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Discussion:Peul

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Peul = Toucouleur ? Ou non ?

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Question : Peul et Toucouleur, en fin de compte, c'est la même chose ou pas ?

J'entends à ce sujet des réponses on ne peut plus contradictoires :o(

François-Dominique2 11 oct 2004 à 01:58 (CEST)

Non, peul n'est pas toucouleur. Ce dernier vocable n'est pas apprécié par ceux qu'il désigne qui considèrent cette appellation plutôt péjorative. Ce serait un nom attribué aux peuls sédentaires du Sénégal et de la Mauritanie (qui habitent sur les deux rives du fleuve Sénégal) par les colons et repris par les Wolofs. En Mauritanie, les soninkés les appellent Fulle (peuls). En fait tous se considèrent peuls.
Bonjour,
Ma mère est peul Diallo) à la fois du sénégal et de la guinée. Les Toucouleurs sont des peuls de la région du fleuve sénégal, c'est à dire au Nord du pays. Avant leur arrivée, il y avait les sérères. Ils ont cohabité pendant un moment sans problème jusqu'à ce que les peuls deviennent des musulmans. Ils ont voulu islamiser les sérères d'où des conflits qui ont conduit les sérères à se déplacer dans la région actuelle du sine-saloum au Sénégal : ils sont chrétiens maintenant. Les toucouleurs sont des peuls mélangés à des sérères. Comme dans d'autres pays d'afrique, les peuls se sont sédentarisés et parfois mélangés avec des souches locales.--Patricia.fidi 28 mai 2008 à 09:22 (CEST)[répondre]

Les Toucouleurs sont les anciens habitants du royaume Tekhrour qui était un royaume de langue pulaar . Ce royaume était peuplé de Peuls , de Wolofs , de Sereres ... qui se sont aussi mélangés donc les Toucouleurs sont bien des Peuls .

coupure discu+notes

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Le premier lexique complet ( c'est à dire avec les racines verbales) du pulaar ne date que de 1994.( Mme Christiane Seydou, directeur de recherches au CNRS) C'est cette base qui a fait l'objet d'études comparatives avec le monde iranophone, ( encore en cours à ce jour). Depuis ces vingt dernières années on trouve un nombre considérable de mots d'origine "non-africaine" dans le lexique.( sur l'ensemble des mots rendus à leur étymologie de base; ionien / iranien occ. / drav et autres ) Cela pourrait s'expliquer par l'apport des sociétés nubiennes des Koushite { -750 / -300 } et méroïtique {-300 / 340}, trés tôt en contact avec des puissances étrangères de langues grecque et indusienne ( Carthage ). C'est ce que l'ont cru longtemps, le logement des Peuls s'étant situé sur une longue période en Moyenne-Égypte ( Nubie du Nord ). Mais les études actuelles portent sur une période allant du | IV° s. av. J.C. au |Ier s. av. J.C à l'extérieur de l'Afrique, soit, sur une période bien antérieure à la pénétration de ces populations en Égypte. Comment se classe une langue? Une langue lorsqu'elle est découverte, est désignée par sa localisation géographique pour ne pas avoir à l'appeler A; ou B; ou autre...Ceci, bien avant des recherches plus complètes. Ainsi, sa classification ou déclassification dépend entièrement des études qui peuvent être menées sur elle. Il faut parfois quarante ans pour qu'un tel travail soit entrepris. Ce fut le cas réçemment d'une population du Tchad dont la langue fut longtemps classée "africaine" puis à la suite d'études, reclassée comme langue "arabe". La théorie du Pulaar en tant que langue d'origine dravidienne et tout réçemment iranienne, a toujours été défendu par des spécialistes de l'Inde et de l'Orient en général ; JOSHI, A. ANSELIN; A. DANIELOU; E. SENART ( fondateur de la société asiatique )... par l'ethnologue G.KHANE ( étude sur les traces de pratique du yoga chez les Peuls comme l'un " des maillons de la culture indo-africaine"), enfin par les chercheurs Russes ayant déjà depuis longtemps constaté l'extrème mobilité des groupes iranophones de l'antiquité: GIMBUTAS ( spécialiste des langues indo-européennes; RUDENKO (créateur du seul dictionnaire Pullo-Russe / Russo-Peul à ce jour)- ( hors étymologie ); ROSTOVTZIEV ( spécialiste des peuples iraniens de la Russie du sud ); Chercheur Turc, GÖTZE ( spécialiste de l'Anatolie ) et enfin Hongrois , LASZLO, ( spécialiste des Alains et des Huns ). Or, même les études sur les langues indo-européennes n'auraient pas été ce qu'elles ont été, sans l'aide flamboyante des Orientalistes. Les Peuls eux-mêmes ont toujours affirmé que leurs ancêtres étaient "des blancs venus d'Orient" ( à priori il n'y a pas de raisons valables pour ne pas les croire ). Les études comparatives sur les mythes,les rites Peuls ont confirmé la présence d'anciens rites shivaïtes. Joshi qui a étudié les zébus dont s'occupaient les Peuls et qui a fait procéder à des recherches génétiques a confirmé qu'il n'éxistait qu'un seul lieu au monde d'où pouvait venir la race sirii dont s'occupe exclusivement les Peuls; le Pakistan. Enfin, le musée de l'Orient et de la Méditerranée, s'attache a comprendre les différents liens qui existaient entre le monde Grec, l'Inde et Carthage à travers notamment la diffusion du mythe de Dyonisos sur tout le pourtour méditerranéen et sa relation avec les rites shivaïtes dont certaines traces ont été retrouvé en Nubie, à Carthage et en Crète. L'étude et les recherches sur l'immigration du {II° millénaire }, se mènent depuis la Syrie et établissent une corrélations d'évènements dont la convergence ne fait pas de doute quant à la réalité historique des faits(traces archéologiques en Égypte,(Tablettes d'El Amarna ) relations épigraphiques entre l'Égypte et des royaumes d'Anatolie et de Syrie, exploitation des mines de lapis-Lazuli à Shortugaï en Afghanistan dès l'âge du bronze). Les recherches concernant les Peuls et les autres populations soupçonnées d'origines " anatoliennes" ne portent pas seulement sur la langue.Toute observation vaut pour mesures, y compris génétiques. Les Peuls sont des Berbères, ils ont un troisième élément " asiatique" qui leur est unique et originaire du sous-continent Indien d'une part et de la Sibérie méridionale de l'autre part( Voir Langue Cavalli-Sforza et Piazza).


Human Genome Organisation, 1994. Note à propos des recherches anthropologiques::" Statistiquement ont sait depuis longtemps que la variation génétique au sein des groupes humains peut être bien supérieure à celle que l'on trouve entre les groupes.Toutes les populations ou groupes de populations se chevauchent quand on étudie la répartition des gènes individuels. Aucuns gènes ne suffit donc à classer les populations humaines en catégories systématiques." Alberto Piazza in La Recherche ,p 66 -Concernant la région s'étendant entre l'Égypte et le Pakistan, Afghanistan actuels; " Les tombes prédynastiques de l'Égypte révèlent des squelettes de type gangétiques apparentés aussi à certaines populations d'Afrique occidentale ou éthiopiques. " Alain Daniélou, in La Civilisation des différences p.152. Autrement dit, il s'agit du type dit "méditerranéen" qui s'applique aux différents intermédiaires entre l'Afrique et l'Asie.

(Par contre le type dit du "Pamir" relevé dans la région Pamirienne ( Tadjikistan, Kirghizistan, Chine, Afghanistan) et présente chez quelques sujets peuls, répond a des spécificités crâniennes présentent chez des populations d'Asie centrale et plus généralement eurasiatiques # type iranien classique).Ces mesures ont été confirmé, par des prélèvements sanguins et des tests du génotype concernant les allèles des groupes génétiques en présence ( site de l'univ. Médecine de Marseille, 2003) - des études plus poussées sont encore en cours, le groupe eurasiatique ayant généré la plus grande variabilité génétique de l'Europe de l'ouest à la Chine et au Proche et Moyen Orient.

On peut donc penser, que tout échantillon, toute recherche sur le patrimoine génétique d'une population, peut être prise en "amont" comme en "aval" et doit avoir comme protocole de recherche "l'occurence", c'est à dire l'"évènement", chronologiquement établit, des "contacts" inter-ethniques ou métissages et les différents "caractères" transmissibles héréditairement ;phénotypes et/ ou "psychologiques". Ainsi, s'il y a convergence de "caractères" entre les Peuls et certaines populations de Russie Méridionale ( Asie Centrale) c'est surtout sur le plan psychologique et "somatique" que nous pouvons l'entendre.

LEWONTIN R,1972, The apportionnent of human diversity , Evolutionary biology, 6, 381, Appleton-Century-Croft, New York. ( calcul comparatif de la diversité humaine)

DELAFOSSE M.1912 Haut-Sénégal-Niger ( Soudan Français). Le Pays, les peuples, les langues, l'histoire des civilisations , Paris, Larousse. vol.1, 428p ( réed. 1972)

KHANE: Note dans la Revue l'"Afrique Nouvelle", 1984, pp 53 à 58. Sur les comparaisons culturelles des anciens égyptiens et des habitants de la vallée de l'Indus.

RUDENKO,S.I., Dictionnaire Russe/Peul-Peul/Russe édition Karthala (1958)/ La Culture des peuples de l'Altaï central à la période scythe MOSCOU. ( russe)1960.

ROSTOVTZEV, M., Iranians end Greeks in South Russia, Princeton, 1929

LASZLO, G., The signifiance of the Hun Empire , Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hungaricae, (1951)

GIMBUTAS, M.,1980, The kurgan wave migration ( c. 3400-3200 B.C)

GÖTZE, A., Kleinasien , 2e éd. Berlin,1957 Voir +

PISANI V., 1949, La question indo-hittite et le concept de la parenté linguistique , Archiv Orientalni

HAZARD, Benoît., 1998, La construction de l'aire socio-culturelle voltaïque dans l'oeuvre de Maurice Delafosse , in, J-L. Amselle & E. Sibeud, eds, Maurice Delafosse.

Bulletins N°109-111/ 1966 par Dawson de la société linguistique de Paris: Parlers Berbères, le Peul et les langues nilotiques, Rapports préhistoriques du Grec et du Latin Indo-Européen, Indo-Iranien, langues celtiques Vol.37

DIGART J. P., Les Relations nomades-sédentaires au Moyen-Orient. Eléments d'une polémique , in H.P. Francfort, ed., Nomades et sédentaires en Asie Centrale. Apports de l'Archéologie et de l'ethnologie, Paris,Ed. du CNRS.


Aléna (d) 12 août 2008 à 15:31 (CEST)Aléna[répondre]

satem / centum

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Règle désignée ainsi d'après le mot désignant la centaine.Les langues orientales font partie du groupe "satem" , d'après les formes lexicales du vieil iranien, et les langues "centum", d'après le latin. langues indo-européennes

Lorsqu'on proposa cette règle au XIXe siècle,on pensait que les locuteurs du proto-indo-européen, s'étaient divisés en deux groupes, et qu'un changement sonore avait eu lieu dans le groupe oriental le différençiant désormais des dialectes occidentaux.

Cette disposition fut ébranlée par la découverte en 1915, du hittite de l'Anatolie antique, grâce au déchiffrement des tablettes d'argile de Boğazkale. Le hittite est une langue "centum", ce qui dérange par conséquent l'agréable partition est / ouest.

La chose s'acheva définitivement par la découverte au Turkestan chinois ( donc trés à l'est) du tokharien également de type "centum".

On n'accorde guère plus de crédit aujourd'hui à cette répartition commode est / ouest.


Les nombres peuls présentent en tête quelques nombre iranien aisément reconnaissables: go, didi, tati...puis rapidement la chose se "gâte", d'autres nombres apparaissent, ils sont d'origine inconnue. Langue iranienne ou indienne disparue ou non découverte à ce jour?


Aléna (d) 12 août 2008 à 15:30 (CEST)Aléna[répondre]

Thermopyles

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La racine [t(e)r] est l'une des rares allusion à une embarcation maritime dans le lexique. Le seul véhicule abondamment cité est ...le cheval.

Si les Peuls sont bien du filum libyen, ils n'ont pas pour ancêtres les fameux "peuples de la mer". Ils ont pour ancêtres des peuples à cheval, des tribus équines, dont la seule préoccupation était le cheval.

De fait, le cheval est dans cette culture autant présent que le boeuf, il le dépasse même sur un autre plan ; Il est psychopompe.

On peut encore voir de grandes écuries au Niger.


Aléna (d) 12 août 2008 à 15:29 (CEST)Aléna[répondre]

LE COIN DES LINGUISTES: Le "cas" problématique de l'Eurasiatique. L.Cavalli- Sforza & Piazza.

Quel rapport peut-il bien y avoir entre la TABITI Scythe et la TABITI Peule, L'ADITI iranienne et l'ADITI Peule, Le Taureau sacré iranien GO-LOKA et le GO Peul,le TIERNO Peul et le TEYRNON TWRYN VLIANT Irlandais, tous deux le " Maître du Foyer " et, le Grand Maître du bruit des flots qui éleva l'Homme aux Cheveux d'Or qui avait pris la forme d'un poulain, L'UDDO du vieux haut allemand et l'UDDO Peul ? Quel lien, si ce n'est celui d'une culture ancienne, s'étalant approximativement des Carpates au Turkestan chinois, et parlant une langue du néolithique appelée l'Eurasiatique.( Civilisation des Kurgans hypothèse kourgane, proto-Indo-Européens ,les langues déné-caucasiennes " survivance du basque et de l'étrusque comme langues pré-celtiques" , migration indo-européenne à l'ouest, au {III° millénaire av. J.C.} et le parler Celte insulaire : l'irlandais " ; Marijas GIMBUTAS) En 1988, un équipe de généticiens ont tenté de créer un arbre génétique et un arbre linguistique, appelé " arbre phylogénétique" à partir de l'analyse génétique proposé par le programme UGO *. Ce programme mondial, envisageait de pouvoir synthétiser les relations anciennes, les migrations et les échanges linguistiques sur tous les continents. Ce programme brusquement arrêté en 1994 sur la pression de lobby " autochtones " internationaux,(Indigenous Peoples Council on Biocolonialism ) n'a pas permit l'établissement d'arbres sur lesquels nous pourrions nous appuyer et pour ce qui nous intéresse le classement du "nigéro-Kordofanien" dans une branche linguistique que ce soit " africain" ou "eurasiatique". En effet à l'observation ( P.66 in "La RECHERCHE " ) l'on constate que si dans l'arbre génétique,le " nilo-saharien" se trouve sur la branche conjointe mais néanmoins éloignée de l'éthiopien, sur l'arbre linguistique, le "nigero-Kordofanien", se trouve à part, lui-même curieusement séparé du "nilo-saharien", mais il n'est relié à aucun tronc linguistique commun, aucune branche ou famille ou super-famille, que ce soit l'"afro-asiatique" ou une branche dévolue aux langues africaines seules. Tout semble indiquer que Cavalli-Sforza et Piazza ont voulu traiter les langues africaines totalement à part, rattachées à aucun tronc commun.(+ quelques langues amérindes et austronésiennes).Il s'agissait sans doute là de prudence car seuls le nigero-kordofanien et le nilo-saharien ainsi que le khoisan semblent représenter le continent africain. Cela souligne le déficit d'études concernant les langues de l'ensemble du continent. En plaçant l'afro-asiatique sur la branche du nostratique qui elle-même est une sous-branche de l'eurasatique, Cavalli-Sforza et Piazza ont voulu bien sûr distinguer les langues sémites ( berbère, arabe). Jusqu'à la naissance relativement récente de la sociolinguistique, la vision des linguistes était souvent monolithique. La frontière entre les langues était trés nette, comme celle des territoires où on les parlait.Aujourd'hui on met plus l'accent sur les variations internes synchroniques - Très tôt, on a compris comment les régularités phonologiques et les changements progressifs de prononciation finissaient par transformer les mots apparentés de langues voisines au point qu'ils apparaissaient totalement différents. Dès le début, on se rendit compte de la stabilité de certaines corrélations phonétiques,et de la régularité des règles permettant de passer d'une langue à l'autre. Par exemple, la consonne p, dans la plupart des langues indo-européennes est corrélée au f des langues germaniques, dont l'anglais-latin: pes ( pied )- anglais: foot ; latin : pater ( père)- anglais: father. La structure des variations phonétiques entre langues de la même famille peut ainsi être mise en formules, qui font ressortir les relations sous-jacentes. Les langues du nord de l'Inde sont toutes d'origine indo-européenne. Elles montrent néanmoins des signes de développement commun avec des langues de la même zone géographique mais d'origine différente, les langues dravidiennes.(V.Arbre des langues indo-iraniennes p.65. RENFREW) Ce fut pour palier ce fait que l'on avança "l'hypothèse de la vague." Les changements linguistiques se propageraient alors comme des vagues dans une aire langagière, chacun pouvant affecter une partie de l'aire sans toucher à celle où a eu lieu le changement précédent.La localisation des mots ou formes lexicales devient ici nécéssaire. elle se traduit en pratique par le traçage de lignes ( isoglosses )sur une carte.Le problème important généré par ces isoglosses, c'est que l'on ne peut plus voir les langues comme des ensembles définis et concrets, mais comme un réseau d'isoglosses qui délimitent une aire, une ligne de suivie que l'on considérera comme une frontière linguistique.La notion de vague est désormais combattue, au profit d'une conception plus "sociologique " et "chronologique" de la linguistique, la "vague" en question, n'aurait pas été aussi importante qu'on le disait et ne concernerait pas toutes les régions du monde avec la même régularité.( voir.modèle de l'arbre généalogique des langues indo-européennes P. 127 in L'Enigme Indo-Européenne de RENFREW) Toutes les langues aprés avoir constitué un bloc plus ou moins unitaire, mais comportant souvent des "poches" de langues isolées ou isola, comme le proto-indo-européen, et ne peuvent être étudiée sans recherches autres ( historiques, archéologiques ) à grande échelle, mondiale même...Ces dernières années les recherches sur le lexique Peul a été abordé de toutes les manières possibles, en prenant modèle sur les recherches concernant l'indo-européen, (DELAFOSSSE; SZULMAJSTER-CELNIKIER,1998); en s'en détournant au contraire ( GREFUL ); par classification aréale ( TROUBETSKOY, 1920) ; par bilinguisme et contacts le Suédois ( MALMBERG, 1930); ethnosociologique ( DUPIRE, 1962-1970...le russe KHAZANOV ( 1984) démontra cependant qu'aucune société pastorale n'était autarcique, les plus mobiles étant dépendantes des sédentaires.Enfin,la quête des "invariants" de l'archipel sembla assez décevant et l'anthropologie culturelle anglo-saxonne critiqua la discipline à un double niveau: celui des instruments de pratiques d'investigations-le fieldwork- mais également celui des cadres analytiques- la notion de modèle privilégié.( RICHARD FARDON, 1990; CLIFFORD 1994, 1997.Dernierement GUPTA & FERGUSON (1997), ont privilégié la notion de "voyage" et de "rencontre" comme technique d'observation localisée.

SZULMAJSTER-CELNIKIER, A., Eloge de la prudence méthodologique. La complexité des données décrédibilise la quête d'une langue originelle , LA RECHERCHE, 306, p. 76-81

KHAZANOV, Anatoli M.,1984, Nomads and outside world , Cambridge University Press, XXVIII.

FARDON,R.,1990, Localizing strategies. Regional traditions of ethnographic writing , Edimbourg, Scottish Academic Press / Washington, Smithsonian Institution Press.

CLIFFORD,James, 1994, Diasporas Cultural Anthropologie, 9 / 1997 Spatial practices Fieldwork, travel and the disciplining of anthropology, in A. Gupta & J. Fergusson, eds, Anthropological locations. Bounderies and grounds of a field science, Berkeley, University of California Press

REVUES : " LA RECHERCHE ", Dossier spécial La science et la notion de Race; Un concept sans fondement biologique ALBERTO PIAZZA, n°302, Octobre 1997.

" L'EXPRESS ", Tout savoir sur nos origines n°2867, juin 2006.

  • résultat de l'arbre phylogénétique du projet UGO sur le site de l'université de Marseille :

[http: //www.ethnologue.fr ]/ univ. Médecine de Marseille



Aléna (d) 12 août 2008 à 15:28 (CEST)Aléna[répondre]

Le Grec que l'on retrouve dans le pulaar appartient à la période légèrement antérieure à la Grèce alexandrine où la langue commune devint un attique évolué, influencé par le ionien dans tout l'Orient méditerranéen - ~336 av.J.C. - à cette période, cette langue commune, a coéxisté avec les langues des pays conquis l'araméen de Syrie et en Palestine, avec le copte en Égypte.

  • "Des conversations comme celles de Jésus avec le centurion romain ou avec Ponce Pilate peuvent avoir eu lieu en cette koïné" -

p. XI - Initiation au grec ancien , ed Ophrys-



Aléna (d) 12 août 2008 à 15:27 (CEST)Aléna[répondre]

ionien et attique

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Le ionien était la langue d'Athènes. C'était le dialecte de l'historien Hérodote ( d'Halicarnasse) et du médecin Hippocrate( de Cos), tous deux du Ve siècle av.J.C., l'attique, parlé dans la contrée du même nom ( région d'Athènes ), est une branche de l'ionien. C'est la langue des grands écrivains athéniens de l'époque classique ( Ve-IVe siècles av.J.C.): Thucydide, Aristophane, Démosthène, Platon, Xénophon, etc.

Le dialecte attique est la langue des manuels que tout un chacun peut étudier.

Le Macédonien fait partie de l'hellèno-phrygien.


