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Férel (Morbihan)

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Férel
Férel (Morbihan)
La place du village.
Blason de Férel
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique
Maire
Mandat
Nicolas Rivalan
2020-2026
Code postal 56130
Code commune 56058
Démographie
Gentilé Férélais, Férélaise
Population
municipale
3 404 hab. (2021 en évolution de +8,03 % par rapport à 2015)
Densité 118 hab./km2
Population
agglomération
70 248 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 28′ 59″ nord, 2° 20′ 33″ ouest
Altitude 40 m
Min. 0 m
Max. 52 m
Superficie 28,9 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Muzillac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Férel
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Férel
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Férel
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Férel
Liens
Site web Site de la commune

Férel [feʁɛl] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Géographie

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Communes limitrophes de Férel
Arzal Marzan La Roche-Bernard
Camoël Férel Herbignac
Assérac Herbignac Herbignac

Férel est située sur la rive gauche de la Vilaine, à 7 km au sud-ouest de La Roche-Bernard et 30 km au nord de Saint-Nazaire. Le marais de Brière se trouve à 8 km au sud-est (commune d'Herbignac).

Les communes limitrophes sont Camoël, Arzal, Marzan et La Roche-Bernard en Morbihan, Herbignac et Assérac en Loire-Atlantique.

Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Férel est une commune rurale multipolarisée, notamment par l’aire urbaine de Redon, et qui fait partie de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).

Le point culminant (51 m) se trouve à l'emplacement du château d'eau à Kerrouault.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 822 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Arzal à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 887,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Cadre géologique

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Carte géologique simplifiée du Massif armoricain.

La région est située dans le domaine varisque sud-armoricain qui est un témoin de l'orogenèse hercynienne, avec notamment le cisaillement sud-armoricain dont une branche forme le domaine de l'anticlinal de Cornouaille, composé localement de micaschiste à biotite et muscovite de Camoël.

Les trois formations de gneiss rencontrées sur le territoire communal appartiennent à la série d'Arzal du groupe de l'anticlinal de Cornouaille. Cette série forme une unité distincte, cartographiquement disharmonique (N.100°) par rapport à la direction générale de l'anticlinal (N.120°). Elle présente à la base les gneiss amygdalaires de l'Isle qui ont une puissance de 500 à 600 m et sont caractérisés par une grande quantité d'amandes fusiformes de taille centimétrique assez uniformément réparties[Note 1]. Ils sont surmontés par les gneiss leptynitiques du Drezet (lieu-dit situé à 1,5 km au sud-ouest de L'Isle) et les gneiss silico-alumineux du Broël (visibles au niveau du circuit « le Sentier des Coulées[Note 2] » sur le GR 39). Dans l'extrémité nord-est de la commune, des migmatites et granites blastomylonitiques[Note 3] se trouvent affectés par de puissants mouvements cisaillants longitudinaux qui atteignent 500 à 800 m d'épaisseur[9].

Au , Férel est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,9 %), terres arables (28,2 %), forêts (14,3 %), prairies (12,7 %), zones urbanisées (6,5 %), eaux continentales[Note 4] (3,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Ferrel ou Ferel, francisé en Férel est attesté en 1429[15].

Les Gaulois, habiles forgerons, ont laissé à proximité de Férel, à Pénestin et dans « les bois du Foué » à Blain des traces de leur industrie du fer. Le nom de la commune de Férel trouve là son origine. Il pourrait dériver de fereollum, qui signifie « mine de fer »[16].

Le nom en breton de la commune est Ferel.

Sous l'Ancien Régime, Férel était une trève dépendant de la paroisse d'Herbignac et, de ce fait, rattachée au diocèse de Nantes. La commune a été créée en 1790, rattachée au canton de Camoël, district de la Roche-Bernard jusqu'en 1797, puis en 1801 à l'arrondissement de Vannes et en 1802 au canton de La Roche-Bernard.

Des autodafés de manuels scolaires proscrits par l'église catholique furent organisés dans plusieurs communes du Morbihan comme Férel, Belz, Rochefort, Gestel et Saint-Thuriau en 1910[17].

En mars 2015, la commune est rattachée au canton de Muzillac.

