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Banka (Cameroun)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Banka
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Région Ouest
Département Haut-Nkam
Démographie
Population 12 264 hab.[1] (2005)
Densité 102 hab./km2
Géographie
Coordonnées 5° 10′ 00″ nord, 10° 12′ 00″ est
Altitude 1 210 m
Superficie 12 080 ha = 120,8 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
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Banka
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
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Banka
Géolocalisation sur la carte : région de l'Ouest
Voir sur la carte administrative de région de l'Ouest
Banka

Banka est une commune du Cameroun située dans la région de l'Ouest et le département du Haut-Nkam.

Banka (nka) signifie lumière; la lumière qui éclaire les gens. Banka est l'une des plus ancienne dynasties de l'Ouest du Cameroun et le plus important du département du Haut-Nkam[2].

Géographie

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La ville de Banka, part orientale de l'agglomération Bafang-Banka est située sur la route nationale 5 (axe Douala-Bafoussam) à 58 km au sud-ouest du chef-lieu régional Bafoussam.

Lors du recensement de 2005, la commune comptait 12 264 habitants[1], dont 8 153 pour Banka Ville.

Dynastie des rois

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Depuis sa création, la chefferie Banka a connu une succession de 12 rois, à savoir[3] :

  1. Fo Kwahoum
  2. Fo Emhi
  3. Fo Mouaffi
  4. Fo Yossa
  5. Fo Kamlok
  6. Fo Nitcheu I
  7. Fo Tientcheu I
  8. Fo Djomgoué
  9. Fo Tientcheu II
  10. Fo Kouemo
  11. Fo Nitcheu II
  12. Fo Monkam Tiencheu David
  13. Fo Monkam Toukam Paul Arnaud

Structure administrative de la commune

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Outre la ville de Banka proprement dite, la commune comprend les villages suivants [1] :

Bagondak

Lors de l’attaque meurtrière menée le 29 novembre 1959 par plusieurs centaines de maquisards contre l’hôpital Ad-Lucem de Banka, le père Gilles Heberlé[4],[5], prêtre français de cette paroisse, fut assassiné et sa tête tranchée[6],[7],[8] par le chef maquisard nommé Manga.

Lors d'un interrogatoire d'André Weladji, arrêté à Bafang au cours d’une patrouille menée dans le groupement Baboutcha-Nitcheu le 9 février 1960, il révèle avoir enveloppé le « butin » dans une étoffe blanche avant de le mettre dans un sceau qu’il avait ensuite amené au maquis de Douala-Ville, un maquis des environs de Bafang.

Personnalités liées à la ville

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Notes et références

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  1. a b et c Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.
  2. « ACCUEIL », sur Bankakingdom (consulté le )
  3. Haman Mana et Mireille Bisseck, Rois et royaumes Bamiléké, Yaoundé, Les éditions du Schabel, 236 p. (ISBN 978-9956-6-3700-3 et 9956-6-3700-9), p. 64-65
  4. https://www.cultura.com/catalogsearch/result/index/?book_people_author=1439404&previous_name=Gilles+H%C3%A9berl%C3%A9 http://scj.lu/racines/pages/pgracines/sourie.html
  5. « SOURIE Télesphore », sur scjef.org (consulté le )
  6. Daily Retro, « 16 janvier 1960 : attaque de la mission catholique de Banka-Bafang par l’Armée de Libération Nationale Kamerunaise », sur Daily Retro, (consulté le )
  7. « A HISTORY OF THE HEBERLE FAMILY », sur freepages.rootsweb.com (consulté le )
  8. « Anarques, détournements: Biya évite la prison aux chefs catholiques, les raisons! », sur www.camerounweb.com, (consulté le )

Bibliographie

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  • P. Tjeega et H. Elingui, Dictionnaire des villages du Haut-Nkam, Horizon IRD, juillet 1982, 100 p. [lire en ligne]

Liens externes

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  • Banka, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC)