[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Ditellurure de molybdène

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ditellurure de molybdène
Image illustrative de l’article Ditellurure de molybdène
Cristal de ditellurure de molybdène[1] (la barre d'échelle représente 5 mm).
Identification
Nom systématique tellurure de molybdène(IV)
Synonymes

tellurure de molybdène

No CAS 12058-20-7
No ECHA 100.031.832
No CE 235-028-4
PubChem 64728
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule MoTe2
Masse molaire[2] 351,16 ± 0,08 g/mol
Mo 27,33 %, Te 72,68 %,
Propriétés physiques
Masse volumique 7,7 g/cm3[3]
Cristallographie
Système cristallin hexagonal
Classe cristalline ou groupe d’espace P63/mmc (no 194) [4]
Notation Schönflies D4
6h
Paramètres de maille a = 357 pm, c = 1 465 pm, γ = 120°, Z = 2[4] (calculé)
Précautions
SGH[5]
SGH06 : Toxique
Danger
H301, H332, P261, P264, P270, P271, P321, P330, P304+P340, P405 et P501
Transport[6]
-
   3284   

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le ditellurure de molybdène, ou simplement tellurure de molybdène, est un composé chimique de formule MoTe2. C'est un dichalcogénure de métal de transition (TMD) semiconducteur.

Il cristallise à température ambiante dans le système hexagonal (forme α 2H-MoTe2) selon le groupe d'espace P63/mmc (no 194), semblable à celui du disulfure de molybdène MoS2, avec comme paramètres cristallins a = 351,9 pm et c = 1 396,4 pm pour une masse volumique de 7,78 g/cm3[7]. Chaque atome de molybdène est entouré par six atomes de tellure formant un prisme trigonal dans lequel les atomes de molybdène et de tellure sont séparés par 273 pm. Les atomes de molybdène forment une sous-couche prise en sandwich entre deux sous-couches d'atomes de tellure, et ces trois sous-couches forment un feuillet épais de 697 pm[8] qui se répète dans le cristal[9]. Deux feuillets adjacents sont unis par des liaisons de van der Waals entre atomes de tellure[10].

Aux températures supérieures à 900 °C, le ditellurure de molybdène cristallise dans le système monoclinique β 1T-MoTe2 selon le groupe d'espace P21/m (no 11) avec pour paramètres cristallins a = 633 pm, b = 346,9 pm, c = 1 386 pm et β = 93° 55’. Il est possible de tremper le β-MoTe2 jusqu'à température ambiante[11], cette forme métastable pouvant subsister en-dessous de 500 °C[12]. Par refroidissement de cette forme métastable en-dessous de −20 °C, le réseau cristallin passe dans le système orthorhombique pour donner une forme dite β’-MoTe2, parfois nommée improprement Td[13]. La forme α est diamagnétique tandis que la forme β est paramagnétique[12]. La transition de phase α ⟶ β du MoTe2 se produit à 820 °C, mais une déplétion en tellure de 5 % porte cette température à 880 °C[12].

Le tellurure de molybdène peut être obtenu en chauffant sous vide à 1 100 °C un mélange de molybdène et de tellure dans les proportions appropriées[7]. Il est également possible de procéder par dépôt chimique en phase vapeur (CVD) en vaporisant molybdène et tellure dans du brome Br2 gazeux avant d'être déposés sur un substrat[14]. L'utilisation du brome donne un dopage n tandis que l'utilisation du tellure donne un dopage p[15]. La stœchiométrie du tellurure de molybdène est légèrement déficiente en tellure, à moins de l'ajouter en excès pendant sa production. La proportion de tellure varie de 1,97 à 2,00[16]. L'excès de tellure déposé lors de la formation du matériau peut être dissous avec de l'acide sulfurique H2SO4[17].

