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Fatma Aliye Topuz

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Fatma Aliye Topuz
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait de Fatma Aliye Topuz.
Nom de naissance Fatma Aliye
Alias
Bir Hanım (Une femme), Mütercime-i Meram (Traductrice de volonté)
Naissance
Constantinople, Empire ottoman
Décès (à 73 ans)
Istanbul, Turquie
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Turc ottoman, turc
Mouvement Féminisme
Genres

Œuvres principales

  • Muhâdarât
  • Udî

Fatma Aliye Topuz, née le à Constantinople et morte le à Istanbul, plus simplement connue sous le nom de Fatma Aliye (parfois orthographié « Âliye ») ou encore Fatma Aliye Hanım (« hanım » signifiant « madame » en turc), est une romancière, essayiste, intellectuelle féministe et humanitaire turque. Elle est connue pour être la première femme philosophe et romancière turque, et du monde musulman[1],[2].

Famille et éducation

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Née le à Constantinople, Fatma Aliye est issue d'un milieu aisé et cultivé. Elle est la fille du juriste, historien et haut fonctionnaire ottoman Ahmed Cevdet Paşa, et d'Adviye Rabia Hanım. Elle a un grand frère et une petite sœur : Ali Sedad (1857-1907) et Emine Semiye (1864-1944).

L'instruction étant principalement réservée aux hommes à cette époque, elle profite des cours particuliers donnés à son frère pour recevoir une solide éducation à la fois occidentale et orientale. Elle apprend notamment le français qu'elle étudie avec attention. Les séjours diplomatiques de son père à Alep (1866-1868), Damas ou encore Ioannina lui donnent aussi l'occasion d'apprendre l'arabe et de s’enrichir culturellement.

Mariage et première traduction

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Le portrait de Fatma Aliye Topuz figure au verso du billet de 50 livres turques.

À 17 ans, son père la marie au militaire Faik Bey. Les débuts sont difficiles en raison de l'écart culturel entre les deux. Son époux ne souhaite pas que sa femme se cultive et lise. Mais la situation s'améliore petit à petit et dix ans plus tard il l'autorise à traduire et publier le roman Volonté de Georges Ohnet en 1889 qu'elle signera sous le pseudonyme « Bir Hanım » (« Une femme »). Ils auront quatre filles : Hatice (1880), Ayşe (1884), Nimet (1900) et Zübeyde İsmet (1901).

  • Hayal ve Hakikat (1891), coécrit avec Ahmet Mithat Efendi
  • Muhâzarât (1892)
  • Refet (1896)
  • Udî (1898)
  • Levâyih-i Hayât (1898)
  • Enîn (1910)
  • Meram (1889), traduction de Volonté de Georges Ohnet, sous le pseudonyme Bir Hanım (Une femme)
  • Nisvân-ı İslâm (1892)
  • Taaddüt-i Zevcât’a Zeyl (1899)
  • Terâcim-i Ahvâl-i Felâsife (1900)
  • Nâmdârân-ı Zenân-ı İslâmiyân (1901)
  • Tedkîk-i Ecsâm (1901)
  • İstilâ-yı İslâm (1901)
  • Kosova Zaferi ve Ankara Hezimeti (1913)
  • Ahmet Cevdet Paşa ve Zamanı (1913)

Notes et références

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  1. Nurmelek Demir, « Le français en tant que langue de modernisation de l’intelligentsia féminine turque au XIXe siècle », sur Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde, (consulté le ).
  2. (tr) « Fatma Aliye » [PDF], sur Banque centrale de la République de Turquie (consulté le ).