Aléna (d) 12 août 2008 à 15:26 (CEST)Aléna[répondre]

Langues de la Mésopotamie(~ 1600 à 1100 av.J.C.)élamite, sumérien, sutéen, assyrien,akkadien, hourrite, ce sont en grande majorité des emprunts et quelques intégrations suffixales ou interférences.Lexique politique, organisation sociale et spatiale concernent exclusivement : l'architecture, le politique, l'habitat, la topographie, l'administratif, le "phénomène de cour" -

ex.ful. galle ( "parcelle réunissant un groupe de maisons" ) ; sum. é-gal ( " Grande-maison" )p. 246 in Les premières civilisations, des despostismes orientaux à la cité grecque,Pierre Lévêque,ed.puf, 1987, Paris et suite -

ex.ful. Sukkanaaku ; akk.? Sukkal (" Chargé de mission " ), lien bureaucratique entre les différents niveaux de la pyramide bureaucratique et le pouvoir central à Sumer. C'est un "Vice-Roi" à Elam, nombreux corrolaires dans la région mésopotamienne comme -Sukkalmah (" Grand-Régent" ) à Sumer et en Assyrie où les Sukkallû sont les " Officiers" p. 269, 304, 334 - De sens clairement masculin, il est à noter que le titre de Sukkal pouvait être attribué exceptionnellement à des femmes de la lignée royale. A noter également la parenté avec le Sukkot juif, bien relié au sens masculin que l'on retrouve en pular et probablement d'aire linguistique commune.L'origine linguistique de ces termes est souvent imprécise. Ils sont tantôt considérés par les Assyrologues comme du sumérien, du kassite, du hourrite ou de l'akkadien ( voir p.97 "langues sémitiques.akkadien, langue des plus anciennes civilisations assyrienne et babylonienne" in Les langues africaines, Bernd Heine & Derek Nurse, ed. Karthala, 2004 ),chacun de ces peuples ayant régné à tour de rôle en Assyrie, p.334 - Il est à noter également de nombreuses parentés d'ordre phonétique avec le pular dans cette région ; Guennaku, Panku, Ilkû, Ishshiakku, Utu-hengal, Lugal, Gal-zu, Cella, Rîm-Sin, Rîmush, Kuduru etc. et sont tous signalés dans la proche banlieue du Zagros en prolongement au Nord vers l'Asie centrale, à l'ouest vers l'Anatolie et à l'est vers l'Iran et l'Inde qui voit un grand nombre de peuples se cotôyer ( nomadesKassites, Guti, Sutéens, Gasgas, Lullumes appelés parfois para-indiens par Georges Dumézil) et des peuples sédentaires Sumériens, Babylone, et sémites, Chaldéens, Araméens, Akkadiens, Benjaminites ). Ils fournissent à toute la Mésopotamie du bétail, des mercenaires, parfois des épouses royales. Le nomadisme à cette époque est presque majoritaire.


Inde- ( du rameau iranien et des langues Dravidiennes ( ~8000 pour les langues drav. à la période bouddhique IIeme siècle av.J.C ; ~ de 1000 av.J.-C à la période des Ptolémée au IVe siècle av.J.-C pour les langues iraniennes ).Langues Dravidiennes ( ~8000 av.J.-C à la période bouddhique IIeme siecle av.J.-C ).En pular elles sont au nombre de deux, une non-identifiée mais possiblement du nord, l'autre le tamil présent de nos jours au sud de l'Inde et au Sri Lanka.Les éléments telugu et kannara ( elles-mêmes langues drâvidiennes sont des langues des textes ). A ceci s'ajoutent quelques rares éléments d'une langue plus ancienne encore que les langues drâvidiennes, le munda, ce qui a pu faire dire à Alain Anselin qu'il s'agissait de proto-dravidien )- Les langues Munda se sont prolongées sur le plan géographique jusqu'en Asie du sud-est.Pour L. Cavalli-Sforza, les Munda, sont différents des indiens, ce sont des australoïdes. L. Cavalli-Sforza Gênes, peuples et langues, ed. Odile Jacob, 1996 ; Alain Daniélou La Civilisation des différences, ed. kailash, 2004.Les items trouvés en pular appartiennent à différentes langues de l'Inde. Cela tient à la spécificité du traitement des langues en Inde, qui très tôt ont été formalisées sur le plan grammatical par Pânini ( - 500 ). Chaque groupe, chaque mouvement philosophique ou religieux possèdait sa langue et ( parfois ) son écriture. Ainsi, il existait une littérature drâvidienne et un certain nombre de tribus d'origine drâvidienne situées à la périphérie de l'espace tamil, parlaient des dialectes différents du tamil mais appartenant à la famille drâvidienne.La littérature tamil est en elle-même importante. On notera enfin, que : " Les langues drâvidiennes ne sont pas nées en Inde mais dans la région d'Ali Kosh vers 6 000 av.J-.C ( ~8000 proto-drâvidien ), une partie de l'actuel Khouzistan, dans le sud-ouest de l'Iran.Une vague se serait alors dirigée vers le sud-est et aurait propagé une langue ancêtre de l'élamite et du drâvidien, vers l'Inde et le Pakistan. Par la suite, la langue proto-drâvidienne aurait été supplantée par les langues indo-européennes ( indo-aryennes ) dans le nord de l'Inde." ( confirmé par L. cavalli-Sforza ; Allan Wilson de Berkeley: Une étroite relation entre les langues A.A, I.e et drav. ).Apparaît sous forme d' emprunts, de vocabulaire, et s'observe au niveau de la structure grammaticale ( agglutination ).A tel point que certains linguistes considèrent le pular comme une langue drâvidienne à l'origine ), et des suffixes , géméllité des voyelles.Lexique du monde physique, concernent tout secteur : le bétail; la cosmogonie ; la nature humaine; la faune ; la flore (Rares et montrant des interférences avec diverses langues africaines du groupe soudanique ou arabe ayant conduit à d'importants changements phonétiques); le symbolique ( voir "lexique de l'âme" dans la partie "langues iraniennes" ) ; la spiritualité ; hydronymes ; ethnonymes ; poètes ;mouvements religieux ou philosophiques ; hymnes ; toponymes ; rois ; noms propres ; noms communs... ex.ful. linggi "poisson" , "ondoyer" et "pendre" ( par analogie avec le sexe masculin )  ; drav. linga signe ( phallus ) symbolique de Shiva ( objet de rites attestés dès 8000 av. J.-C et toujours en vigueurs de nos jours en Inde et régions limitrophes )voir Alain Daniélou Mythes et dieux de l'Inde, ed. Flammarion, 2007 , ( voir note sur le shivaïsme et d'éventuelles traces afro-méditerranéennes ) p. 147 à 160 in La civilisation de la différence, ed. Kailash, 2004 ; p. 404-405 ( linng- ) Christiane Seydou Dictionnaire pluridialectal des racines verbales du peul, ed. karthala, 1998; Alain Anselin, La question peule, ed. karthala, 1956 -

ex.ful. puccu " cheval "  ; tam.tamil puccu "cheval".

Langues Iraniennes ( diverses, mais elles appartiennent généralement à la branche orientale, on notera au moins, vieux-perse, avestique, saco-iranien et sanskrit ~ de 1000 av.J.-C à la période Ptolémaïque au IVe siècle av.J.-C ).Le problème des items extérieurs à l'Afrique en pular est essentiellement chronologique, en particulier pour les langues i.e, ir. et drav. Ainsi, on peut les "classer" suivant différentes époques ou périodes ( tout comme le perse, le " vieil iranien ", le " moyen-iranien " et le " neo-iranien " F.Bader: 2006 ).Le sanskrit ( langue des textes ) s'accompagnait d'un certain nombre de langues vernaculaires groupées sous le nom générique de prâkrit.Chaque grand courant religieux eut alors son florilège, le bouddhisme en pâli, et en sanskrit, le jainisme en prâkrit et le brâhmanisme en sanskrit.La langue utilisée dans les veda et principalement le Rig Veda, est le plus ancien témoignage connu d'une littérature (orale) du monde védique, différent du système utilisé en Iran, les Gâthâ.La langue védique est en partie artificielle, fabriquée pour les sûta par les prêtres ( brâhmana ), et sa version était entièrement versifiée, tout au moins sa partie "récitée". Les recherches portent sur des traces à travers les langues actuelles de l'Inde qui sont écrites. Or, à la langue "officielle", organisée, formalisée, il existait d'autres langues proches du sanskrit. "A l'heure actuelle les chercheurs ignorent quel pouvait être ce langage populaire, oral, mais il ne devait pas être différent de celui utilisé par les sûta ( langue védique ) mais ne devaient pas être versifiés" (Louis Frédéric 1996 : 53 ). Il semble que cela soit le cas des termes retrouvés dans le pular  ; il s'agit d'un prâkrit, un parler populaire proche du sanskrit, (iranien oriental ou saco-iranien L.Frédéric : 1996 ),non versifié et qui montre un attachement des iraniens ou indo-aryens ( hors caste brâhmanique ) de cette lointaine époque, à l'oralité.Le système des voyelles indo-européennes a subi un changement considérable dans le sanskrit védique( On notera par conséquent,la difficulté de s'appuier sur les recherches ayant pour seul modèle l' indo-européen, concernant les langues iraniennes ou saco-iraniennes présentes dans le pular. Le modèle idéal devrait être éffectué soit à partir d'une langue drâvidienne extériorisée ( élamo-drâvidien), soit d'un intermédiaire africain, peut-être A.A ( études inexistantes à ce jour).Se trouvent sous forme d'emprunts , de vocabulaire, de structure et s'observent particulièrement dans l' expressivité de la langue peule ( phonostylistique / phraséologie ou idiolecte ).A l'expressivité on rajoutera les instruments de musique, ainsi la Cithare est-elle originaire de Perse et l'on se posera dès lors, la question du patrimoine musical et de sa transmission à l'intérieur du corpus ; formes pronominales ; suffixales ; adjectifs numéraux cardinaux.Lexique de l'être humain ; Lexique de l'âme ; Lexique de l'économie et des techniques , ces items concernent : L'Individu( le transcendantal )voir Françoise Bader( Les langues indo-européennes, ed. CNRS , 2006 )"le soi et l'autre, ou le vieux complexe indo-européen du rapport entre soi et l'autre " & La représentation de l'Autre. L'exemple du répertoire d'une conteuse peule de Garoua ( Cameroun )de R. Botte & J.Schmitz, ed.L'archipel peul, 1994, Paris ) mais c'est également l'entretien et le traitement du corps, son aspect extérieur et la moralité ( pulaaku ) ; les formules de politesse ( vouement )  ; la hiérarchisation etc. ; la sphère familiale ( en particulier le "droit coutumier" ) ; le bétail ( son entretien ainsi que son appellation ) ; le domaine militaire.C'est le domaine militaire qui nous fournit un témoignage précieux des relations inter-ethniques et inter-claniques dans l'Orient ancien. Empires, rois, gouverneurs...La possibilité du mercenariat et de nombreuses campagnes avec une grande amplitude géographique dovent être envisagés ( plurilinguisme ); chasse( occupation mineure et vocabulaire mineur ); armes ( importance de l'activité symbolique, donnera même des patronymes ) ; manufacture, ( cuir, peaux, tissus ( Indigo ), or, fer ).Ce secteur est fourni en vocabulaire lié à la production et aux techniques. On y trouve l'image d'une civilisation du cuivre, état terminal d'une civilisation qui s'est constituée dès l'âge de pierre.Elle montre une population essentiellement nomade, un mode de vie pastoral et entièrement dépendant du bétail ( économie de survie ). À l'exemple de ce qui se passe pour l'indo-européen commun, le pular montre un vocabulaire du commerce inéxistant à cette haute époque, ( sans qu'une explication ait pu être donnée à ce jour ), il deviendra au contraire extrêmement riche à la période suivante durant le moyen-âge africain ; symbolique; cosmogonie ; rituel.Les lexicographes appellent ce secteur : " le lexique de l'âme ".Des études ont montré l'extrême difficulté des conservations du vocabulaire religieux dans l'indo-européen commun, mais c'est également le cas en pular. On pense que ce domaine devait être soumis à un renouvellement constant et de plus, que le secret protégeait non seulement les lieux et les rites, mais aussi les noms."En ce domaine, on reconstruit donc des signifiés sans pouvoir reconstruire le signifiant qui l'exprimait". In fine, c'est la psycholinguistique ( et dans un autre registre l'ethnopsychanalyse ) qui ravive le sens caché de certains mots par ailleurs parfois couramment utilisés dans un autre contexte ( L'Indo-européen, coll.J'ai lu ed.puf ); généalogie; expression verbale ( joutes oratoires et méta-langage ); onomastique.Ainsi la survie de certains prénoms : Aditi, Aruna, Tabiti, Jorez, Hôr, Barneji, Sita, Hari, Heiko, Tierno etc., appartenant à la sphère iranienne...(Pour l'étymologie indo-iranienne d'Aditi et de Tabiti, voir les études iraniennes sur les Scythes, les études de Georges Dumézil. Pour Aruna et l'histoire de ce personnage mythique et historique, voir le Mahâbhârata, la Bhagavad-Gîtâ, les écrits et les études indianistes sur ce sujet)-( voir l'évolution de la Sagaris ( célèbre arme Scythe) dans les patronymes Peuls au cours du Moyen-âge africain);

Grec- grec ancien et attique ( grec anc. VIIIe - IVe s. ; grec classique Ve-IVe s. av. J.-C ).grec( Bien que le grec présente une progression constante avec des changements phonétiques réguliers au cours des siècles jusqu'à nos jours, dans le pular il s'agit en majorité de grec ancien d'un logement plutôt oriental ( substrat régional du Pakistan ) et de ionien appelé également attique dialecte du Ve s. av.J.-C. dont on sait que l'Égypte et la Libye étaient les deux voies d'entrées en Afrique ).Néanmoins ces items ont pu être acquis dans un autre lieu. Les entrées grecques ( Alexandre le Grand ) dans la région afghano-pakistanaise ( Parthes / pahlava et Yanava ) sont de même origine et par conséquent de même langue."La langues des Hellènes est une langue proche de l'indo-iranien ou indo-aryen.Ceux-ci ont migré par vagues succéssives à l'intérieur de l'Asie se mélangeant à des substrats de langues composites dont on sait encore peu de choses" p. 10 in Le Petit Robert, Au coeur des langues d'Europe, 2002. "avec des changements locaux dû au substrat de base de langues non indo-européennes" ( indo-parthe ou grec ancien ).La question du "fait" grec dans la langue peule sera donc glottochronologique et pas simplement diachronique.Un logement oriental tout du moins, permettrait d'expliquer le passage à la "solarité" du génos peul comparativement au géné grec initial.( voir chap.sur les satrapies de l'ouest p. 105 à 107 in Histoire de l'Inde et des Indiens, Louis Frédéric, ed. Criterion, 1996 ).En pular ces items apparaissent sous forme d'emprunts, de vocabulaire, et de structure.Lexique du juridique et politique sociale concernent exclusivement : La généalogie ; l'Institutionnel; la Famille ( élargie ); le Clan ; l' Unité sociale ( à lexclusion de la solidarité juridique ); le Symbolique.Suivant l'organigramme couramment établit de l'institution et de la parenté grecque, elle apparaît partielle chez les Peuls ( comme dans d'autres sociétés en Europe de l'Est ou en Europe occidentale). Ainsi en pular on ne retrouve aucune référence à la pratique de la vendetta et l'unité sociale paraît extrêmement faible.La notion de généalogie mythique commune est elle en revanche extrêmement importante, et bien conservée en pular. Cette notion est propre aux peuples germaniques, iraniens, grecs et indiens. Elle s'exprime en mode oral assez frêquemment dans la conversation usuelle et d'une façon spéctaculaire lors des joutes verbales de traditions à la fois grecque et indo-iranienne (note sur les institutions grecques p. 504 in Les premières civilisations, des despotismes orientaux à la cité grecque, Pierre Levêque, ed. PUF, 1987 ).

ex.ful. génos ( "dieu solaire" )  ; gr. génos ( génos, géneos, géneï, etc.) ; ssk. ganas ( ganasas, ganasis ) - ( géné* était un culte attesté en Grèce qui aboutit aux institutions indo-européennes de l'antiquité ).

Bien que le rapport entre le latin genus et le grec génos soit encore en discussion concernant l'institution romaine note p.41 in La linguistique diachronique de Jean-Elie Botansky, ed. J'ai lu, 1995.Génos fait référence aux tribus grecques qui étaient subdivisées en phûla ou phrêtrai que d'aucuns diront Achéens ( Homère ) d'autres Doriens. P. 30 in Langues indo-européennes sous la direction de Françoise Bader, CNRS editions, 1994 - note p. 499 in Les premières civilisations... " géné se groupe en phratries et celles-ci se classent en phulai ( " tribus" ). Cette organisation se retrouve plus ou moins bien documentée partout en Grèce, en pays dorien, les ("tribus" ) sont trois; l'ensemble des phulai forme, avant l'organisation topographique de la cité historique ( polis ) , un "peuple" ethnos. En Iran, l'Avesta montre une hiérarchie semblable avec notamment en haut ; la "famille" ou dam~ > dem~ > dom~ n. sing. > dem~ g. abl > à la base av.damana-paiti~ , pâtir dân , dâm-pati ; av.gâth. dâmpatir~ ( à noter qu'en védique damû-nah signifie "domestique" qui donnera en arm. tanu-têr " le maître de maison" ) et dâm-nmâna " famille " ( dont le pular mâna " couple royale" pourrait descendre ) ; le gr. des-potes dâng paitis de sens identique en pular où dems~ > dim~ > dam~ veut dire " fouetter", "cingler" et qui donnera dim~ puis rim~ "noble" ( qui est dans ce cas de construction réçente ) qui est aussi lié au pular dan~ "la couleur blanche de la peau" mais également le "nomade", celui qui voyage, "qui cherche à s'établir ailleurs", termes qui représentent la noblesse peule, donc l'origine, l'ethnos véritable ( comme dammb-it~ est "la généalogie faisant remonter à l'ancêtre commun" ), la population originelle ( car qui cingle et qui fouette? ).En ling. "dam~ est un marqueur d'appartenance, il fonctionne avec gen~ " engendrer " auquel est affilié au troisième niveau de dam~ , l'iranien zantu de racine similaire( p.501 )[...]ces termes d'abord topographiques (domus "maison" marquant fortement la communauté généalogique ) s'appliquaient à un système social hiérarchisé dont les valeurs éffaçaient partiellement les sens étymologique" (p.503 )Ces termes, concernaient les trois grands groupes germaniques de Tacite, les tribus ioniennes ioniens, doriennes doriens, les Romains et les Scythes- ( voir à ce propos le pouvoir bureaucratique de la royauté, les Wânakes ou la survivance du dâmos dont le dêmos grec serait l'héritier p.502 à 503 in Les premières civilisations, des despotismes orientaux à la Cité grecque, ed. puf, 1997 )- pour les correspondances peules p. 96-97-103 et 104 Christiane Seydou, Dictionnaire pluridialectal des racines verbales du peul, ed. karthala,1998- Sur le clan Dem du Sokoto voir p.19 in Figures Peules, ed. karthala,1999.

gên "engendrer" devient yen-d " ancien, durable, éternel " dans le parler peul du Sénégal ( rappel le son [je] devient une chuintante [ye] )

Aléna (d) 29 avril 2009 à 15:24 (CEST)Aléna[répondre]

Vérification et recyclage nécessaires

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Proposé par : Aucassin (d) 11 décembre 2008 à 14:12 (CET)[répondre]

Raisons de la demande de vérification

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Plusieurs problèmes avec cet article :

  • une partie de l'article est de teneur plus ethnologique que linguistique (même si les deux sujets sont liés, naturellement) et aurait probablement plus sa place sur l'article Peuls
  • certaines notions de linguistique générale sont expliquées ou développées en quelque détail, alors que ce n'est pas spécifique du sujet ; un wikilien me paraît suffisant dans ce cas pour renvoyer le lecteur vers un article spécialisé afin de lui expliquer de quoi il s'agit, s'il en a besoin. Par exemple, la définition de langue flexionnelle ou langue agglutinante
  • un grand poids est donné à des théories sur l'origine du peuple et de la langue assez surprenantes pour jeter plus qu'un doute sur leur validité chez qui ne connaît pas spécifiquement le sujet (c'est mon cas). Elles nécessiteraient au moins d'être mieux sourcées : des références sont données en bibliographie, mais il n'est pas très simple de savoir d'où provient telle ou telle idée
  • parallèlement, je ne suis pas sûr que les théories sur l'origine de la langue soient représentées selon leur audience. La classification comme langue nigéro-congolaise, présentée comme celle la plus communément admise, devrait être développée en fonction, par rapport aux théories plus minoritaires, et l'acceptation plus ou moins grande des diverses théories parmi les linguistes devrait être signalée plus clairement. Rédiger de façon neutre n'est pas écrire que tous les points de vue se valent.
  • la section lexique est incompréhensible et paraît très farfelue.

Discussions et commentaires

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Toutes les discussions vont ci-dessous.

Qu'est-ce qui paraît farfelu(e)? Vous avez des notions de linguistique? C'est un réseau sémantique simple. Le plus simple et le plus clair possible ( mais peut-être l'est-il trop? ) Un lexique est écrit par un lexicographe, et non par moi, ce n'est pas mon métier. Les lexiques angl, franc, lat, germ, ital, se trouvent partout. Le lexique de Christiane Seydou est édité par Karthala. Avoir un lexique indo-européen ( fort commun et vendu partout) ouvre évidemment sur l'ensemble des langues indo-européennes. La critique porte-t-elle sur le fond ou la forme? Pour la forme, j'ai pris exemple sur...wikipedia où il y a un article sur l'afro-asiatique, avec un lexique que j'ai trouvé très simple, très clair, sans entrer dans des explications plus complexes car se posent notamment des questions évidentes de chronologie. ( je me suis évitée les digressions du style: "tel mot, donne tel mot dans tel contexte parce que..." trop compliqué et inutile à mon avis) - Quant au fond cher monsieur, je viens de vérifier et je confirme, je réitère, les relations sémantiques et les parentés relevées dans les règles de transcriptions en vigueur dans le domaine ( bien que les morphèmes n'aient pu être noté comme il aurait fallu faute d'avoir trouvé l'onglet le permettant ). Ce que les gens doivent comprendre, c'est qu'il y a parenté linguistique lointaine entre les Peuls et les Indo-européens, confirmant les recherches actuelles en génétique et ( déjà anciennes ) en ethnologie.

Expréssement pour vous :

Pour explication et précision. Le pulaar n'est pas une langue indo-européenne. Elle ne descend pas du latin, du germanique ou de l'irlandais, mais généralement d'une racine indo-européenne archaïque ayant donné par la suite l'ensemble du tronc commun des langues indo-européennes anciennes et actuelles. Parfois c'est de l'iranien ou indo-iranien ( nord ou sud ) à charge aux historiens, chercheurs, spécialistes de ces questions de comprendre, le passage de l'une à l'autre, sachant cependant qu'en Asie Mineure, Indo-européens et Indo-iraniens, constituaient un seul et même groupe culturel et linguistique avant de diverger à une certaine époque( voir Georges Dumézil). Autrement dit, le pulaar est une langue "composite", une langue du voyage où l'indo-européen a sa place, comme d'autres... Les Peuls ont pour ancêtres (entre autres ) des Indo-européens ou Indo-iraniens, qui parlaient une langue indo-européenne ( qualifiée d'"archaïque" ) il est normal que cela se retrouve ( la chose est corroborée dans d'autres domaines que la linguistique, notamment le social et le rituel ). Maintenant puisque vous formulez une critique interpellant la "qualité" du lexique, j'attends plus de vous, j'attends votre critique sur chaque mot, chaque développement, *une autre forme possible ?, le lexique afro-asiatique n'est pas celui sur lequel j'ai pris exemple, et il a ses imperfections qui ne semblent déranger personne...

  • Quant au problème langue flexionnelle, ou agglutinante, je vous l'accorde, cela peut-être renvoyé ou sourcé vers la partie linguistique correspondante.
  • Les réflexions sur l'ethnologie ne peuvent être ramenées à l'article concernant le peuple, elles en viennent déjà.

Vous dites ne pas trouver de bibliographies correspondantes, toutes peuvent convenir car les recherches sont tellement anciennes que toutes reprennent les recherches antérieures, écrire un sujet sur les Peuls ne peut être "vierge".( Voir plus haut partie discussion et choisir par périodes Delafosse ou écrits plus anciens ou plus récents, vous trouverez toujours des notes corroborant l'article surtout en prémbule).J'ai dû remettre Jean-Marie Mathieu qui m'avait été éffacé et j'ai précisé les pages.Les réflexions sur la thèse indienne concernent les travaux des indianistes en particulier Khane (1960); Alain Anselin ( 1958 ) avec notamment 1er lexique concernant la comparaison peul et toutes les langues de l'Inde; Alain Daniélou ( 2004 ). Le Basque et l'eurasiatique concernent les recherches sur ces langues mais peuvent être trouvé par les lecteurs en lien avec la langue Basque ou l'eurasiatique en section linguistique de wiki.La bibliographie vaiat en outre déjà été installée avant même qu'il n'y ait un article sur cette page! Beaucoup ne me sont pas connus à moi-même et je compte en commander quelques uns...On ne peut pas non plus tout livrer clés en mains aux gens il faut qu'ils s'instruisent par eux-mêmes aussi...

Les autres développements (personnages célèbres etc.) relèvent à la fois de l'Histoire et de la linguistique.


Ce n'est pas parce qu'une chose ne vous est pas connue, qu'elle est farfelue! Surprenante oui, sans doute pour ceux qui ne se sont jamais intéressé au sujet. Une population d'origine berbère ou Libyenne, ne peut qu'avoir des lemmes d'origine étrangère dans sa langue. Ce sont des études qui sont déjà anciennes, elles datent des années 60! La classification linguistique de Greenberg et Delafosse date des années 40! L'eau a coulé sous les ponts. D'ailleurs le fait que la génétique, ne corresponde pas du tout au classement de la langue est en soi un problème.Le lexique ainsi comparé correspond parfaitement aux travaux génétiques de Cavalli-Sforza qui datent de l'an 2000, mais non au classement officiel de la langue datant des années 40 ( je l'ai noté en discussion de l'article ).


5. quand on produit une critique, on doit se charger de la formuler clairement, et d'apporter des éléments permettant à son vis-à-vis de s'expliquer, seules les critiques d'ordre catégorielles me semblent pertinentes,( style, hiérarchisation des thèses ) mais le danger est alors de tomber dans la confiscation de l'histoire ou d'éclairer un sens illicite. Ce sera votre responsabilité, sachant que j'y veillerai puisqu'il s'agit de ma culture et pas la vôtre.Mais libre à vous de participer et de nous réorganiser tout ça en tenant compte de ces quelques remarques.

6. Wikipédia a été créé par des anglo-saxons ( américains) en direction du monde, mais ce monde peut-il participer à l'élaboration de sa propre histoire, autrement dit, les peuples ont-ils le droit de regard sur eux-mêmes ou bien doivent-ils se plier au savoir occidental, lui-même bien peu solidement arrimé à sa propre ignorance? Enfin, qu'est-ce que c'est que l'éthnologie? Qu'est-ce que c'est que la linguistique? Posez-vous la question.Sur quoi baser un savoir entièrement tributaire du témoignage humain?


L'origine "indo-européenne" des Peuls a toujours été ou dite ou soupçonnée depuis l'arrivée des Français en Afrique, depuis le XIXe siècles. Tous les travaux ont toujours tourné autour de la question indo-européenne des Peuls. Jamais sur leur "africanité". Il n'y aurait pas de recherches approfondies sinon ( parce que la question noire est moins complexe que la question berbère). Les Peuls sont un peuple mixte, descendu au sud de la Libye, prés du Soudan sans doute à cause de la désertification. "Figures Peules" de Roger Botte, aux éditions Karthala est un bon livre dont les premières pages résument assez bien toute cette recherche, ainsi que les travaux de Marguerite Dupire.J'aurais voulu en délivrer quelques extraits mais j'en ai été empêché à plusieurs reprises, donc que les gens se débrouillent...


Et pour finir, plutôt que de me casser les pieds pour quelque chose qui finalement ne vous regarde pas tellement, venez donc m'aider sur la Libye antique, pour laquelle je suis seule ( comme souvent) et qui est un autre bien plus gros morceau! Cet article doit être réecrit entièrement ( surtout partie religion), il doit être illustré ( villes antiques, statuaire), et il y a certainement beaucoup de choses à dire sur la Grèce et sur Rome en Afrique si cela vous intéresse. En outre, cela vous permettrait de comprendre des choses...

Aléna (d) 17 décembre 2008 à 16:17 (CET)[répondre]

Bonjour. Je n'ai touché pour l'instant qu'à dimanche, pour lequel le rapprochement est faux : vous comparez "dimo" et "dimanche" en pensant que les deux semblent vouloir dire "ne rien faire". Mais dimanche, même si c'est effectivement un jour de repos, ne veut absolument pas dire "jour de repos" en latin : dies dominicus (ou dominica) signifie "jour du seigneur", pas "jour de repos". Dans ce cas, il me semble difficile de mettre ces deux mots sur le même plan.

Votre argument sur le fait que vous êtes peule n'a pas de valeur scientifique. Est-ce que cela signifie que, pour vous, tout discours tenu sur les peuls par un non-peul n'a aucune valeur ?

Je n'ai absolument pas remis en cause la valeur du savoir traditionnel ; les connaissances orales ont effectivement beaucoup de valeur à condition qu'on les emploie avec le même regard critique qu'on applique aux textes anciens, par exemple.

Sisebut (d) 17 décembre 2008 à 16:48 (CET)[répondre]

Le problème est que comme vous avez supprimé sans que je puisse regarder ce que j'avais mis, sans prévenir, il me faut retrouver mes notes! Ce n'est pas parce qu'en latin ( d'ailleurs lequel, ancien ou moderne? ), le sens varie légèrement, que sur le plan sémantique, il n'y a pas convergence! Le "jour de repos" était à l'origine le jour où dans la Bible il est dit que "le Seigneur se reposa de sa Création".C'est pour cette raison qu'il fut fait du dimanche soit le septième jour ( chiffre sacré en Occident et en Orient)le jour du Seigneur ; dies dominicus ( mais c'est un latin dernière main que vous me donnez là, mais peut-être ne suis-je pas remontée assez loin moi-même ). Sans doute avais-je mis également la racine indo-européenne originelle qui est la racine d'entrée, dont parfois découlent des sens connexes et annexes, mais toujours sémantiquement valables. J'aurais voulu dans l'idéal, indiquer par des flèches, le sens des développements ultérieurs, mais je n'ai pas trouvé cet onglet là.

La prochaine fois, veuillez indiquer dans la page discussion les racines pour lesquelles vous avez des doutes.On s'y mettra à plusieurs s'il faut...

Quant à Peule ou pas Peule, ce n'est pas la question, ma position ne peut-être celle du conditionnel, comprenez? Mais surtout, il y a certainement moins d'aléatoire chez une personne porteuse de cette culture ( surtout celle-là, comme vous le voyez très ancienne et très complexe )que pour quelqu'un qui en ignore tout et doit appliquer à ses recherches des modèles stéréotypés.

Quant aux "textes anciens", le pular est une langue orale.

Mais ne vous trompez pas, je suis ravie que cet article suscite discussions et controverses.

Aléna (d) 18 décembre 2008 à 01:45 (CET)[répondre]

Je suis d'accord avec vous sur le principe : j'aurais dû mettre le passage incriminé dans Discussion, en plus de l'effacer.

J'aurais plusieurs questions sur vos remarques :

- qu'entendez-vous par "latin moderne", ainsi que par "latin dernière main" ? Je suis tout à fait prêt à en discuter, mais je ne comprends pas.

- à qui s'adresse le "Expressément pour vous" ? A moi, ou à la personne qui a mis les bannières ?

En ce qui concerne le fait d'être peul ou non, ce que je remets en cause, c'est que vous semblez ériger le fait d'être peul en argument d'autorité, en supposant que votre interlocuteur, s'il n'est pas peul, n'a rien à vous apprendre, ou du moins que son savoir est biaisé par des a priori. Je ne suis pas d'accord. Tout le monde a des a priori, vous comme moi.

Quand je parle des "textes anciens", je ne pense pas au peul ; je sais que la tradition peule est orale. En l'occurrence, je pense par exemple à Hérodote, qui est cité plus haut dans l'article.

Sisebut (d) 18 décembre 2008 à 21:28 (CET)[répondre]


Cher Sisebut, le seul endroit où je parle d'Hérodote est un passage où je fais référence à ce qu'il se passait autrefois, avant que l'on aille sur place. Le France, l'Europe si vous voulez n'avaient à se mettre "sous la dent" concernant l'Afrique que les textes d'Hérodote. Et ce sont des textes sur la Libye, sur l'Egypte, sur l'Ethiopie. A part ça...

Quant au latin il existe en effet plusieurs périodes, ( mais que généralement on ne souligne pas car elles se suivent toutes et montrent peu de différences entres elles)- Latin ancien ( Romain) ou classique - Latin

Quant à cette histoire où je doive me justifier de mon identité. Imaginons, qu'un Japonais écrive sur l'identité française.Il y aura certainement des choses justes parce qu'il aura prospécté, travaillé, enquêté et il y aura des choses fausses, parce qu'être français ne relève pas seulement du publique mais aussi du privé, de l'intime, de la filiation, de l'héritage, des expériences on va dire transgénérationnelle ( dont lui-même est parfois ignorant, mais qu'il montre c'est paradoxal ), le domaine de la culture, de votre culture "est ce qui vous déborde" et là, je vous renvoie à la psychanalyse.Aucune science au monde ne peut vous dire comment se font les transmissions parents-enfants. Aucune, c'et la raison pour laquelle, l'ethnologie est une "science molle", la linguistique est un intermédiaire entre la science molle (ses moyens de collectes comportant de l'aléatoire impossible à éviter), son expertise en revanche est celle des sciences dures comme l'est la génétique.Ethnologie, linguistique, Génétique.

Si quelque chose est faux et que je sais que c'est faux, je ne vois pas au nom de quoi, je devrais m'y soumettre et y accorder plus d'importance que de seulement le citer ( je ne suis pas d'accord avec toutes les théories mais dans l'ensemble elles y figurent toutes, que ce soit dans l'article principal, dans la partie discussion, ou la partie bibliographie).

"Expressement pour vous" est pour ceux qui se sentent visés.

Maintenant, il serait plus utile que vous veniez sur l'article : Libye antique qui est un gros morceau et pour lequel je suis seule ( voir plus haut)

Aléna (d) 19 décembre 2008 à 12:27 (CET)[répondre]

Bonjour Aléna,

pour Hérodote, je ne le mentionnais qu'à titre d'exemple de "texte ancien", dont le témoignage est précieux mais à prendre avec des pincettes.

Ensuite, je trouve que vous exagérez quand vous dites qu'on n'allait pas sur place. Comme vous le lisez (ou l'avez écrit) dans l'article sur la Libye antique, il y a tout un paquet de sources latines sur l'Afrique (Maghreb-Machrek) : Salluste, Corippe (et un certain nombre de "locaux" qui témoignent parfois indirectement des réalités ethniques ; saint Augustin, Apulée), etc.

Ma question concernant le latin vient de ma surprise en lisant l'expression "latin moderne". Effectivement il y a plusieurs périodes, et, contrairement à ce que vous pensez, les différences entre elles, aussi bien sur le plan de la morphologie que de la syntaxe et du vocabulaire, sont étudiées et mises en valeur ; il y a un latin archaïque, un latin tardif, un latin médiéval, etc. Il existe par exemple un Glossary of Later Latin to 600 AD (A. Souter). Ce que j'entends par "latin", donc, pour clarifier la chose, c'est la langue qui a évolué pour devenir le français. Ca ne peut donc absolument pas être un "latin moderne". Pour l'expression dies dominicus, elle date au moins du IV° siècle de notre ère, si ce n'est pas avant : voir la loi 8.8.3 du Code Théodosien (années 385/386) : solis die, quem dominicum rite dixere maiores, « au jour du soleil, auquel nos ancêtres ont à juste titre donné le nom de "jour du Seigneur" ».

Pour l'identité, je ne vous demande pas de vous justifier de la vôtre, mais d'accepter que quelqu'un d'une autre culture puisse avoir des choses intéressantes à dire dessus. Mais je pense que nous sommes d'accord là-dessus, puisque vous ne refusez pas au japonais de parler de la France.

Enfin, sur l'article Libye antique, ce serait avec plaisir, mais je n'ai pas pour l'instant les connaissances ou le temps qui me permettraient de contribuer efficacement. Ce serait un travail intéressant, pourtant. Plus tard, peut-être ?

Enfin, un dernier point pour apporter peut-être une contribution utile pour l'évolution de l'article. C'est essentiellement la façon dont vous présentez les choses (vous voulez dire beaucoup de choses en peu de lignes, et sur énormément de sujets), et l'aspect "bigarré" de la matière (Ashoka est présenté à côté des légendes celtiques, etc.) qui posent problème à un lecteur non initié ; or, le but de Wikipédia, je pense, est de donner en priorité un aperçu clair et rapide de ce qu'est la langue peule. Je n'ai pas la compétence pour dire si ce que vous avancez est juste ou faux (ma modification portait sur un point minime), mais la façon dont vous le présentez dessert votre matière, et vous seule pouvez mettre en forme vos idées (quitte à ce qu'elles soient ensuite discutées, mais là, par exemple, vous ne mettez pas de paragraphe introducteur à vos parallèles lexicaux et culturels, et on se demande du coup où vous voulez en venir).

Sisebut (d) 19 décembre 2008 à 17:49 (CET)[répondre]


Sisebut,

Ashoka n'est pas à côté des légendes celtiques, mais sous l'élément Perse. Evidemment si l'on ne sait pas les liens qui existent particulièrement entre la civilisation Celte d'Irlande et l'Inde védique...

Ce n'est pas quelque chose que l'on peut mettre en paragraphe, trop complexe et trop long.Le but n'est pas de faire un cours d'histoire, qu'est-ce que c'est que l'empire Parthe, les royaumes de l'Inde et le phénomène de bilinguisme, voire du multilinguisme. Le "bigarré" ne me gêne pas s'il témoigne de rencontres, de migrations. Ces empires étaient multiethniques, je n'y suis pour rien.S'il faut expliquer, siècle par siècle, les pérégrinations des Peuls, il nous faudra un wikipédia entier. Mais souligner la présence de ces racines étrangères ou n'appartenant pas au giron africain, contrairement à ce qui est affirmé depuis quarante ans, en choisissant l'angle de vue divergent et non convergent est une chose qui doit pouvoir trouver sa place dans wikipédia, car cher Sisebut, ça suffit. Où je veux en venir? Donner un éclairage, sur ce que l'on cache soigneusement.Le pular n'est pas plus une langue d'origine africaine, qu'une langue grecque, basque, ou dravidienne...Elle est porteuse de tout cela en même temps et ne possède pas de "foyer d'origine". Chose que je n'ai pas vu marqué, lorsque je suis arrivée sur l'article. Si le classement officiel paraît de nos jours inexact, c'est le problème de ceux qui ont voulu faire cette classification arbitraire. Le "bigarré" a je le pense ici toute sa place, ce qui n'est pas le cas de tous les peuples, de toutes les histoires, de tous les continents.Bigarrés, au fond c'est ce que nous sommes...

Les textes anciens dont vous parlez parlent-ils des Peuls? Il me semble que non.Il y a une parenté évidente des pratiques anciennes avec les berbères, mais aussi avec les iraniens.Les textes sur les Peuls, Fula en Afrique datent de la période historique.Les ethnonymes ont varié depuis l'antiquité. Il existe deux zones d'entrées en Afrique, par terre ( l'Egypte) ou par mer ( Libye ). Les racines iraniennes dans le pular datent d'une période antérieur au Ve siècle avant notre ère ( ce qui contredit les thèses d'Henri Lhote ). Ils sont arrivés à une période bien plus "récente" que les autres berbères.D'où peut-être une identité légèrement "satéllitaire" ou marginale au regard de l'identité berbère. Il n'y a aucune trace de langue égyptienne dans le lexique et pourtant la thèse communément admise est que les Peuls viendraient d'Egypte. Sur quoi? Les patronymes. C'est un peu court. Pas de langue, pas de rites, pas de cultes, pas de pratiques, je ne vois pas ce que les Peuls ont pris en Egypte! L'Egypte est pour nous une voie de passage et de transit, sans plus. Et pourtant on nous en rebat les oreilles! S'il s'agit pour wikipédia, d'écrire bêtement ce qui figure dans tous les textes officiels, nous aurons ceci :" les Peuls, tribu de nomades ou semi-sédentaires, musulmans, de langue nigero-congolaise".Avec ça, vous faites le tour de la terre...C'est pathétique. Si le savoir occidental veut se contenter de cela et continuer de ne pas comprendre le monde où il évolue, eh bien, éffacez tout ce que j'ai mis.Mais que vous l'éffaçiez ou non, que cela vous plaises ou non, je serai toujours celle que je suis. Ce n'est pas le chercheur qui nomme. Il ne nomme pas, il n'invente pas; il révèle, il extrait, il soulève.Ce n'est pas une autorité. Un chercheur est un chercheur et lorsqu'il trouve il est prié de le dire et non de le cacher.Je fais ce que je fais, parce que c'est mon droit. Comme vous, c'est votre droit de témoigner de votre culture, de ce que vous êtes comme vous l'entendez.Maintenant si vous voulez chercher dans des textes anciens à l'antiquité, la présence des Peuls ou Fula en Libye ou au Soudan oriental, libre à vous. Cela m'intéressera...


Les paragraphes : quel genre de paragraphe voudriez-vous voir? Personnellement je n'en ai pas besoin, mais bon...Donnez-moi des idées, de quel article pourrais-je m'inspirer?


Le lexique : le lexique qui est en afro-asiatique n'est pas celui que j'ai vu, mais il est aussi problématique ( bien que cela ne semble géner personne à ce jour ). En outre, je ne trouve pas pertinent de présenter des parentées avec le vocable redondant "d'attesté". Evidemment que c'est attesté, puisque cela figure dans des lexiques; Je ne sais pas, proposez moi des exemples de lexiques, des formes différentes, des idées, des articles à visiter...


Le latin moderne, c'est le latin classique que j'appelle "moderne" par abus de langage, mais cela ne remet en cause, ni le signifié, ni le signifiant.

78.114.38.172 (d) 19 décembre 2008 à 19:12 (CET)[répondre]

Quand je parlais du voisinage d'Ashoka et des langues celtiques, c'était à titre d'exemple, d'impression générale.

Puisque vous mettez en valeur (à juste titre) la spécificité d'une culture nomade et surtout sa complexité (en particulier lorsqu'il s'agit de la recherche des origines), vous pouvez peut-être vous inspirer de l'article Roms : même s'il porte, à l'instant, un bandeau sources et un bandeau forme/fond à vérifier, la présentation des choses est, à mon avis, plus pédagogique que ce que vous faites.

Pour le lexique, je vous propose simplement un paragraphe introducteur disant pourquoi vous faites ces comparaisons, et où vous pensez qu'elles mènent. C'est peut-être évident pour vous, ça ne l'est pas pour tout le monde.

En ce qui concerne le latin, le problème est que dies dominicus puis « dimanche » n'a jamais voulu dire jour de repos, et que c'est pour cette raison que j'ai invalidé votre parallèle.

Sisebut (d) 19 décembre 2008 à 19:43 (CET)[répondre]

les Roms


Le nom Roms il est dit que Roms l'ethnonyme n'a rien à voir avec la Roumani, Rome, Roumain, etc. Mais on ne dit pas pourquoi. J'ai lu autre chose à propos des colonies romaines de Cappadoce et les populations en provenance l'Inde par un chercheur de l'INALCO, que je vais vous retrouver. Il aurait été intéressant de savoir donc, pourquoi les linguistes ne font pas ce lien. Par exemple en pular "rani" de "ran", ne semble pas non plus "africain", je ne sais pas pourquoi, je le relie avec Dan ( pour l'instant j'en reste là, à défaut d'en parler avec un linguiste ) .Donc c'est intéressant pour moi que les chercheurs relient Roms à Doms et que je relie Ran à Dan ( ce qui nous fait retomber aux explications de nombreux lexiques de l'indo-européen à propos de Dan ( relatif au Danube et aux tribus de Dan) - "Rani" en pulaar veut dire " blanc" ( de peau ) et s'appliquent aux nobles. Néanmoins, moi, je dis que cette racine n'est pas africaine, en tout cas, pas nigérienne, ni soudanaise. Ni Ran, ni Dan, ni Roms, ni Rim!

La partie langue m'intéresse, mais elle n'est pas assez longue et pas assez approfondie.

La partie sur la transcription française du nom ne m'intéresse pas trop personnellement.

Je suis d'accord avec sur ce qu'il se passait en Inde ( rôle social, castes ).

Néanmoins, si un Rom avait lui-même écrit cet article il serait peut-être différent sur certaines prises de positions ou témoignages. Ici,il s'agit de recopier des écriture "étrangères", des rapports, des études...bon, elles existent, mais comment peut-on savoir si elles sont justes ou fausses, seul un Rom pourrait nous le dire...

J'envie la partie "Génétique". Moi, on me l'a supprimé, avec tant de hargne, que je n'ai pu que mettre une source vers le site de la faculté de Marseille! Et pourtant, il s'agissait des premiers prélèvements des résultats relévés en pourcentages aussi clairs que chez les Roms et indispensables si on veut comprendre...

Quant à "dimanche", peut-être que je mes suis "emmêlée les pinceaux", je n'ai pas le temps de rechercher ce que j'avais mis. Mais je vous dirai autre chose, qui vous permettra de comprendre les liens que je fais parfois, parce qu'il faut connaître la culture peule de l'intérieur pour comprendre...Et l'aspect "bigarré" je m'en fiche.