Le recuit d'un film de molybdène dans une atmosphère de tellure entre 850 et 870 K pendant plusieurs heures donne une fine couche de tellurure de molybdène[18]. On peut obtenir la forme amorphe par réaction sonochimique de l'hexacarbonyle de molybdène Mo(CO)6 avec du tellure dissous dans de la décaline[19]. On peut également procéder par dépôt électrochimique à partir d'une solution d'acide molybdique H2MoO4 et de dioxyde de tellure TeO2 par exemple sur de l'acier inoxydable ou de l'oxyde d'indium-étain[20]. La tellurisation par dépôt chimique en phase vapeur (CVD) à 650 °C d'une couche mince de molybdène conduit à la forme α hexagonale semiconductrice 2H-MoTe2 tandis que l'utilisation d'une couche mince de trioxyde de molybdène MoO3 conduit dans les mêmes conditions (650 °C) à la forme β monoclinique semimétallique 1T’-MoTe2[21].

Propriétés

[modifier | modifier le code]

Le tellurure de molybdène pulvérulent est noir[22], tandis que les couches minces ne dépassant pas 500 nm d'épaisseur laissent passer une lumière rouge, les couches encore plus minces apparaissant orange voire transparentes. La limite d'absorption se situe autour de 672 nm, les longueurs d'onde inférieures étant fortement atténuées ; cette limite se situe à 646,5 nm à 77 K, ce qui correspond au rouge profond[8].

MoTe2 réfléchit environ 43 % dans l'infrarouge avec un pic à 234,5 cm−1 et un minimum à 245,8 cm−1[23]. Les raies d'absorption deviennent plus étroites à mesure que la température baisse. À 77 K, les pics d'absorption se trouvent à 1 141 eV, 1 230 eV, 1 489 eV, 1 758 eV, 1 783 eV, 2 049 eV, 2 523 eV, 2 578 eV et 2 805 eV[24]. Les excitons A et B ont des niveaux d'énergie respectivement à 1,10 eV et 1,48 eV, avec donc une différence de 0,38 eV[25].

Le tellurure de molybdène massif est semiconducteur à gap indirect de 0,88 eV avec également un gap direct de 1,02 eV. La bande interdite indirecte s'élargit cependant à mesure qu'on affine la couche de MoTe2 pour tendre vers un matériau bidimensionnel[26], de sorte qu'une monocouche ou une bicouche de MoTe2 est un matériau à gap direct[27]. La bande interdite est réduite dans le tellurure de molybdène déficient en tellure de 0,97 à 0,5[16]. Le travail de sortie vaut 4,1 eV[28].

L'α-MoTe2 hexagonal massif de type n a une conductivité électrique de 8,3 S/cm avec 5 × 1017 électrons mobiles par centimètre cube tandis que le type p a une conductivité électrique de 0,3 S/cm et une concentration de trous de 3,2 × 1016 cm−3[15]. La conductivité électrique est maximum aux environs de 235 K, diminuant lentement quand la température décroît, ainsi que quand elle croît mais avec un minimum vers 705 K, température au-dessus de laquelle la conductivité électrique croît à nouveau avec la température[22]. La résistivité du β-MoTe2 monoclinique est de l'ordre de 2 × 10−3 Ω cm quand celle de l'α-MoTe2 est d'environ 2 × 103 Ω cm[11], ce qui dénote une nature bien plus métallique[12]. Les atomes de molybdène sont plus proches les uns des autres dans la forme β, ce qui favorise la circulation des électrons par recouvrement dans la bande de conduction[29]. À température ambiante, la résistivité du β-MoTe2 vaut 3,28 × 10−4 Ω cm[30]. Le β’-MoTe2 orthorhombique a une résistance 10 % inférieure à celle du β-MoTe2 monoclinique, avec une hystérèse autour du point de transition vers 250 K. La résistance décroît à peu près linéairement quand la température décroît. À 180 K, on observe une résistivité de 2,52 × 10−4 Ω cm[30], tandis qu'à 0,12 K, le matériau devient supraconducteur[31]. Dans la mesure où cette structure cristalline brise la symétrie d'inversion, il présente une ferroélectricité qui peut être couplée à sa supraconductivité, ce qui a par exemple permis de créer un commutateur supraconducteur en tellurure de molybdène[32],[33].

Le tellurure de molybdène s'oxyde progressivement dans l'air pour former du dioxyde de molybdène MoO2[7]. À des températures élevées, l'oxydation du MoTe2 donne du Te2MoO7 et du TeMo5O16[34]. L'oxydation produit également du trioxyde de molybdène MoO3, du tellure et du dioxyde de tellure TeO2[35].

Lorsqu'il est fortement chauffé, le MoTe2 laisse échapper des vapeurs de tellure en laissant une phase solide de plus en plus déficiente en tellure jusqu'à obtenir du Mo2Te3[12]. Ce changement perturbe les expériences car les propriétés du matériau sont très sensibles à la teneur en tellure ainsi qu'à la température. La pression de vapeur saturante de Te2 en présence de MoTe2 chauffé est approchée par log10 P ≈ 8,398 − 11790/T[36], la pression P étant exprimée en bars et la température T en kelvins. Le Mo2Te3 chauffé libère également de la vapeur de Te2 sous un pression partielle approchée par log10 P ≈ 5,56 − 9879/T jusqu'à ne laisser que du molybdène métallique[36].

Les feuillets d'α-MoTe2 peuvent être séparés et dispersés dans l'eau avec du cholate de sodium comme tensioactif et une sonication, ce qui donne une suspension vert olive. Le ditellurure de molybdène est hydrophobe mais le tensioactif recouvre sa surface avec la partie lipophile de sa molécule[37].

