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Famille Marquet de Vasselot

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Marquet de Vasselot
Image illustrative de l’article Famille Marquet de Vasselot
Armoiries de la famille.

Blasonnement Ecartelé, au I et IV : d'azur au sautoir d'or, accompagné de quatre besants de même (Marquet), au II et III : d'azur à trois guidons d'argent, futés d'or (Vasselot).
Période XIXe – XXIe siècles
Pays ou province d’origine Poitou
Titres obtenus Comte romain héréditaire (bref pontifical du 30 octobre 1894)
Récompenses civiles Ordre national de la Légion d'honneur

La famille Marquet de Vasselot est une famille française appartenant à la noblesse pontificale, originaire de Poitiers, établie dans le département du Nord vers le début du XIXe siècle, puis à Paris sous le Second Empire.

La famille Marquet de Vasselot porte : écartelé, au I et IV : d'azur au sautoir d'or, accompagné de quatre besants de même (Marquet), au II et III : d'azur à trois guidons d'argent, futés d'or (Vasselot).[1]

Louis Augustin Aimé Marquet [des seigneurs de Badard][2],[3], dit Marquet-Vasselot, directeur de la Maison centrale de force et de correction de Loos (Nord), inspecteur général des prisons, historien critique du système pénitentiaire[4],[5], est l'auteur de la brochure publiée en 1844 « De l'Adoption de la loi sur le régime des prisons par la Chambre des Députés, lettre à M. le ministre de l'Intérieur[5] par un ancien directeur. »[5]. Il épouse en août 1801 Catherine Agnès de Vasselot, veuve (s.p.) de Jean-Élie de Regnault, fille de Simon Louis Jean de Vasselot (1729-1802) [des seigneurs d'Annemarie], écuyer de la noblesse du Poitou, sgr de la Cheize et du Quéroux, et de Marie Jeanne de Pressac des Égaux (1729-1803). Ils ont eu quatre enfants[6], dont :

  • Hyacinthe Alphonse Marquet (de) Vasselot, né le à Poitiers et mort le à Caen, directeur de la Maison centrale de détention de Beaulieu-Caen (Calvados), fait chevalier de la Légion d'honneur par décret du . Il épouse le Marie Louise Colette Delphine Van Bosterhout, qui appartient à la bourgeoisie flamande de Gand. Ils sont autorisés par jugement du [7], ainsi que leurs descendants, à porter le patronyme Marquet de Vasselot[7]. Ils ont deux fils[8] :
    • Louis Marquet de Vasselot (1836-1918), fabricant et négociant en produits chimiques à Paris. Il épouse le , à Paris 4e arrondissement, Marie Claudine Huillard. Ils ont eu un fils :
    • Anatole Marquet de Vasselot (1840-1904), sculpteur, statuaire, portraitiste et historien de l'art. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1886. Il reçoit le titre héréditaire de 1er comte romain Marquet de Vasselot, le , par bref pontifical du pape Léon XIII[14]. Il épouse le 1er juillet 1869 Jeanne de Villelume-Sombreuil (1849-1901). Ils ont eu six fils, dont :
      • Jean-Jacques Marquet de Vasselot (1871-1940), 2e comte Marquet de Vasselot.
      • Robert Marquet de Vasselot (1874-1962), 3e comte Marquet de Vasselot.
      • Charles Marquet de Vasselot (1881-1979), 4e comte Marquet de Vasselot. Il épouse en 1904 Paule Bonamour du Tartre, qui appartient à une famille d'ancienne bourgeoisie[15] du Charolais. Ils ont eu trois filles.
      • Louis Marquet de Vasselot (1884-1968). Il a eu deux enfants, dont :
        • Jacques Marquet de Vasselot (1926-1995), 5e comte Marquet de Vasselot. Il a eu trois fils, dont :

Bibliographie

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Articles connexes

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Références

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  1. L. de Magny, Le Nobiliaire universel, ou Recueil général des généalogies historiques et véridiques des maisons nobles de l'Europe, Paris, Institut héraldique, (lire en ligne)
  2. Nicolas Viton de Saint-Allais, « Nobiliaire Universel de France; ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume. », , p. 147-152.
  3. « Historique — Ici se trouve le berceau des Marquet : le domaine seigneurial de Badard », sur domainedebadard.fr (consulté le ).
  4. Pour Marquet-Vasselot, "si nos prisons actuelles dépravent au lieu de corriger, c'est qu'elles sont régies par une méthode vicieuse, et qu'on a fait de la sociabilité des condamnés le plus scandaleux abus, au lieu d'en combiner l'action de la manière la plus évidemment réformatrice. (...) Nous vous avons déjà prouvé par des chiffres ce que valait votre système d'intimidation par les résultats qu'il a produits"... Etc.
  5. a b et c « Rapport de Marquet-Vasselot (Louis-Augustin-Aimé, 1781-?) — Lot n° 352 », sur Pierre Bergé & Associés : Ventes aux enchères (consulté le ).
  6. Généalogie Marquet de Badard / de Vasselot (consulté le 3 mars 2024).
  7. a et b Annie Bouvier, « Changement de noms entre 1831 et 1880 », Généalogie et Histoire du Dunkerquois / G.H.Dk. Flandre, 2015, p. 49.
  8. Généalogie Québec
  9. Historiens de l'art
  10. « Salle Marquet de Vasselot », sur chateau-pau.fr (consulté le ).
  11. a et b Michèle Tomasi, « Marquet de Vasselot, Jean-Joseph », sur inha.fr, (consulté le ).
  12. Valérie Sasportas, « La riche histoire de Marquet de Vasselot », sur Le Figaro, (consulté le ).
  13. Jean-Joseph Marquet de Vasselot et son épouse, Jehanne Martin Le Roy, ont pour gendre le parlementaire et ministre Lionel de Tinguy du Pouët, époux de leur fille aînée Geneviève Marquet de Vasselot (1913-2008).
  14. Dictionnaire de la vraie / fausse noblesse, éd. Tallandier, Paris, 2008, p. 296.
  15. Gustave Chaix d'Est-Ange, « Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle – Tome Cinquième (BLO-BOU) », , p. 173-174.