Bosrobert
Bosrobert | |
L'église Saint-Pierre. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie |
Maire Mandat |
Franck Giffard 2020-2026 |
Code postal | 27800 |
Code commune | 27095 |
Démographie | |
Gentilé | Bosrobertois |
Population municipale |
672 hab. (2021 ) |
Densité | 73 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 13′ 33″ nord, 0° 45′ 18″ est |
Altitude | Min. 56 m Max. 150 m |
Superficie | 9,21 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Brionne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.bosrobert.fr/ |
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Bosrobert est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Bosrobert est une commune du Centre-Ouest du département de l'Eure. Selon l'atlas des paysages de Haute-Normandie, elle appartient à la région naturelle de la campagne du Neubourg[1]. Toutefois, l'Agreste, le service de la statistique et de la prospective du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, la classe au sein du Roumois (en tant que région agricole)[2]. Le territoire de la commune débute, au sud, au cœur de la vallée du Bec, à l'endroit même où le ruisseau du Bec prend sa source et s'étend, vers le nord, sur le plateau dominant la vallée. Il est essentiellement occupé par des grandes parcelles de culture qui se trouvent cernées, au sud et à l'est, par des espaces boisés. À vol d'oiseau, le bourg est à 4,5 km à l'est de Brionne[3], à 14 km au nord-ouest du Neubourg[4], à 18,5 km au nord-est de Bernay[5], à 36,5 km au nord-ouest d'Évreux[6] et à 34 km au sud-ouest de Rouen[7].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le ruisseau du Bec prend sa source sur le territoire de la commune[9].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[11]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 747 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brionne à 4 km à vol d'oiseau[13], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 791,7 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Bosrobert est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[18] et hors attraction des villes[19],[20].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32 %), forêts (26,5 %), prairies (25,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), zones urbanisées (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Bosco Roberti vers 1200 (p. d’Eudes Rigaud), Bosc Robert en 1333 (cartulaire de Beaumont-le-Roger), Bosrobert en Ouche en 1722[22], Boscrobert en 1793, Le Bosc-Robert en 1801[23].
Toponyme composé de Bosc « bois » et de l’anthroponyme Robert.
Bosc, la forme régionale de « bois », n'est pas la seule forme existante en Normandie, encore qu'elle soit de beaucoup la plus fréquente.
Histoire
[modifier | modifier le code]Bourg très ancien, l’église fut donnée au XIIe siècle à l'abbaye du Bec en même temps que celle du village de Saint-Taurin-des-Ifs qui fut rattaché à Bosrobert en 1827.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2021, la commune comptait 672 habitants[Note 1], en évolution de +3,54 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Pierre ;
- Le viaduc du Bec[27] a été construit en 2005 pour les besoins de l'autoroute A28.
- Le moulin du Parc ; mentionné dès 1090[28]
-
Le porche de l'église. -
Mairie. -
Monument aux morts.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Natura 2000
[modifier | modifier le code]ZNIEFF de type 1
[modifier | modifier le code]- Les prairies et les petits bois de Mémoulin[30].
Cette zone comprend des prairies mésophiles à mésohygrophiles, parcourues de petits ruisseaux et fossés, et quelques haies bocagères. Des agrions de mercure ont élu domicile près du ruisseau du Bec.
ZNIEFF de type 2
[modifier | modifier le code]- La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort[31].
Site classé
[modifier | modifier le code]- La « vallée du Bec, écrin de l'abbaye du Bec-Hellouin », Site classé (2024)[32].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Le plateau du Neubourg », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
- « Zonages », sur Agreste (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Bosrobert et Brionne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Bosrobert et Le Neubourg »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Bosrobert et Bernay »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Bosrobert et Évreux »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre Bosrobert et Rouen »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lion1906.com (consulté le ).
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Bec (H6229000) ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Bosrobert et Brionne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Brionne » (commune de Brionne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Brionne » (commune de Brionne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, vol. 1, Imprimerie Nationale, (lire en ligne), p. 29.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Viaduc du Bec en ligne sur [1] Structurae
- Virginie Michelland, « Le moulin du Parc : Histoire d'une renaissance », Patrimoine normand, no 119, octobre-novembre-décembre 2021, p. 42-48 (ISSN 1271-6006).
- « Risle, Guiel, Charentonne », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Les prairies et les petits bois de Mémoulin », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- France. « Décret du 19 avril 2024 portant classement parmi les sites du département de l'Eure, du site de la « Vallée du Bec, écrin de l'abbaye du Bec-Hellouin », sur le territoire des communes de Bosrobert, Calleville, La Haye-de-Calleville, La Neuville-du-Bosc, Le Bec-Hellouin, Malleville-sur-Le-Bec, Pont Authou et Saint-Paul-de-Fourques », art. [lire en ligne (page consultée le 25 avril 2024)].