Des métaux alcalins tels que le lithium sont susceptibles de former des composés d'insertion dans les feuillets d'α-MoTe2. Cela permet d'envisager l'utilisation de ce matériau comme électrode dans un accumulateur lithium-ion. L'intercalation peut aller jusqu'au Li1,6MoTe2 ; ce matériau présente des figures de diffraction aux rayons X semblables à l'α-MoTe2[38].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) Kenan Zhang, Changhua Bao, Qiangqiang Gu, Xiao Ren, Haoxiong Zhang, Ke Deng, Yang Wu, Yuan Li, Ji Feng et Shuyun Zhou, « Raman signatures of inversion symmetry breaking and structural phase transition in type-II Weyl semimetal MoTe2 », Nature Communications, vol. 7,‎ , article no 13552 (PMID 27934874, PMCID 5155143, DOI 10.1038/ncomms13552, Bibcode 2016NatCo...713552Z, arXiv 1606.05071, lire en ligne Accès libre).
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. (en) William M. Haynes, CRC Handbook of Chemistry and Physics, p. 4.76, 92e  éd., CRC Press, États-Unis, 2011 (ISBN 1-4398-5511-0).
  4. a et b (en) « Te2Mo », sur https://next-gen.materialsproject.org/, The Materials Project (consulté le ).
  5. (en) « Molybdenum telluride », sur https://pubchem.ncbi.nlm.nih.gov/, NIH > PubChem (consulté le ).
  6. (en) « Molybdenum Telluride », sur https://www.americanelements.com/, American Elements (en) (consulté le ).
  7. a b et c (en) D. Puotinen et R. E. Newnham, « The crystal structure of MoTe2 », Acta Crystallographica, vol. 14, no 6,‎ , p. 691-692 (DOI 10.1107/S0365110X61002084, Bibcode 1961AcCry..14..691P, lire en ligne).
  8. a et b (en) R.F. Frindt, « The optical properties of single crystals of WSe2 and MoTe2 », Journal of Physics and Chemistry of Solids, vol. 24, no 9,‎ , p. 1107-1108 (DOI 10.1016/0022-3697(63)90024-6, Bibcode 1963JPCS...24.1107F, lire en ligne).
  9. (en) M. K. Agarwal et M. J. Capers, « The measurement of the lattice parameters of molybdenum ditelluride », Journal of Applied Crystallography, vol. 5, no 2,‎ , p. 63-66 (DOI 10.1107/S0021889872008787, Bibcode 1972JApCr...5...63A, lire en ligne).
  10. (en) M. K. Agarwal et M. J. Capers, « Dislocations in molybdenum ditelluride », Journal of Applied Crystallography, vol. 9, no 5,‎ , p. 407-410 (DOI 10.1107/S0021889876011710, Bibcode 1976JApCr...9..407A, lire en ligne).
  11. a et b (en) E. Revolinsky et D.J. Beerntsen, « Electrical properties of α- and β-MoTe2 as affected by stoichiometry and preparation temperature », Journal of Physics and Chemistry of Solids, vol. 27, no 3,‎ , p. 523-526 (DOI 10.1016/0022-3697(66)90195-8, Bibcode 1966JPCS...27..523R, lire en ligne).
  12. a b c d et e (en) M. B. Vellinga, R. de Jonge et C. Haas, « Semiconductor to metal transition in MoTe2 », Journal of Solid State Chemistry, vol. 2, no 2,‎ , p. 299-302 (DOI 10.1016/0022-4596(70)90085-X, Bibcode 1970JSSCh...2..299V, lire en ligne).
  13. (en) C. Manolikas, J. van Landuyt et S. Amelinckx, « Electron microscopy and electron diffraction study of the domain structures, the dislocation fine structure, and the phase transformations in β-MoTe2 », physica status solidi (a), vol. 53, no 1,‎ , p. 327-338 (DOI 10.1002/pssa.2210530138, Bibcode 1979PSSAR..53..327M, lire en ligne).
  14. (en) B. E. Brown, « The crystal structures of WTe2 and high-temperature MoTe2 », Acta Crystallographica, vol. 20, no 2,‎ , p. 268-274 (DOI 10.1107/S0365110X66000513, Bibcode 1966AcCry..20..268B, lire en ligne).
  15. a et b (en) J. C. Bernède, C. Amory, L. Assmann et M. Spiesser, « X-ray photoelectron spectroscopy study of MoTe2 single crystals and thin films », Applied Surface Science, vol. 219, nos 3-4,‎ , p. 238-248 (DOI 10.1016/S0169-4332(03)00697-4, Bibcode 2003ApSS..219..238B, lire en ligne).
