Gilles Fortin (homme politique)
Gilles Fortin | |
Fonctions | |
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Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (5 ans, 3 mois et 7 jours) |
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Élection | 18 juin 1984 |
Réélection | 2 décembre 1985 |
Circonscription | Marguerite-Bourgeoys |
Législature | 32e, 33e |
Groupe politique | Libéral |
Prédécesseur | Fernand Lalonde |
Successeur | Liza Frulla |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal (Québec, Canada) |
Date de décès | (à 75 ans) |
Lieu de décès | Montréal (Québec, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Québec |
Profession | Contremaître Mécanicien |
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Gilles Fortin, né le à Montréal et mort le dans la même ville, est un mécanicien et homme politique québécois, député libéral de Marguerite-Bourgeoys à l'Assemblée nationale du Québec de l'élection partielle du aux élections générales de 1989, durant lesquelles il ne se représente pas.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et carrière avant la politique
[modifier | modifier le code]Gilles Fortin naît le à Montréal du technicien mécanicien Lionel Fortin et de Cécile Mercier[1]. Après avoir terminé ses études secondaires, Fortin étudie à l'Institut professionnel de Lachine, d'où il sort diplômé en mécanique d'ajustage et en dessin industriel en 1963[1]. Il retourne plus tard aux études pour effectuer des cours en gestion et en marketing[1].
À partir de la fin de ses études jusqu'en 1967, date à laquelle il est promu contremaître d'atelier, il est opérateur en ajustage chez Allis-Chalmers[1]. Il est par la suite représentant aux ventes pour la compagnie d'outillage Kennametal (en) de 1972 à 1976[1]. De 1977 à 1980, il est vice-président et directeur des ventes et finances pour l'entreprise laSalloise les Industries Metka et devient président chez Usinage Druco en 1980[1].
Carrière politique
[modifier | modifier le code]À la suite de la démission du député libéral Fernand Lalonde le [2], Gilles Fortin décide de se présenter à l'élection partielle qui a lieu dans la circonscription de Marguerite-Bourgeoys le , sous la bannière des Libéraux. Il est investi candidat pour le parti libéral le après l'avoir emporté sur le courtier immobilier Dominique Izzi avec 296 voix contre 68 pour Izzi[2]. Il remporte l'élection contre le péquiste Maurice Maisonneuve, qu'il bat aussi aux élections générales subséquentes en 1985.
Durant ses mandats, il est principalement un député d'arrière-ban, et a notamment qualifié son rôle de « peu valorisant ». Il appuie le bilinguisme intégral et fait partie d'une majorité qui a soutenu le projet de loi 178[3].
Il ne se représente pas aux élections générales de 1989, citant notamment la difficulté de concilier sa vie d'homme d'affaires avec celle de député[1],[3].
Après la vie politique
[modifier | modifier le code]Après 1989, il redevient président d'Usinage Druco, ainsi que de Canbec Métal[1]. Plus tard, il s'implique dans la fondation de l'hôpital de LaSalle[4]. Il meurt le à l'âge de 75 ans[5],[4]. La cérémonie funéraire a lieu à LaSalle[4].
Il était membre de la Society of Manufacturing Engineers (en), de la Société de contrôle numérique et du Club d'administration industrielle du Canada[1]. Il avait aussi rejoint les organismes caritatif des Chevaliers de Colomb et du Club Optimiste (en)[1].
Il a eu deux filles, Sonia et Mélanie[4].
Résultats électoraux
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Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Gilles Fortin (sortant) | Libéral | 19 469 | 73,4 % | 13 350 | |
Maurice Maisonneuve | Parti québécois | 6 119 | 23,1 % | - | |
John Commins | NPD Québec | 795 | 3 % | - | |
Gilles Rivest | Socialisme chrétien | 128 | 0,5 % | - | |
Total | 26 511 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 74 % et 453 bulletins ont été rejetés. |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
---|---|---|---|---|---|
Gilles Fortin | Libéral | 13 030 | 83,1 % | 10 618 | |
Maurice Maisonneuve | Parti québécois | 2 412 | 15,4 % | - | |
Louise Gravel | Parti république | 229 | 1,5 % | - | |
Total | 15 671 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 46,8 % et 248 bulletins ont été rejetés. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Deschênes 1993, p. 285.
- Paul Roy, « Candidat du PLQ dans Marguerite-Bourgeoys », La Presse, , pp. A5 (lire en ligne).
- Gérald Leblanc, « Riche, oui! célèbre, non! », La Presse, , pp. A5 (lire en ligne).
- « Gilles Fortin », sur Urgel Bourgie, (consulté le ).
- « Gilles Fortin », sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
- « Résultats des élections générales du 2 décembre 1985 - Marguerite-Bourgeoys », sur DGEQ, (consulté le ).
- « Résultats de l'élection partielle du 18 juin 1984 - Marguerite-Bourgeoys », sur DGEQ, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Gaston Deschênes, Dictionnaire des parlementaires du Québec : 1792-1992, Ville de Québec, Presses de l'Université Laval, , 859 p. (ISBN 2-7637-7304-4, lire en ligne). .
- (en) P. G. Normandin, The Canadian Parliamentary Guide (en), Gale Canada, (lire en ligne).
Médiagraphie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Les résultats électoraux depuis 1867, Maisonneuve à Matane–Matapédia », sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :