Discussion:Calligraphie
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De l'écriture à la calligraphie
[modifier le code]Ce long passage est à remanier en profondeur. Par certains aspects il se rapproche d'un essai personnel. Cependant on peut garder des choses : il comprend des citations intéressantes sur la question, et soulève des points qui peuvent être détaillés (ex : qu'est-ce que la calligraphie dans l'écriture des égytiens ?).
Fabos ✉ 17 février 2006 à 12:44 (CET)
- Intéressant... on pourrait simplement noter une différence dans l'histoire de l'écriture entre écriture et calligraphie, étant donné que celles-ci co-existent tout au long de l'Histoire. Peut-être aussi le relié à la fonction occupé par la calligraphie/l'écriture, ainsi qu'au statut de scribe ou copiste, et de calligraphe.
- Zeshadok 18 janvier 2009 (CET)
La calligraphie n'est-elle pas spécifiquement une écriture manuscrite? Je pense qu'il serait bon de le préciser dans l'introduction... Bihan boudig (discuter) 9 octobre 2014 à 11:31 (CEST)
- Absolument. On a tendance à tout mélanger, écriture, calligraphie, lettrage, typographie. Toutes les écritures sont manuscrites au départ, même les typographies les plus élaborées, mais au sens courant habituel et si possible consensuel, la calligraphie c’est manuel et manuscrit. --Morburre (discuter) 9 octobre 2014 à 12:07 (CEST)
Paroles de calligraphes sur la calligraphie
[modifier le code]Je retire ce paragraphe de citations qui ne donne aucun des auteurs, ni aucune source.
Comment transformer l'écriture en calligraphie:
- Au fil du temps, la ligne courbe simple, le tracé de l'onde, le déroulement de la spirale vont se complexifier de toutes sortes de manières pour tracer des représentations simplement ludiques, puis des sens vont être donnés à des dessins stylisés qui vont imager alors non seulement des objets mais des concepts. Dans le dessin d'un l'entrelacs, le crayon du dessinateur condense le mouvement en une forme visible, tout comme le calligraphe chinois effleure de ses pinceaux, avec délicatesse, maîtrise et précision, le support choisi. Les pinceaux, « il faut qu'ils touchent le papier comme un pétale de fleur de cerisier touche la neige au printemps » !
La création artistique perçue comme une fécondation de la matière:
- La calligraphie ajoute au simple dessin un message déchiffrable, lisible pour celui qui a appris à en pénétrer le mystère. Elle est cependant, comme tout art qui laisse une trace sur la blancheur immaculée de la feuille, maculation. « La surface blanche encore vierge, (est) elle-même (…) en tant que telle un être vivant (…) Pour un non-artiste, cette affirmation peut paraître surprenante. Mais il faut assurément admettre que tout artiste ressent la “respiration” de la surface encore vierge (…) et que - plus ou moins consciemment - il sent sa responsabilité vis-à-vis de cet être et se rend compte qu'en agissant avec légèreté à son égard, il commet quelque chose comme un meurtre. L'artiste “féconde” cet être et sait avec quelle docilité et quel “bonheur” la surface accueille les éléments justes à leur juste place. »
D'une différence percue entre des traditions calligraphiques:
- De la Chine à l'Irlande chrétienne, du Haut Moyen Âge à nos jours, la calligraphie a intériorisé le scribe. « Le calme convient au calame » énonce un calligraphe contemporain né sur les bords de l'Euphrate. La calligraphie arabe comme la calligraphie persane, privilégie la lenteur, la concentration, la minutie, au contraire de la calligraphie chinoise qui ose l'évocation rapide figurant le mouvement, qui ose la fulgurance de gestes brefs. Mais le résultat recherché n'est-il pas le même ?
Calligraphie et cosmos:
- La calligraphie crée à la fois le signe tracé, la forme extérieure et la forme intérieure, l'espace et le vide entre les traits. L'œil équilibre le blanc et le noir, le plein et le délié, le yin et le yang et les conjugue pour manifester beauté et harmonie. C'est donc un art total, qui suspend le temps. L'œuvrier - l'ouvrier -, l'homme de l'art, l'artisan, le maître d'œuvre manifeste selon les Lois de Ce qui le crée et expose ainsi les structures de la manifestation. Il est créature devenant créateur selon les lois qui font que « l'Esprit féconde Matière ».
