Bad Tölz
Bad Tölz | |
Vue sur Bad Tölz et l'Isar depuis le Kalvarienberg. | |
Armoiries |
Drapeau |
Administration | |
---|---|
Pays | Allemagne |
Land | Bavière |
District (Regierungsbezirk) |
Haute-Bavière |
Arrondissement (Landkreis) |
Bad Tölz-Wolfratshausen |
Bourgmestre (Bürgermeister) |
Josef Janker |
Partis au pouvoir | CSU |
Code postal | 83646 |
Code communal (Gemeindeschlüssel) |
09 1 73 112 |
Indicatif téléphonique | 08041 |
Immatriculation | TÖL |
Démographie | |
Population | 19 360 hab. () |
Densité | 629 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 45′ 37″ nord, 11° 33′ 24″ est |
Altitude | 658 m |
Superficie | 3 080 ha = 30,8 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.bad-toelz.de |
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Bad Tölz est une ville allemande située en Bavière, dans l'arrondissement de Bad Tölz-Wolfratshausen.
Histoire
[modifier | modifier le code]Appartenances historiques
Duché de Bavière 1155–1255 |
Le site de Bad Tölz a été occupé dès la fin de la période glaciaire. On y a découvert, par exemple, des vestiges de la culture celte de Hallstatt ainsi que de la Rhétie (Raetia) province de l’Empire romain. Le site était en tout cas occupé par des Celtes romanisés. Le nom "Tölz" (pour Tolnze) apparaît relativement tard, vers la fin du XIIe siècle. Hainricus de Tolnze construisit ici un château, aujourd’hui disparu, qui contrôlait le trafic fluvial et routier de la région. En 1331, Louis IV fait de Tölz une ville marchande. Au XIVe siècle, Tölz devient un carrefour du commerce de sel et de bois sur l'Isar. En 1453, la rue du marché, l'église et le château sont détruits par un incendie. Le duc Albrecht III procède à la reconstruction de la ville, mais en pierre cette fois. Il bâtit également un palais qui résistera jusqu'en 1770, date à laquelle, tombé en ruine, il fut miné par les Ellbach. La guerre de Trente Ans (1618-1648) apporta la peste et les destructions dans la région. Pendant la guerre de Succession d'Espagne, les choses recommencèrent à changer avec, entre autres, le commerce de la chaux et des produits du bois. La ville devint aussi connue pour être un lieu de pèlerinage. Le 6 novembre, on organise une fête en l’honneur de Saint Léonard de Noblac. En 1718, une chapelle fut construite en son honneur sur la colline du Calvaire. Au milieu du XIXe siècle, Tölz change de cap avec la découverte de sources naturelles. La ville se concentre dorénavant sur leurs propriétés curatives et devient une ville de cure et de soins. Et en 1899, elle prend le nom de Bad Tölz.
Entre 1937 et 1945, Bad Tölz accueille la SS-Junkerschule Bad Tölz, centre de formation pour les officiers de la Waffen-SS. Un des camps annexes de Dachau est situé dans la ville de Bad Tölz, et constitue une main-d’œuvre pour la SS-Junkerschule et la Zentralbauleitung (partie administrative). L'école fonctionne jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, après le départ de ses derniers élèves et de ses formateurs pour constituer la dernière division SS, la 38e division SS de grenadiers Nibelungen.
Après la guerre, le centre est utilisé comme base pour le 1er bataillon de l'Armée américaine, le 10th SFG, jusqu'en 1991.
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Musique
[modifier | modifier le code]En 1956, la ville a vu naître le Tölzer Knabenchor, chœur de garçons créé par le professeur Gerhard Schmidt-Gaden. Le chœur a accédé à la notoriété mondiale à partir du milieu des années 1980. Le chœur de garçons de Tölz s'est fait connaître par ses nombreux concerts dans plus de 90 pays à travers le monde et par ses enregistrements discographiques, notamment par l'intégrale des cantates de Jean-Sébastien Bach, sous la direction de Nikolaus Harnoncourt. A partir des années 1980, le chœur s'est établi à Munich, avec un recrutements de jeunes garçons de Bad Tölz, mais aussi de toute la Haute-Bavière.
En 1987, le groupe Bananafishbones y est fondé.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Thomas Mann (1875-1955) y avait une maison de campagne[1].
- Hans Degen (1899-1971), général de la Wehrmacht y est mort
- Heinz Lammerding (1905-1971), général de la Waffen-SS et ingénieur allemand, y est mort.
Jumelage
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Armand Nivelle, note pour La Mort à Venise, LGF 1997, p.25
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (de) Site de la commune