Dominique Leroy (chef d'entreprise)
Directrice générale Proximus (en) | |
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Directrice générale Unilever België (d) | |
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Conseillère (en) Bain & Company | |
Administratrice de société Saint-Gobain | |
Administratrice de société Ahold Delhaize |
Naissance | |
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Activité |
A travaillé pour |
Bain & Company (depuis ) Proximus (en) ( - Unilever |
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Dominique Leroy, née le à Ixelles, est une administratrice belge de sociétés. Elle est la directrice générale de Proximus entre janvier 2014 et septembre 2019.
Biographie
[modifier | modifier le code]Dominique Leroy est diplômée ingénieure commerciale de la Solvay Business School en 1987[1].
Après un premier poste à Unilever[2], elle travaille pour l'opérateur Belgacom à partir de 2011. En 2012, elle est nommée directrice du business résidentiel. Puis le , elle devient administratrice déléguée, à la tête de l'entreprise, pour un mandat de six ans, succédant ainsi à l'ancien patron, Didier Bellens en cumul de ses mandats au sein des conseils d'administration de Lotus Bakeries, Scarlet et Tango[2],[1]. Elle soutient le principe d'une privatisation partielle de l'entreprise et obtient sur l'année 2014 une amélioration des résultats[3], tout en annonçant vouloir réduire les coûts salariaux du premier opérateur belge[4]. Le 5 septembre 2019, elle annonce quitter Proximus pour le poste de CEO de l'entreprise KPN et ainsi doubler sa rémunération.
Le 30 septembre 2019, KPN annonce annuler sa nomination en raison des enquêtes en cours pour potentiel délit d'initié. Un mois plus tard, Dominique leroy devient Senior Advisor au cabinet de conseils en stratégie et management Bain & Company, où son activité restera toutefois très limitée[5]. Tout comme au sein du fonds de private equity Ergon Capital où elle prend des fonctions similaires en avril 2020[6].
Le 13 mai 2020, Dominique Leroy est inculpée dans le dossier relatif à un éventuel délit d'initié[7]. Les poursuites dont elle fait l'objet sont abandonnées grâce à un accord conclu avec le Parquet de Bruxelles[8].
Le 8 septembre 2020, la femme d'affaires prend les commandes de la division européenne de Deutsche Telekom[9], qui réalise 12 milliards de chiffre d’affaires.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Lavenir 2014.
- L'Écho 2014.
- Delhalle 2014.
- Le Soir 2014.
- Arnaud Martin, « Dominique Leroy devient consultante chez Bain & Company », (consulté le ).
- « Ergon Capital s'adjoint les services de Dominique Leroy », sur L'Echo, (consulté le )
- « Dominique Leroy inculpée dans le dossier relatif à un éventuel délit d'initié », sur L'Echo, (consulté le )
- « Dominique Leroy peut à nouveau briguer un beau poste », sur L'Echo, (consulté le )
- « Dominique Leroy rejoint Deutsche Telekom », sur Le Soir Plus, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Rédaction RTL, « Qui est Dominique Leroy, future nouvelle CEO de Belgacom ? », RTL, (lire en ligne).
- Rédaction Lavenir, « Le gouvernement officialise la nomination de Dominique Leroy à la tête de Belgacom », L'Avenir, (lire en ligne).
- Rédaction L'Écho, « Dominique Leroy, "Belgacom Queen" », L'Écho, (lire en ligne).
- Rédaction Le Soir, « Belgacom: Dominique Leroy veut réduire les coûts de personnel », Le Soir, (lire en ligne).
- (en) Mark Scott, « E.U. Telecom Companies Look for Room to Grow », The New York Times, (lire en ligne).
- Dominique Delhalle, « Dominique Leroy: Belgacom apporte un rendement de 6% à l'Etat », RTBF, (lire en ligne).