La psychologie des peuples et son reflet dans la calligraphie:
- Chaque civilisation, chaque peuple, a traduit sa pensée dans un graphisme particulier. Des trois formes égyptiennes - hiéroglyphique, hiératique et démotique - jusqu'à l'écriture anglaise, en passant par les idéogrammes crétois encore indéchiffrables, les inscriptions cunéiformes, la cursive araméenne ou arabe, l'écriture cyrillique, les runes germaniques, les textes xylographiés chinois, l'onciale romaine, la gothique cursive, etc., quel fabuleux déploiement de symboles s’est produit pour transcrire sur la tablette d'argile, sur le papyrus, sur l'écorce ou le papier, une pensée, une cosmogonie, une histoire, une légende, un mythe… ! Que de labyrinthes élaborés ainsi par la pensée humaine !
Du bien fait de la calligraphie sur l'état psychique de scripteurs:
- Dans cette mise en œuvre, l'attitude du corps est primordiale. Le cœur guide la main et le juste se fait. L'Énergie est libérée, les nœuds psychologiques se dénouent ; cela coule et l'apparence obtenue est révélatrice de l'état d'être. Cet état d’être se matérialise inévitablement, se dévoile, et en cela, il n'y a jamais échec mais constat de cet état d'harmonie ou de dysharmonie rendue ainsi visible.
Sur les intentions de caractères écrits:
- Les lignes aux formes pures, droites et courbes ovoïdes, les entrelacs des lettres « sentant la nostalgie de l'éternité nécessaire, veulent fuir leur existence arbitraire et temporelle instaurée par le signe pour rejoindre enfin l'autonomie des formes pures ! »
Bonjour,
Je trouve surprenant le passage comme quoi la calligraphie serait une science occulte... à la limite un art et encore je ne vois pas trop. Je pense donc supprimer ce passage à moins que ce ne soit sourcé. Qu'en pensez-vous ? Malta 14 avril 2007 à 23:58 (CEST)
- Calligraphie ? Sciences occultes ?? Pfff !
- Zeshadok 18 janvier 2009 (CET)
Importance de l'article
[modifier le code]Je propose que l'importance de l'article soit portée à "maximum" car il me semble qu'il correspond à un "sujet est très important au niveau universel ; il est traité par toutes les encyclopédies imprimées." pour des raisons pratiques, je le passe immédiatement en "maximum", si vous n'êtes pas d'accord vous pouvez (et devez) le replacer dans sa catégorie initiale en argumentant un minimum ci-dessous. Cordialement, Raziel {boudoir} 7 juin 2007 à 22:45 (CEST)
- Ok pour moi. la calligraphie touche à la fois à la trace humaine laissée dans l'Histoire (en tant qu'écriture) et témoigne en même temps de l'Art à travers les époques (et ses évolutions culturelles, techniques, politiques, commerciales)
- Zeshadok 18 janvier 2009 (CET)
objections de fond
[modifier le code]Nous sommes sur une vision sans doute nouvelle, mais totalement déviante, de la calligraphie. Entre l'hyper-conceptualisation, la notion d'« art », de science occulte, et d'activité de loisirs. Nous sommes dramatiquement envahis de pseudo-calligraphes qui ont appris un ductus de gothique et un de chancelière, et qui salopent des feuilles de papier en y écrivant de toute force votre prénom, et qui se croient obligés de faire des livres. La calligraphie, il fut un temps où tout le monde en faisait, de gré ou de force, dans des lieux appelés « école ». Ça s'apprenait en traçant des milliers de bâtons, de boucles, et de lettres, et ça finissait, par la pratique, à faire une belle écriture, c'est-à-dire une calligraphie. Et c'était pareil en Europe, en Iran ou en Chine, chacun avec son instrument. Ce qui a fait disparaître la calligraphie, à part l'évolution des programmes scolaires, c'est pas l'imprimerie, c'est la mécanographie, machines à écrire et ordinateurs. Ce qui fait la calligraphie, c'est d'abord, et toujours, la gestuelle. Quelle que soit la nationalité. Alors parler de calligraphie au ciseau dans la pierre, je trouve qu'on déborde un peu. On pourrait un peu plus parler de ce qui est commun à toutes les calligraphies avant de se perdre dans les détails. On n'a pas besoin d'avoir fait Langues-O pour dire qu'une calligraphie chinoise est belle ou complètement naze. Enfin bon. Morburre 20 septembre 2007 à 11:49 (CEST)
