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Bray-et-Lû

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Bray-et-Lû
Bray-et-Lû
La mairie.
Blason de Bray-et-Lû
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Pontoise
Intercommunalité Communauté de communes Vexin - Val de Seine
Maire
Mandat
Corine Beaufils
2020-2026
Code postal 95710
Code commune 95101
Démographie
Gentilé Braylusiens
Population
municipale
960 hab. (2021 en évolution de +1,05 % par rapport à 2015)
Densité 259 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 08′ 24″ nord, 1° 39′ 36″ est
Altitude 30 m
Min. 24 m
Max. 127 m
Superficie 3,71 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vauréal
Législatives Première circonscription
Localisation
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Bray-et-Lû
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Bray-et-Lû
Liens
Site web brayetlu.fr

Bray-et-Lû est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Braylusiens.

Géographie

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Localisation

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La commune se situe à environ 70 kilomètres au nord-ouest de Paris, dans la vallée de l'Epte, rivière formant frontière depuis 911 avec la Normandie.

La commune est traversée par la ligne de chemin de fer de Gisors à Pacy-sur-Eure, aujourd'hui désaffectée, avec un arrêt en gare de Bray-Écos.

Une partie de son histoire économique est assise sur l'implantation déjà ancienne d'une fonderie spécialisée dans les métaux non ferreux (ici le zinc), d'un groupe multinational avec capitaux belges Umicore (la fonderie s'appelait Vieille Montagne dans le passé). Cette unité de production emploie encore aujourd'hui près de 180 salariés.

C'est dans cette ville que l'Aubette de Magny termine son parcours et se jette dans l'Epte.

L'Epte.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 673 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Étrépagny à 19 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 774,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Bray-et-Lû est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

Bray : d'un mot gaulois « braium », signifiant « marécageux »[12].
vient de « lût », « lutium », signifiant « boue ».

Le menhir de La Pierre-Fiche, disparu, était l'un des plus anciens témoins de l'occupation de la localité.

Les historiens s'accordent sur le fait que l'origine de Bray doit être fort ancienne par suite de sa situation favorable dans la vallée de l'Epte. Ils supposent également que le village, situé aux confins de la Normandie, dut être ravagé bien souvent dans les luttes si longues entre la France et de l'Angleterre. Il y avait en effet trois forteresses féodales : celle de Lû[13], qui fut transformée en habitation, celle de Bray, située à la pointe de l'île[14] et celle de Baudemont située au sommet d'un rocher[15].

Les seigneurs de Bray, d'Aincourt et de Saint-Clair participent à la conquête normande de l'Angleterre de Guillaume le Conquérant. On trouve d'ailleurs, dans une charte signée par Guillaume et plusieurs hauts personnages le nom de Guillaume de Bray. Avant le combat de Brenneville, Louis VI avait confié la défense des Andelys à quatre de ses plus braves compagnons: Godefroy de Serans, Baudry de Bray, Enguerrand de Trie et Albert de Boury.

Bray dépendait autrefois de la baronnie de Baudemont, qui se trouva un temps sous domination anglo-normande, tandis que Lû était une seigneurie indépendante.

Au XIIe siècle, Bray était une ville qui eut une maladrerie et un marché, et où l'on a trouvé des tombes en pierre. En 1147, son église appartenait à l'abbaye de Thiron.

Le château de Bray fut le refuge des religieuses de Villarceaux pendant la Révolution française.

Bray-et-Lû était le lieu de séjour privilégié du peintre abstrait Pierre Tal Coat et du poète Paul Éluard, qui y séjournaient régulièrement.

Charles-Ferdinand de Brossard de Runneval, ancien garde du corps de « Monsieur » (Louis XVIII), c'est-à-dire le frère du roi Louis XVI a vécu dans la commune. Devenu maire de Bray-et-Lû, il conserve son poste pendant cinquante-deux ans. Sa stèle, qui reprend des motifs de tombeaux romains, est typique de l'architecture funéraire du début du XIXe siècle.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989 octobre 1998 Jacques Watteau PCF  
novembre 1998 En cours Corine Drolon-Beaufils PS Cadre hospitalier
Réélue pour le mandat 2020-2026[16],[17],[18]

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

En 2021, la commune comptait 960 habitants[Note 2], en évolution de +1,05 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
14493153132167164215262248
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
246291268288313373376370395
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
388414422440501469447399505
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
525589613521713753911956959
2018 2021 - - - - - - -
961960-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Notre-Dame (de), place de l'Église[23]
  • Ancien château, aujourd'hui maison de retraite
  • La villa de Bourjolly (1850), aujourd'hui restaurant.
  • Croix de l'ancienne maladrerie, au carrefour RD 37 / RD 142 à l'entrée est du village
  • Ferme du domaine de Lû, dans l'écart du même nom
  • Ancien séchoir à houblon, domaine de Lû
  • Ancienne scierie, au hameau de Pont-Rû
  • Un collège a ouvert ses portes à la rentrée de 2005.

Bray-et-Lû dans les arts

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Certaines scènes du tournage de la célèbre trilogie de la 7e Compagnie, réalisée dans les années 70 par Robert Lamoureux, furent filmées à Bray-et-Lû. Et selon les documents de l'époque, beaucoup de figurants étaient originaires des environs. Un pont a servi de modèle à l'usage d'une scène où il est pétardé. L'ouvrage bien réel est celui de Bray-et-Lû, qui enjambe l'Epte[réf. nécessaire]

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Bray-et-Lû Blason
Parti : au premier de gueules aux deux léopards d'or armés et lampassés d'azur passant l'un sur l'autre, au second de sable à la roue de moulin aussi d'or surmontée de la lettre Z capitale d'argent ; à la vergette ondée du même brochant sur la partition.
Détails

Bray-et-Lû au cinéma et à la télévision

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Bibliographie

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  • Collectif d’historiens, Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN 2-84234-056-6), « Bray-et-Lû », p. 535–538

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. « Communes limitrophes de Bray-et-Lû » sur Géoportail..
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Bray-et-Lû et Étrépagny », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Etrepagny » (commune d'Étrépagny) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Etrepagny » (commune d'Étrépagny) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bray-et-Lû ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Armand CASSAN, Statistique de l'arrondissement de Mantes, Seine-et-Oise, page 546.
  13. [archives.valdoise.fr/ark:/18127/vta52024e0d00424/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_b9889d403effa49ce926fc9b0a67aa88#id:506485012?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00&center=4379.699,-3037.834&zoom=10&rotation=0.000 3 P 2100 - Section A, Hameau de Lû. 1819]
  14. [archives.valdoise.fr/ark:/18127/vta52024e0d0668b/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_b9889d403effa49ce926fc9b0a67aa88#id:507408533?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00&center=3800.676,-3923.945&zoom=6&rotation=0.000 3 P 2101 - Section B, Bray. 1819]
  15. Les remparts de Baudemont (Eure).
  16. Site officiel de la préfecture du Val d‘Oise-liste des maires, 3 août 2009 [PDF])
  17. « Les maires du Val-d'Oise » [PDF], Les élus du Val-d'Oise, (consulté le ).
  18. « Infos du conseil municipal », Le Braylusien, no 1,‎ , p. 4 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Jean-Loup Corbasson, Pascal Goutrat et Stéphane Gasser, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Bray-et-Lû », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II,‎ , p. 535-538 (ISBN 2-84234-056-6).