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Back Market

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Back Market
logo de Back Market
Logo de Back Market

Création 12 août 2014
Personnages clés Vianney Vaute, Quentin Le Brouster, Thibaud Hug De Larauze
Forme juridique Société par actions simplifiée[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Slogan « New is old »
Siège social ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Drapeau de la France France
Direction Thibaud Hug de Larauze (PDG)
Charlotte Souleau (DG France, juin 2024)
Actionnaires Daphni (Marie Ekeland)
Aglaé Ventures (Bernard Arnault)
Thierry Petit
Eurazeo
Activité Commerce en ligne
Produits Place de marché spécialisée
SIREN 804049476Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.backmarket.fr

Chiffre d'affaires 320 000 000  en 2023
Résultat net -1 086 700 € en 2017 (perte)

Back Market est une marque commerciale de Jung SAS, une entreprise de commerce électronique française, créée en [2], qui sert d'intermédiaire entre particuliers et professionnels du reconditionnement d'appareils électriques et électroniques (1 700 reconditionneurs en 2024[3],[4]). Elle dispose de bureaux à Paris, Bordeaux, New York, Berlin et compte, en , un peu plus de 600 salariés[5],[6].

Thibaud Hug de Larauze, Vianney Vaute et Quentin Le Brouster, trois entrepreneurs français, fondent Back Market en . Leur objectif est de démocratiser la consommation de produits remis à neuf et lutter contre l'obsolescence programmée dans une démarche davantage écologique que le recyclage[7],[8]. À long terme, il s'agit également de participer à la diminution de la fabrication d'appareils[9].

En , la start-up réalise une levée de fonds de 300 000 euros auprès d’investisseurs privés[10].

En , une deuxième levée de fonds de 7 millions d’euros est réalisée. À cette époque, 30 % de l'activité s'effectue en Espagne, Allemagne, Belgique, Italie[11] et l'entreprise dit réaliser 96 millions d'euros de volume d'affaires[12].

En , une troisième levée de fonds de 41 millions d’euros auprès de Daphni, du groupe Arnault, de Thierry Petit, et d'Eurazeo a lieu[13].

En , le confinement dû à la pandémie de Covid-19 permet à l'entreprise de doubler ses ventes par rapport à la période précédente[14]. Elle revendique alors 1200 partenaires reconditionneurs. Une quatrième levée de fonds permet de récolter 110 millions d'euros auprès des partenaires précédents et de Goldman Sachs Growth[15].

En , la start-up annonce une levée de fonds de 276 millions d’euros qui la fait entrer dans la catégorie des « licornes » françaises[6].

En janvier 2022, le groupe présent dans dix-sept pays lève 450 millions d’euros sur une valorisation s’élevant à 5,1 milliards d’euros[16].

Fin 2022, l'entreprise se sépare de 13% de ses effectifs - soit 93 salariés sur un total de 715 - en France et à l'étranger[17],[18].

En 2024, Back Market développe ses partenariats et s'associe notamment avec Playstation et l'assureur Evy pour augmenter ses ventes et optimiser ses coûts[19].

Modèle économique

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Back Market fonctionne comme une place de marché, en proposant aux clients finaux des matériels d'occasion recyclés par des reconditionneurs professionnels, des boutiques d'occasion, des cash converters ou provenant des retours des hypermarchés. Les produits des recycleurs les mieux notés sont mis en avant sur le site, selon un algorithme inconnu. Les recycleurs paient à Back Market un abonnement ainsi qu'une commission sur chaque vente. La société indique que le taux de produits vendus défectueux est passé de 10 % à 5 % en [20],[3].

