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Grun-Bordas

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Grun-Bordas
Grun-Bordas
La mairie de Grun-Bordas.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Gilles Motard
2020-2026
Code postal 24380
Code commune 24208
Démographie
Population
municipale
244 hab. (2021 en évolution de +11,93 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 48″ nord, 0° 39′ 11″ est
Altitude Min. 97 m
Max. 229 ou 231 m
Superficie 12,28 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Périgord central
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Grun-Bordas
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Grun-Bordas
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Grun-Bordas
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Grun-Bordas
Liens
Site web mairie-de-grun-bordas.jimdofree.com

Grun-Bordas est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Jusqu'en 1993, elle s'appelait officiellement Grun.

Géographie

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Généralités

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Incluse dans l'aire d'attraction de Périgueux, la commune de Grun-Bordas se situe dans l'extrême sud du Périgord central, aux confins du Landais. Elle est arrosée par le Vern.

Le territoire communal est traversé sur plus de six kilomètres du nord-est au sud-ouest par la route nationale (RN) 21 (l'axe Périgueux-Bergerac) que croisent la route départementale (RD) 43 et, très brièvement au sud-ouest la RD 42.

Établi le long de la RN 21 et regroupant la mairie et l'église, le village de Bordas se situe, en distances orthodromiques, cinq kilomètres et demi au nord-ouest de Vergt et seize kilomètres au sud-sud-ouest de Périgueux. Le village de Grun, à l'écart des routes principales, est à environ deux kilomètres au nord-ouest de Bordas.

Entre Saint-Paul-de-Serre au nord et Bourrou et Douville au sud, le sentier de grande randonnée GR 654 traverse le territoire communal sur plus de cinq kilomètres.

Communes limitrophes

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Grun-Bordas est limitrophe de sept autres communes, dont Manzac-sur-Vern au nord-ouest par un quadripoint. Au sud-ouest, Douville est limitrophe sur environ 400 mètres.


Géologie et relief

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Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Grun-Bordas est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5a(2), date du Campanien 1, des calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

Carte géologique de Grun-Bordas.

Relief et paysages

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Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 97 m[5] au nord, près du lieu-dit Chante-Alouette, là où le Vern quitte la commune pour entrer sur celle de Saint-Paul-de-Serre, et 229[6] ou 231 m[Note 1],[5] au nord-ouest du village de Grun, au lieu-dit Puyrance[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,28 km2[5],[11],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,77 km2[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Vern et un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[15],[Carte 1].

Le Vern, d'une longueur totale de 40,36 km, prend sa source en limite des communes de Val de Louyre et Caudeau et Veyrines-de-Vergt, et se jette dans l'Isle en rive gauche à Neuvic[16]. Dans sa traversée du territoire communal, cette rivière est souvent à sec, compte tenu de l'importante perte hydrologique située deux kilomètres en amont, au niveau de Pont Romieux, sur la commune de Vergt. Il traverse la commune de l'est au nord-ouest sur quatre kilomètres et demi.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 912 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Coulounieix-Chamiers à 16 km à vol d'oiseau[21], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 912,2 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26].

La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[27].

Réseau Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].

Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[29].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Les coteaux en rive gauche du Vern entre les villages de Bordas et de Grun.

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

En 2022, aucune ZNIEFF n’est recensée sur la commune d’après l'INPN[30].

Cependant, il existe une ZNIEFF de type 1[Note 5] qui concerne certains coteaux du Vern[31],[32], notamment ceux à l'ouest de la RN 21. Grun-Bordas est même la commune principale de cette ZNIEFF avec près de 40 % de sa superficie totale. Une espèce déterminant de plantes et quatre espèces d'oiseaux protégées au titre de la Directive oiseaux de l'Union européenne y ont été répertoriées[31].

Il existe également une ZNIEFF de type 2[Note 6] « Vallée de l'Isle de Périgueux à Saint-Antoine-sur-l'Isle, le Salembre, le Jouis et le Vern » qui concerne notamment toute la vallée du Vern depuis l'amont de Bordas jusqu'à sa confluence avec l'Isle[33].

Au , Grun-Bordas est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[34]. Elle est située hors unité urbaine[35]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[35]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[36],[37].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,1 %), prairies (29,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), cultures permanentes (6,7 %), terres arables (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %)[38]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

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Outre les bourgs de Bordas et de Grun proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[39] :

  • les Auzelous
  • Bonne Souche
  • la Chancelie
  • Chante-Alouette
  • le Châtenet
  • les Cordonnières
  • la Crèperie
  • Font Bertrand
  • la Gaumerie
  • les Girouds
  • Gracailloux
  • Grange Neuve
  • Jarjavel
  • Ladauze
  • le Moine
  • la Nauve
  • Paret
  • le Pont de Bordas
  • le Puy
  • Puynaud
  • Puyrance
  • les Rouchauds
  • la Vernide.

Prévention des risques

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Le territoire de la commune de Grun-Bordas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[40]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].

Risques naturels

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Grun-Bordas est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[42]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[43],[44].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Grun-Bordas.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[45]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[46]. 90,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[47].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[40].

Le nom de Grun est tiré de Grunnius, personnage gallo-roman[48].

Bordas représente un bâtiment rural (cabane, grange) ou une métairie en occitan[48]. Dans cette même langue, la commune porte le nom de Grunh e Bòrdas[49].

Les premières mentions du village de Grun remontent au XIIIe siècle sous les formes Girunh puis Grunh transformées deux siècles plus tard en Grung[48]. De son côté Bordas n'apparaît qu'au XVe siècle[48].

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la paroisse de Grun dépend de la châtellenie de Grignols[50].

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village de Grun est encore identifié sous le nom de « Grung ».

En 1993, le nom de Grun-Bordas a remplacé celui de Grun[51] car le village de Bordas, où est implantée la mairie, est traversé par la route nationale 21 qui relie Périgueux et Bergerac, les deux principales villes de Dordogne.

Politique et administration

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Intercommunalité

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Fin 2001, Grun-Bordas intègre dès sa création la communauté de communes du Pays vernois. Celle-ci est dissoute le et remplacée au par la communauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe. Elle est elle-même dissoute le et ses communes sont intégrées à la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux le .

Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[52],[53].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1959 mars 1977 Pierre Lacombe   Exploitant forestier[54]
mars 1977 mars 2001 Fernand Sabouret PCF  
mars 2001 mars 2014 Sylviane Feix SE[55] Agricultrice
mars 2014[56]
(réélu en mai 2020)
En cours Gilles Motard   Enseignant

Les communes du Pays vernois sont jumelées avec la ville canadienne de Saint-Jacques de Montcalm depuis 1996[57].

Équipements et services publics

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Dans le domaine judiciaire, Grun-Bordas relève[58] :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[60].

En 2021, la commune comptait 244 habitants[Note 9], en évolution de +11,93 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
460353429459547518511517555
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
523483484497469455409417372
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
330339319244232234202191171
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
160168145162165156200205218
2014 2019 2021 - - - - - -
216242244------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 116 personnes, soit 53,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (dix-huit) a plus que doublé par rapport à 2010 (sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,7 %.

Établissements

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Au , la commune compte trente-six établissements[63], dont dix-sept au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, huit dans la construction, et deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[64].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Deux données contradictoires fournies par le Géoportail : la carte affiche 229 mètres alors que la boîte « Communes » indique 231 mètres.
  2. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  3. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Grun-Bordas » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  2. « Carte géologique de Grun-Bordas » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Grun-Bordas », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 782 - Mussidan de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. « 229 » sur Géoportail (consulté le 28 juin 2022)..
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Grun-Bordas », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
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