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Dogme de l'inimitabilité du Coran

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Le dogme de l'inimitabilité du Coran (en arabe إعجاز / iʿǧāz) est une spécificité religieuse dans l'islam selon laquelle le Coran, en tant que révélation divine, ne peut être imité par aucune autre œuvre littéraire. Cette qualité du Coran est généralement revendiquée à la fois pour l'esthétique du style d'écriture et pour la valeur du message qu'il porte à l'humanité[1]. C'est à partir du IIIe siècle de l'hégire que ce concept est devenu un dogme. C'est le dogme de l'inimitabilité du Coran[2].

Manuscrit datant du VIIe siècle, écrit sur du vélin en script hijazi.

Mention dans les versets coraniques

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Les défis coraniques

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Les bases du dogme sont présentes dans le texte coranique où plusieurs versets évoquent l'incapacité des hommes à frustrer la volonté de Dieu[3]. Dans le texte coranique, l'inimitabilité du Coran est défendu par le fait qu'aucun homme ou esprit ne serait capable d'imiter le Coran. Cette affirmation crée une rhétorique du défi, présente dans les sourates 17 (v.88), 11(v.13), 2 (v.23)... Ces défis datent de la période mecquoise et sont absents de la période médinoise. Marie-Thèrèse Urvoy associe cette évolution à celle de Mahomet, de prophète à chef politique. Ce défi serait la preuve de l'aspect miraculeux du Coran[4]. Ce défi coranique s'inscrit dans le contexte d'émulation et de compétition poétique de l'Arabie pré-islamique[3].

Les versets faisant référence à cette inimitabilité et appelant les non-musulmans à produire des versets semblables à ceux du Coran[Note 1] :

« Et si vous êtes dans le doute au sujet de ce que Nous avons révélé à Notre serviteur, eh bien produisez une sourate semblable et invoquez ceux qui vous assistent en dehors de Dieu si vous êtes sincères ! »

— Le Coran, « La Vache », II, 23, (ar) البقرة

Si les traditions évoquent plusieurs cas de personnes ayant tenté de relever le défi, les « révélations » conservées sont « en leur quasi-totalité […] inventées par les musulmans eux-mêmes » pour critiquer ou ridiculiser les auteurs attribués[5] ; le but de ce défi et du dogme est de prouver l'aspect miraculeux du Coran et ainsi d'attester de Mahomet comme prophète[3] mais aussi d'assurer une incontestabilité à la doctrine musulmane[6].

Voici un exemple de défi relevé : on peut retrouver ces sourates dans Internet Archive (cliquer sur chacune des douze sourates dans la référence en bas de page)[7].

La vérifiabilité comme rhétorique

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Concernant le contenu, le thème de l'inimitabilité du Coran est évoqué en lien avec l'histoire de Loth par Geneviève Gobillot pour qui la vérifiabilité est un aspect de la rhétorique du Coran[Note 2]. Le Coran, pour l'auteur, « rectifie ou précise certains détails des textes bibliques dans le but d’en améliorer la lecture, non seulement du point de vue de la clarté et de l’exactitude, mais aussi de celui de l’efficacité pédagogique », fait preuve d'une cohérence prouvant la connaissance de la région évoquée[Note 3]. La volonté d’être vérifiable faisant partie de la rhétorique du Coran, « dans le cadre de leur vraisemblance par rapport au contexte historique du pays de Canaan et à l’emplacement de Sodome connu par la tradition, seuls éléments actuellement à notre portée, le défi de l’inimitabilité, au sens de perfection dans l’exactitude des « signes » (āyāt, au sens d’indices), a été pleinement relevé par le Coran »[8].

Le concept de l'inimitabilité du Coran

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Approche historique

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Si une auto-justification du Coran est présente dans le texte coranique, le terme iʿjâz utilisé pour définir l'inimitabilité de celui-ci n'est attesté qu'à partir du IXe siècle et aucun traité ne lui est consacré avant le Xe siècle[4]. L'inimitabilité apparaît dans « sa pleine expression défensive littéraire [...] à la fin du Xe siècle dans les mains du théologien / grammairien al-Rummåni (d. 996) »[9],[Note 4]. Marie-Thérèse Urvoy cite trois étapes définies par Audebert de mise en place de ce dogme, allant d'une inimitabilité linguistique pendant la première, à une seconde privilégiant l'inimitabilité thématique tandis qu'à partir du IXe siècle, le dogme se positionnerait davantage dans le domaine stylistique[4]. Plusieurs auteurs du IXe siècle, comme Al-Gâhiz, ont ainsi défendu la « suprématie de la langue arabe »[10].

