[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Guran

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Guran
Guran
Le pont de Guran sur la Pique.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité Communauté de communes des Pyrénées Haut-Garonnaises
Maire
Mandat
Bernard Mora
2020-2026
Code postal 31440
Code commune 31235
Démographie
Gentilé Guranais
Population
municipale
53 hab. (2021 en évolution de +17,78 % par rapport à 2015)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 53′ 27″ nord, 0° 37′ 01″ est
Altitude Min. 551 m
Max. 1 740 m
Superficie 5,28 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Bagnères-de-Luchon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bagnères-de-Luchon
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Guran
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Guran
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Garonne
Guran
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Guran

Guran est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Pique et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « haute vallée de la Garonne » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Guran est une commune rurale qui compte 53 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 323 habitants en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon. Ses habitants sont appelés les Guranais ou Guranaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1977.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

La commune de Guran se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 104 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 26 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 11 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bagnères-de-Luchon[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Bachos (0,9 km), Burgalays (1,1 km), Binos (1,2 km), Lège (1,5 km), Cazaux-Layrisse (2,0 km), Signac (2,0 km), Baren (2,4 km), Cierp-Gaud (3,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Guran fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].

Guran est limitrophe de cinq autres communes, dont une dans le département des Hautes-Pyrénées. Les communes limitrophes sont Sost, Bachos, Baren, Burgalays et Lège.

Communes limitrophes de Guran[6]
Bachos
Sost
(Hautes-Pyrénées)
Guran[6] Burgalays
Lège Baren

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 525 hectares ; son altitude varie de 551 à 1 740 mètres[7].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Pique, le ruisseau de Hourquets et le ruisseau des Canaus, constituant un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[9],[Carte 1].

La Pique, d'une longueur totale de 32,9 km, prend sa source dans la commune de Bagnères-de-Luchon et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Chaum, après avoir traversé 17 communes[10].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 159 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bagnères-de-Luchon à 11 km à vol d'oiseau[13], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 940,5 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2].

Un site Natura 2000 est défini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats, la « haute vallée de la Garonne »[18]. Occupant une superficie de 11 134 ha, il s'agit d'une vallée profonde, marquée par l'érosion glaciaire, avec une végétation essentiellement acidiphile caractérisée par des landes à Callune, une forte étendue du manteau boisé, une présence ponctuelle de formations alpines et la présence d'Ours liée à une réintroduction expérimentale[19]. Ce site héberge une avifaune de montagne bien représentée avec bon nombre d'espèces de l'annexe I qui s'y reproduisent, parmi lesquelles sept espèces inféodées aux milieux forestiers[20].

Un autre site relève de la directive habitats[18] : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ». Occupant une superficie de 9 581 ha, ce réseau hydrographique est favorable pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[21].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[22] :

  • « chaînon du sommet d'Antenac au cap de Pouy de Hourmigué » (5 751 ha), couvrant 22 communes dont 16 dans la Haute-Garonne et six dans les Hautes-Pyrénées[23] ;
  • le « massif du Burat-Bacanère » (8 318 ha), couvrant 15 communes du département[24],
  • la « rivière de la Pique, entre Luchon et la Garonne. » (143 ha), couvrant 16 communes du département[25] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 4],[22] :

Au , Guran est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (85,9 %), zones agricoles hétérogènes (12,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Accès par l'autoroute A64 sortie no 17 puis la route nationale 125 et avec le réseau liO Arc-en-Ciel ainsi qu'en gare de Marignac - Saint-Béat située sur la ligne de Montréjeau à Luchon.

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Guran est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Pique. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2013[32],[30].

Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Guran est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[33],[34]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Guran.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[35]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 23,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 73 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 23 sont en aléa moyen ou fort, soit 32 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[30].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage du Portillon sur la Neste d'Oô. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[38].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Guran est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[39].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 0 et 99, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de sept[40],[41].

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Guran faisait partie de l'ex-canton de Saint-Béat) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Béat.

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]
La mairie

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Georges Travère    
mars 2008 En cours Bernard Mora   Retraité Fonction publique

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].

En 2021, la commune comptait 53 habitants[Note 6], en évolution de +17,78 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
257199276162309290311323302
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
323279282291265247231249246
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
207183194174182140134142101
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
816556413045564744
2021 - - - - - - - -
53--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[46] 1975[46] 1982[46] 1990[46] 1999[46] 2006[47] 2009[48] 2013[49]
Rang de la commune dans le département 531 549 550 573 552 540 553 556
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Guran fait partie de l'académie de Toulouse.

Culture et festivité

[modifier | modifier le code]

Activités sportives

[modifier | modifier le code]

Chasse, randonnée pédestre.

Écologie et recyclage

[modifier | modifier le code]

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Pyrénées Haut-Garonnaises[50].

Protection environnementale

[modifier | modifier le code]

La zone Natura 2000 de la Haute vallée de la Garonne d'une superficie de 11 134 hectares est classé[51],[52]:

En zone spéciale de conservation (en référence à la Directive Habitats) depuis 2008.

En zone de protection spéciale (en référence à la Directive Oiseaux) depuis 2006.

Elle s'étend sur une partie de la commune de Guran.

