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Georges Teissier

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Georges Teissier
Fonction
Directeur
Centre national de la recherche scientifique
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
RoscoffVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Paul Georges Teissier
Nationalité
Formation
École normale supérieure (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinction

Georges Teissier, né le à Paris et mort le à Roscoff dans le Finistère[1], est un zoologiste et généticien français, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale.

Issu d'une famille d'enseignants[2], Georges Teissier suit de brillantes études qui le mènent à l'École normale supérieure (promotion 1919)[3], où il se spécialise en biologie. Il est agrégé de sciences naturelles en 1923, docteur ès sciences en 1931[4].

En 1925, il épouse Lise Bruhl (1900-1987), nièce du philosophe Lucien Lévy-Bruhl et petite-fille du grand rabbin de France Zadoc Kahn[2].

Il fut successivement préparateur à l'École normale supérieure (1924-1928), chef de travaux, maître de conférences, professeur à la faculté des sciences de Paris, membre de l'Académie des sciences.

Avec le généticien Philippe L'Héritier, il met au point en 1937 les « cages à populations » (démomètres) qui leur permettront d'étudier la dynamique des populations chez la drosophile[5]. Ces cages seront par la suite très utilisées dans les laboratoires de génétique, notamment aux États-Unis.

Titulaire de la chaire de Zoologie à la Sorbonne, il devient directeur de la Station biologique de Roscoff en 1945 et le reste jusqu'en 1971[5].

Adjoint de Frédéric Joliot à la tête du CNRS en 1945, il prend sa succession début 1946, et reste directeur du CNRS jusqu'en 1950. Il est démis de ses fonctions après avoir signé une lettre ouverte collective de protestation au ministère de l’Éducation nationale[6].

C'est un des pionniers de la génétique des populations et évolutive en France.

Résistance

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Il est l'un des fondateurs du Front National Universitaire ; il appartient ensuite aux Francs-tireurs et partisans (FTP). En août 1944, en tant que chef du 2e bureau des Forces françaises de l'intérieur (FFI), il signe l'ordre d'insurrection nationale sous son nom de guerre Bartet-Sorbier.

Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a et b Vinko Markov, « TEISSIER Georges [TEISSIER Paul, Georges] », sur Le Maitron.
  3. « Annuaire », sur archicubes.ens.fr.
  4. Andrée Tétry, « TEISSIER GEORGES - (1900-1972) », sur universalis.fr.
  5. a et b Gaëlle Colin, « Sciences. À la Station biologique de Roscoff, des avancées scientifiques majeures depuis 150 ans », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  6. Denis Guthleben, « D’un bloc l’autre ? », dans Corine Defrance et Anne Kwaschik, La guerre froide et l’internationalisation des sciences, Paris, CNRS éditions, (lire en ligne), p. 91-104

Liens externes

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