siècle, éd. Institut national d'archéologie et d'art, Tunis, 1989, p. 54