Pour Liati, « on constate que le dogme de l’inimitabilité formelle du coran est tardif et qu'il ne s'est imposé que contre des résistances très vives ». Le IXe siècle voit, en effet, des réactions contre une possible inimitabilité stylistique, qui ruinerait « le caractère divin du texte coranique qu'il prétend établir », chaque œuvre pouvant stylistiquement être dépassée[4]. Selon l'historien Maxime Rodinson, ce dogme de la perfection du style coranique fut remis en cause, y compris dans l'islam : « il n'a pas manqué d'esprits libres en Islam pour mettre en doute cette incomparabilité du texte coranique »[11]. Le caractère inimitable du Coran va permettre de fixer la langue arabe. Il n'encourage pas la traduction du Coran dans d'autres langues[12].

Des divergences dans sa définition

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Ce caractère d'inimitabilité (iʿjâz) du Coran a été sujet de beaucoup de divergences d'opinions au sein même de la doctrine musulmane[1]. Le Coran en tant que parole de Dieu doit-il être mis à l'épreuve face aux autres genres littéraires ? Le philosophe Ibn Hazm y voit un danger spirituel[13]. Le théologien Fakhr ad-Dîn ar-Râzî, pour sa part, affirmait que ce miracle linguistique se situe, non pas au niveau de la qualité stylistique du texte, mais au niveau des significations[14]. Ce dogme a aussi été avancé par certains arabophones pour interdire la traduction du Coran. Ils s'appuient sur le lien entre religion, langue et écriture sacrée[15].

Pour Qatâda, ce défi concerne la vérité du texte coranique tandis que pour Tabari, celui-ci concerne le style, les thèmes du Coran étant pour lui inimitables par essence[10]. Tabari cite ainsi comme spécificités de la langue arabe et du texte coranique, la concision, l'usage de l'atténuation ou parfois de l'amplification, de la litote, de l'itération[10]

Critique de l'inimitabilité du Coran

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Gilliot voit dans la défense de l'inimitabilité du Coran un raisonnement circulaire. « La conclusion du raisonnement est déjà contenue dans les prémisses, ou mieux les prémisses sont puisées dans la conclusion. En effet, on peut déconstruire le raisonnement, et il apparaît alors que l'on passe « de la conviction à la raison ». La conviction initiale est que le Coran révélé en arabe est la forme exemplaire de l'expression claire ; cette certitude devient les prémisses du raisonnement… »[10].

Trois éléments sont apportés afin de critiquer le dogme de l'inimitabilité du Coran :

Éléments d'histoire de la rédaction du Coran

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L'histoire de la rédaction du Coran fait débat dans le monde de la recherche islamologique. Pour Dye, deux principaux modèles se dégagent : celui traditionnel d'une "collecte" précoce du texte coranique sous le calife Othmân ibn Affân, que Gilliot appelle « historiographie optimiste » à côté de celui qu'il défend d'une "rédaction" collective et progressive tout au long du VIIe siècle ayant abouti à une forme quasi-définitive sous le califat d'Abd Al-Malik (646-705)[16]. Les courants peuvent être divisés différemment. Dans son ouvrage Revelation and Falsification, Amir-Moezzi présente tout d'abord les thèses de la date reculée (N. Abbott, F. Sezgin, Nicolai Sinai[17]...) et de la date tardive (J. Wansbrough, J. Schacht, R. Blachère...)[18]. « Entre ces deux courants extrêmes se tiennent les tenants de la proposition médiane, celle d'une approche critique neutre. »[19]

Ces auteurs soutiennent une "rédaction" longue jusqu'à la canonisation du texte lors de la réforme d'Ibn Mujâhid[20]. A.-L. de Prémare parle de « révélation partagée » et Cl. Gilliot interroge l'idée d'un Coran comme « fruit d'un travail collectif »[21]. Pour Van Reeth, si la rédaction du Coran commença du temps de Mahomet, « Le Coran est ainsi le produit d'un processus rédactionnel long et complexe ; il est le fruit d'un travail scribal, à partir d'un grand nombre de bribes de textes oraculaires, rassemblés et transmis par les premières générations de musulmans et que la tradition attribuait à Muḥammad »[22].