Je vais vous faire une autre série sémantique, plus précise et plus intéressante pour vous.

78.114.38.172 (d) 19 décembre 2008 à 22:30 (CET)[répondre]

Bonsoir,

vous reliez rani avec Dan- parce qu'en peul, ça veut dire la même chose : cf. daneejo (blanc) et (p. ex.) rawnude (< *ran-w-u-de ; devenir blanc). Vous ne vous adressez pas à un linguiste, mais il suffit de connaître un peu le pulaar pour savoir ça. Sur ce rapprochement, je suis d'accord avec vous, même si je ne sais pas vraiment ce que l'on peut en tirer historiquement.

Je ne vous donnais pas en exemple la page de Roms pour vous suggérer de vous y conformer entièrement, mais comme exemple de présentation d'une matière complexe plus lisible pour un lecteur qui ne connaît pas le peul a priori.

Pour dimanche, je maintiens ; je suis assez surpris de ce que vous faites aussi des noms qui relèvent du monde grec :

– Eudemos, dont vous retenez [(E)DMS] se découpe en grec en eu-dêmos (bon peuple). La racine sur laquelle ce nom est fondée est dêm- ; du coup, le rapprochement avec (e)d perd sa pertinence. Idem pour [MS] : le S n'est là qu'au nominatif, mais disparaît aux autres cas ; il n'a pas à mon avis d'importance lexicale, et il est délicat de se fonder sur lui pour un rapprochement.

— Scylès : vous le rapprochez du prénom peul Silès, et reprenez {sil}. Mais la transcription française qui rend vraiment justice au grec est Skylès, et le rapprochement, dans ce cas, me paraît hasardeux.


— les Thermopyles : comme pour Eudemos, il y a un problème de découpage : ce sont les Thermo-pyles (chaudes - portes). Votre rapprochement avec la racine {mof} ne tient pas : il implique de considérer comme un ensemble indissociable des choses qui en fait sont séparées par ailleurs.

Pour ce qui est de l'aspect "bigarré", il est dommage que vous vous en fichiez : vous écrivez là sur une page qui appartient à un projet qui se veut une encyclopédie à la portée du plus grand nombre (au moins dans la mesure du possible), et vous ne pouvez pas vous moquer de la clarté. Je précise que cette remarque ne porte pas sur le contenu, mais sur la forme.

Sisebut (d) 21 décembre 2008 à 19:51 (CET)[répondre]

Bonjour,

J'accepte que l'on parle de mon peuple si on respecte sa diversité et la multiplicité de ses origines, ce qui n'a jamais été fait jusque là, nulle part sur aucun support.


Pour les comparaisons, je me contente de relever ce qui se trouve dans le lexique de madame Christiane Seydou. Je pense qu'il faut vous détacher de la comparaison pure, du vis-à-vis scientifique, car nous savons qu'avec le temps il y a un léger décalage. Ce que vous relevez pour Scylès par exemple est vraiment mineur. Scylès a très bien pu devenir avec le temps Silès qui est un prénom peul au demeurant fort rare de nos jours. La correspondance de la racine avec l'évènement historique relatif à ce personnage est identique et ne peut relever du hasard. Cela pourrait venir d'une contamination régionale, mais peu importe. L'important est l'actualisation à travers la comparaison de racines d'évènements extrémement anciens. La chose mériterait d'être creusée si cela n'est déjà fait dans le milieu universitaire... Quant à Thermopyles la traduction exacte du mot ne change rien, à ce qu'une population témoin de tel ou tel évènement peut bien en retirer, en conserver. C'est la même chose avec le ved de veda qui se traduit par :

(Le thème nominal indo-aryen veda, passé tel quel en sanskrit, ajoute une voyelle thématique -a à la racine VID transformée en VED : VID > VED > veda. Le lexème VID donne aussi deux thèmes verbaux différenciés mais de sens complémentaires : VID > VED > VET > vetti (il sait) et VID > VIND > vindati -(çRU > Shruti- est au sens propre « l'action d'écouter »).

-à laquelle nous trouvons en racine peule wed, ou wid-t " emporté par le vent"; "aller et venir sous la pousser du vent"; "flotter au gré du vent" ; "lancer, jeter" ou wedd "lancer" ; "tendre ( qqch )" - qui n'est pas exactement le sens du ved- de veda et pourtant on a l'impression que l'on ne parle que de ça ( même qlqn qui ne connait ni le pulaar, ni l'Inde ). Ou alors, on peut dire que cela n'a rien à voir, sauf si l'on connait les rites de l'Inde ancienne où l'on comprend très bien que les enseignements se faisaient en public, à voix haute, d'un manière sans doute psalmodiée.D'ailleurs Wedd- renvoie à l'idée d'"installation" et de "foule nombreuse".Bon, si la racine ne convient pas exactement, alors on peut tout dire, que cela est proche ou très éloigné. C'est là, la fracture entre les indianistes qui osent faire des rapprochements que manifestement les indo-européanistes, regimbent à faire. Néanmoins pour moi, pour ma sensibilité personnelle, je préfère instamment les indianistes qui m'ont toujours parut moins "à côté de la plaque" que d'autres...Le refus que vous avez de considérer que "proche" n'est pas plus significatif que "lointain" est étrange pour moi. Ce n'est pas parce que dans votre lexique du grec un mot se décompose de telle ou telle manière qu'il ne peut être rapproché dans le lexique d'une autre langue qui,lui prend en compte d'autres signes. C'est pas la question du rapprochement lexical qui est important, ce n'est qu'une base et non rigide comme vous le faites, l'important, c'est le signifiant. Un peuple vivant en périphérie d'un autre peuple, fonctionne souvent par traduction, souvent impréçise, avec déformation de sens initial mais il n'y a que déformation, le signifiant demeure.Sinon, vous contestez le travail du temps. Vous contestez la chronologie. Le temps travaille, c'est déjà pas mal d'avoir du "proche" et de pouvoir même en distinguer le décalage que je trouve pour ma part pas si important.Du moins, je m'attendais à plus... Vous me demandiez ce que je cherche, à moi de vous poser la question! A Eudémos que vous enleviez ed- ou que vous le laissiez cela ne change rien. Mos- / est en entrée suivi en éffet de moob-/ mopt- mais cela fondamentalement ne change rien.Sauf à votre précis de grec!

Vous et moi, nous savons exactement de quoi nous parlons. Donc puisque vous connaissez le pular veuillez s'il vous plaît, me traduire ceci : reg- / rigg- / rig- en pulaar.

Aléna (d) 23 décembre 2008 à 11:41 (CET)[répondre]

Bonjour,

puisque vous dites que les comparaisons viennent essentiellement du livre de Chr. Seydou, j'irai le voir, et nous en rediscuterons plus tard.

Mais pour les prénoms et noms historiques, je ne comprends pas vraiment : si je transpose, vous considérez que, par exemple, comme Robespierre est mort décapité, il vous semblerait probable qu'un peuple voisin des Français à la fin du XVIII° mais parlant une autre langue isole, par exemple, une racine *bes- et l'associe à la notion de décapitation, et qu'on retrouve, 15 siècles plus tard, cette racine comme trace de leur proximité ? Je suis tout à fait d'accord avec la notion d'évolution et de déformation sur laquelle vous insistez (cf. le nom de la Mer Noire, p. ex.), mais vos comparaisons et ce que vous en tirez se rapproche, je trouve, de l'exemple que je viens de donner, et qui ne me paraît pas crédible. Qu'en pensez-vous ?

Ensuite, sur le principe, oui, je préfère la prudence aux comparaisons audacieuses mais fragiles.

Pour reg-/rig-/rigg-, je ne peux pas vous répondre : ça fait un moment que je n'ai pas eu l'occasion de pratiquer mon peul, hélas !!

Sisebut (d) 23 décembre 2008 à 15:30 (CET)[répondre]

Contenu contestable

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Bonjour. Vous trouverez ci-joint un ensemble que j'ai retiré de l'article parce qu'il est long et peu vérifiable donc probablement un travail non conforme la licence Wikipédia. --Bruno des acacias 3 avril 2009 à 17:49 (CEST) (NDLR : contenu retiré désormais de cette page de discussion. --Bruno des acacias 3 avril 2009 à 21:15 (CEST))[répondre]

Je travaille sur cet article qui est en cours. C'est à vous de prouver que ce n'est pas vérifiable.Vous ne pouvez pas retirer toutes ces informations sous prétexte que vous prétendez qu'elles ne sont pas vérifiables! Ceci s'appelle du vandalisme.Si cela devait se reproduire je vous désignerai comme vandale. Veuillez donc cherchez suivant les références que j'ai mis pour chaque chapitre. Vous devez également savoir que le pular n'est pas une langue extrêmement connue des chercheurs Européens.Elle l'est certainement plus ( sous bien des points part les locuteurs eux-mêmes ). Apprenez à faire la distinction entre "langue" et "biologie" ou entre "langue" et "mécanique des fluides"! Je pense que chercher vous occupera autant que l'écriture de cet article m'occupe moi-même depuis quelques mois. Aléna (d) 3 avril 2009 à 18:05 (CEST)Aléna[répondre]
Merci pour vos insultes. Si j'ai mis cela là, c'est que je n'ai rien compris à la relation entre le Peul et le Pular. Si les connaissances sur le Pular sont si nombreuses et si importantes, il faut en faire un article indépendant, à mon humble avis. --Bruno des acacias 3 avril 2009 à 18:10 (CEST)[répondre]
Et en plus, vous avez su vous-même rétablir l'article dans la version qui vous convient. Vous n'aviez donc aucune raison de vous énervez, sauf à prendre plaisir à insulter ceux qui consultent Wikipédia, mais juste à défaire ma modification avec un commentaire aussi poli que celui que j'ai laissé quand j'ai fait ma modification. --Bruno des acacias 3 avril 2009 à 18:18 (CEST)[répondre]
Je ne vous ai pas insulté. Votre acte est d'une extrême violence ! Je n'ai pas le temps de discuter avec les gens en ce moment car comme vous le voyez je suis occupée! Je discuterai avec les gens lorsque se sera fini, je répondrai aux questions et on verra éventuellement ce qu'il faut enlever ou garder pour obtenir un article correct. A partir du moment où les références sont notées, vous êtes prié de vous renseigner, de commander ces ouvrages peut-être...ou dites moi précisément ce qui vous dérange, ce que vous ne trouvez pas...? Aléna (d) 3 avril 2009 à 18:36 (CEST)Aléna[répondre]
Pour suivre vos conseils, j'ai cherché et j'ai vite trouvé. Cet article gagnerait beaucoup en compréhension si tous les auteurs appelaient tous du même nom la langue qui est le sujet. Je vous conseille à tous de l'appeler « Peul » et non « Pular », si c'est la même chose, parce que « Peul » est le nom utilisé dans le titre. Prenez du plaisir vous êtes sur Wikipédia. --Bruno des acacias 3 avril 2009 à 18:28 (CEST)[répondre]
Les chercheurs emploient indifféremment l'un et l'autre terme. J'ai fais cette remarque au chapitre premier sur la confusion qui résulte des deux termes. Moi-même en tant que Peule je préfère que l'on dise pular ou fulfulde, mais se sont des citations que je dois restituer comme telles... J'enlève ce que vous aviez mis ( coupure texte trop importante ), vous pouvez le retrouver dans l'article ou ses historiques.Dans cette page discussion il serait plus utile de mettre les quelques choses qui posent problèmes, cela permettrait aux gens ; de mieux cerner ce qu'ils ignorent ( ou ignoraient ou au contraire supposaient ou avaient entendu parler ) ou les étonnent et de régler les éventuels problèmes de références à tel ou tel chap.( il se peut que je sache des choses, que j'en ai entendu certaines, mais qu'il n'y ait pas d'études sur tel ou tel point ou des études anciennes dont les références sont aujourd'hui épuisées ou non rééditées ). Cela posera une intéressante question d'éthique concernant précisément la linguistique et la règle d'authentification wikipédienne ( puisque que je sache, la linguiste n'offre pas de consensus, au contraire de la science, comme la biologie par ex.) Aléna (d) 3 avril 2009 à 18:51 (CEST)Aléna[répondre]

Linguistique

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La linguistique proprement dite est quasi inéxistante au XIXe s., elle est le fait d'amateurs, de passionnés, éssentiellement latinistes ou hellénistes.C'est une élite occidentale rattachée aux ministères.Toutes les trouvailles seront donc hellénistes ou latinistes.Cette méthode conservée jusqu'à nos jours influencera l'aspect "en découpe" des manuels de grammaire scientifique, chose qui fut critiquée en son temps par Ferdinand De Saussure quant à son applique pour des langues non-indo-européennes, car elle ne reflèterait pas un certain "état mental" de la population ancêtre, aux changements phonétiques ou grammaticaux ( précisément celui-ci ou précisément celui-là ) voir p. 196-197 chap.9 "Critique des divisions en usage dans la garmmaire scientifique" et 2 "Famille de langues" p.268 in Écrit de linguistique générale, ed. Gallimard, 2002.


Aléna (d) 1 mai 2009 à 14:47 (CEST)Aléna[répondre]

Mythe de l'Atlantide et l'histoire réécrite

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note 47."Celui-ci mettait en exergue une idée d'unité ancienne entre les peuples caucasoïdes de la région sahélienne et la Grèce antique sans en connaître les raisons exactes, ni leurs définitions complètes.Si certaines hypothèses peuvent paraître farfelues, certaines méritent attention, notamment le fait historique ( L'"Egypte perse" est un fait historique qui ne peut être balayé d'un revers de main ) : " Il faudrait situer la naissance du rameau peul dans la période de l'histoire égyptienne qui va de la XVIIIe dynastie à la Basse Egypte, période d'un grand métissage avec l'étranger ( voir la coiffure d' Hator sur la figure qui représente la déesse avec Séti 1er, au musée du Louvre. " note p.391 in Nation nègre et culture II, Cheik Anta Diop, ed. Présence africaine,1979, Paris.Néanmoins il est tout de même frappant de constater chez cet historien qui cita Cambyse ( du bout des lèvres )à propos des Peuls cf.p.17 à 32 Litteratures d'Afrique noire, des langues au livres, l'ignorance du fait historique. Pour note: L'influence libyenne (par infiltration pacifique ) se fait sentir sous Ramsès III ( 1200 à 1160 env. ). Ce sont les dernières vagues de l'invasion des Peuples de la Mer. En l'an 8 une nouvelle invasion se dirige vers l'Egypte, elle provient d'aprés les textes des îles de la mer Egée et des côtes de l'Asie Mineure. Il s'agit d'un véritable déplacement ethnique, avec femmes et enfants dans des chariots. L'invasion suit le couloir syro-palestinien et menace la côte nord-orientale de l'Egypte. Trois ans plus tard de nouveau les Libyens, Thénou, Mashaouash sous les ordres de Mesher pénètrent en Égypte.Aux invasions, déplacements ethniques, s'ajoutent des prisonniers et de nombreux mercenaires qui sont inclus dans l'armée égyptienne ( cas des Coptes et des berbères notamment ).La première période Perse en Egypte se situe en effet sous la XXVIIe dynastie, les dernières dynasties indigènes sous la XXVIIIe et la XXXe dynastie et la seconde période Perse et la conquête d'Alexandre entre 525 et 333, date de sa mort. A ceci s'ajoute la méconnaissance du monde oriental, en particulier de son économie. Et pour finir, l'ajout dans un lexique de termes étrangers, relatifs à la vie quotidienne, religieuse ou rituelle ( comme la présence dans le lexique peul de divinités "asiatiques", voire anatoliennes ou indo-iraniennes ) ne peuvent être comparés que dans un "cadre large" ( Claude Hagège ). Ainsi, en glottochronologie, ces ajouts peuvent-ils être datés avec précision ( à cent ans près ), et ne peuvent être reliés qu'à un ensemble de cultures précises, de lieux précis.Quant aux "instruments de mesures", ils ne peuvent être éfficients que lorsque ceux-ci constituent ce que l'on appelle une "chaîne de corrélations" où le fait linguistique est lui-même relié au fait historique qui lui même, est un présupposé du fait social ;( fait linguistique + fait historique + fait social ( ou culturel )). On ne peut également que regretter de la part de ce chercheur, son peu d'intérêt pour les "relations" ( types de sociétés ) ethnolinguistiques et ethnoculturelles ( et non pas seulement les patronymes ! ) entre les populations noires du Soudan oriental à cette haute époque( populations ancêtres des Mandingues actuels, Wolofs, Sérères et Laobés ) et des populations manifestement "étrangères" mais sans doute "égyptiannisées" ou "libyannisées" de la frontière égypto-libyenne, ce qui aurait pu être intéressant concernant les langues bantoues et nigéro-congolaises... - Parallèlement des recherches dans d'autres domaines des sciences humaines et les dernières recherches en génétiques peuvent éclairer le débat."

Aléna (d) 1 mai 2009 à 14:55 (CEST)Aléna[répondre]

La Mésopotamie

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L'origine linguistique de ces termes est souvent imprécise. Ils sont tantôt considérés par les assyriologues comme du sumérien, du kassite, du hourrite ou de l'akkadien ( voir p.97 "langues sémitiques.akkadien, langue des plus anciennes civilisations assyrienne et babylonienne" in Les langues africaines, Bernd Heine & Derek Nurse, ed. Karthala, 2004 ),chacun de ces peuples ayant régné à tour de rôle en Assyrie, p.334 - Il est à noter également de nombreuses parentés d'ordre phonétique avec le pular dans cette région ; Guennaku, Panku, Ilkû, Ishshiakku, Utu-hengal, Lugal, Gal-zu, Cella, Rîm-Sin, Rîmush, Kuduru, etc. et sont tous signalés dans la proche banlieue du Zagros en prolongement au Nord vers l'Asie centrale, à l'ouest vers l'Anatolie et à l'est vers l'Iran et l'Inde qui voit un grand nombre de peuples se cotôyer ( nomadeKassites, Guti, Sutéens, Gasgas, Lullumes appelés parfois para-indiens par Georges Dumézil) et des peuples sédentaires Sumériens, Babylone, et sémites, Chaldéens, Araméens, Akkadiens, Benjaminites ).


Aléna (d) 6 mai 2009 à 14:39 (CEST)Aléna[répondre]

iranien ancien

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Iranien- Le problème des items extérieurs à l'Afrique en pular est essentiellement chronologique, en particulier pour les langues i.e, ir. et drav. Ainsi, on peut les "classer" suivant différentes époques ou périodes ( tout comme le perse, le " vieil iranien ", le " moyen-iranien " et le " neo-iranien " F.Bader: 2006 ).Le sanskrit ( langue des textes ) s'accompagnait d'un certain nombre de langues vernaculaires groupées sous le nom générique de prâkrit.Chaque grand courant religieux eut alors son florilège, le bouddhisme en pâli, et en sanskrit, le jainisme en prâkrit et le brâhmanisme en sanskrit.La langue utilisée dans les veda et principalement le Rig Veda, est le plus ancien témoignage connu d'une littérature (orale) du monde védique, différent du système utilisé en Iran, les Gâthâ.La langue védique est en partie artificielle, fabriquée pour les sûta par les prêtres ( brâhmana ), et sa version était entièrement versifiée, tout au moins sa partie "récitée". Les recherches portent sur des traces à travers les langues actuelles de l'Inde qui sont écrites. Or, à la langue "officielle", organisée, formalisée, il existait d'autres langues proches du sanskrit. "A l'heure actuelle les chercheurs ignorent quel pouvait être ce langage populaire, oral, mais il ne devait pas être différent de celui utilisé par les sûta ( langue védique ) mais ne devaient pas être versifiés" (Louis Frédéric 1996 : 53 ). Il semble que cela soit le cas des termes retrouvés dans le pular  ; il s'agit d'un prâkrit, un parler populaire proche du sanskrit, (iranien oriental ou saco-iranien L.Frédéric : 1996 ),non versifié et qui montre un attachement des iraniens ou indo-aryens ( hors caste brâhmanique ) de cette lointaine époque, à l'oralité.Le système des voyelles indo-européennes a subi un changement considérable dans le sanskrit védique( On notera par conséquent,la difficulté de s'appuier sur les recherches ayant pour seul modèle l' indo-européen, concernant les langues iraniennes ou saco-iraniennes présentes dans le pular. Le modèle idéal devrait être éffectué soit à partir d'une langue drâvidienne extériorisée ( élamo-drâvidien), soit d'un intermédiaire africain, peut-être A.A ( études inexistantes à ce jour).Se trouvent sous forme d'emprunts , de vocabulaire, de structure et s'observent particulièrement dans l' expressivité de la langue peule ( phonostylistique / phraséologie ou idiolecte ). "Lexique de l'être humain" ;" Lexique de l'âme" ; " Lexique de l'économie et des techniques" , ces items concernent : L'Individu ( le transcendantal )voir Françoise Bader( Les langues indo-européennes, ed. CNRS , 2006 )"le soi et l'autre, ou le vieux complexe indo-européen du rapport entre soi et l'autre " & La représentation de l'Autre. L'exemple du répertoire d'une conteuse peule de Garoua ( Cameroun )de R. Botte & J.Schmitz, ed.L'archipel peul, 1994, Paris ). À l'exemple de ce qui se passe pour l'indo-européen commun, le pular montre un vocabulaire du commerce inéxistant à cette haute époque, ( sans qu'une explication ait pu être donnée à ce jour ), il deviendra au contraire extrêmement riche à la période suivante durant le moyen-âge africain ; symbolique; cosmogonie ; rituel.Les lexicographes appellent ce secteur : " le lexique de l'âme ".Des études ont montré l'extrême difficulté des conservations du vocabulaire religieux dans l'indo-européen commun, mais c'est également le cas en pular. On pense que ce domaine devait être soumis à un renouvellement constant et de plus, que le secret protégeait non seulement les lieux et les rites, mais aussi les noms."En ce domaine, on reconstruit donc des signifiés sans pouvoir reconstruire le signifiant qui l'exprimait"( L'Indo-européen, coll.J'ai lu ed.puf ); généalogie; expression verbale ( joutes oratoires et méta-langage ); onomastique.Ainsi la survie de certains prénoms : Aditi, Aruna, Tabiti, Jorez, Hôr, Barneji, Sita, Hari, Heiko, Tierno etc., appartenant à la sphère iranienne...(Pour l'étymologie indo-iranienne d'Aditi et de Tabiti, voir les études iraniennes sur les Scythes, les études de Georges Dumézil. Pour Aruna et l'histoire de ce personnage mythique et historique, voir le Mahâbhârata, la Bhagavad-Gîtâ, les écrits et les études indianistes sur ce sujet)-( voir l'évolution de la Sagaris ( célèbre arme Scythe) dans les patronymes Peuls au cours du Moyen-âge africain)</ref>; du grec ancien et attique ( grec anc. VIIIe - IVe s. ; grec classique Ve-IVe s. av. J.-C ).

