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Gouvernement Henri Brisson (2)

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Gouvernement Henri Brisson (2)

Troisième République

Description de cette image, également commentée ci-après
Un conseil des ministres du gouvernement Brisson,
La Dépêche tunisienne. Supplément littéraire illustré hebdomadaire, .
Président de la République Félix Faure
Président du Conseil Henri Brisson
Législature Quatrième législature de la Troisième République françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Fin
Durée 3 mois et 28 jours
Composition initiale
Coalition Groupe radical-socialiste - Gauche démocratique - Union progressiste - Républicains de gauche
Parti politique ANR - ULR
Représentation
VIIe législature
482  /  581
Drapeau de la France

Le second gouvernement Henri Brisson est le gouvernement de la Troisième République en France du au .

Composition

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Nomination du 28 juin 1898

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Fonction Image Nom Parti politique
  Président du Conseil des ministres Henri Brisson Radical
Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre de l’Intérieur Henri Brisson Radical
  Ministre de la Justice et des Cultes Ferdinand Sarrien Radical
  Ministre des Affaires étrangères Théophile Delcassé Radical
  Ministre des Finances Paul Peytral Radical
  Ministre de la Guerre Godefroy Cavaignac Nationaliste
  Ministre de la Marine Édouard Lockroy Radical
  Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-Arts Léon Bourgeois Radical
  Ministre des Travaux publics Louis Charles Tillaye Gauche républicaine
  Ministre de l'Agriculture Albert Viger Radical
  Ministre du Commerce, de l'Industrie, des postes et télégraphes Émile Maruéjouls Radical
  Ministre des Colonies Georges Trouillot Radical

Nomination du 5 juillet 1898

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Fonction Image Nom Parti politique
  Sous-secrétaire d'État aux Postes et Télégraphes (auprès du ministre du Commerce) Léon Mougeot Radical
  Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur Ernest Vallé Radical

Remaniement du 3 septembre 1898

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  • Cessation des fonctions de Godefroy Cavaignac, ministre de la Guerre. Cavaignac est forcé de démissionner face aux révélations du faux Henry, alors que celui-ci refuse toujours la révision du procès.

Remaniement du 6 septembre 1898

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Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre de la Guerre Émile Zurlinden Indépendant (Antidreyfusard)

Remaniements du 17 septembre 1898

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Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre de la Guerre Jules Chanoine Indépendant
  Ministre des Travaux publics Jules Godin Gauche républicaine

Politique menée

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Le gouvernement comprend de nombreux hommes forts du radicalisme mais il ne cherche pas à mener de réformes sociales ou à faire passer l'impôt sur le revenu. Surtout, il est handicapé par l'Affaire Dreyfus et sa position ambiguë. Il frappe alors sur sa gauche en enfermant Picquart et en donnant des sanctions contre des universitaires. Cette position est cependant durant les deux premiers mois assez majoritaire chez les radicaux et totale chez les progressistes[1].

Sur le plan extérieur cependant, le ministère des Affaires Étrangères de Delcassé porta de nombreux projets. D'abord en août, il offrit la médiation de la France pour la guerre hispano-américaine, avec le traité de Paris. Il dût aussi s'occuper de rivalité coloniale avec notamment le crise de Fachoda, qui lui attira la haine des nationalistes. Enfin le 9 août, l'alliance diplomatique, qui complète l'alliance militaire de 1892, avec la Russie est signée.

À deux reprises, Brisson est interpellé sur sa transmission à la Cour de cassation de la demande de révision du procès. Le , le ministre de la Guerre Cavaignac, convaincu de la culpabilité de Dreyfus, affaibli par la découverte du faux du colonel Henry, remet sa démission. Après son remplacement par le général Zurlinden et malgré son avis négatif pour la révision, le gouvernement fait voter au recours à la Cour de cassation le 26 septembre. Le général démissionne immédiatement. Le général Chanoine fait de même le sans en avoir informé le reste du gouvernement.

Fin du gouvernement et passation des pouvoirs

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Fragilisé par les démissions successives de trois ministres de la Guerre, il est renversé le , par un ordre du jour de la Chambre, « invitant le gouvernement à réprimer les attaques contre l'armée ».

Le , Charles Dupuy est nommé par Félix Faure pour constituer le futur cabinet, il accepte la mission.

Le , le quatrième cabinet Dupuy voit le jour.

Notes et références

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  1. Gilles Candar, « La gauche en République (1871-1899): », dans Histoire des gauches en France, La Découverte, (ISBN 978-2-7071-4736-3, DOI 10.3917/dec.becke.2005.01.0113, lire en ligne), p. 113–131