- Je ne suis d'accord qu'avec le fait qu'il y a un problème de champs d'application. Je crois que la belle écriture qu'apprenaient nos anciens est plus proche de la calligraphie qu'aujourd'hui. Mais ! Mais la notion de calligraphie me parait flou. Bien écrire avec des pleins et des déliés est un art mais pas un Art. Comme on sépare l'artisan de l'artiste avec une limite floue, culturelle et variable. Ce qui a fait disparaitre la calligraphie, c'est l'intérêt pour l'art quel qu'il soit et le fait qu'on ne vous force plus à coups de règle sur les doigts à bien écrire — le "-2 pour la présentation" tombe de moins en moins systématiquement. À l'inverse, les moines copistes sont plus souvent appelés scribes que calligraphes. N'est-ce pas parce que bien écrire n'est pas encore écrire artistiquement. Les croquis préparatoires pour une typo en fonte ou en numérique sont-ils de la calligraphie ? Si l'on applique une intention graphique innovante au tracé de glyphes inspiré de caractères d'imprimerie, n'est-ce pas de la calligraphie ? "totalement déviante" à partir du moment où une langue est vivante, elle dévie sans cesse. Oublie le sens grecque stricte de calligraphie. Mes grand-parents faisaient des lignes d'écriture et leurs enseignants n'ont jamais appellé ça de la calligraphie. Et quand avant l'imprimerie, si tout le monde écrivait en faisant de la calligraphie comme apprise à l'école, alors il n'y avait pas d'écriture mal propre, si la calligraphie etait le style standard, comment nommé le style des artistes innovants ? On a besoin de strictement rien pour dire si une calligraphie nous est belle ou naze, je vois pas ce que cette remarque vient faire là. Une calligraphie moche est une calligraphie, non ? Sinon on l'appellerais autrement.
- Mon sens personnel c'est que la calligraphie est le tracé de glyphes avec une intention artistique.
- Lacrymocéphale 29 novembre 2007 à 15:05 (CET)
Si on me parle de différence entre art et Art, je lâche prise, je m'en vais, je refuse le combat, lâchement. Si j'avais un revolver, je sortirais mon revolver. La notion d'Aart est un vaste fourre-tout où chacun met ses fantasmes en prétendant que c'est la Vérité absolue. Alors allez-y, j'empêche personne, mais sans moi (pour info, je suis un artiste professionnel parce que je cotise à la Maison des Artistes, c'est ma seule définition stable, objective et vérifiable). Je m'en tiens aux définitions stables : une calligraphie est une belle écriture, et en l'occurrence on a tous les éléments en main pour dire pourquoi elle est belle ou pas belle, pour autant qu'on ait acquis un minimum d'informations. Les questions de goût n'entrent pas en ligne de compte (personnellement, Proust et Céline, chacun dans son genre, m'emmerdent profondément, mais il ne me viendrait pas à l'idée de dire que ce ne sont pas de grands écrivains). La volonté esthétique, peut-être, pas sûr (l'innocence fait parfois des miracles). Et une calligraphie moche, ce n'est pas une calligraphie, c'est une cacographie, on l'appelle comme ça, pardon si je colle au grec. Il y a beaucoup plus de cacographes que de calligraphes. Enfin bon. Meilleurs vœux, et au mois prochain ! Morburre (d) 28 décembre 2007 à 22:42 (CET)