Aléna (d) 6 mai 2009 à 14:42 (CEST)Aléna[répondre]

note p. 499 in Les premières civilisations, des despotismes orientaux à la cité grecque, Pierre Levêque, ed.PUF, 1987... " géné se groupe en phratries et celles-ci se classent en phulai ( " tribus" ). Cette organisation se retrouve plus ou moins bien documentée partout en Grèce, en pays dorien, les ("tribus" ) sont trois; l'ensemble des phulai forme, avant l'organisation topographique de la cité historique ( polis ) , un "peuple" ethnos. En Iran, l'Avesta montre une hiérarchie semblable avec notamment en haut ; la "famille" ou dam~ > dem~ > dom~ n. sing. > dem~ g. abl > à la base av.damana-paiti~ , pâtir dân , dâm-pati ; av.gâth. dâmpatir~ ( à noter qu'en védique damû-nah signifie "domestique" qui donnera en arm. tanu-têr " le maître de maison" ) et dâm-nmâna " famille " ( dont le pular mâna " couple royale" pourrait descendre ) ; le gr. des-potes dâng paitis de sens identique en pular où dems~ > dim~ > dam~ veut dire " fouetter", "cingler" et qui donnera dim~ puis rim~ "noble" ( qui est dans ce cas de construction réçente ) qui est aussi lié au pular dan~ "la couleur blanche de la peau" mais également le "nomade", celui qui voyage, "qui cherche à s'établir ailleurs", termes qui représentent la noblesse peule, donc l'origine, l'ethnos véritable ( comme dammb-it~ est "la généalogie faisant remonter à l'ancêtre commun" ), la population originelle ( car qui cingle et qui fouette? ).En ling. "dam~ est un marqueur d'appartenance, il fonctionne avec gen~ " engendrer " auquel est affilié au troisième niveau de dam~ , l'iranien zantu de racine similaire( p.501 )[...]ces termes d'abord topographiques (domus "maison" marquant fortement la communauté généalogique ) s'appliquaient à un système social hiérarchisé dont les valeurs éffaçaient partiellement les sens étymologique" (p.503 )Ces termes, concernaient les trois grands groupes germaniques de Tacite, les tribus ioniennes ioniens, doriennes doriens, les Romains et les Scythes- ( voir à ce propos le pouvoir bureaucratique de la royauté, les Wânakes ou la survivance du dâmos dont le dêmos grec serait l'héritier p.502 à 503 in Les premières civilisations, des despotismes orientaux à la Cité grecque, ed. puf, 1997 )- pour les correspondances peules p. 96-97-103 et 104 Christiane Seydou, Dictionnaire pluridialectal des racines verbales du peul, ed. karthala,1998- Sur le clan Dem du Sokoto voir p.19 in Figures Peules, ed. karthala,1999</ref>


Aléna (d) 6 mai 2009 à 14:46 (CEST)Aléna[répondre]

L'Egypte, les Peuls et l'Afrique noire

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A ce jour, malgré des recherches internationales, les items concernant l'égyptien ancien trouvés dans le lexique sont extrêmement faibles ( absence du "shin" sémitique ), guère plus que l'arabe et n'a jamais constitué de ce fait, un trait majeur de l'identité linguistique du pular.

p.25 cit :" Les textes égyptiens ne sont pas présents dans la mémoire des peuples de l'Afrique noire [...] certaines thèses concernant les remarques de Cheik Anta Diop sur la civilisation de Méroé ( notamment sur les parentés linguistiques) ne nous semblent pas pouvoir être confirmées ).in Littérature d'Afrique noire - Des langues aux livres, d'Alain Ricard, ed. Karthala, 1995, Paris ed. karthala.

Néanmoins on peut considérer que dans un contexte régional comme la région du Soudan de tels apports ne sont pas impossibles. Mais dans ce cas, comment expliquer qu'ils ne se retrouvent pas en pular, si ces langues présentent une telle symbiose, une telle unité linguistique ? Il est en revanche tout a fait exagéré de prétendre qu'il y ait une mémoire culturelle de l'Inde, de l'Eurasie ou de la Perse chez les Wolofs ou les Séreres, ou alors il faudra rééxaminer ces lexiques.Tel n'est pas le cas en revanche des Peuls pour lequel la mémoire culturelle et le lexique,( pour peu que l'on y cherche ), révèle nombre d'évènements, de lieux et de circonstances vérifiables sur le plan historique...

Néanmoins, les légendes orales parlent de 6 vagues d'arrivées en provenance de l'Inde. Ainsi ces peuples ne sont-ils pas égaux devant le fait mémoriel (ou même sur la distance génétique).

Pour des raisons de chronologie lexicale et culturelle, les Peuls n'ont pas pu arriver avant le IVe siècle av.J.C. en Afrique. D'autres groupes ont pu arriver il y a plus de 2000 ans et nous ne savons rien des échanges commerçiaux durant la préhistoire. Les Peuls sont sans doute arrivés les "avant-derniers", tandis que les Roms sont le dernier peuple arrivés de l'Inde au 9e siècle de notre ère.

On sait seulement que les peuples anciens empruntaient des chemins qui leur étaient connus oralement, celui emprunté par leurs ancêtres, parfois sans savoir que des peuples voisins les avaient empruntés avant eux...


Aléna (d) 8 mai 2009 à 14:47 (CEST)Aléna[répondre]

Le dravidien

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Les langues dravidiennes ont pour particularités des formes périphrastiques porteuses de toutes sortes de nuances aspectuelles ou autres = système nucléaire. Distinction accompli ( A2 ) / inaccompli ( A1) et le thème négatif, système dravidien commun.Voir formation commune à toutes les langues dravidiennes du sud ; présente dans la structure la plus ancienne de ces langues et attestée tout au long de leur histoire : Pilot-Raichoor Christiane, 1997a : " le zéro négatif dans les conjugaisons dravidiennes ; faits de langue10 ou Actances 9.


Connaître la civilisation indusienne suppose aussi d econnaître la culture et les textes ainsi:

Par exemple, la comparaison du thème de l' "homme d'or", de l' "oeuf d'or" et de l'"embryon d'or" ne commence qu'avec les upanishads, pas avec les véda.

Par contre, le thème du "roi solaire pacifique" et du "roi-berger" se trouve dans le texte avestique du 2° chap. du Vendidâd, Fargad I et II, pas ailleurs.


Aléna (d) 9 mai 2009 à 12:00 (CEST)Aléna[répondre]

Eurasiatique

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note provisoire en cours de vérification et de construction syntaxe...

Les marqueurs eurasiatiques des formes grammaticales du pular se présentent ( sauf exceptions ) en suffixes :

( Marqueurs K ( statif ) - KI ( N ) ( duel )formes en -kin , tek-, tik- " doigt, un " -k, duel k / t, apparait en fulfuldé dit, dek, dik .[1]- K ( diminutif )[2]-KU ( démonstratif ) En fulfuldé, apparaît aussi en koriak ( tchavtchouvène, palana ) -kku est le pluriel des démonstratifs, des interrogatifs, des pronoms et des noms au cas absolutif. En pular il marque essentiellement l' emphase ( démonstratif ).Le marqueur -ku en position suffixale, est le plus connu des marqueurs eurasiatiques.Panfilov (1973 : 9 ) a montré la ressemblance entre la forme guiliake ku et les démontsratifs turquiens, auxquels il ajoute le suffixe emphatique mongol -ku - RE ( substantiveur ) - L ( gérondif-participe )forme -( g ) ol noté le ~ lo en tokharien A et B ( Werner Thomas, 1952 ), arménien " berol " , que ( Meillet 1932 ) compara au grec mainolès.On le retrouve en kolymien " â-l-vol ", en youkaghir ( Tailleur 1959 ),en khakasse -ol et kazakhes -ol, dans le turc de l'Orkhon où les formes suffixales en ul- ~ ül et -l après un radical vocalique sont rapprochées des formes en -ol , où elles sont d'une teneur aussi forte identitairement parlant, que les formes en -gol du fulfuldé - L ( collectif )[3] - N ( personnel )formes pronominales en fulfuldé, présent en japonais, sakhalinien oriental, koriak, turquien, eskimo, hittite ( Greenberg 2003 :171 ) -N ( génitif )[4]-N ( Locatif )forme en,-n , en- , en-i, -an ( < -en ), aussi bien en fulfuldé où il est un adverbe spacial en locatif -n, signifiant " à l'intérieur , dans , où ? " [ der-[n] ], [ ho[n]-to ] ; qu'en hittite anta[n] ( " intérieur " ), appa[n] ( " à l'intérieur " ), que des formes proches en védique asmi-[n] ( " en cela " ), tasmi-[n] ( " en ceci " ) , kasmin-[n] " en qui ? ", grec ( datifs pronominaux ), éolien ammi( [n] ), i. e, hongrois hu-[n] "où? ", samoyède -[n]a, ryukuyen -[n]i "dans ", yourak hu-[n]a, komi-zyriène kik-e[n], youkaghir (locatif -n ) pure-[n] ( kolyma ), pude-[n] ( toundra ), " au-dessus", ho[n] ( < ko[n] )" Où ? vers où ? "; kirghize ka-[n]a " où? ", toungouse ( adverbe de lieu ) [n]â " terre,lieu ", dô-[n]u "dedans", orok, nanaï, orotche, ougighé, coréen anh " intérieur ", oultche, mandchou, coréen, turc, japonais, mongol ka-[n]a " ou? " , ci-[n]a ( <ti-na ) " là ", ouralien, takhtine, guiliak, inuit...tous cas marquant la localisation ( Greenberg 2003:209-212 )-L ( Absolutif )formes en -l, [w ] e [ l ]- ,[ w ]e[ ll ]-,[ w ]e[ l ]-[ n ]-,-e[ n ] fulfuldé, formes en l / n en i. e que l'on trouve en uêl / suen ,( et que l'on entend dans " soleil " ) en alternance vocalique -l / -n du suffixe ( Greenberg 2003: 316-317 )- IN ( posséssif )[5] - U / W ( réflexif ) - EN ( posséssif ) - RU ( locatif ) - E / ELE ( négatif alaa )forme proche en mongol ( ülü ),en guiliak, alioutor, hittite ( Tailleur 1962 ) " ala " forme se retrouvant en tchouvane et omok, dialectes ouralien al ~ ala, alla " ne pas ".[6] - J ( interrogatif je ~ jo )Interrogatif je- forme commune de l'i.e. et de l'indo-aryen. " j- est la racine interrogative la plus répandue en eurasiatique "( Greenberg 2003 :303-311 )- T ( dénominatif )formes dh-, d-, dhè-, -, dhâ (-ti), présent en sanskrit-M ( locatif ).formes m- / bh- " remonteraient au proto-eurasiatique " reconstruit par ( Meillet 1964 ) en bhi- / mi- ( m- est présent en germ., sla., bal., ), la forme bh- est présente en ita., celt., arm.,i.ar., ssk. où bhi- serait la forme originelle. bhi- ( notée -be- en pular ) est une " voyelle thématique caractéristique de l'alternance vocalique fondamentale en indo-européen ".bh- ( locatif) m-, bh-, bhi-, î-phi-, pi-, phi- existaient en grec homérique, be- en mycénien et nube, nubo existent encore en youkaghir, un dialecte ouralien". Au départ, il fut un locatif attesté en i.e, il est devenu un génitif en fulfuldé.Bh- est une aspirée voisée en i.e. ; c'est une aspirée implosive en fulfuldé. A noter, qu'il existe une spacialité et une temporalité en japonais ba " lieu", en ryukyuen , " occasion, quand ? ", en ancien japonais en post-position -be , -bi, que l'on retrouve en fulfuldé, [ ba ]-d-, [ ba ]-m-, [ ba ]-nn-, [ ba ]-an-, [ ba ]-nt- " lieu, ancienneté" ( Seydoux 1998 : 41-42-43-65 ). Ici, le parallèle pular / japonais saute aux yeux. bh ( locatif ) est comme le signale Greenberg, une temporalité et une référence spaciale : " ...leurs significations ne sont pas incompatibles avec la référence spaciale générale que l'on observe dans les langues apparentées "( Greenberg 2003 : 204-205 )- I ( nominalisateur )[7] -R ( I ) ( pluriel )en i. e et proto-i.e, ( lat. ), liée par Meillet à l'italique des populations italiennes de la région anatolienne en Asie mineure[8] apparaît également en iranien et en sanskrit. [9].La forme R( I )plur. a été supplantée en fulfuldé par le pluriel -be.( A noter que le I ( plur. ) du sanskrit que l'on compare souvent au grec ~a , a disparu du fulfuldé sauf pour les noms et numéraux cardinaux qui ont gardé leurs suffixes plur. en i. did-[i], tat-[i], nay-[i]...)( Greenberg 2003 : 155 ).[10].M ( nominalisateur )formes en M, Men, Man 1er pers. du sing. et 1er pers. du plur. ( " marqueur le plus répandu dans la famille eurasiatique " ).

Bibliographie supplémentaire:

-Greenberg in Les Langues indoeuropéennes et la famille eurasiatique, ed. Belin,2003 & The Languages of Africa,ed. Bloomington, Indiana University, 1963 & The Indo-Pacific Hypothesis, in Thomas A. Sebeok, Current Trends in Linguistics, vol.8, La Haye, ed. Mouton, 1971 & How Does a Languages Acquire Gender Markers?, Universal of Human languages, vol. 3, Standford University Press, 1978 & Nilo-Saharan Movable -k as a Stage III Article ( with a Penutian Parallel ), ed. Journal of African Languages and linguistics, 3, 1981 & The Prehistory of the Indo-European Vowel System in Comparative and typological Perspective, in Vitaly Chevoroshkin, Proto-languages and Proto-Cultures, ed. Bochum, Brockmeyer, 1990 & The Indo-European First-and Second-Person Pronouns in the Perspective of Eurasiatic, Especially Chukotian, ed. Anthropological Linguistics, 39, 1997 & The Afro-Asiatic ( Hamito-Semitic ) present. In Journal of the American Oriental Society 72, 1952

- Grin Gensler Grammaticalization, typology and niger-Congo wird Order : progress on a still- unsolved problem in Journal of African Languages and Linguistics 18-1, 1997

-John Samuel Bender The Niger-Congo languages : A classification and description of Africa's largest language family. Lanham, New-York, Londres : ed. University Press of America

- Hattori Takesi Versuch einer Phonologie der Südostgiljakischen pp.67-96, in Journal of Hokkaido Gokugei University, section I-A, 1962

- Hattori Shirô, An Ainu Dialect Dictionnary, Tokyo, Iwanami Shoten,1964

- Vladislav M. Illic-Svityc, Materialy k sranvnitel'nomu slovarju nostratuceskix jazykov, Etimologija 1965 & Drevnejsie indoevropejskie-semitskie jazykovye kontakty, in Problemy indoevropejskogo jazykoznanija, Moscou, Nauka, 1964

- Vaclav Blazek Kartvelian Materials in the Nostratic Lexicon : New Etymologies II in Vitaly Shevoroshkin, Nostratic, Dene-Caucasian, Austric and Amerind, Bochum, Brockemeyer, 1992, pp. 129-148 ( " primauté des cognats afroasiatique en kartvèle " )

- Sergej A. Starostin A Statistical Evaluation of the Nostratic Macrofamily, in Richard Dawkins & Jared Diamond, Evolution : From Molecules to Culture, Cold Spring Harbor, Cold Spring Harbor Laboratory, 1990, p.33

- Werter Winter The Reduplication Type bhari bharti / bhari bharti in Greek , Languages, 26, 1950, pp.532-533

-J. Vendryes Les correspondances du vocabulaire entre l'indo-iranien et l'italo-celtique, ed.MSL 20

- Merrit Ruhlen in A Guide to the World's Languages, vol.I :Classification, ed.Standford University Press, 1991 & The Origin of Language.Tracing the Evolution of the Mother Tongue, ed. John Wiley, New York, 1994.[Traduction française Pierre Bancel, L'Origine des langues. Sur les traces de la langue mère ], ed. Belin, Paris, 1997 ( avec not. tableau comparatif nigero-kordofanien et eurasiatique )

- Tailleur Louis Plaidoyer pour le youkaghir, branche orientale de la famille ouralienne, ed. Lingua, 8, 1959 & Le dialecte Tchouvane du youkaghir,ed.UAJ,34,1962 -.


Type de tableau proposé par Merrit Ruhlen en exploitation libre et ouvert à tous...

Reproduction tableau 6 - page 59.M. Ruhlen.( Avec le nominalisateur M élément habituel dans les pronoms sujets de la famille eurasiatique - " mi , men , min , en , hid(en), med-(en) " en fulfulde ).

Pronoms ouraliens
Langues Je Tu Nous Vous
Finnois minä sinä me te
Hongrois en mi ti
Youkaghir met tet mit tit


Aléna (d) 18 mai 2009 à 18:02 (CEST)Aléna[répondre]

Retrait massif restant à justifier

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Bonjour, Est-ce que quelqu'un peu expliquer cette modification  ? Qui correspond à la suppression d'un volume très importants de contenu. Cordialement. --Bruno des acacias 1 juin 2009 à 19:56 (CEST)[répondre]

sources biblio.utiles...

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Pour se constituer un " baluchon " théorique minimum ( savoir de quoi parle cet article ) et consultable par tous :

  • Sur la royauté de la grèce ancienne

-Royauté en Grèce avant l'époque d'Alexandre, de Paul Carlier, 1984

-Athènes hellénistique, histoire de la cité d'Alexandre Le Grand à Antoine, de C. Habicht, 2000

  • Le corps civique et " l'étranger "

-L'Anaplérôsis ou la reconstitution du corps civique avec des étrangers à l'époque hellénistique, de R. Lonis ( auto edit.) & L'étranger dans le monde grec II, 1992.( auto edit. )

- Tribu et Cité, de R. Roussel.

  • Sur les joutes verbales et l'oralité en Grèce ancienne

-Images du poète et de l'activité poétique dans la poésie lyrique Chorale en Grèce ancienne au Ve.s av. J.C., Thèse Universitaire Paris IV, 2000

  • Sur les représentations animales et l'oiseau en particulier

- L'abeille et le cygne, sur deux images appliquées au poète dans la parabase des oiseaux d'Aristophane, Acte du congrès des associations Guillaume Budé.

  • Sur la " psychologie " des Scythes des colonies de la région Pontique.

- Lire ( pour changer d'Hérodote ), Dion de Pruse ( or XXX, 11,3 ; or XXX, 11, 40 ; or XLI V, 9, Discours prononcé à Kélainai, or, XXXV, 18 -22 ) et Lucien de Samosate ( La double accusation, 27, 34 ; Le Scythe, 9 )

- Le miroir d'Hérodote , essai sur la représentation de l'autre, Fr. Harteg, ed. Gallimard, 1980, Paris & Mémoire d'Ulysse, Récits sur la frontière en Grèce ancienne, Fr. Harteg, ed.Galimmard, Paris, 1996.

  • Sur la mentalité agoniste grecque ( idem indo-aryens, et popu. pastorales où la chose est restée au stade de rite de passage et bien avant Masoch  ! ) lire le savoureux passage du vol des fromages ou la flagellation des éphèbes , Xénophon, Constitution des Lacédémoniens, II, 9; Cicéron, Tusculanes, II, 34 ; 46 ; Plutarque, Vie de Lycurgue, 18, 2 & Oeuvres morales, Apophtegmes laconiens, 239 c-d ; Pausanias, Description de la Grèce, III, 16, 7-11, et p. 121 in Education et culture dans le monde grec, VIIIe-Ier siècle av. J.-C. de B.Legras, ed.Sedes, 1998. ( idem pour les " classes d'âges " de la naissance à l'âge d'homme...tout sur la paideia, culture, traitement, éducation, etc.)
  • Sur la papyrologie en Egypte Ptolémaïque

-Les documents scolaires, de Jeanine Debut, zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik, t. LXIII, 1986.


  • Sur le commerce caravanier durant l'Antiquité

-Commerce caravanier sous Zénon & D'Alexandre à Zénobie, Histoire du Levant antique IVe siècle av. J.C. au IIIe siècle ap. J.C. de M. Sartre , Paris, 2001


Les différents livres traitent presque tous des même sujets, puisqu'ils s'appuient sur des trouvailles archéologiques. Si ces ouvrages ne sont pas disponibles, ces informations sont succéptibles de se retrouver dans d'autres ouvrages traitant de la Grèce antique...( Base des études orientales )

Ne pas négliger l'Université la plus proche de chez soi. En France, c'est l'Université de Lille qui possède le fond bibliographique le plus important sur les colonies de la région Pontique ( mer Noire ).Consultable sur place ou par internet.( Rend compte notamment de colloques à ce sujet et de thèses publiées par différents chercheurs que l'on ne trouve pas en librairie )- ( source ...... à mettre)

-La bibliothèque Slave de Paris, est aussi à consulter pour les chercheurs en linguistique russe et possibles traductions an anglais et français...

- L'Inalco possède peu d'ouvrages sur les Peuls et se concentre essentiellement sur le XIIIe siècle, le moyen-âge africain...


Cette partie est ouverte à tous ( si consultation d'ouvrages par exemple, traitant du sujet et que je n'aurais pas mis..., ou que vous possédiez et qui pourrait éclairer sur la " base " théorique à avoir et qui pourrait être utile au sujet, etc. ) et succéptible de voir d'autres sources bibliographiques ( français ou étrangers ) ou internet ajoutées, ou liens vers wikibibliothèque, etc.


Aléna (d) 16 juillet 2009 à 16:08 (CEST)Aléna[répondre]

Commentaires ou infos dessous:

Stop au TI, le peul est une langue du groupe Niger-Congo Ouest atlantique, il y a consensus

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??? Cet article est dans un état pitoyable et les commentaires ci-dessus laisse rêveur. Ici c'est une encyclopédie, pas le lieu pour rédiger ses propres hypothèses : la bibliographie de base sur un article de linguistique africaine doit d'abord concerner des ouvrages de linguistique africaine. Et les sources primaires d'histoire grecque ainsi que les manuels d'histoire grecque n'ont rien à faire ici, ce qu'il faudrait ce sont des articles de linguistique sérieux qui établissent le lien grec/peul. Il faut revenir ici à la régle et à la raison : WP n'a pas a servir pour promouvoir telle ou telle hypothèse personnelle. Aujourd'hui la classification linguistique du Peul est toujours celle qu'a imposé Greenberg et le Peul fait partie du groupe Congo-Kordofanien Ouest-atlantique et c'est ainsi que tous les gens sérieux le considère.

