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Evelyn Amarteifio

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Evelyn Amarteifio
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
Nationalité
Formation
Accra Girls Senior High School (en)
Achimota schoolVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Evelyn Mansa Amarteifio, née le à Accra et morte le , est une activiste féministe ghanéenne[1]. En 1953, elle crée la Fédération des femmes de la Côte de l'or (National Federation of Gold Coast Women, NFGCW)[2].

Les parents d'Evelyn Amarteifio, deux de ses sœurs et certaines de ses tantes sont impliquées dans du travail social bénévole dans les années 1920 et 1930. Evelyn Amarteifio étudie à l'Accra Girls School et au Achimota College. En 1937, elle devient enseignante à l'école primaire d'Achimota tout en poursuivant son travail bénévole[2].

Début 1953, Amarteifio se rend en Grande-Bretagne pour étudier avec la Young Women's Christian Association (YWCA). À son retour, avec notamment Annie Jiagge, Thyra Casely-Hayford et Amanua Korsah, elle crée une YWCA sur la Côte de l'or. Elle voyage également aux États-Unis, où elle découvre la Jamaican Federation of Women (en). Elle l'utilise comme modèle pour créer la Fédération nationale des femmes de la Côte de l'or, une organisation nationale non gouvernementale de femmes, dont la première présidente est Mercy ffoulkes-Crabbe. Après l'indépendance, Amarteifio ne parvient pas à protéger la fédération de la volonté de Kwame Nkrumah de contrôler les organisations de femmes et, en 1960, la NFGCW est dissoute[2],[3].

Notes et références

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  1. Kojo T. Vieta, The Flagbearers of Ghana: Profiles of One Hundred Distinguished Ghanaians, Ena Publications, , 288–293 p. (ISBN 978-9988-0-0138-4, lire en ligne), « Dr. (Mrs.) Evelyn Mansa Amarteifio »
  2. a b et c Naaborko Sackeyfio-Lenoch, « Women's International Alliances in an Emergent Ghana », Journal of West African History, vol. 4, no 1,‎ , p. 27–56 (ISSN 2327-1868, DOI 10.14321/jwestafrihist.4.1.0027)
  3. (en) Jean Allman, « The Disappearing of Hannah Kudjoe: Nationalism, Feminism, and the Tyrannies of History », Journal of Women's History, vol. 21.3,‎ (lire en ligne)

Articles connexes

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