La langue bretonne a été parlée dans cette commune jusqu'au début du XIXe siècle.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

En 2021, la commune comptait 3 404 habitants[Note 5], en évolution de +8,03 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3701 4191 4651 4731 4891 4501 4071 5911 632
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5711 6441 7481 7731 8461 9281 9442 0232 026
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0342 0252 0571 8271 8041 7501 7041 6171 597
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 5551 6191 6381 8912 0272 0502 5032 5912 996
2015 2020 2021 - - - - - -
3 1513 3673 404------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 septembre 1945 Gustave Rio MRP Directeur d'école
septembre 1945 mai 1953 Jean Texier URD  
mai 1953 mars 1966
(démission)
Bernard du Boisrouvray    
mars 1966 mars 1971 Paul Clavier   Cultivateur
mars 1971 mars 1983 Bernard du Boisrouvray    
mars 1983 mars 1989 Yvan de l'Estourbeillon    
mars 1989 21 mars 2008 Michel Texier[22],[23] (1941-2021) PS Professeur d'histoire-géographie retraité
Conseiller général de La Roche-Bernard (1998 → 2004)
Vice-président de Cap Atlantique (2003 → 2008)
21 mars 2008[24] 28 mars 2014 Patrick Bastien DVD Policier
28 mars 2014[25] 25 mai 2020 Françoise Fonmarty DVG Enseignante retraitée
25 mai 2020 En cours Nicolas Rivalan[26]   Cadre territorial, ancien adjoint

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Notre-Dame-du-Bon-Garant (XIXe siècle).
  • Vitrail Arbre de Jessé (XVe siècle ?).
  • Manoir de Coëtcouron, propriété de la famille de Jacquelot du Boisrouvray.
  • Manoir de Trégrain, propriété de la famille Pouverin de la Chapelle.
  • Manoir de Coët-Castel, propriété successive des Courtois de Coët-Castel, Le Hénos, de la Landelle, Chomart de Kerdavy (1820) et par alliance de Kersauzon de Pennendreff puis de l'Estourbeillon.

Héraldique

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Les armoiries de Férel se blasonnent ainsi :

D’azur à une vierge à l’enfant d’or, à la bordure gironnée d’or et d’azur.

Notes et références

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  1. À l'ouest du village de L'Isle, sur la rive gauche de la Vilaine, on peut observer ces gneiss dont la foliation « est de direction N 100 E et pend d'une soixantaine de degrés vers le Sud. La linéation minérale est sub-horizontale dans ce plan. Le terme amygdalaire traduit la présence au sein de ces gneiss d'éléments figurés généralement polycristallins[8] ».
  2. Du nom de deux ruisseaux temporaires se jetant dans la Vilaine, la Coulée du Bourg et la la Coulée de Kerosten.
  3. Sur la rive gauche de la Vilaine, au niveau du lieu-dit le Stéry, on peut observer que ces granites sont affectés par une cataclase intense (mylonitisation), accompagnée de la blastèse (de) de certains minéraux (en particulier le quartz en rubans). Les géologues parlent de blastomylonitisation.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Férel et Arzal », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Arzal » (commune d'Arzal) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Arzal » (commune d'Arzal) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. [PDF] Claude Audren, Notice explicative de la carte géologique de la France à 1:50.000. 449, La Roche-Bernard, BRGM, 1975, p. 7
  9. Suzanne Durand et Hubert Lardeux, Bretagne, Masson, , p. 172.
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune de Férel ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Dans les archives de la Seigneurie de la Roche-Bernard
  16. Revue des provinces de l'Ouest (Bretagne, Poitou et Anjou), volume 3, page 80
  17. « La guerre des livres en Bretagne. La guerre contre les manuels », Journal La Calotte,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Notice TEXIER Michel par François Prigent, version mise en ligne le 14 décembre 2014, dernière modification le 14 décembre 2014
  23. « Férel. Hommage à Michel Texier, ancien maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  24. « Patrick Bastien a été élu maire vendredi », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  25. Christine Baucherel, « Françoise Fonmarty, première femme maire de Férel », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  26. « Municipales à Férel. Nicolas Rivalan s'installe au poste de maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).

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Articles connexes

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Liens externes

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