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Bayel

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Bayel
Bayel
Blason de Bayel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Bar-sur-Aube
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube
Maire
Mandat
Laurence Caillet-Meyer
2020-2026
Code postal 10310
Code commune 10035
Démographie
Gentilé Bayellois, Bayelloises
Population
municipale
743 hab. (2021 en évolution de −3,76 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 11′ 59″ nord, 4° 46′ 34″ est
Superficie 23 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Bar-sur-Aube
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bar-sur-Aube
Législatives Première circonscription
Localisation
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Bayel
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Bayel
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Bayel

Bayel [bajɛl] est une commune française située dans le département de l'Aube, en région Grand Est.

Géographie

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Localisation

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Bayel avait pour écarts sur un cadastre du XIXe siècle : Beauregard, la Belle-Idée, Borde-de-Ham, les Cent-Arpents, les Charmelles, le Fourneau, Godebert, les Grands-Parts, Gravetin, l'Huilerie, la Maison-Neuve, les Mez, le Moulin-à-Vent, le Pont-Boudelin, Putigny, le Scierie, le Val-l'Hermite, le Vendue, la Verrerie, Vignevaux.

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aube, le Fossé 01 du Val d'Ardenne, le ru du Gravelin, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, un bras de l'Aube, le Fossé 01 de la Tuilerie, le Fossé 01 du Bois de la Mothe Erart, le Fossé 01 du Bois des Grandes Parts, le Fossé 01 du Vallon Deu Pré des Vaux, le Fossé 02 du Bois de la Côte aux Auges, la Fosse de Six Pieds, le Gravelin et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].

L'Aube, d'une longueur de 249 km, prend sa source dans la commune d'Auberive et se jette dans la Seine à Marcilly-sur-Seine, après avoir traversé 82 communes[2].

Le fossé 01 du Val d'Ardenne, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Colombey les Deux Églises et se jette dans l'Aube sur la commune, après avoir traversé six communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Bayel[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 870 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ailleville_sapc », sur la commune d'Ailleville à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,7 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

La mairie de Bayel.

Au , Bayel est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Aube, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,4 %), terres arables (31,6 %), zones urbanisées (2 %), mines, décharges et chantiers (2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le village se situe au sud-est de la voie romaine de Langres à Châlons.

En 1789, Bayel relevait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage de Chaumont.

Bayel, village champenois situé dans l'est de l'Aube, au carrefour de la Lorraine et de la Bourgogne, connaît le travail du verre depuis l'an 1300. Les moines de Clairvaux avaient une grange au lieu-dit la Borde et installèrent un moulin sur l'Aube entre cette grange et le village. Ledit moulin faisait aussi office de foulon[16].

En 1678[17], Jean-Baptiste Mazzolay, maître-verrier vénitien de Murano, crée les Cristalleries à Bayel, sous l'égide des religieux de Clairvaux, alors propriétaires des lieux. Le roi Louis XIV donna à la « Manufacture Royale en Cristaux de Bayel » ses lettres de noblesse en lui conférant l'exclusivité de la production et de la vente entre Chaumont et Paris.

La famille Marquot en devient propriétaire en 1853 et lui donne un développement considérable pendant deux décennies au point que le site actuel a conservé la physionomie de celui du Second Empire, à l'exception de quelques reconstructions[18]. La manufacture disposait de fours chauffés à la houille et au gaz par adoption du système Meillotte en 1868, puis vint la mise en place de fours Boëtius à 12 creusets en 1902-1903[18]. La manufacture comptait 8 ouvriers en 1732, une vingtaine en 1853, 605 en 1949, 510 en 1956 (l'entreprise possède environ 300 logements vers 1955)[18].

Dirigée, après la Seconde Guerre mondiale, par la veuve Gustave Marquot et ses fils, la cristallerie produit, vers 1955, 30 000 pièces par jour, soit 100 tonnes de verre marchand par mois[18]. L'entreprise quitte la famille Marquot en 1970 pour intégrer un groupe international et prend alors la raison sociale « Cristallerie royale de Champagne »[18].

La Cristallerie Royale de Champagne fit partie en 2015 du groupe Daum-Haviland[17], puis fut fermée en 2016. Elle accueillait chaque année des milliers de visiteurs voulant découvrir l'art des maîtres verriers de Bayel. La cristallerie comptait environ 600 employés au début des années 1970. Sorti de terre aux abords de la RN19 entre 1970 et 1980, l'atelier Aube Cristal a tenté une relève, puis laissé la place à une entreprise de matériel de manutention.

Un musée présente aujourd'hui les collections de la cristallerie royale[19].

Prieuré de Belroy

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Terres et prieuré de Sainte Eulalie, Archives départementales de l'Aube.

Fondé par l'Abbaye du Val-des-Écoliers en 1217 au lieudit Puroy[20] de la commune de Bligny sur une donation de Paul de Puroy, le prieuré était nommé aussi Put ROy et comprit jusqu'à sept moines, les fratres de Purreroi[21]. Dix années plus tard, il était transféré à Bayel sur appel de Lambert Bouchu, chambrier du comte de Champagne et avec l'autorisation de Erard II de Chacenay[22]. Le prieuré comptait trois religieux en 1541, sept en 1603 ; il fut sous le régime de la commende à partir du concordat de François Ier et était encore conventuel en 1714.

En 1739, les bâtiments menaçant ruines, l'évêque de Langres autorisa le démantèlement de l'église priorale. Les restes du prieuré furent saisis comme bien national et vendus pour 52 000 Livres au citoyen Jacob, de Montloisir, le 8 avril 1791[23].

Outre la statue aujourd'hui en l'église paroissiale, il demeure du prieuré un cellier du XIIIe, une pièce voûtée en berceau et une piscine (à poissons) ainsi que quelques baies-fenêtres dans diverses habitations[24].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    Mauricette Haaff    
mars 2001 mars 2008 Jacky Varennes[25]    
mars 2001 juillet 2011 Jacky Varennes[26]    
2011 ? mai 2020 Serge Roussel DVD Retraité
mai 2020 En cours Laurence Caillet-Meyer[27]    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 743 habitants[Note 4], en évolution de −3,76 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
375475565556619694712707670
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8118608889671 0079951 0331 0631 133
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2721 4541 5171 2631 4051 4321 4561 3191 440
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 3921 3531 2821 111960860860860793
2018 2021 - - - - - - -
751743-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Du XIIe au XVe siècle, des seigneurs du fief portaient le nom de Bayel.
  • Parmi les autres seigneurs, il est à nommer les Mailly, Étienne et sa fille Jeanne en 1482, les Verpillières aux XIIIe et XVe siècles.

Héraldique

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Armes de Bayel

Les armes de Bayel se blasonnent ainsi :

De sable à la crosse d'or, à la bande échiquetées d'argent et de gueules de deux tires brochant sur la crosse, accompagnée de deux fleurs de lys aussi d'or, une en chef et une en pointe, à l'écusson cousu d'azur à la coupe de verrerie d'argent brochant en abîme sur le tout.

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Bayel » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Bayel », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « l'Aube »
  3. Sandre, « le fossé 01 du Val d'Ardenne »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Bayel et Ailleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Ailleville_sapc », sur la commune d'Ailleville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Ailleville_sapc », sur la commune d'Ailleville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bar-sur-Aube », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Archives départementales de l'Aube, 3H133
  17. a et b Cristallerie royale de Champagne, sur BnF Data (consulté le 24 mai 2022)
  18. a b c d et e Verrerie Marquot, puis Veuve G. Marquot et fils ; cristalleries royales de Champagne, sur pop.culture.gouv.fr, 1986 (consulté le 24 mai 2022)
  19. « A la découverte de la Cristallerie Royale de Champagne de Bayel », sur LCI, (consulté le ).
  20. Daguin, Cartes du prieuré de Belroy, N°1.
  21. Charles Lalore, Belroy, N°1.
  22. Archives départementales de l'Aube, 3H1, Fontarcia, V.
  23. Aube, 1Q28, n°304.
  24. Arbois de Jubaiville, Répertoire archéol., 35-36.
  25. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
  26. « lest-eclair.fr/article/a-la-un… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  27. « Cafeyn - reader », sur cafeyn.co (consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.