  • Youssouf Diallo, Günther Schlee, L'ethnicité peule dans des contextes nouveaux, Paris, 2000 p. 10
  • Etudes littéraires africaines, littérature peule, Paris, 2005, p. 9
  • Bernd Heine, Derek Nurse, Henry Tourneux, Les langues africaines, Paris, 2004, passim

On notera aussi que la corrélation linguistique-génétique si prisée par Cavalli-Sforza a été invalidée pour la région ouest-africaine (D. Nettle et L. Harris, "Genetic and Linguistic Affinities between Human Populations in Eurasia and West Africa", Human Biology, 2003[2])Luscianusbeneditus (d) 20 juillet 2009 à 23:04 (CEST)[répondre]

+1. J'avais tenté d'expliquer un peu à l'auteur de ce travail inédit la situation mais j'ai vite conclu que tout seul je ne parviendrais pas à endiguer ce flot, probablement réalisé de bonne foi. --Bruno des acacias 21 juillet 2009 à 11:37 (CEST)[répondre]

paragraphe a retraiter

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j'ai nettoyé l'article je met ici les paragraphe suppimer qui n'ont rien a y faire :

Certains Peuls se sont mélangés avec des Touaregs, certains avec des Maures et d'autres avec des Arabes ( Shwa )...[11]

  • raison ceci traite de sociologie par de linguisitique

On rencontre un certains nombres de lexèmes "étrangers" dans le fulfulde qui peuvent être posés comme hypothèse de travail en attendant de classer celui-ci dans une proto-langue.[réf. nécessaire]

Ce sont des langues anciennes ou des langues mortes :

*Langues de la Mésopotamie(~ 1600 à 1100 av.J.C.)[12]; des langues de l'Inde ( du rameau iranien et des langues Dravidiennes - de ~8000 pour les langues drav. à la période bouddhique IIeme siècle av.J.C);[13]Langues Iraniennes ( diverses, mais elles appartiennent généralement à la branche orientale, on notera au moins, vieux-perse, avestique, saco-iranien et sanskrit ~ de 1000 av.J.-C à la période Ptolémaïque au IVe siècle av.J.-C ).[14]; du grec ancien et attique ( grec anc. VIIIe - IVe s. ; grec classique Ve-IVe s. av. J.-C )[réf. nécessaire]

[15]

ex.ful. génos ( "dieu solaire" )[16]  ; gr. génos ( génos, géneos, géneï, génémaïon, génétor, génésia, etc.) ; ssk. ganas ( ganasas, ganasis ) - ( géné était un culte culturel grec, attesté en Grèce qui aboutit aux institutions indo-européennes de l'antiquité ).[17]Génos fait référence aux tribus grecques qui étaient subdivisées en phûla ou phrêtrai que d'aucuns diront Achéens ( Homère ) d'autres Doriens.[18]géné concernait les tribus et les dèmes , c'était un culte civique et culturel pratiqué par les seuls grecs et personnes parlant la langue grecque ou citoyens rattachés au géno. Il faisait partie d'un ensemble de cultes initiatiques appelés aussi parfois " Mystères d' Eleusis ".[19]Les aspects civiques et juridiques semblent importants, ainsi didi ( " deux " ) serait-il issu du grec didymes " jumeaux " [20]et non pas de duo ( grec duo "deux" )[21]L'importance de la " géméllité ", de " l' équilibre ", de la " concorde ", ( c'est-à-dire de " l'un [ en ] vis-à-vis de l'autre" , face-à-face & couple ) apparaît dans l'organisation culturelle peule, comme ces comportements étaient valorisés dans la culture grecque des IVe-Ve siècles av. J.-C à travers la δίκη ( justice ) , chez le citoyen (ὁ πολίτης ) et dans la cité ( ἠ πόλις ), le contraire étant le despotes ou le tyran .Les cultes Grecs sont avant tout et surtout, des " cultes civiques ". Enfin, en onomastique, quelques prénoms conservés jusqu'à nos jours ; Aléa ( déesse dans la Grèce archaïque de la " fertilité " et de la " fécondité " en Arcadie dans le Péloponnèse et devenue par la suite Athéna ) , Cyllé ( < Scilla < Scilé < Scilès < Silé ), Lyssa, Lyssé, Licel, Cella, Cellein, Koré ( Kori < kori-ranwa " la blanche " ) déesse de la Grèce ancienne, représentée sous la forme d'une statue féminine dite " korê " et patronne des " jeunes filles" ( non mariées ) en Arcadie dans le Péloponnèse, ( plus tard en Grèce, elle sera associée à Déméter ), encore présente sous sa forme cultuelle chez les Wodaabe et simple prénom féminin partout ailleurs, dans les autres groupes...


Ces langues anciennes se trouvent dans le pular dans son entièreté, toutes régions confondues et ont donné un certains nombres d'ouvrages, et d'hypothèses non résolues à ce jour ( voir Histoire de l'étude linguistique peule ).

  • trop dense a aéré et a vérifier les éléments semble discutables

Le pular est classé dans un groupe linguistique dont le classement pose lui-même problème, comme le classement de nombreuses langues africaines, étudiées ces dernières années.Nombres de remarques, soulevées par les nostraticistes de l'école russe notamment, n'ont pas été prises en compte pour le classement des langues africaines elles-mêmes ( groupe bantou, nilo-saharien et sémito-hamite ).Le classement du pular est donc susceptible de connaître des modifications dans le futur.[réf. nécessaire]


L'Afrique

Nigéro-congolais ou nigéro-kordofanien ?...

Les classifications actuelles des langues africaines s'appuient encore souvent sur les travaux de Maurice Delafosse, Lilias Homburger ou Diedrich Hermann Westermann, et surtout sur ceux de Joseph Greenberg dans les années 1950 axant les recherches comparatives sur les parentés de vocabulaire et de grammaire entre le peul et les langues africaines acquises au cours du Moyen Âge.[22] C'est ainsi que le fulfuldé est généralement rattaché à la branche ouest-atlantique de la grande famille des langues nigéro-congolaises, au même titre que le sérère ou le wolof. En linguistique, seules les super-familles de langues font l'objet d'un consensus.[23]Chez les linguistes anglo-saxons, le classement est fixé à l'est ( Soudan oriental, plateau du kordofan, Monts Nuba ). Ainsi, on trouve, dans la famille nigero-kordofanienne, le mandingue et le swahili. Cette dernière langue est souvent étudiée en vis-à-vis avec le pular car comme lui, elle présente d'autres langues incluses à différentes époques dans le lexique : arabe, langues indiennes, persan...Le nigero-kordofanien est considéré par certains linguistes comme une sous-branche éloignée des langues nigéro-congolaises ( elles semblent former un groupe à part)[24].[...][25]

Il existe de nombreux contacts historiques et géographiques entre ces groupes de langues dans la région sahélienne. C'est la raison pour laquelle, elles sont souvent associées en une intéraction complexe. Il s'agit : 1. du nigéro-kordofanien ( que Luca Cavalli-Sforza associe sur une même branche au "niger-congolais" dans la reproduction d'un arbre phylogénétique p. 225 de son livre paru en 1996 Gènes, peuples et langues et qui concerne les langues du centre-ouest et du sud-est africain ); 2. du nilo-saharien ( sud-Sahara et haut Nil ) ; 3. de l'afroasiatique ( clairement relié au chamito-sémitique appelé parfois sémito-hamite concernant l'Afrique du nord, le Moyen-Orient et l'Éthiopie ) lui-même relié au nostratique...Il semble que ce groupe de langues, fasse partie d'un même ensemble en expansion de l'est africain vers l'ouest depuis le Xe siècle environ...


Quelques hypothèses sur les langues africaines...

Note 1 sur le nigéro-kordofanien et le nostratique : " La série de descriptions garmmaticales de langues toungouses parue dans l'encyclopédie JNSSSR V ( 1979 ) est à ce point de vue d'une grande importance. A première lecture, ces documents m'ont irrésistiblement rappelé les langues nigéro-kordofaniennes ou nilo-sahariennes qui possèdent une harmonie de hauteur relative basée sur la trait [+_ RLA ] ( racine de langue avancée ) [...] L'harmonie vocalique abordant une particularité de la distribution des consonnes des séries vélaires ( k ) et uvulaires ( q )en fonction des voyelles adjacentes, est un système proto-eurasiatique ressemblant par un aspect important aux systèmes d'harmonie vocalique que l'on trouve en Afrique dans les familles nigérocongolaise et nilosaharienne, tout en en différant sous un autre rapport ;position neutre et rétractée en eurasiatique, neutre et avançée en Afrique. [ Racine de la langue rétractée ] vs [ non rétractée ] ( visible dans Greenberg [1990] )[26]


Note 2 sur l'Afroasiatique et le nostratique : "Aaron Dolgopolski (1964, 1965 ) développait indépendammant une théorie reliant l'indoeuropéen à l'afroasiatique, au kartvèle ( géorgien ) et à une série de langues d'Asie septentrionale incluant l'ouralien, l'altaïque et l'eskimo-aléoute. Dans un travail ultérieur, il y inclu le guiliak, et le tchouktchi-kamtchakien ainsi que l'élamite et le dravidien."[27]


Note 3 sur le sémito-hamite et le nostratique : " Plusieurs auteurs ont souligné des ressemblances frappantes entre l'indo-européen et la famille sémito-hamite ( nom des nombres, des parentés, d'animaux ), au point que des équations linguistiques régulières ont pu être tirées ; que cela indique une parenté génétique entre les langues de ces deux familles, ou simplement des contacts étroits et prolongés, à très haute époque,il s'ensuit en tout cas que les ancêtres des Indo-Européens ont vécu en Asie occidentale."[28]

Hypothèses de contacts du peul avec d'autres langues en Orient

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A cause de la complexité du pular et des nombreux contacts survenus à une période ancienne avec d'autres langues ( Préhistoire ? Antiquité ? ) situées dans un autre logement géographique ( " le Levant " ) de nombreuses hypohèses, ont accés les recherches sur le pular depuis sa découverte.

Depuis la classification de Greenberg, diverses pistes sont actuellement à l'étude, certaines font l'objet de vifs débats ( la thèse kartvélienne à l'intérieur du milieu nostraticiste ), d'autres sont en " balance "( la thèse afro-asiatique peu affirmée jusqu'à présent, mais voyant peut-être le dravidien pouvant lui être associé un jour ), d'autres encore, s'inscrivent dans un contexte global, bien plus vaste, concernant le peul et de nombreuses autres langues avec lesquelles, il aurait pu être associé dans un lointain passé ( la thèse eurasiatique ).

La piste Eurasiatique

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  • Des marqueurs eurasiatiques et indo-européens...

Plusieurs auteurs[réf. nécessaire] ont noté dans le fulfuldé des formes grammaticales appartenant à la branche eurasiatique.( langues déné-caucasiennes ).L'Eurasiatique fait l'objet de recherches internationales et l'ajout de telle ou telle langue, y est encore très controversé.[29]L'Eurasiatique date de 40 000 ans environ, il a remplacé la " famille eurasienne " et a donné naissance aux cinq familles de langues modernes dont : L'indo-européen, le dravidien et déné-caucasien (basque, ïénisséien, caucasien, burushaski, sino-tibétain et amérinde). Greenberg y rajoutera le guiliak, tandis que Berngston[30] voudrait y inclure une langue éteinte le sumérien ( inclusion encore débattue de nos jours ).La plupart de ces études sont le fait de l'école russe et ne sont pas traduites en France, quelques une en Angleterre et en Amérique.Les linguistes les plus importants dans ce domaine étant Starostine (1991-1998 ), Chevorochkine (1989-1991 ), Illitch-Svityc (1971-1984 ), Dolgopolski (1981-1988 )[31].On peut également citer Bomhard ( 1991 ) proposant plusieurs parallèles entre l'indo-européen et plusieurs autres langues.[32]Néanmoins on peut renvoyer le lecteur anglophone et pullophone ou fulaphone au livre de Merrit Ruhlen[33] et à sa traduction pour le lecteur francophone et pullophone ou fulaphone [34]qui présente des tableaux comparatifs où le lecteur est invité à pratiquer lui-même des séries comparatives avec des listes de mots de même sens entre langues d'une même famille et entre formes ancêstrales de différentes familles.Suivant ce procédé,la concordance entre le pular et les langues Européennes proposées parmi un large panel présenté " à l'aveugle " (en cache), le pular est concordant à 60 % avec les langues européennes, à 40 % avec les langues eurasiatiques, à 50 % pour les langues ouraliennes et à peine 1 % à 6 % (tableau 3a pour " je, moi ") pour un ensemble de langues africaines, 0 % pour les langues d'Asie et amérindes.L'ensemble des langues présentées sont toujours les mêmes, certaines reviennent avec insistance quel que soit le protocole de recherche, ce sont : le sanscrit, l'avestique, le vieil-irlandais, le grec, l'indo-aryen, l'ouralien, le guiliak, le groupe coréo-nippo-aïnu.La palette s'étend donc sur un large périmètre, mais appartient stricto-sensu à la grande aire géographique eurasiatique, en extension de l'Oural, en traversant la Sibérie méridionale, à la pointe extrême du continent asiatique.Le coréo-nippo-aïnu est un sous-groupe de la famille eurasiatique.C'est avec des résultats similaires présentants une forte divergence avec le classement élaboré il y a quarante ans, que les spécialistes ce sont engagés depuis quelques années, à traiter le fulfuldé " à part ", à l'intérieur du groupe nigéro-kordofanien ( comme le basque est traité à part dans l'ensemble Européen ) et à effectuer des recherches fines, pratiquées notamment par L. Cavali-Sforza en 1998-2008.Ces recherches sont menées dans la totalité des lexiques (lexique de la famille, du corps, des perceptions, de la spiritualité, du social, etc. ).Ces résultats ne sont pas contestés par les spécialistes de la question peule.De plus, ces comparaisons mondiales, confirment une hypothèse et des résultats anciennement connus en Anthropologie et en génétique humaine sur le retour en Afrique de populations eurasiatiques.Les travaux de Merrit Ruhlen ont fait beaucoup parler et sont sujet à polémiques chez un groupe restreint de spécialistes.Certains ont adhéré avec enthousiasmes à sa démonstration, mais en 1994 celle-ci parut insuffisante à ses pairs. Néanmoins comme le note André Langaney directeur du laboratoire d'anthropologie biologique du musée de l'Homme : " On sait depuis les travaux très démonstratifs de Luca Cavalli-Sforza, Robert Sokal, Guido Barbujani et ceux de sa propre équipe, au laboratoire de génétique et biométrie de l'université de Genève et au musée de l'Homme, qu'il existe, le plus souvent, une extraordinaire liaison statistique entre diversification génétique des populations humaines et celles des langues qu'elles parlent." [35]La thèse de Merrit Ruhlen plaide en faveur d'une humanité restreinte il y a entre trente mille et soixante mille ans. Soit une population mondiale passant par un minimum démographique de quelques milliers d'individus, pour l'essentiel situés, en Afrique, en Eurasie, en Méditerranée orientale et au Proche-Orient (Croissant fertile).[36]La piste eurasiatique doit être sérieusement envisagée dans le cadre d'une proto-langue du peul, située hors d'Afrique. La présence de grec, de dravidien, d'une ou plusieurs langues iraniennes dans le pular, engagent à chercher dans cette direction.

[ Ainsi peul paykun ( enfant mâle ) - ( indoeuropéen ) , grec ancien paîs ( enfant ), plur. paidôs / peul né-ddo ( homme ) - ( indoeuropéen ) grec ancien néôn ( jeune ), néaniâs ( jeune homme ) plur. neanîskos [37] - ( dialectes toungouse ) golde nai ( homme , personne ), orotche ( homme ) , oudighé ( homme ), evenk na-sal ( homme ), oultche aga-na ( frêre- aîné ) ege-né ( soeur-aînée ), néguidale ax-ni ( frêres- aînés ) ... / ...Peul mi ( je, moi ) - ( ouralien ) finnois minä ( moi, je ), youkaghir met ( moi, je ) - ( langues africaines ) khoisan mi ( moi, je ) , douala am ( moi, je ), zoulou ami ( moi, je ), mbundu ame ( moi, je ) swahili mimi ( moi, je ) - ( indo-aryen ) sanskrit ad-mi ( moi, " je fais ") - ( indoeuropéen ) sankrit mâm ( je, moi ), avestique mam ( moi, je ), grec eme ( moi, je ), latin ( moi, je ), gothique mik ( moi, je ), v. irlandais -m ( moi, je ) ][38]

La piste anatolienne

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La piste anatolienne relève d'une importance moindre que la piste Eurasiatique. C'est essentiellement du logement géographique dont il s'agit.Ainsi on note Etrusque tul " pierre " et le peul tulé " collines ". sing. tuldé. L'Etrusque n'est pas une langue indo-européenne, elle est notée par Benveniste comme une branche parallèle à l'indo-européen. Pour d'autres, il s'agit d'une langue eurasiatique avec quelques éléments indoeuropéens[39].A ceci s'ajoute la proximité probable avec des Celtes ou Celt-Kimmeroi ( Cimmériens ) terme qui n'est plus usité de nos jours, mais qui avait l'avantage de faire un " lien " entre Celtes et Scythes. Ainsi, on le note v.irlandais tul " colline ".Tandis que le nom éponyme des Cimmériens, connu dans la seule région du Bosphore, Gmiri ( Iaroslav Lebedynsky :44 )[40]est présent aussi bien en kartvèle géorgien, qu'en pular, ( grec Kimmeroi, Gimmirrâia dans les textes assyriens ). Les quelques éléments conjoints que l'on trouve entre d'une part, pular et etrusque, et d'autre part entre pular et v. irlandais déjà noté dans les comparaisons proposées par Merrit Ruhlen et les différentes études en eurasiatiques mettant cette langue en présence à plusieurs reprises, pourraient plaider en la faveur d'un logement géographique ancien dans la région anatolienne ou sa proche banlieue.[41]

La piste indo-iranienne

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  • Conservation d'un certain nombre de lexèmes originaires de l'Inde...

Les études comparatives menées à partir du lexique peul – qui n'existait pas jusque là – ont en outre confirmé la mise en évidence[réf. nécessaire] des traces de langues dravidiennes, de sanskrit (prakrît), de telugu, de kannara ou kanada et de tamil...C'est un vaste rameau linguistique dont les sources historico-géographiques se trouvent autour de la mer Noire, de la mer Caspienne, de la Syrie, de l'Arménie et de l'Inde.Une étude en chronolinguistique menée par Alain Anselin en 1958, fit de la langue originelle, une langue proto-dravidienne [42][réf. nécessaire]L'indianiste Alain Daniélou rattache le peul aux langues dravidiennes : « Des survivances de langues dravidiennes se trouvent sur tout le pourtour du monde méditerranéen. Les plus importantes sont le géorgien du Caucase, le peulh (comme l'ont démontré des recherches récentes) et vraisemblablement le basque »[43] ; « Les langues agglutinatives de type dravidien, aujourd'hui subsistant dans le sud de l'Inde et dont les branches occidentales étaient entre autres, le sumérien, et sont encore jusqu'à nos jours le géorgien et le peulh »[44].

Les études comparatives sur la langue peule exigent une parfaite connaissance du sanskrit,le Vieil indien, l'avestique,le dravidien et le védique.[45][réf. nécessaire].Ainsi sur le plan sémantique, pour le terme veda, on a en comparaison bilatérale aux racines verbales peul : fid~ " dicter ( un texte )"  ; wi'd~ /wed~ / weed~ / weyy-it~/ we'-it~ ( vedd, veed ) " se rassembler en un lieu, écouter (qqn ) " / weedd~ " donner; tenir entre les mains déployées; entendre ( qqch ) au gré du vent; mots-emportés-par-le-vent; distribuer ( qqch ) à ( qqn ) " [46]Certains chercheurs ont cru discerner de fortes ressemblances lexicales entre les langues dravidiennes et les langues ouraliennes, ce qui suggèrerait des contacts prolongés entre locuteurs des deux langues. Cette hypothèse est toutefois critiquée par des spécialistes des langues ouraliennes et, moins fréquemment, des spécialistes des langues dravidiennes.[47]Les hypothèses les plus satisfaisantes mettent aujourd'hui en relation les langues dravidiennes avec les langues de l'Afrique ( groupes bantou, peul, mande, ouest-africain...)[48] On a aussi évoqué des liens avec l'élamite, qui fut parlé en Iran, du début du IIIe millénaire au IVe siècle av. J.-C. au moins.Sans parler des études comparatives entre dravidien et sumérien.C'est Merrit Ruhlen élève de Greenberg, qui évoqua un groupe de langues parlées dans la région du Zagros qu'elle nomma "élamo-dravidien " qui permettrait une jonction filiale avec les langues mésopotamiennes et l'afro-asiatique )[49]Dès les années 60, Lilias Homburger et Théophile Obenga ont trouvé des affinités entre l’égyptien ancien, les langues dravidiennes, parlées aujourd’hui en Inde du Sud, et les langues négro-africaines.Il y a plusieurs thèses de doctorat[réf. nécessaire], écrites sur les rapports entre les langues dravidiennes et les langues du groupe sénégalo-guinéen : wolof, serer, peul. Ce qui amène à penser qu’il fut un moment, au néolithique, où les langues agglutinantes recouvraient l’Afrique, le Bassin méditerranéen et le sud de l’Asie..[50] Cette famille linguistique indépendante a subi et exercé plusieurs influences sur les langues avoisinantes, du fait de la proximité de la famille des langues indo-iraniennes. En effet, les langues dravidiennes comprennent un lexique d'origine indo-iranienne assez important, comme par exemple dans le cas du tamil, largement influencé par le sanskrit. Inversement, en Inde et au Pakistan, les langues indo-iraniennes ont intégré des procédés syntaxiques propres au dravidien, comme une position finale fixe du verbe, mais aussi des sons consonantiques rétroflexes propres aux langues dravidiennes du Nord.

Néanmoins la présence de ces langues dans une aire de peuplement bantou posent des problèmes de classification non résolus à ce jour.[51]

La piste afroasiatique

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  • Nulles traces en chamito-sémitique...

Malgré un possible passage en Égypte, les chercheurs en langues afro-asiatiques ne rattachent pas le pular à cette branche.