Günter Lüling s'est attaché a démontrer qu'une partie du Coran provient d'hymnes chrétiennes qui circulaient dans un milieu arien avant Mahomet et qui ont été remaniés par l'intégration de motifs arabes anciens[23]. Pour Édouard-Marie Gallez, des études récentes mettent en évidence le caractère judéo-chrétien des origines du Coran[24].

Éléments philologiques

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Dans le domaine de la linguistique coranique, il y a un sérieux désaccord entre des savants musulmans et des orientalistes non musulmans[25]; les érudits occidentaux depuis Theodor Nöldeke, mettent en doute la notion d’origine divine du Coran en invoquant des « défauts linguistiques ». Nöldeke décrit la syntaxe comme «very unusual»(en) et «very hard»(en)[25]. Mais, pour Jacques Berque, tout ce que Theodor Nöldeke imputait à un vice rhétorique n'est, à la lumière d'une analyse critique bien menée, que spécificités stylistiques propres au discours coranique[26]. Michel Cuypers récuse ainsi l'affirmation de Nöldeke selon laquelle le fait de passer d'un sujet à un autre avant de revenir au premier sujet est une faiblesse. Il reconnait une structure non linéaire que l'on appelle la « rhétorique sémitique ». Cette rhétorique n'est pas non plus une spécificité qui est propre au Coran comme le pensait Jacques Berque[27] bien qu'il pourrait être un représentant éminent des textes composés sous cette forme particulière[28].

Pour ce qui est des irrégularités grammaticales ou ce que l'on pourrait prendre comme telles, il en admet quelques-unes comme « incontestables » mais préfère plutôt les nommer « spécificités grammaticales »[29]. Un ouvrage islamique de résolution des « erreurs grammaticales » du Coran a été écrit par Fahr ad-Din ar-Razi. Pour Michel Lagarde, l'argumentation dogmatique et idéologique, dans celui-ci, l'emporte « sur les faits », les arguments étant « fréquemment forgé[s] […] pour les besoins de la cause »[30]. Des passages coraniques, parfois qualifiés de « passages difficiles », ont fait l'objet de recherches particulières. C'est le cas par exemple du verset 36 de la sourate 24 dont la construction est « en principe strictement agrammaticale ». L'erreur grammaticale étant supposée impossible par les grammairiens musulmans, ceux-ci ont donc supposé la présence d'un verbe sous-entendu et ce de manière « à l’évidence, parfaitement artificielle ». Ils présentent ainsi cette erreur, alors qu'elle est « totalement déviante », comme possible[31].

Éléments historiques

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Au VIIe siècle, en Arabie, plusieurs personnes, dont Musaylima, se sont proclamées prophètes et ont écrit des « révélations ». Plusieurs poètes, dont Bachhâr ben Bourd (†784), Abū al-ʿAtāhiyya (†828), Al-Mutanabbi (†965) et Abu-l-Ala al-Maari (†1058), ont proclamé que leurs écrits dépassaient le Coran en éloquence[32]. Ce dernier point met en lumière la difficulté de comparer des écrits sans critère objectif.

De son vivant, Mahomet était accusé de n’être qu'un « poète-menteur », les premières sourates n'utilisant ni les procédés classiques de poésie ni ceux de la « prose rimée ».

Éléments politiques

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Saparmyrat Nyýazow, président du Turkménistan entre 1991 et 2006, prétendait avoir écrit un livre, la Ruhnama, avec une valeur équivalente au Coran[33]. Il fut d'ailleurs enterré dans une mosquée - un acte jugé blasphématoire[réf. nécessaire] en soit puisque de nombreux hadîths prohibent formellement le fait de prier dans un lieu où se trouve une tombe - dont les murs sont ornés d'āyat mêlés à des extraits de cet ouvrage ; un fait inacceptable pour de nombreux musulmans puisque le Coran n'est pas censé, pour eux, avoir d'égal[34].

Approche de chercheurs

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Pour Gilliot, « Le recours à la soi-disant « inimitabilité » linguistique ou thématique du Coran ne vaut que pour qui adhère à ce theologumenon. Aux yeux du linguiste ou du traducteur, d’inimitabilité, point n’est ! »[35]. Pour Maxime Rodinson, cette perfection serait culturellement ressentie par les musulmans, comme pour tout « texte dont on a été bercé depuis l'enfance ». « La beauté du style coranique a été contestée par ceux qui, pour une raison ou une autre, échappaient à l'envoûtement collectif »[11].

