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Bernard Barbey

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Bernard Barbey
Photographie de Bernard Barbey en tenue militaire.
Biographie
Naissance
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Montcherand
Décès
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction

Bernard Barbey, né à Montcherand en Suisse le et mort à Boulogne-Billancourt le [1], est un diplomate, écrivain et militaire vaudois.

Après ses études à Genève et à Lausanne, Bernard Barbey se rend à Paris dans le but de s'y lancer dans une carrière littéraire. Il rencontre alors de nombreux écrivains dont Jean Cocteau, et collabore à La Revue hebdomadaire. Après la publication de son premier roman Le Cœur gros, en 1924, il devient proche de François Mauriac[2]. Suivront dans l'entre-deux-guerres La Maladère (1926), Toute à tous (1930), Ambassadeur de France (1934), Le Crépuscule du matin (1938), ainsi qu'un recueil de nouvelles, La Maison d'illusion (1933).

En 1939, Bernard Barbey est major de l'armée suisse, puis est promu au grade de lieutenant-colonel le 31 décembre 1943[réf. nécessaire]. Il est nommé chef de l'état-major particulier du général de l'armée suisse Henri Guisan et rend compte de cette période dans un livre de souvenirs intitulé P.C. du Général (1947) qui a de grands retentissements dans la Suisse de l'après-guerre[2]. Pendant cette période, Bernard Barbey joue un rôle important dans l'aide secrète apportée par la Confédération à la Résistance française[3],[4].

À la démobilisation en 1945, il devient attaché culturel auprès de la Légation suisse à Paris et représentant de la Suisse à l'UNESCO. Son dernier roman, Chevaux abandonnés sur le champ de bataille, reçoit le Grand prix du roman de l'Académie française en 1951.

Bernard Barbey est décédé le 27 janvier 1970 dans un accident de la route à Boulogne-Billancourt[5].

Relations avec François Mauriac

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Bernard Barbey a suscité une violente passion amoureuse chez François Mauriac auquel il était venu demander conseil en 1924 pour son roman Le Cœur gros[6],[7]. Cette passion infructueuse — qui dura de 1925 à 1927, et qui fut selon Paul Morand également partagée par sa femme Jeanne Mauriac[7] — aurait eu une grande influence sur l'écrivain, aurait directement nourri l'écriture de la nouvelle Coup de couteau (1926) et serait en partie à l'origine de l'importante crise religieuse de Mauriac dans ces années[7].

Notes et références

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  1. Transcription de l'acte de décès (avec date et lieu de naissance) dressé à Boulogne-Billancourt, à la mairie de Paris 16e, n° 315, vue 10/31.
  2. a et b Biographie sur le site de la bibliothèque cantonale de Lausanne
  3. Une autre Suisse, 1940-1945 de Jean-Pierre Richardot, éditions du Félin, Paris, Labor et Fides, Genève, janvier 2002
  4. Seconde guerre mondiale: pas d'amalgame sur la Suisse sur swissinfo.ch du 21 janvier 2002.
  5. « Journal de Genève - 02.02.1970 - Pages 6/7 », sur www.letempsarchives.ch (consulté le )
  6. Mauriac homo, le brûlant secret par François Dufay dans L'Express du 25 février 2009.
  7. a b et c Jean-Luc Barré, François Mauriac. Biographie intime, tome 1, p. 371-372 et p. 391-394 éditions Fayard, 2009, (ISBN 978-2-213-62636-9).

Liens externes

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