En , une enquête de 60 millions de consommateurs relève que Back Market « agrège la plupart des plaintes » reçues concernant la satisfaction des clients. Si sa position de chef de file peut expliquer le nombre de réclamations, son fonctionnement est néanmoins problématique[21]. De plus, la durée de garantie proposée par rapport à ses concurrents, à savoir 1 an minimum, et l'impossibilité de changer de batterie pour une neuve en option (certains concurrents le proposent) est aussi pointée du doigt par les clients de Back Market. En réponse, les fondateurs affirment que les sociétés de reconditionnement sont soumises à différentes procédures de vérification via un questionnaire et une période d'essai de quarante jours[22], ainsi que des tests aléatoires par achat direct aux reconditionneurs[3]. Des batteries neuves sont proposées en option et la garantie est étendue à douze mois[14]. A la suite de critiques concernant le fait que le reconditionnement aurait été réalisé en Chine, Back Market fait apparaître le pays de reconditionnement[3].

En mars 2022, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) publie les résultats d'une large enquête menée en 2020 et 2021 dans laquelle elle note un manque d'information à destination du consommateur pour une majorité des acteurs du domaine dont Back Market est le leader[23],[24].

Références

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  1. Sirene (registre national des sociétés).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. « JUNG S.A.S à PARIS (804049476), CA, bilan, KBIS - Infogreffe », sur www.infogreffe.fr (consulté le )
  3. a b c et d « "L'Œil du 20 heures" : les dessous de Back Market, le leader de la vente d'appareils reconditionnés », France Info,‎ (lire en ligne)
  4. « Back Market », sur Businesscout (consulté le )
  5. Pierre Cheminade, « Back Market Bordeaux quitte Darwin pour grandir encore », sur La Tribune Bordeaux, (consulté le )
  6. a et b AFP, « La start-up française Back Market lève 276 millions d’euros et se valorise à plus de 1 milliard de dollars », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Jean-Jacques Valette, « Back Market, le vendeur d'appareils reconditionnés qui veut « faire trembler Darty » », sur We Demain, (consulté le ).
  8. Quentin Périnel, « La mission de Back Market est de ressusciter les smartphones », sur Le Figaro, (consulté le ).
  9. « Back Market : "Plus le reconditionné prend de place, moins il y en a pour le neuf" », sur www.linfodurable.fr, (consulté le )
  10. Charlie Perreau, « Back Market lève 300 000 euros pour ses produits électroniques reconditionnés », sur www.alliancy.fr, (consulté le ).
  11. Elisa Braun, « Une start-up en lutte contre l'obsolescence programmée vient de lever 7 millions d'euros », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Claire Bouleau, « La start-up Back Market mène une levée de fonds record de 41 millions d'euros », sur Challenges, (consulté le )
  13. Quentin Ebrard, « Back Market lève 41 millions d'euros et veut accélérer aux Etats-Unis », sur Le Journal du Net, (consulté le )
  14. a et b Vincent Fagot, « Back Market, champion de l’électronique reconditionnée, lève 110 millions d’euros », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Guillaume Bregeras, « Back Market lève 110 millions d'euros », sur Les Echos, (consulté le )
  16. « Back Market, spécialiste du reconditionné, supprime près de 70 postes en France », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. Charlie Perreau, Adrien Lelièvre, « French Tech : Back Market coupe dans ses effectifs » Accès payant, Les Échos, (consulté le )
  18. « Back Market : Plan de départ massif chez la pépite de la tech française » Accès libre, 20 minutes, (consulté le )
  19. « Back Market s'allie avec Playstation et va atteindre la rentabilité », sur PoleSocietes, (consulté le )
  20. Benoït Berthelot, « Back Market, Remade... le juteux et opaque business des smartphones reconditionnés », sur Capital,
  21. Corinne Bouchouchi, « Que valent vraiment les offres de smartphones reconditionnés ? », sur L'Obs, (consulté le )
  22. Henri de Lestapis, « Back Market fonde sa réputation sur un contrôle drastique de la qualité », sur Les Echos Executives, (consulté le )
  23. « Smartphones et tablettes reconditionnés : une enquête de la DGCCRF montre que l’information délivrée aux consommateurs reste à améliorer », sur www.economie.gouv.fr (consulté le )
  24. « Smartphones reconditionnés : alerte sur la qualité des produits », sur LEFIGARO, (consulté le )

Liens connexes

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Liens externes

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