Bibliographie

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Articles connexes

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Notes et références

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Références

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  1. a et b Fatma Khelef, « Le concept de l’Inimitabilité du Coran (1ère Partie) »
  2. Michel Cuypers et Geneviève Gobillot, Le Coran, Paris, Le Cavalier Bleu, 2007, coll. « Idées reçues » (no 142), 126 p. (ISBN 978-2-84670-171-6), p. 37.
  3. a b et c Encyclopaedia of the Quran, vol 2, article inimitability, p. 526 et suiv.
  4. a b c et d MT Urvoy, « inimitabilité du Coran », Dictionnaire du Coran (Amir-Moezzi (ed.)), p. 419-420.
  5. Melhem Chokr, Zandaqa et Zindīqs en islam au second siècle de l’Hégire, Presses de l’Ifpo, coll. « Études arabes, médiévales et modernes », , 350 p. (ISBN 978-2-35159-497-1, lire en ligne), p. 153–170
  6. Encyclopaedia of islam, article Idjaz, p. 1018 et suiv.
  7. « Wayback Machine », sur Internet Archive (consulté le ).
  8. Geneviève Gobillot, Histoire et géographie sacrées dans le Coran, L’exemple de Sodome, lire en particulier le paragraphe 8 mais aussi 143 en guise de conclusion, en ligne sur MIDEO
  9. Andrew Rippin, Muslims - Their Religious Beliefs and Practice, p. 40.
  10. a b c et d Claude Gilliot, Langue et Coran selon Tabari : I. la précellence du Coran, Studia islamica, No. 68 (1988), p. 79-106
  11. a et b Maxime Rodinson, Mahomet, Essais Seuil, 1994, p. 119
  12. Dominique Sourdel, Histoire des arabes, vol. 9e éd., Paris, Presses Universitaires de France - que sais-je ?, , 127 p. (ISBN 978-2-13-056490-4, lire en ligne), p. 49–69
  13. Dominique et Marie-Thérèse Urvoy, Les Mots de l'islam, Presses Universitaires du Mirail, coll. « Les mots de », 2004, 127 p., (ISBN 2858167281) ou (ISBN 9782858167289). Voir en page 57 de l'ouvrage.
  14. Roger Arnaldez, Fakhr al-Dîn al-Râzî: commentateur du Coran et philosophe, Vrin, 2002, 158p., (ISBN 2711615715) ou (ISBN 9782711615711). Voir en page 67 de l'ouvrage.
  15. Caroline Moricot, Multiples du social : Regards socio-anthropologiques, Éditions L'Harmattan, 2010, (ISBN 2-296-11587-X), (ISBN 978-2-296-11587-3), page 210.
  16. Guillaume Dye, Pourquoi et comment se fait un texte canonique ? Quelques réflexions sur l'histoire du Coranp. 65-66.
  17. "Pourquoi et comment se fait un texte canonique : quelques réflexions sur l'histoire du Coran", in G. Dye, A. Van Rompaey & C. Brouwer (Eds.), Hérésies : une construction d'identités religieuses, Bruxelles, 2015, p. 69 et suiv.
  18. Voir la partie consacrée à l'hypercritisime.
  19. "Kohlberg Etan, Amir-Moezzi Mohammad Ali: Revelation and Falsification. The Kitāb al-qirā'āt of Aḥmad b. Muḥammad al-Sayyārī. Critical Edition with an Introduction and Notes", recensé par L. Daaif, BCAI 26 (2011)
  20. Mohammad Ali Amir-Moezzi, Dictionnaire du Coran, éd. Robert Laffont (2007) (9-782221-099568). pages 735-739.
  21. Michel Cuypers et Geneviève Gobillot, Le Coran: idées reçues sur le Coran, Le Cavalier Bleu Editions, 1er juillet 2015 (ISBN 9782846706674), lire en ligne archive), p. 17
  22. Jan M. F. Van Reeth, « Le Coran silencieux et le Coran parlant : nouvelles perspectives sur les origines de l'islam », Revue de l'histoire des religions, no 230, 1er septembre 2013, p. 385–402, (ISSN, 0035-1423,DOI 10.4000/rhr.8125lire en ligne archive)
  23. Claude Gilliot, « L'origine syro-araméenne du Coran », le Nouvel Observateur Hors-série, avril/mai 2004, p. 64-65.
  24. (Edouard M. Gallez, Le messie et son prophète : Aux origines de l'Islam; Éditeur : Éditions de Paris; (ISBN 2851620649 et 978-2851620644).
  25. a et b Leaman Oliver, The Qur'an : an encyclopedia, Routledge, (ISBN 0-415-32639-7), p. 375
  26. Jacques Berque, Le Coran: Essai de Traduction, Albin Michel, 1995, p. 739-741
  27. Michel Cuypers, La composition du Coran, Éditions J. Gabalda et Cie, 2011, en ligne sur Académia.edu, p. 23-24 :[1]
  28. Michel Cuypers, Structures rhétoriques des sourates 92 à 98 en pdf dans le site de l'Institut français d’archéologie orientale (IFAO) http://www.ifao.egnet.net/anisl/034/06/
  29. Jacques Berque, Le Coran : Essai de Traduction, Albin Michel, 1995, p. 739-741
  30. MICHEL LAGARDE, « ERREUR GRAMMATICALE ET CORRECTION IDEOLOGIQUE CHEZ FAḪR AL-DĪN AL-RĀZĪ », Quaderni di Studi Arabi, vol. 8,‎ , p. 133–141 (lire en ligne, consulté le )
  31. Jean-Luc Chevillard, Bernard Colombat, Jean-Marie Fournier et Jean-Patrick Guillaume, « L'exemple dans quelques traditions grammaticales (formes, fonctionnement, types) », Langages, no 166,‎ , p. 5–31 (ISSN 0458-726X)
  32. (en) Kermani, Naved (2006). The Blackwell companion to the Qur'an. Blackwell.
  33. Business en Absurdistan (titre original : Shadow of the Holy Book), documentaire télévisuel réalisé par Arto Halonen et Kevin Frazie en 2008 et diffusé sur Arte le 18/04/2009 puis le 31/05/2012 (ZDF, Finlande, 2008, 52 min)
  34. Cultures of the World : Turkmenistan, Marshall Cavendish, p.93
  35. Claude Gilliot, « Bulletin d'islamologie et d'études arabes », Revue des sciences philosophiques et théologiques, vol. Tome 87, no 1,‎ , p. 151–203 (ISSN 0035-2209, DOI 10.3917/rspt.871.0151, lire en ligne, consulté le )
  1. « Ou bien prétendent-ils qu'il [le Prophète] l'a inventé ? Dis-leur : “Produisez une seule sourate semblable et, hormis Dieu, appelez qui vous pourrez à votre aide si vous êtes sincères !” »