Hormis quelques items de l'aire mésopotamienne révélés par Delafosse, c'est l'absence du shin sémitique en pular qui identifie sa non-appartenance au chamito-sémitique ( afroasiatique ). En revanche, la présence de dravidien est une difficulté majeure pour les chercheurs, puisque le dravidien est noté par Aaron Dolgopolski ( notamment ) comme étant associé au chamito-sémitique.[52]

[ Ainsi en pular, suudu " maison " serait issue du sumérien suddu " maison " ; suka " le garçon " serait de la région mésopotamienne ; maayo " mer " serait issue de l'égyptien ancien maiu " fleuve, mer ".Le peul nagge se retrouve en wolof nak " boeuf ", en hébreu nogah " lumière matinale, éclair " et nagah " frapper à coup de cornes " , v. égyptien neka " boeuf, vache".[53]] Néanmoins le radical -ng qualifié de peul a une telle diffusion en Orient, ( on le retrouve en effet en Inde, en Iran ( en langue Brahoui ) et dans le ïénisséien une langue de l'Amour du groupe déné-caucasien[54] ) qu'il est impossible à ce jour d'en connaître le foyer linguistique originel...

A ce jour, malgré des recherches internationales, les items concernant l'égyptien ancien trouvés dans le lexique sont extrêmement faibles ( l'absence du "shin" sémitique interdit la prononciation des langues sémitiques en général ) et n'a jamais constitué de ce fait, un trait majeur de l'identité linguistique du pular.[55]


Il n'existe aucune langue entièrement d'un type : "Si l'on utilise la méthode typologique qui se fonde sur les similitudes de structure, on constate qu'en de nombreuses aires une grande diversité génétique ( métissage ) s'accompagne de traits typologiques communs" [56]. Cela est particulièrement patent pour les peuples dit "frontières", pour lesquels des études plus poussées doivent être menées. L'Institut français d'études anatoliennes à Istanbul,le CNRS, le musée de l'Orient et de la Méditerranée à Lyon et l'Institut national des langues et civilisations orientales (INaLCO) de Paris, la Sorbonne, prennent une part active dans cette réflexion

  • trop dense et a vérifier les source certain élément semble discutable

Pensez a synthétiser , à aerer et a faciliter la lecture

--Ygdrasil 21 juillet 2009 à 11:24 (CEST)

Langues dravidiennes

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La théorie dravidienne citée ici est complètement dépassée; elle date d'une époque où l'on classait ensemble tout et n'importe quoi, le breton avec l'hébreu, le sanskrit et le chinois. Le fait que cette théorie soit éventuellement mentionnée en 2004 par un non-linguiste, ne signifie pas que les linguistes y croient encore en 2004. Donc ces références datent. Si le peul était une langue dravidienne, cela se saurait, et cela ferait la une des journaux scientifiques. Ce n'est pas le cas. Les arguments donnés plus haut sur cette page ne tiennent pas la route une minute. Comment se fait-il que cette théorie, qui n'est défendue que sur cette page, ne se trouve mentionnée nulle part aux pages Niger-Congo, Langues atlantiques, Langues dravidiennes? J'invite les passionnés de cette théorie à améliorer ces dernières pages en apportant vos références sur un lien peul-dravidien; je serai curieux de voir les réactions, par exemple, des dravidianistes. Les experts s'accordent pour considérer (faute de preuve convaincante du contraire) que le peul appartient à la branche atlantique du phylum Niger-Congo. Voir en particulier les réfs suivantes:

  • Bendor-Samuel, John & Rhonda L. Hartell (eds.) (1989) The Niger-Congo Languages — A classification and description of Africa's largest language family. Lanham, Maryland: University Press of America.
  • Dimmendaal, Gerrit (2008) 'Language Ecology and Linguistic Diversity on the African Continent', Language and Linguistics Compass 2/5:841.
  • Greenberg, Joseph H. (1963) The Languages of Africa. Indiana University Press.
  • Olson, Kenneth S. (2006) 'On Niger-Congo classification'. In The Bill question, ed. H. Aronson, D. Dyer, V. Friedman, D. Hristova and J. Sadock, 153–190. Bloomington, IN: Slavica.
  • Williamson, Kay & Blench, Roger (2000) 'Niger-Congo', in Heine, Bernd and Nurse, Derek (eds) African Languages - An Introduction. Cambridge: Cambridge University Press, pp. 11–42.

Le peul ne peut pas appartenir aux deux à la fois (Niger-Congo & dravidien). Par conséquent, j'indique que la théorie dravidienne mentionnée sur la page est "aujourd'hui rejetée", car c'est vrai. Bien cordialement, Womtelo (d) 4 avril 2011 à 02:28 (CEST).[répondre]

Je suis d'accord mais cela doit venir de l'existence à l'est de l'Afrique de pidgins liés au migrations dravidiennes. Mais ces migrations en sont pas les seules car on trouve à l'est de l'Afrique aussi un peuplement important d'origine austronésienne (depuis Java) notamment à Madagascar ce qui a donné la langue malgache
On retrouve ce mélange de cultures alors du Mozambique à l'Eritrée et l'Ethiopie, où on trouve également des traces de migrations peules venues de l'ouest, menées par les guerres anciens empires peuls convertis à l'islam pour aider les arabes à islamiser l'Afrique. Le peul lui-même a de nombreuses variétés issues de pidgins, certaines sont devenues des langues assez différentes même s'il reste un substrat peul.
La classification des langues africaines est très difficile étant donné les différents empires (africains et arabes puis européens) et migrations et les traditions nomades et le commerce important avec le monde arabe depuis longtemps. Cependant les langues dravidiennes sont les moins concernées par ces migrations, alors que c'est bien plus évident avec les langues austronésiennes (d'origine javanaise, elles-mêmes d'origine formosane avant les conquêtes chinoises) et d'autres langues indoeuropéennes (dont les langues turques, l'anglais, le français, le portugais et le néerlandais) et afroasiatiques (dont l'arabe et l'amharique). L'Afrique est fortement multiethnique et multiculturelle.
Aujourd'hui le chinois commence à s'imposer significativement au centre de l'Afrique dans certaines zones urbaines (dont le Nigeria) et commence à créer son pidgin local (comme le chinois l'a fait dans de nombreuses autres régions turcomongoles, arabopersonnes et tibéto-birmanes, avant de les "sinitiser" de façon souvent forcée).
Et il faut se méfier de ce que certains peuls auraient pu retenir comme une mémoire d'invasion "indienne". Pour eux, l'Inde pouvait aussi bien désigner les Arabes qui ont traversé la Mer Rouge et ont pu aussi amener des alliés islamisés venus les aider dans leur jihad en Afrique, depuis les régions indo-aryennes islamisées (Perse, Pakistan, plaines du nord de l'Inde actuelle et Bangladesh). Mais certainement pas des régions dravidiennes qui ne l'ont jamais été hormis les petits archipels visités par les marchands arabes ! Ce sont ces nouveaux venux islamisés qui ont ensuite apporté et pratiqué à grande échelle l'esclavage des populations africaines non islamisées (et bien avant même d'en fait commerce plus tard avec les Européens pour coloniser l'Amérique, qui n'ont eu alors en frique que quelques comptoirs, et ont vite cessé et banni ce commerce lors de la colonisation européenne). L'esclavage est toujours pratiqué par les intégristes musulmans, comme une cause "juste" dans leur jihad radical et sous forme déguisée encore dans les monarchies arabes. Verdy p (discuter) 12 août 2019 à 23:11 (CEST)[répondre]
  1. En nigero-kordofanien et en nilo-saharien, proto-afroasiatique, eurasiatique, dene-caucasien, basque , austrique, indo-pacifique et amérinde.KI ( N )par son ancienneté ( néolithique ou mésolithique ) est un marqueur à large diffusion.La forme sek ~ sik désignée par Ruhlen dans le nigero-kordofanien concerne le wolof, les parlers du Sénégal du groupe mandé et tekrour. La forme fulfuldé est différente. Elle pourrait être plus proche de l'i.e commun deik- "désigner " devenu dig-itus " doigt " ou de l'i.e dekm- "dix " et du grec dik-ko- qui peut aussi vu comme un membre.( Ruhlen 1997 : 127-131 )
  2. Il existe en i.e un large usage de -k comme suffixe dérivationnel nominal et adjectival, de forme - ik ~ -iko que l'on retrouve en sanskrit pasu " animal domestique ", pasu-ka " petit animal domestique ", en japonais où la forme -ko de genre féminin désigne l' " enfant " , comme en pular la forme -ku ~ -ko désigne ce qui est petit paykun ~ -koy " petit enfant ( s ) " , à signaler que la forme dévient parfois -gu désignant ce qui est " petit ", " mignon " ( diminutif )
  3. présent en estonien, ouralien, tchérémisse, selkoupe, toungouse, manaï, oultche, hittite et turquien et ( Greenberg 2003 :167-171 )
  4. v.slave, hittite, indo-européen, indo-aryen ( Greenberg 2003 :183-192 )
  5. "se rapprochant de formations en lituanien, sanskrit, grec et latin" ( Meillet,1934:366 )
  6. Tailleur Louis in Plaidoyer pour le youkaghir, branche orientale de la famille ouralienne, ed. Lingua, 8, 1959 & Le dialecte Tchouvane du youkaghir,ed.UAJ,34,1962
  7. formes en ï tel que "Aï" ou forme verbale du prétérit ( Ruhlen 1997 )
  8. ( in Revue des études grecques,Tome 20, ed. Les Belles Lettres, 2007.
  9. C'est ici que J.Vendryes ( 1918: 265-285 ) in Les correspondances du vocabulaire entre l'indo-iranien et l'italo-celtique, ed.MSL 20, trouvera une correspondance entre l'iranien et l'italo-celtique
  10. R(I) est une forme présente également en nilo-saharien ( soudanique central ), massaï, tchouktche, tchévène, vénète, phrygien, tokharien B, turquien de l'Orkhon, golde, proto-toungouse, mandchou, amourien du guiliak, ryukyuen ( langue proche du japonais ) et les langues anatoliennes.( Greenberg 2003: 95-320 )in Les Langues indoeuropéennes et la famille eurasiatique, ed. Belin,2003 & The Languages of Africa,ed. Bloomington, Indiana University, 1963 & The Indo-Pacific Hypothesis, in Thomas A. Sebeok, Current Trends in Linguistics, vol.8, La Haye, ed. Mouton, 1971 & How Does a Languages Acquire Gender Markers?, Universal of Human languages, vol. 3, Standford University Press, 1978 & Nilo-Saharan Movable -k as a Stage III Article ( with a Penutian Parallel ), ed. Journal of African Languages and linguistics, 3, 1981 & The Prehistory of the Indo-European Vowel System in Comparative and typological Perspective, in Vitaly Chevoroshkin, Proto-languages and Proto-Cultures, ed. Bochum, Brockmeyer, 1990 & The Indo-European First-and Second-Person Pronouns in the Perspective of Eurasiatic, Especially Chukotian, ed. Anthropological Linguistics, 39, 1997 / The Afro-Asiatic ( Hamito-Semitic ) present. In Journal of the American Oriental Society 72, 1952 / Grin Gensler Grammaticalization, typology and niger-Congo wird Order : progress on a still unsolved problem in Journal of African Languages and Linguistics 18-1, 1997 / John Samuel Bender The Niger-Congo languages : A classification and description of Africa's largest language family. Lanham, New-York, Londres : ed. University Press of America
  11. Sociologie- Les métissages ne concernent pas les nobles. Les rapports matrimoniaux entre JiyaaBe et RimBe témoignent d'un échange à sens unique, preuve d'une discrimination sociale. Les règles matrimoniales sont strictes et caractérisées par une endogamie très poussée entre individus de même statut social. Nul ne peut s'identifier et se reconnaître que dans son groupe d'appartenance sociale qui est un ensemble d'individus " identiques " partageant les mêmes prérogatives et auxquels sont attribués des rôles bien définis dans la société. Chaque membre de la société épouse son égal et surtout quelqu'un de même statut ( pasiraado ) et sens définis du système de caste. Ainsi concrètement, il est impossible et même impensable qu'un Jiyaado ( Peul noir ou FulBe balleebe ) demande une Dimo ( femme noble ou FulBe raneebe ) en mariage, ni l'inverse, qu'une Dimo accèpte d'épouser un Jiyaado. ( Néanmoins, si un noble avait un enfant avec une captive ou une femme de " mauvaise extraction ", ou une femme étrangère ou noire, l'enfant est ipso facto un Peul, l'inverse n'existe pas ). Les mariages avec les Touaregs, les Arabes, ou les Européens , tout comme avec le garçon issu d'une famille aisée ou disposant d'un pouvoir politique, font partie des exceptions, et d'un choix préférentiel. Aujourd'hui, malgré les mutations, les mariages mixtes restent assez rares.cit.P.161-163 in Figures Peules
  12. Linguistique - élamite, sumérien, sutéen, assyrien, akkadien, hourrite, ce sont en grande majorité des emprunts et quelques intégrations suffixales ou interférences.Lexique politique, organisation sociale et spatiale concernent exclusivement : l'architecture, le politique, l'habitat, la topographie, l'administratif, le " phénomène de cour " -ex.ful. " galle " ( " parcelle réunissant un groupe de maisons " ) ; sum. " é-gal " ( " Grande-maison" ) p. 246 in Les premières civilisations, des despotismes orientaux à la cité grecque, Pierre Lévêque, ed.puf, 1987, Paris et suite - ex.ful. " Sukkanaaku "  ; akk.? " Sukkal " ( " Chargé de mission " ), s'occupait du lien bureaucratique entre les différents niveaux de la pyramide bureaucratique et le pouvoir central à Sumer . C'est un " Vice-Roi " à Elam, nombreux corolaires dans la région mésopotamienne comme - Sukkalmah (" Grand-Régent " ) à Sumer et en Assyrie où les Sukkallû sont les ( " Officiers " ) p. 269, 304, 334 - De sens clairement masculin, il est à noter que le titre de Sukkal pouvait être attribué exceptionnellement à des femmes de la lignée royale. A noter également la parenté avec le Sukkot juif, bien relié au sens masculin que l'on retrouve en fulfulde et probablement d'aire linguistique commune.
  13. Linguistique - Langues Dravidiennes de ~8000 av.J.-C à la période bouddhique IIeme siecle av.J.-C).En fulfulde elles sont au nombre de deux, une non-identifiée mais possiblement du nord, l'autre le tamil présent de nos jours au sud de l'Inde et au Sri Lanka.Les éléments telugu et kannara ( elles-mêmes langues drâvidiennes sont des langues des textes). A ceci s'ajoutent quelques rares éléments d'une langue plus ancienne encore que les langues drâvidiennes, le munda- Apparaît sous forme d' emprunts, de vocabulaire, des suffixes , géméllité des voyelles. S'observe au niveau de la structure grammaticale ( agglutination ),à tel point, que certains linguistes considèrent le fulfuldé comme une langue drâvidienne à l'origine. " Lexique du monde physique ". ex.ful. " linggi " ( " poisson " ) , ( " ondoyer " ) et ( " pendre " par analogie avec le sexe masculin )  ; drav. linga signe ( phallus ) symbolique de Shiva ( objet de rites attestés dès 8000 av. J.-C et toujours en vigueurs de nos jours en Inde et régions limitrophes )voir Alain Daniélou Mythes et dieux de l'Inde, ed. Flammarion, 2007 , ( voir note sur le shivaïsme et d'éventuelles traces afro-méditerranéennes ) p. 147 à 160 in La civilisation de la différence, ed. Kailash, 2004 ; p. 404-405 ( linng- ) Christiane Seydou Dictionnaire pluridialectal des racines verbales du peul, ed. karthala, 1998; Alain Anselin, La question peule, ed. karthala, 1956 - ex.ful. " puccu " ( " cheval " )  ; tam.tamil " puccu " ( " cheval " ).Il y aurait eu plusieurs vagues d'arrivées en provenances d'Inde ( L. Homberger )
  14. Linguistique - Iranien- Le problème des items extérieurs à l'Afrique en fulfulde est essentiellement chronologique, en particulier pour les langues i.e, ir. et drav. Ainsi, on peut les " classer " suivant différentes époques ou périodes ( tout comme le perse, le " vieil iranien ", le " moyen-iranien " et le " neo-iranien " F.Bader: 2006 ).Le sanskrit ( langue des textes ) s'accompagnait d'un certain nombre de langues vernaculaires groupées sous le nom générique de prâkrit.Les recherches portent sur des traces à travers les langues actuelles de l'Inde qui sont écrites. Or, à la langue "officielle", organisée, formalisée, il existait d'autres langues proches du sanskrit. " A l'heure actuelle les chercheurs ignorent quel pouvait être ce langage populaire, oral, mais il ne devait pas être différent de celui utilisé par les sûta ( langue védique ) qui ne devaient pas être versifiés " ( Louis Frédéric 1996 : 53 ). Il semble que cela soit le cas des termes retrouvés dans le fulfulde  ; il s'agit d'un prâkrit, un parler populaire proche du sanskrit, (iranien oriental ou saco-iranien L.Frédéric : 1996 ),non versifié.Se trouvent sous forme d'emprunts , de vocabulaire, de structure, symbolique; cosmogonie ; généalogie; expression verbale ( joutes oratoires et méta-langage ); onomastique; rituel et s'observent particulièrement dans l' expressivité de la langue peule ( phonostylistique / phraséologie ou idiolecte ) ( Dupire 1970:581 Organisation sociale des Peul / C. Seydoux 1991 :14 jaamooje na'i ) . " Lexique de l'être humain " ;" Lexique de l'âme " ; " Lexique de l'économie et des techniques " , ces items concernent : L'Individu ( le transcendantal ) voir Françoise Bader( Les langues indo-européennes, ed. CNRS , 2006 )" le soi et l'autre, ou le vieux complexe indo-européen du rapport entre soi et l'autre " & La représentation de l'Autre. L'exemple du répertoire d'une conteuse peule de Garoua ( Cameroun )de R. Botte & J.Schmitz, ed.L'archipel peul, 1994, Paris ). À l'exemple de ce qui se passe pour l'indo-européen commun, le fulfulde montre un vocabulaire du commerce inexistant à cette haute époque, ( sans qu'une explication ait pu être donnée à ce jour ), il deviendra au contraire extrêmement riche à la période suivante durant le moyen-âge africain. Les lexicographes appellent ce secteur : " le lexique de l'âme ".Des études ont montré l'extrême difficulté des conservations du vocabulaire religieux dans l'indo-européen commun, mais c'est également le cas en fulfuldé. On pense que ce domaine devait être soumis à un renouvellement constant et de plus, que le secret protégeait non seulement les lieux et les rites, mais aussi les noms."En ce domaine, on reconstruit donc des signifiés sans pouvoir reconstruire le signifiant qui l'exprimait"( L'Indo-européen, coll.J'ai lu ed.puf ).En onomastique c'est par exemple, la survie de certains prénoms : Aditi, Aruna, Tabiti, Jorez, Hôr, Barneji, Sita, Hari, Heiko, Tierno, Juxa , Sira etc., appartenant à la sphère iranienne...( Pour l'étymologie indo-iranienne d'Aditi et de Tabiti, voir les études iraniennes sur les Scythes, les études de Georges Dumézil.Pour Aruna et l'histoire de ce personnage mythique et historique, voir le Mahâbhârata, la Bhagavad-Gîtâ, les écrits et les études indianistes sur ce sujet. Pour Sira, se reporter aux dynasties Ptoléméennes, exp: Cléopâtre Syra Iere, femme de Ptolémée V Epiphane ~ 210 / 204 / 180 et fille d' Antiochos III le Grand ~ 249 / 223 /187 ) ; Bérénice Syra femme d'Antiochos II et fille de Ptolémée II Philadelphe ~ 308 / 283/ 246 ; Syra < Sira, est un mot iranien ( occidental et oriental ) qui signifie " tête " ( voir l' iranité des gréco-macédoniens d'Egypte in Le monde Hellènistique, de Pierre Levêque, ed. Armand Colin, 1992 cit. P.62: " ...les facteurs orientaux ne sont pas moins manifestes. Héritiers des théocraties orientales, les souverains hellénistes sont fils de la divinité et eux-mêmes dieux.Ainsi, les Lagides ont accépté d'être pharaons. Soter ne s'était pas soumis au rite du couronnement, mais ses successeurs laissent faire les prêtres qui les pourvoient du fluide magique de l' Horus vivant.Désormais ils portent les cinq noms caractéristiques de la puissance pharaonique : " adolescent vaillant, grand de gloire, intronisé par son père, puissant ka de Ra aimé d' Amon, Ptolémée ", tel est Ptolémée II pour un Egyptien " .citp. 98 : La population gréco-macédonienne de l'Egypte, Alexandrie y compris, est estimée à environ 1 million de personnes, contre 8 millions pour la population indigène )-( voir également l'évolution de la Sagaris ( célèbre arme Scythe et nom d'un célèbre magistrat Gréco-Scythe de Sinope ( port de Turquie ) au bord de la mer Noire ) dans les patronymes Peuls au cours du Moyen-âge africain )
  15. Linguistique - grec( Bien que le grec présente une progression constante avec des changements phonétiques réguliers au cours des siècles jusqu'à nos jours, dans le pular il s'agit en majorité de grec ancien d'un logement plutôt oriental ( substrat régional du Pakistan ) et de ionien appelé également attique dialecte du Ve s. av.J.-C. dont on sait que l'Égypte et la Libye étaient les deux voies d'entrées en Afrique ).Néanmoins ces items ont pu être acquis dans un autre lieu. Les entrées grecques ( Alexandre le Grand ) dans la région afghano-pakistanaise ( Parthes / pahlava et Yanava ) sont de même origine et par conséquent de même langue.La question du "fait" grec dans la langue peule sera donc glottochronologique et pas simplement diachronique.En fulfuldé ces items apparaissent sous forme d'emprunts, de vocabulaire, et de structure." Lexique du juridique et politique sociale " concernent exclusivement : La généalogie ; l'Institutionnel; la Famille ( élargie ); le Clan ; l' Unité sociale ( à l'exclusion de la solidarité juridique ); le Symbolique.Suivant l'organigramme couramment établit de l'institution et de la parenté grecque, elle apparaît partielle chez les Peuls ( comme dans d'autres sociétés en Europe de l'Est ou en Europe occidentale ). Ainsi en fulfulde on ne retrouve aucune référence à la pratique de la vendetta et l'unité sociale paraît extrêmement faible.La notion de généalogie mythique commune est elle en revanche extrêmement importante et bien conservée en fulfuldé ( Cette notion est propre aux peuples germaniques, iraniens, grecs et indiens ). Elle s'exprime en mode oral assez frêquemment dans la conversation usuelle et d'une façon spéctaculaire lors des joutes verbales de traditions à la fois grecque et indo-iranienne ( note sur les institutions grecques p. 504 in Les premières civilisations, des despotismes orientaux à la cité grecque, Pierre Levêque, ed. PUF, 1987 ). A celà s'ajoute la conservation de prénoms d'origine grecque Aléa, Léna, Kori (< Koré )...
  16. Linguistique - À noter que gen- devient yen- dans les parlers du Sénégal
  17. Linguistique - ex.ful. génos ( "dieu solaire" )  ; gr. génos ( génos, géneos, géneï, etc.) ; ssk. ganas ( ganasas, ganasis ) - ( géné était un culte attesté en Grèce qui aboutit aux institutions indo-européennes de l'antiquité ).Bien que le rapport entre le latin genus et le grec génos soit encore en discussion concernant l'institution romaine note p.41 in La linguistique diachronique de Jean-Elie Botansky, ed. J'ai lu, 1995.
  18. Sociologie - P. 30 in Langues indo-européennes sous la direction de Françoise Bader, CNRS editions, 1994 - note p. 499 in Les premières civilisations, des despotismes orientaux à la cité grecque, Pierre Levêque, ed.PUF, 1987...
  19. Sociologie- p. 104-105 in La religion grecque dans les cités à l'époque classique, L.Bruit Zaidman, P. Schmitt Pantel, ed.Armand Colin, 2006 ; ISBN .2-200-26296-5 & ( sur les dèmes et les tribus ) R. Louis L'anaplérôsis ou la reconstitution du corps civique avec des étrangers à l'époque héllénistique & L'étranger dans le monde grec II, ed. R. Louis, 1992.Les " dèmes ", devenus " dâmos ", concernaient les trois grands groupes germaniques de Tacite, les tribus ioniennes ioniens, doriennes doriens, les Romains et les Scythes- ( voir à ce propos le pouvoir bureaucratique de la royauté, les Wânakes ou la survivance du dâmos dont le dêmos grec serait l'héritier p.502 à 503 in Les premières civilisations, des despotismes orientaux à la Cité grecque, ed. puf, 1997 )- pour les correspondances peules p. 96-97-103 et 104 Christiane Seydou, Dictionnaire pluridialectal des racines verbales du peul, ed.karthala, 1998- Sur le clan Dem du Sokoto voir p.19 in Figures Peules, ed. karthala, 1999. Sur les Dèmes-Qu'est-ce qu'un dème? Division du corps des citoyens créée à Athènes par la réforme de Clisthène en 508/507. P.64-65-66-67 in La Religion grecque dans les cités à l'époque classique, de Louise Bruit Zaidman et pauline Schmitt Pantel, ed.Armand Colin, 2006
  20. Histoire -( ville d'Asie Mineure dans l'antiquité, de même que Didi est une ville de l'actuelle Géorgie )
  21. Linguistique - id. pour mi qui avec l'ajout d'une préposition d'actance -do devrait être rapproché de l'ensemble fonctionnant par "paire" Mitra-Varuna de l'aire culturelle iranienne et qui ne se retrouve pas dans les correspondances du nominalisateur -m des diverses langues africaines, auquel il est généralement associé.Ainsi le nominalisateur -m témoignerait bien d'une extension des langues agglutinantes en Afrique, avec une "coulée" par le rift dès la préhistoire engageant linguistiquement les khoisanoïdes, mais l'ajout d'une préposition, relève ( comme tout changement en linguistique ) d'un développement ultérieur ,( culturel ).
  22. Histoire des langues - note p.26 in Les langues africaines, Bernd Heine & Derek Nurse, ed. Karthala, 2004 à propos de Greenberg : " Greenberg s'est élevé contre l'usage de critères extra-linguistiques ou typologiques ( culture - sociologie - génétique ) pour la classification des langues"
  23. Linguistique -" note p. 26 "En 1963, le kordofanien est rapproché du niger-congo sans changement de niveau. La région de cette famille prend le nom de Niger-Kordofanien (ou Congo-Kordofanien )."
  24. cit. Dr.George Boeree de la Shippensburg University
  25. Les langues africaines, ed. Karthala, note p. 30 et suite : " La famille kordofanienne est la plus méconnue des langues Niger-Congo ; il n'en existe aucune description grammaticale complète, note p. 30 elle est aussi la plus vaste, comprend également le malayo-polynésien ou langues de l'Indonésie et de Madagascar et concerne 400 millions de locuteurs " - p. 26 "Mukarovsky Hans. G, dans certaines de ses publications ( 1976-1977, A study of west nigritic. 2 vol. Vienne : Institut fûr Âgyptologie und Afrikanistik, Universitât Wien ) considère que le peul n'appartient pas à cette branche."
  26. citation p.82 et citation p.48 in Les Langues indo-européennes et la famille eurasiatiques de Joseph H. Greenberg, préface Claude Hagège, ed. Belin, 2000, Paris et suite
  27. p.26-27 & note à propos de Greenberg et l'A.A :" Greenberg ( 1950 ) fit progresser d'une étape supplémentaire l'étude du problème en introduisant un phylum afroasiatique à cinq branches. Il révèla les affiliations de langues telles que le massaï et le fulfuldé et posa l'appartenance du tchadique à l'A.A." p.95 in Les langues africaines, Bernd Heine & Derek Nurse, ed. Karthala, 2004.
  28. p.585-586 in Les premières civilisations, des despotismes orientaux à la cité grecque de Pierre Levêque, ed.Puf,1987, Paris
  29. H.Fleming Mother Tongue, Boston, 1986 [ Revue de l'Association for the Study of language in Prehistory ( Association pour l'étude des langues de la préhistoire), qui s'est constituée en vue de contrebalancer l'influence conservatrice des indo-européanistes et des américanistes.]
  30. p.159 Bengston et merrit Ruhlen in Global Etymologies, 1994, in Ruhlen 1994 [ La démonstration la plus documentée à ce jour de la monogenèse des langues existantes. Les vingt-sept étymologies mondiale, répresentées dans un article reproduit en annexe du livre de Merrit ruhlen ]
  31. V.Chevorochkine Exploration in Languages Macrofamilies, ed.Borckmeyer, Bochum, 1989b [ mentionne lors de la Conférence internationale du Language et de la préhistoire en 1988, la comparaison par Starostine entre nostratique et dene-caucasien ] & Proto-Languages and Proto-Cultures, ed.Brockmeyer, Bochum, 1990 [contient une traduction anglaise et un index sémantique des reconstructions nostratiques d'Illitch-Svitych.], & avec A.Manaster-Ramer in Some Recent Work on the Remote Relations of Languages, 1991 eds. Lamb et Mitchell [ un résumé des travaux russes récents sur la classification des langues du monde], Nostratic and Sino-Caucasian, 1989 ed.Cherovochkine [ Avance que des familles de langues d'Afrique, d'Europe et d'Asie sont apparentées ].
  32. A.R.Bomhard Lexical parallels Between Proto-Indo-European and Other languages, 1991, in L.Isebaert, ed. Studia Etymologica Indoeuropaea, Peeters, Leuven [ Présente des faits reliant l'indo-européen à d'autres familles de langues d'Eurasie et d'Afrique ]
  33. ( br. ) M. Ruhlen with John D. Bengtson in The Origin of Languages
  34. (fr.)M. Ruhlen, traduction française Pierre Bancel, L'Origine des langues. Sur les traces de la langue mère, ed. Belin, Paris, 1997
  35. p.6 in L'Origine des Langues, 1994
  36. voir tableau 12 p.211 "La structure génétique de la population humaine"
  37. Ermaion initiation au grec ancien, lexique p.400-401 & p.34 ed.Ophrys, 1996
  38. tableau2a ( langues d'Europe )p.30, tableau3a ( langues d'Afrique)p.46, tableau6 ( ouralien )p.59 in Merrit Ruhlen , L'Origine des langues. Sur les traces de la langue mère, ed. Belin, Paris, 1997
  39. p.45 Greenberg.
  40. Les Nomades, ed. errances
  41. p.45. in Les Langues Indoeuropéennes et la famille eurasiatique, Joseph H. Greenberg, 2000, ed. Belin
  42. Alain Anselin in La question Peule, ed. Karthala, 1958, Paris
  43. Alain Daniélou, La Civilisation des différences, Kailash, 2004
  44. Alain Daniélou, Mythes et dieux de l'Inde. Le polythéisme hindou, Flammarion, 2007, p. 10
  45. Inde -Ainsi, la littérature sacrée et profane, traités théologiques, poésie hymnale et didactique,traités de grammaire, les vies des Saints et des profanes,les hauts faits des rois et parfois la poésie amoureuse et enfin dans d'autres domaines, la connaissance des us et coutumes de l'Inde ancienne, constituant une trame éssentielle de l' Orient ancien
  46. note concernant les africanistes et les recherches linguistiques africaines "[...]Beaucoup semblent ignorer la littérature des siècles antérieurs et des cultures où le sacré investit tous les aspects de la vie. Les orientalistes savent cela : les africanistes l'ignorent souvent ! " p. 35 in Littérature d'Afrique noire - Des langues aux livres, d'Alain Ricard, ed. Karthala, 1995, Paris
  47. Krishnamurti, Bhadriraju (2003) The Dravidian Languages Cambridge University Press, Cambridge. (ISBN 0-521-77111-0), p. 40-41.
  48. Sergent,B. (1997) Genèse de L'Inde Ed. Payot, Paris. pp.52-58.
  49. voir la littérature indianiste( notamment les Français A. Daniélou, L. Renou Louis Renou et Jean Filliozat, L'Inde classique : manuel des études indiennes, 2 vol. Imprimerie nationale, 1949-1953, Paris; Études védiques et pâninéennes, IV,1958, Paris (une étude comparative rare sur les maryani envahisseurs aryas d'Égypte)
  50. [1]
  51. cit."le nostratique proprement dit, le dravidien s'y apparentant au premier degré et l'afroasiatique au second degré ": Sergej Starostin ( 1990 ) relevait ainsi,que la parenté entre l'indoeuropéen et le dravidien était plus lointaine que celle entre l'indoeuropéen et l'ouralien ou l'altaïque" p.23 in Les langues indoeuropéennes et la famille eurasiatique, Joseph H. Greenberg, ed. Belin, 2003 & A statistical Evaluation of the Nostratic Macrofamily in Richard Dawkins & Jared Diamond, ed.Evolution : From Molecules to Culture, Cold Spring Harbor, Cold Spring Harbor Laboratory, 1990
  52. Joseph H. Greenberg Langues indoeuropéennes et la famille eurasiatique ed. Belin, 2000, Paris
  53. p.89 in Les bergers du soleil, l'Or peul de Jean-Marie Mathieu, ed.DésIris, 1998
  54. Linguistique - cit.p.192, "série d'averbes de lieu dérivés de démonstratifs et d'intérrogatifs au moyen du suffixe -g avec des variantes -ng et -nge dérivées de -nk et -nke " - Joseph H. Greenberg Langues indoeuropéennes et la famille eurasiatique ed. Belin, 2000, Paris
  55. p.25 cit :" Les textes égyptiens ne sont pas présents dans la mémoire des peuples de l'Afrique noire[...] certaines thèses concernant les remarques de Cheik Anta Diop sur la civilisation de Méroé ( notamment sur les parentés linguistiques) ne nous semblent pas pouvoir être confirmées )
  56. cit.p.20 in Figures Peules

Gorko ne veut pas dire mari. Il signifie Homme

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Proposé par : 132.210.209.212 (d) 16 juin 2011 à 21:36 (CEST)[répondre]

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Discussions et commentaires

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Toutes les discussions vont ci-dessous.

Peul et paléomesolangues

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Bonjour,

Certes, je vois vos contestations et affirmations. Mais :

1. Ce n'est pas parce que ce n'est pas marqué dans la page Niger-Congo de Wiki que ce n'est pas exact. D'ailleurs, la page afro-asiatique est bien pauvre...

2.Greenberg n'a pas utilisé la méthode phonologique, seule méthode permettant de valider le classement génétique d'une langue.

3. Homberger a, en son temps, utilisé la méthode phonologique ( changements phonétiques ) par conséquent, le fond généalogique du peul est une langue dravidienne non méridionale, d'où d'ailleurs sont caractère agglutinant propre aux langues dravidiennes.

4. Le lexique peul a sept strates.Libre à chaque chercheur de travailler l'une ou l'autre strate.

5. Toute langue sémitique a un fond "chamite", c'est-à-dire dravidien. C'est le chamito-sémitique. Et de fait, elles sont agglutinantes. Si Greenberg a changé cette nomenclature au profit de "afro-asiatique" c'est parce qu'il le trouvait "non unitaire" à l'intérieur du groupe sémitique. Cela ne concerne pas le peul.

6. Actuellement le classement du peul, le fameux " consensus " est un consensus essentiellement géographique! Voir le nouveau Dictionnaire des langues 2011 p. 20. " L'identification d'un groupe atlantique au sein du Niger-Congo n'est pas justifiée du point de vue de la méthode comparative classique et repose uniquement sur des critères d'ordre géographique. " La méthode comparative est inutilisable en l'état pour classer cette langue à l'intérieur du groupe Niger-Congo.

7. En m'empêchant d'intervenir, vous ne me permettez pas de parler des paléomésolangues, un groupe de langues intermédiaires comme le peul. C'est un futur classement auquel travaillent les linguistes d'aujourd'hui et qui ouvre des perspectives d'avenir pour ce type de langue inclassable. En prenant position arbitrairement pour une " vision obsolète " de la thèse dravidienne de l'origine du peul, vous niez sa phase de construction initiale, vous empêchez le lecteur de se faire sa propre opinion en ayant accès à des chercheurs qui contestent ce classement absurde ( car infondé sur de nombreux points qui restent en suspens et cela ne fait aucun doute quand on est comparatiste soi-même ). Je pense notamment à des chercheurs hongrois et japonais qui sont aussi intéressés par cette question.Il suffisait comme je m'apprêtais à le faire, de mettre un paragraphe dévolu aux "critiques" .Ce n'est pas le rôle de Wikipedia de prendre position pour une thèse ou une autre.

8. Certes, Danielou n'est pas linguiste, c'est un historien, un indianiste et un bon connaisseur du dravidien qu'il parle et qui dispose certainement plus d'œuvres écrites et publiées que vous.Je le trouve intéressant parce que sa phrase résume ce que peut rencontrer un étudiant linguiste " ordinaire " du pular. De plus, heureusement que les linguistes actuels sont moins sectaires que vous ( s'ils veulent parvenir à des résultats un jour, aujourd'hui on travaille avec des chercheurs d'autres disciplines ).

9. Quant à avoir l'avis des drâvinistes, qu'ils le donnent.J'étudie le peul depuis trente ans. Donc, qu'ils le donnent.

10. On m'avait prévenu que Wikipedia était comme ça, j'ai voulu essayer n'ayant pas d'idée préconçue sur les différents types de supports.J'espère seulement que quelqu'un pourra modifier vos dénégations, lorsque l'on vous confirmera ce que je viens de vous préciser, avec des sonnettes et des tambours!

— Le message qui précède, non signé, a été déposé par 78.117.1.27 (discuter)

Bonjour. Je vous trouve bien aggressive, c'est désagréable. (commencez déjà par éviter l'anonymat, ce sera plus courtois). Je me permettrai d'aller droit au but: toutes vos théories ne tiennent pas la route une seconde. Et les 10 points que vous venez d'ajouter sont aussi faibles que tout le reste (le peul n'est pas chamito-sémitique; le chamite n'est pas dravidien; etc. etc.). Vous perdez votre temps, et ceux des lecteurs, à vouloir depuis des années l'imposer sur cette page, envers et contre tout. Veuillez citer au moins 3 publications scientifiques sérieuses de ces 25 dernières années, publiées dans des revues à comité de lecture, et défendant une connexion historique entre le peul et le dravidien. Je doute que vous puissiez en trouver une seule. Il ne suffit pas de répéter à l'envi “les linguistes d'aujourd'hui disent que…”, il faut des noms et des références précises à des publications précises. Je suis un linguiste d'aujourd'hui, et je crois que votre théorie n'a jamais été prouvée de manière convaincante; je ne demande qu'à être convaincu, car alors on aurait un scoop.
Je suis d'accord avec vous (car je l'ai entendu dire par les meilleurs spécialistes, par ailleurs) que les langues atlantiques ne sont rattachées que de manière ténue au phylum Niger-Congo; ceci étant dit, il y a un grand pas entre admettre ceci, et proposer un lien avec l'Inde. Dans l'état actuel de votre argumentation, que vous avez d'ores et déjà amplement livrée sur Wikipédia, je vous prie de ne pas continuer à éditer la page, sans obtenir préalablement un consensus. Et je vous prie de baisser un peu le ton, merci.
Cordialement, Womtelo (d) 20 juin 2011 à 09:33 (CEST).[répondre]
Pour compléter ce que dit Womtelo : vous n'avez visiblement pas compris le principe de Wikipédia. N'essayez pas de nous démontrer quoi que ce soit, c'est inutile, nos opinions, raisonnements et théories personnels ici ne valent rien. Une seule règle : pas de travail inédit, et pour les sources, Womtelo a déjà tout dit. Il n'y a aucun intérêt à insister dans cette voie, sauf à polluer un peu plus cette page de discussion et à faire perdre du temps à tous. Xic [667 ] 20 juin 2011 à 14:02 (CEST)[répondre]
Relecture souhaitée à propos de ces mots: Toroobés, Awlubés; Sakkébés, Subalbés, Laobés,

Proposé par : 41.214.117.246 (discuter) 21 avril 2014 à 00:36 (CEST)Tidiane diallo[répondre]

Raisons de la demande de vérification

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Le Peul est souvent, oubien désigne l'éthnie des HAALPUULAR ENN( ceux qui parlent poular: Halpoular) et donc une éthnie composée de plusieurs castes à savoir les Torobéés( torodo_sing);Sakkébés(sakké_sing);Awlubés(gawlo_sing);Subalbés(Thiouballo_sing);Lawbés(labbo_sing)

L'ethnie Peul est très vaste et, est même présent en Océanie, en Nouvelle Zélande,

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Relecture et proposition de scission

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Proposé par : Şÿℵדαχ₮ɘɼɾ๏ʁ 21 février 2019 à 23:47 (CET)[répondre]

Raisons de la demande de vérification

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L'article traite le peul comme une langue unique, alors que c'est un continuum linguistique (classé comme macro-langue par le Summer Institute of Linguistics).

Le peul a peut-être été étudié et décrit comme une langue unique par le passé, mais ce n'est pas le cas des travaux contemporains, il faudrait donc expliquer ça et mettre de côté les sources obsolètes.

Il faut trier les infos sourcées concernant les variétés et les dispatcher entre les articles correspondants.

Il faut aussi faire le tri dans la bibliographie (35 ouvrages/articles) et les liens externes.

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Les peul de Côte d'Ivoire

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Le groupe ethnique Peul en Afrique. Les peuls sont reconnus par leur activité pastoral typiquement lié au climat non forestier. Les peuls sont des éleveurs nomades. Ils sont présents dans plusieurs pays subsahariens. Ils font partie intégrante du peuplement de certains de ces pays. Mais en majorité les peuls viennent s'installer dans les régions de la plupart des pays par besoins d'activités. Cas ils vont souvent à la recherche de pâturages, ou encore pratiquer leur métier d'élevage pour servir d'éventuels propriétaires de bovins. Les peuls sont accasionnellement au Liberia, en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Togo ou au Benin. Leur présence dans ces pays est juste dans le cadre du métier. Car ces pays un climat non propice à l'élevage de bœufs. Il n'y a pas de groupe ethnique peul dans ces pays. Parlant de la Côte d'Ivoire il n'y a pas de groupe ethnique du nom peul. Les peuls retrouvés en Côte d'Ivoire sont de simples personnes ou de petites familles déplacées par des mandings propriétaires de bœufs. La Côte d'Ivoire compte 63 groupes ethniques répartis entre le grand groupe Akan, le Krou, les Mandés du sud et les Mandés du nord. Proposé par : 154.0.26.11 (discuter) 21 septembre 2020 à 13:22 (CEST)[répondre]

Raisons de la demande de vérification

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À remplir par le proposant

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Les peul de Côte d'Ivoire

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Le groupe ethnique Peul en Afrique. Les peuls sont reconnus par leur activité pastoral typiquement lié au climat non forestier. Les peuls sont des éleveurs nomades. Ils sont présents dans plusieurs pays subsahariens. Ils font partie intégrante du peuplement de certains de ces pays. Mais en majorité les peuls viennent s'installer dans les régions de la plupart des pays par besoins d'activités. Cas ils vont souvent à la recherche de pâturages, ou encore pratiquer leur métier d'éleveur pour servir d'éventuels propriétaires de bovins. Les peul sont accasionnellement au Liberia, en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Togo ou au Benin. Leur présence dans ces pays est juste dans le cadre du métier. Car ces pays ont un climat non propice à l'élevage de bœufs. Il n'y a pas de groupe ethnique peul dans ces pays. Parlant de la Côte d'Ivoire il n'y a pas de groupe ethnique du nom peul. Les peuls retrouvés en Côte d'Ivoire sont de simples personnes ou de petites familles déplacées par des mandings propriétaires de bœufs. La Côte d'Ivoire compte 63 groupes ethniques répartis entre le grand groupe Akan, le Krou, les Mandés du sud et les Mandés du nord. Proposé par : Sengénisse Zoya Blondé

Raisons de la demande de vérification

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À remplir par le proposant

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Toutes les discussions vont ci-dessous. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 154.0.26.42 (discuter), le 21 septembre 2020 à 13:28 (CEST)[répondre]

Nombre de locuteurs

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Épistoire (d · c · b) avait ajouté le modèle {{problème}} sur le nombre de locuteurs dans l’infobox dans cette modification du 22 septembre 2020. Ce n’est pas clair quel est le problème, la source, l’estimation, le chiffre unique ? J’ai modifié la valeur qui était « 27 754 340 » avec comme référence la page Ethnologue sur le peul ful qui est payante depuis octobre 2019, pour « entre 25 et 30 millions (2006-2019) » avec comme référence un document de l’ECOWAS et de l’OCDE, et la page d’Ethnologue (enfin ce qui est sur Archive.org pour le 5 juin 2019). Si cela pose encore problème, il faudrait clarifier pourquoi. --Moyogo/ (discuter) 10 juin 2021 à 17:03 (CEST)[répondre]