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Barrage de Grandval

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Barrage de Grandval
Vue aval du barrage depuis la route.
Géographie
Pays
Région
Département
Communes
Coordonnées
Cours d'eau
Objectifs et impacts
Vocation
Propriétaire
Conception
Louis et Henri Marty
Date du début des travaux
1955
Date de mise en service
1960
Barrage
Type
Hauteur
(lit de rivière)
76 m
Hauteur
(fondation)
88 m
Longueur
376 m
Épaisseur en crête
3,00 m
Épaisseur à la base
4,90 m
Réservoir
Nom
Lac de Grandval (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Altitude
742 m
Volume
271 millions de
Superficie
11 km²
Longueur
28 km
Centrale(s) hydroélectrique(s)
Nombre de turbines
2 x 34 MW
Type de turbines
Puissance installée
68 MW
Production annuelle
125 GWh/an
Localisation sur la carte du Cantal
voir sur la carte du Cantal
Localisation sur la carte d’Auvergne-Rhône-Alpes
voir sur la carte d’Auvergne-Rhône-Alpes
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Carte
Carte interactive du barrage

Le barrage de Grandval est un barrage hydroélectrique français du Massif central, réalisé en 1960 par les architectes Henri et Louis Marty[1]. Il est situé sur la Truyère, dans le département du Cantal, entre les communes de Fridefont et de Lavastrie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Localisation

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Dans le département du Cantal, le barrage de Grandval retient les eaux de la Truyère, entre les communes de Fridefont (rive gauche) et de Lavastrie (rive droite) au sud-ouest du village de Grandval[2]. Il est établi en amont du barrage de Lanau.

Données techniques

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C'est un barrage à voûtes multiples et contreforts en béton haut de 88 mètres par rapport aux fondations[3] et 76 mètres par rapport au lit de la rivière[4]. Il est long de 376 m en crête et sa largeur est de 4,90 m à la base pour 3 m en crête[3][Information douteuse].

L'usine de Grandval est constituée de deux groupes de production à axe vertical de type Francis de 34 MW chacun, soit une puissance installée globale de 68 MW, permettant une production annuelle de 125 GWh[4].

Lac de retenue

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Le lac de retenue de Grandval.

Situé principalement dans le Cantal mais avec une petite partie en Lozère, le lac de retenue se situe à 742 m d'altitude[4] et son volume s'élève à 271 millions de mètres cubes d'eau[3]. Long d'environ 28 kilomètres, il s'étend sur 1 100 hectares[4].

Le lac arrose plusieurs communes auxquelles il sert de limite naturelle : une en Lozère : Albaret-le-Comtal[Note 1] et dix dans le Cantal : Chaliers, Val d'Arcomie[Note 2], Ruynes-en-Margeride, Anglards-de-Saint-Flour, Saint-Georges[Note 3], Alleuze, Fridefont, Lavastrie et Maurines[Note 1].

Outre la Truyère, plusieurs affluents de celle-ci alimentent la retenue en eau : d'amont en aval, en rive gauche le ruisseau d'Arcomie, le ruisseau d'Arling, le Bès (et son affluent, le ruisseau de Peyrebesse) ; en rive droite, le ruisseau de la Ribeyre, le ruisseau de la Roche, le ruisseau de Mongon, l'Ander et le ruisseau des Ternes, dont la partie aval se nomme rivière d'Alleuze.

Le lac est dominé par le château d'Alleuze et le château de Longevialle et il est franchi par le viaduc de Garabit.

La construction du barrage débute en 1955. L'aménagement et l'exploitation du site sont confiés à Électricité de France en 1958[5]. La mise en eau de la retenue s'effectue en 1959, et la mise en service du barrage en 1960[3].

En 2003, le barrage a permis d'éviter des crues trop importantes de la Truyère, qui auraient pu conduire à des inondations[6], situation qui s’était déjà produite en 1977. À l’époque les sapeurs-pompiers avaient dû intervenir[7].

Pour les cinquante ans du barrage, des journées découvertes et un feu d'artifice ont été organisées le .

En 2013, le groupe EDF a signé une convention de partenariat sur la période 2013-2017, où il s’engage à maintenir à un certain niveau d’eau le lac de barrage de Grandval, quitte à subir un « préjudice énergétique » afin de « contribuer au développement touristique » de la région.

Des scènes lacustres sont tournées dans la retenue pour le film L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot.

La scène du contrôle de la Feldgendarmerie sur le barrage du film La Grande Vadrouille y a été tournée en 1966[8].

Galerie de photos

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Liens externes

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Bibliographie

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  • Fr. Auroy, Aménagement de Grandval dans "Travaux", novembre 1961, no 325
  • M. Bonnet et M. Cessac, Massif Central : aménagement de la Truyère - Le barrage de Grandval dans "Travaux", août 1958, no 286
  • M. Decomps, A. Bonnet et C. Cessac, Aménagement de Grandval - La chute de Grandval dans "Travaux", novembre 1961, no 325
  • M. Decomps, A. Bonnet et C. Cessac, La chute de Grandval [1re partie] dans "Travaux", février 1962, no 328
  • M. Decomps, A. Bonnet et C. Cessac, La chute de Grandval [2e partie] dans "Travaux", mars 1962, no 329
  • M. Decomps, A. Bonnet et C. Cessac, La chute de Grandval [3e partie] dans "Travaux", juin 1962, no 332
  • M. Decomps, A. Bonnet et C. Cessac, La chute de Grandval [4e partie] dans "Travaux", juillet 1962, no 333
  • L'Architecture Française, article de revue, Barrage-usine de Grandval, septembre-octobre 1960 , n° 217-218, pages 78-79

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a et b Partie du lac remontant le cours du Bès.
  2. Val d'Arcomie est depuis 2016 une commune nouvelle regroupant notamment les anciennes communes de Loubaresse et Faverolles.
  3. Partie du lac remontant le cours de l'Ander.

Références

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  1. L'Architecture Française, Barrage-usine de Granval, , p. 78-79
  2. « Barrage de Grandval » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2016).
  3. a b c et d Barrage de Grandval, Structurae, consulté le 8 décembre 2016.
  4. a b c et d Les barrages de Grandval et Lanau sur la Truyère, Syndicat Mixte du Lac de Garabit Grandval, consulté le 8 décembre 2016.
  5. [PDF], Décret du 23 novembre 1958 concédant à Électricité de France (service national) l'aménagement et l'exploitation de la chute de Grandval, sur la Truyère, dans les départements du Cantal et la Lozère, Légifrance, consulté le 8 décembre 2016.
  6. Les barrages influent peu sur les crues, La Dépêche, 20 janvier 2004.
  7. Grandval en crue (août 1977), Dailymotion.
  8. Il y a 50 ans, le Cantal servait de décor à La Grande Vadrouille, sur La Montagne.fr