  16. a et b (en) M. Morsli, A. Bonnet, V. Jousseaume, L. Cattin, A. Conan et M. Zoaeter, « Tellurium depletion electrical effects in MoTe2−x single crystals doped with bromine », Journal of Materials Science, vol. 32, no 9,‎ , p. 2445-2449 (DOI 10.1023/A:1018569510512, Bibcode 1997JMatS..32.2445M, S2CID 91726610, lire en ligne).
  17. (en) M. Kettaf, A. Conan, A. Bonnet et J. C. Bernede, « Electrical properties of molybdenum ditelluride thin films », Journal of Physics and Chemistry of Solids, vol. 51, no 4,‎ , p. 333-341 (DOI 10.1016/0022-3697(90)90116-W, Bibcode 1990JPCS...51..333K, lire en ligne).
  18. (en) J. C. Bernede, J. Pouzet, N. Manai et A. Ben Mouais, « Structural characterization of synthesized molybdenum ditelluride thin films », Materials Research Bulletin, vol. 25, no 1,‎ , p. 31-42 (DOI 10.1016/0025-5408(90)90159-Y, lire en ligne).
  19. (en) Longhui Qiu, Vilas G. Pol, Yun Wei et Aharon Gedanken, « A two-step process for the synthesis of MoTe2 nanotubes: combining a sonochemical technique with heat treatment », Journal of Materials Chemistry, vol. 13, no 12,‎ , p. 2985-2988 (DOI 10.1039/b308368c, lire en ligne).
  20. (en) Lim Mei Ying, Nor Hamizah Bt. Mazlan et T. Joseph Sahaya Anand, « Electrodeposited MoTe2 Thin Films for Photoelectrochemical (PEC) Cell Applications » [PDF], Malaysian Technical Universities International Conference on Engineering & Technology, 13-15 novembre 2011 (consulté le ).
  21. (en) James P. Fraser, Liudvika Masaityte, Jingyi Zhang, Stacey Laing, Juan Carlos Moreno-López, Adam F. McKenzie, Jessica C. McGlynn, Vishal Panchal, Duncan Graham, Olga Kazakova, Thomas Pichler, Donald A. MacLaren, David A. J. Moran et Alexey Y. Ganin, « Selective phase growth and precise-layer control in MoTe2 », Communications Materials, vol. 1,‎ , article no 48 (DOI 10.1038/s43246-020-00048-4, Bibcode 2020CoMat...1...48F, lire en ligne Accès libre).
  22. a et b (en) K. Balakrishnan et P. Ramasamy, « Study of anomalous electrical behaviour of molybdenum ditelluride single crystals », Journal of Crystal Growth, vol. 137, nos 1-2,‎ , p. 309-311 (DOI 10.1016/0022-0248(94)91291-2, Bibcode 1994JCrGr.137..309B, lire en ligne).
  23. (en) T. J. Wieting, A. Grisel et F. Lévy, « Interlayer bonding and localized charge in MoSe2 and α-MoTe2 », Physica B+C, vol. 99, nos 1-4,‎ , p. 337-342 (DOI 10.1016/0378-4363(80)90256-9, Bibcode 1980PhyBC..99..337W, lire en ligne).
  24. (en) B. Davey et B. L. Evans, « The optical properties of MoTe2 and WSe2 », physica status solidi (a), vol. 13, no 2,‎ , p. 483-491 (DOI 10.1002/pssa.2210130217, Bibcode 1972PSSAR..13..483D, lire en ligne).
  25. (en) R. Coehoorn, C. Haas et R. A. de Groot, « Electronic structure of MoSe2, MoS2, and WSe2. II. The nature of the optical band gaps », Physical Review B, vol. 35, no 12,‎ , p. 6203-6206 (PMID 9940851, DOI 10.1103/PhysRevB.35.6203, Bibcode 1987PhRvB..35.6203C, hdl 11370/2770eade-489b-4f2f-bb38-19f572f28300, lire en ligne).
  26. (en) Ignacio Gutiérrez Lezama, Alberto Ubaldini, Maria Longobardi, Enrico Giannini, Christoph Renner, Alexey B. Kuzmenko et Alberto F. Morpurgo, « Surface transport and band gap structure of exfoliated 2H-MoTe2 crystals », 2D Materials, vol. 1, no 2,‎ , article no 021002 (DOI 10.1088/2053-1583/1/2/021002, Bibcode 2014TDM.....1b1002G, arXiv 1407.1219, S2CID 119287785, lire en ligne).