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 5] 0 % 10 % 4 %
Département[I 6] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 7] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 25 personnes, parmi lesquelles on compte 52 % d'actifs (48 % ayant un emploi et 4 % de chômeurs) et 48 % d'inactifs[Note 7],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 8]. Elle compte 6 emplois en 2018, contre 3 en 2013 et 2 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 14, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 36,6 %[I 9].

Sur ces 14 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 5 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 92,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et[I 11].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

4 établissements[Note 8] sont implantés à Guran au [I 12]. Le secteur des activités immobilières est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (1 sur les 4 entreprises implantées à Guran), contre 4,2 % au niveau départemental[I 13].

Agriculture

[modifier | modifier le code]
1988 2000 2010 2020
Exploitations 5 2 2 1
SAU[Note 9] (ha) 54 14 11 42

La commune est dans les « Pyrénées centrales », une petite région agricole occupant le sud du département de la Haute-Garonne, massif montagneux où s’étagent les vallées profondes, la forêt et les zones intermédiaires, les estives[53]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 5]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 42 ha[55],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Le château de Guran

[modifier | modifier le code]

Le château de Guran a été construit par la famille de Binos du XVIIe - XIXe siècle[57]. Il fut commencé par Jean Louis de Binos (seigneur de Signan ou Saynhan (en gascon)) et terminé par François de Binos en 1659[57]. Il a été réalisé avec deux tourelles en damier de marbre rose et blanc[58]. Le château et sa chapelle sont inscrits partiellement à l'inventaire des monuments historiques depuis 1977[58].

Chapelle Notre-Dame du château

[modifier | modifier le code]

La chapelle est construite en pierre de schiste, elle est datée de 1648[57]. Sur la chapelle est placée l'inscription en ancien français « Chapelle Notre-Dame, bastie par Jehan Lovis de Binos, Seigneur de Saynhan, l'an 1648 »[57]. Une auge cinéraire est placée dans la façade.

Sur la façade de l'autel est représentée une croix de Malte[59]. Au centre de l'autel est encastrée une pierre en marbre blanc (où sont sculptés en semi-relief deux bustes de saint) qui depuis sert de pierre sacrée[57],[59]. Cette pierre aurait été rapportée par un abbé de Binos de son voyage en Terre sainte et de là à Rome, des catacombes[57],[59]. D'après les écrits de Mgr Mioland, archevêque de Toulouse, le diocèse de Toulouse ne possédait que trois autels de ce genre[59].

  • Plusieurs fontaines, abreuvoirs et lavoirs.
  • Deux fontaines et lavoirs en pierre de schiste datant du XVIIIe - XIXe siècle[57].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[54].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Guran » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Guran ».
  2. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bagnères-de-Luchon », sur insee.fr (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Guran » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Guran » (consulté le ).
  10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Guran » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Stephan Georg, « Distance entre Guran et Toulouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Guran et Saint-Gaudens », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Guran et Bagnères-de-Luchon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Guran », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, , 637 p. (ISBN 2-213-59961-0), p. 293-296.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  8. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Fiche communale de Guran », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  10. Sandre, « la Pique »
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Guran et Bagnères-de-Luchon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Luchon » (commune de Bagnères-de-Luchon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Luchon » (commune de Bagnères-de-Luchon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  17. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  18. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Guran », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « site Natura 2000 FR7300883 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « site Natura 2000 FR7312005 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « site Natura 2000 FR7301822 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Guran », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF « chaînon du sommet d'Antenac au cap de Pouy de Hourmigué » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF le « massif du Burat-Bacanère » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF la « rivière de la Pique, entre Luchon et la Garonne. » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « ZNIEFF « Garonne amont, Pique et Neste » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « ZNIEFF la « Haute montagne en Haute-Garonne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « ZNIEFF le « massif de la Barousse et chaînon du sommet d´Antenac au cap de Pouy de Hourmigué » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  30. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Guran », sur Géorisques (consulté le ).
  31. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  32. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », sur haute-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  33. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », sur haute-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque feux de forêts.
  34. « Prévention des incendies de forêt en Haute-Garonne », sur haute-garonne.gouv.fr (consulté le ).
  35. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », sur haute-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  36. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  37. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Guran », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  38. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », sur haute-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  39. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  40. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  41. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  47. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  48. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  49. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  50. http://www.cc-pyreneeshautgaronnaises.fr/vivre/gestion-des-dechets/tri-dechets
  51. « INPN - FSD Natura 2000 - FR7300883 - Haute vallée de la Garonne - Description », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  52. « INPN - FSD Natura 2000 - FR7312005 - Haute vallée de la Garonne - Description », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  53. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  54. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  55. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Guran - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  56. Plaque d'informations, Français : Guran, (lire en ligne).
  57. a b c d e f et g Le Patrimoine des Communes de la Haute-Garonne - Tome 2, , 890 p. (ISBN 9782842340810), p. 1314-1315.
  58. a et b « Château », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  59. a b c et d Alphonse Dumail, Les églises du diocèse de Comminges : Chapelles et monuments dédiés à Notre-Dame, Société des Etudes du Comminges, (ISBN 2-9511114-1-X), p. 251-252
    Lieux de consultation du livre : Médiathèque & Conservatoire Cœur et Coteaux Comminges à Saint-Gaudens - Bibliothèque d'étude et du patrimoine de Toulouse
    .