    — Le Coran, « Jonas », X, 38, (ar) يونس

    « Ou bien ils disent : (Il l'a forgé [le Coran]) - Dis : “Apportez donc dix Sourates semblables à ceci, forgées (par vous). Et appelez qui vous pourrez (pour vous aider), hormis Allah, si vous êtes véridiques.” »

    — Le Coran, « Houd », XI, 13, (ar) هود

    « Dis: “Même si les hommes et les djinns s'unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne sauraient produire rien de semblable, même s'ils se soutenaient les uns les autres.” »

    — Le Coran, « Le Voyage nocturne », XVII, 88, (ar) الإسراء

  2. Après une étude géographique et géologique des données coraniques et bibliques qui traitent de Sodome, et une mise en rapport de rapport avec le contexte historique du pays de Canaan, Gobillot conclut que les résultats de cette recherche rendent plausible une compatibilité entre le Coran, l'« emplacement attribué traditionnellement à Sodome » et les connaissances actuelles.
  3. « On ne peut qu’être frappé par le souci de cohérence du récit relatif à Sodome, qui témoigne de manière vraisemblable d’une connaissance précise de la région, l’un des traits originaux du Coran étant la manière dont il montre que les histoires sacrées sont enracinées dans le réel. »
  4. « The Muslim response to these charges did not reach its full defensive literary expression until towards the end of the tenth century in the hands of the theologian/grammarian al-Rummån• (d. 996) who argued for the i>jåz, ‘inimitability’, of the Qurån on the basis primarily of its literary qualities, especially its easily quantifiable merits such as its concision ». A. Rippin, Muslims — Their Religious Beliefs and Practices, p. 40.