Eugenio Tano
Eugenio Tano, né le à Marzi, et mort le à Florence, est un peintre italien.
Biographie
[modifier | modifier le code]Eugenio Tano naît le à Marzi[1]. Son père est un peintre de sujets religieux. Eugenio reçoit sa première formation à Rogliano, la ville natale de sa mère. Il fréquente ensuite l'Académie des Beaux-Arts de Naples et, après l'unification de l'Italie, il étudie à Florence avec Stefano Ussi.
En 1860, Eugenio participe à l'entreprise de Garibaldi en Sicile et dans le royaume de Naples. Il vit de nombreuses années à Florence. À la Mostra Nazionale de Naples, il expose: Portrait d'un Garibaldi; en 1880 Turin: l'exposition du Prêtre à la campagne, et à l'Exposition de Milan en 1881, L'Arno, un paysage. En 1884, à la Promotrice de Florence, il expose: Dall' Ardenza ad Antignano. En 1885, à Milan et l'année suivante à Venise, il montre Un bagno nascosto. À l'Exposition de Livourne en 1886, Tano envoie un Portrait d'un Garibaldi. Il réalise également des peintures de genre et des portraits, dont la Reine Margherita[2],[3].
Il meurt le à Florence[1].
Œuvres
[modifier | modifier le code]Eugenio Tano est un excellent portraitiste et, après son déménagement à Florence, un peintre paysagiste. Il représente des personnalités célèbres qui vivent dans la seconde moitié du XIXe siècle (Giuseppe Garibaldi, Victor-Emmanuel II, Umberto I, Marguerite de Savoie, Giosuè Carducci, etc.). Il participe à des concours et des expositions dont il est souvent victorieux et il est très apprécié par Carducci[4]. Parmi ses œuvres figurent :
- Ritratto di Attilio Bandiera (1864)
- I verbi passivi (1864)
- Ritratto di Garibaldi (1865)
- Un questuante, Il ritorno della montagna, Il monello, Il Cieco e Il ritorno dalla cerca (1875)
- La piccola lavandaia e Un'aia (1876)
- Campagna toscana e La torre di Michelangelo (1878);
- Inaugurazione degli scavi di Ercolano fatta dal re Vittorio Emanuele II (1878, Napoli, Museo Archeologico Nazionale, sala del plastico di Pompei)
- Un bagno di nascosto (1885)
- Dall'Ardenza ad Antignano (1885, Esposizione di Firenze)
- Il prete di campagna (1884, Esposizione Nazionale di Torino)
- Arno e Un bagno nascosto (1884, 1885, Esposizione Nazionale di Milano)
- Ritratto del patriota senatore Donato Morelli, Ritratto di Garibaldi, Ritratto di Giosuè Carducci, Studio di paese, Idillio rusticano e Idillio di figura (1912, Catanzaro)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Eugenio Tano » (voir la liste des auteurs).
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Eugenio Tano » (voir la liste des auteurs).
- Campisani 2005, p. 365.
- De Gubernatis 1889, p. 508.
- Campisani 1997.
- Lettera di Giosuè Carducci ad Adriano Lemmi del 1er novembre 1889. Lettere Giosuè Carducci a cura di Manara Valgimigli. Volume 17, 1888-1891. Bologna : N. Zanichelli, 1954
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (it) Angelo De Gubernatis, « Tano (Eugenio) », dans Dizionario degli artisti italiani viventi : pittori, scultori e architetti, Florence, coi tipi dei successori Le Monnier, , 640 p. (lire en ligne), p. 508
- (es) « Tano (Eugenio) », dans Enciclopedia universal ilustrada europeo-americana, vol. 59, J. Espasa, (lire en ligne), p. 381
- (it) Ugo Campisani, Un pittore Calabrese dell'Ottocento : Eugenio Tano, Edizioni Orizzonti Meridionali,
- (it) Enzo Le Pera, « Tano Eugenio », dans Arte di Calabria tra Otto e Novecento : dizionario degli artisti calabresi nati nell'Ottocento, Rubbettino Editore, , 262 p. (ISBN 9788849800968, lire en ligne), p. 197
- (it) Ugo Campisani, « Eugenio Tano », dans Artisti calabresi: Otto-Novecento : pittori, scultori, storia, opere, Pellegrini Editore, , 398 p. (ISBN 9788881012510, lire en ligne), p. 365
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative aux beaux-arts :