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Blockhaus DY10

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Blockhaus DY10
Façade du blockhaus DY10.
Présentation
Type
Construction
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Accès et transport
Tramway
Tramway de Nantes    1   Chantiers Navals
Autobus
Busway de Nantes    5   Gare de l'État, Prairie au Duc
Coordonnées
Localisation sur la carte de la Loire-Atlantique
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Localisation sur la carte de France
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Localisation sur la carte de Nantes
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Le Blockhaus DY10 se situe à Nantes, dans le département français de la Loire-Atlantique.

Présentation

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Blockhaus DY10 vu de côté en 2010 avec, entre autres, l'affiche des Machines de l'Île de Nantes.
Blockhaus DY10 vu de coté en 2010 avec, entre autres, l'affiche des Machines de l'Île de Nantes.

Situé sur l'île de Nantes, au no 5 boulevard Léon-Bureau entre l'allée Assia-Djebar et la rue La Noue-Bras-de-Fer, il fait face à la halle des Machines de l'Île.

Le nom de « DY10 » sont les références cadastrales du terrain sur lequel il a été construit, et qui appartenait en partie au diocèse de Nantes (l'autre partie dépendait d'une propriété privée)[1],[2].

Ce bunker est un vestige de la Seconde Guerre mondiale dont la construction a été mise en chantier après les premiers bombardements de 1941 sur la ville[2] ou ceux des 16 et 23 septembre 1943, qui marquent une intensification et une généralisation des destructions sur la ville[1]. L'ouvrage, composée de deux parties jumelles divisées en plusieurs pièces, sert à abriter les troupes allemandes et les ouvriers travaillant sur les Chantiers Dubigeon tout proches[1],[2].

Dans les années 1950 et 1960, les marches d'accès au blockhaus deviennent un lieu de rassemblement du mouvement ouvrier[1],[2].

En 1996, il fut occupé, en toute illégalité, par un collectif d'élèves de l'école d'architecture, qui le firent connaître pour son implication dans la vie culturelle alternative nantaise[2].

Le groupe de punk-hardcore Die Hölle y a enregistré son premier album le 11 septembre 2005[réf. nécessaire].

Des concerts y sont régulièrement organisés[3],[4].

Références

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  1. a b c et d Olart 2009, p. 144.
  2. a b c d et e Thierry Ballu, « Le blockhaus qui a sauvé 3 500 vies », sur Nantesmaville.com, (consulté le ).
  3. Le Blockhaus DY10 : un lieu alternatif de création culturelle, Olivier Decré, Fragil, 4 janvier 2012.
  4. « Page Bandcamp des sets de set/30’ », sur set30dy10.bandcamp.com (consulté le )

Bibliographie

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  • Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN 978-2-35179-040-3), p. 144.

Articles connexes

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