  27. (en) Lijun Zhang et Alex Zunger, « Evolution of Electronic Structure as a Function of Layer Thickness in Group-VIB Transition Metal Dichalcogenides: Emergence of Localization Prototypes », Nano Letters, vol. 15, no 2,‎ , p. 949-957 (PMID 25562378, DOI 10.1021/nl503717p, Bibcode 2015NanoL..15..949Z, lire en ligne).
  28. (en) Wu Shi, Jianting Ye, Yijin Zhang, Ryuji Suzuki, Masaro Yoshida, Jun Miyazaki, Naoko Inoue, Yu Saito et Yoshihiro Iwasa, « Superconductivity Series in Transition Metal Dichalcogenides by Ionic Gating », Scientific Reports, vol. 5,‎ , article no 12534 (PMID 26235962, PMCID 4522664, DOI 10.1038/srep12534, Bibcode 2015NatSR...512534S, lire en ligne Accès libre).
  29. (en) S. W. Hla, V. Marinković, A. Prodan et I. Muševič, « STM/AFM investigations of β-MoTe2, α-MoTe2 and WTe2 », Surface Science, vol. 352-354,‎ , p. 105-111 (DOI 10.1016/0039-6028(95)01106-4, Bibcode 1996SurSc.352..105H, lire en ligne).
  30. a et b (en) Thorsten Zandt, Helmut Dwelk, Christoph Janowitz et Recardo Manzke, « Quadratic temperature dependence up to 50 K of the resistivity of metallic MoTe2 », Journal of Alloys and Compounds, vol. 442, nos 1-2,‎ , p. 216-218 (DOI 10.1016/j.jallcom.2006.09.157, lire en ligne).
  31. (en) Yanpeng Qi, Pavel G. Naumov, Mazhar N. Ali, Catherine R. Rajamathi, Walter Schnelle, Oleg Barkalov, Michael Hanfland, Shu-Chun Wu, Chandra Shekhar, Yan Sun, Vicky Süß, Marcus Schmidt, Ulrich Schwarz, Eckhard Pippel, Peter Werner, Reinald Hillebrand, Tobias Förster, Erik Kampert, Stuart Parkin, R. J. Cava, Claudia Felser, Binghai Yan et Sergey A. Medvedev, « Superconductivity in Weyl semimetal candidate MoTe2 », Nature Communications, vol. 7,‎ , article no 11038 (PMID 26972450, PMCID 4793082, DOI 10.1038/ncomms11038, Bibcode 2016NatCo...711038Q, arXiv 1508.03502, lire en ligne Accès libre).
  32. (en) Apoorv Jindal, Amartyajyoti Saha, Zizhong Li, Takashi Taniguchi, Kenji Watanabe, James C. Hone, Turan Birol, Rafael M. Fernandes, Cory R. Dean, Abhay N. Pasupathy et Daniel A. Rhodes, « Coupled ferroelectricity and superconductivity in bilayer Td-MoTe2 », Nature, vol. 613, no 7942,‎ , p. 48-52 (PMID 36600069, DOI 10.1038/s41586-022-05521-3, arXiv 2304.05443, S2CID 255457334, lire en ligne).
  33. (en) Kenji Yasuda, « Electric switch found for a superconductor », Nature, vol. 613, no 7942,‎ , p. 33-34 (PMID 36600058, DOI 10.1038/d41586-022-04491-w, Bibcode 2023Natur.613...33Y, S2CID 255467795, lire en ligne).
  34. (en) J. C. J. Bart, F. Cariati, S. Deiana et G. Micera, « The oxidation of molybdenum ditelluride studied by ESR spectroscopy », Inorganica Chimica Acta, vol. 57,‎ , p. 95-98 (DOI 10.1016/S0020-1693(00)86955-8, lire en ligne).
  35. (en) J. C. J. Bart, Nguyen Van Truong et N. Giordano, « Oxidation of molybdenum ditelluride », Zeitschrift für anorganische und allgemeine Chemie, vol. 470, no 1,‎ , p. 233-240 (DOI 10.1002/zaac.19804700130, lire en ligne).
  36. a et b (en) P. A. G. O'Hare, « Inorganic chalcogenides: high-tech materials, low-tech thermodynamics », The Journal of Chemical Thermodynamics, vol. 19, no 7,‎ , p. 675-701 (DOI 10.1016/0021-9614(87)90090-5, lire en ligne).
  37. (en) Ying (Ian) Chen, Nanotubes and Nanosheets: Functionalization and Applications of Boron Nitride and Other Nanomaterials, p. 387, CRC Press, 13 février 2015 (ISBN 978-1466598102)
  38. (en) D. Ilić, K. Wiesener, W. Schneider, H. Oppermann et G. Krabbes, « Cycling behaviour of molybdenum dichalcogenides in aprotic organic electrolyte solution », Journal of Power Sources, vol. 14, nos 1-3,‎ , p. 223-229 (DOI 10.1016/0378-7753(85)88034-4, Bibcode 1985JPS....14..223I, lire en ligne).