- Le problème c'est la mode, le goût, le changement. L'art est-il toujours de l'art ? Ce qui est décidé un jour comme une oeuvre d'art doit-il toujours le rester ? Qui est capable de dire "ça c'est beau aujourd'hui mais ça ne le sera plus demain quand les goûts auront changés" ? L'art ne se base pas sur le beau et le pas beau. Oui la notion d'art est un vaste fourre-tout ! On y a toujours mis nos goûts qui n'ont rien d'intemporels. Et les oeuvres d'art devraient être intemporel ? Et ses artistes maudits qui ont du attendre bien après leur mort qu'on reconnaissance leur art comme de l'art ? Qu'est-ce qu'ont fait quand une écriture est considéré sublimes par la moitié de la population et à vomir par l'autre ? Le problème c'est le mot "belle" qui renvoie à chaqu'un de nous et crée autant de définition que de personnes. "belle" est instable. "belle" ne peut pas apparaitre dans une "définition stable" comme tu dis. Il n'y a pas que des artistes qui côtisent à la maison des artistes. Ceux qui font simplement de l'exé y sont aussi. Et me voilà avec un question à la quelle j'ai moi-même du mal à répondre. Celui qui exécute la vision de l'artiste est-il un artiste ? J'ai envie de dire sur le vif "c'est un artisant" mais ça me parait bien trop rapide et facile. À laisser décanter… Personnellement, je fais de la calligraphie qui n'est pas (encore) de l'art mais j'espère devenir un bon artisant en la matière. Lacrymocéphale 1 janvier 2008 à 21:08 (CET)
BD ?
[modifier le code]Je suis un peu surpris par le bandeau "Bon début" pour le portail Japon alors qu'il n'y a strictement rien sur la calligraphie japonaise. Classé "Bon début" un article ne parlant pas du sujet concerné et également classé "d'Importance maximum" ce n'est pas un peu gentillet ? ;) J'aurais mis "À commencer"
(Je m'y collerais bien mais vous connaissez le problème : le temps.)
Lacrymocéphale 29 novembre 2007 à 18:37 (CET)
- On peut plus simplement ce que fait cet article dans le portail Japon...
- Zeshadok 18 janvier 2009 (CET)
Partie calligraphie chinoise dans l'article
[modifier le code]Bonjour, il semble qu'une ancienne partie de l'article calligraphie se soit retrouvée dans "calligraphie chinoise" (juste avant "calligraphie extrême-orientale"). Il faudrait supprimer cette partie (du moins les éléments redondants) ou l'intégrer dans la précédente, voire la titre différemment comme un l'évolution des calligraphies dans le monde... ? Votre avis ? -- Ajout de Zeshadok le 18 janvier 2009 à 20:02
Chinoiseries
[modifier le code]C'est pas pour chinoiser, mais j'ai enlevé ce paragraphe :
- Tout comme la peinture chinoise, la calligraphie chinoise se distingue fondamentalement de la calligraphie ou de la peinture occidentales, étant donné le rôle charnel du souffle dans le processus de création ; aucun repentir ou correction, aucun rajout ne sont permis par l'utilisation de l'encre de chine, ce qui donne une dimension temporelle univoque spécifique au tracé.
Car la calligraphie chinoise, en cela, ne se distingue absolument pas de la calligraphie occidentale (de la peinture, oui, d'accord). La calligraphie, d'où qu'elle soit, dépend toujours du rôle charnel du souffle dans le processus de création (un peu enflé, comme style, mais c'est ça). Et les repentirs ou corrections ne sont pas davantage permis en Occident avec de l'encre ferrique qu'en Chine avec de l'encre des Indes orientales (faudrait arrêter de se pâmer d'extase devant l'encre de Chine et ses prétendus mystères). Je demande en plus des références (sérieusement, ça m'intéresse) sur l'imprimerie en Chine, on sait bien que les Chinois ont tout inventé, mais comment l'imprimerie a contribué à répandre les styles calligraphiques, c'est ce que j'aimerais savoir. Sans rire. Morburre (d) 21 août 2009 à 01:19 (CEST)
Et il est inexact que l'écriture chinoise soit sans rapport avec les sons. En effet, un nombre écrasant de caractères chinois (sinogramme) reposent sur une homonymie. Ainsi Ma veut dire cheval, et on se sert du sinogramme pour constituer d'autres sinogrammes dont la prononciation est analogue, par exemple quoi, ou maman... Slonimsky (d) 26 avril 2011 à 16:06 (CEST)
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