[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Béon (Yonne)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Béon
Béon (Yonne)
La mairie-école de Béon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Sens
Intercommunalité Communauté de communes du Jovinien
Maire
Mandat
Didier Moreau
2020-2026
Code postal 89410
Code commune 89037
Démographie
Gentilé Béonnais
Population
municipale
518 hab. (2021 en évolution de +0,78 % par rapport à 2015)
Densité 518 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 57′ 10″ nord, 3° 19′ 09″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 217 m
Superficie km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Joigny
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Joigny
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Béon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Béon
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Voir sur la carte topographique de l'Yonne
Béon
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Béon

Béon est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté, à 145 km au sud-est de Paris.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 735 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aillant », sur la commune de Montholon à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 727,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −23,5 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Béon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Joigny, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56 %), forêts (37,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), zones urbanisées (2,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
maire en 1846   M. Ragon des Essarts   Conseiller général du canton de Joigny
1995 2014 Jean-Michel Rochefort[13] Sans étiquette Éleveur de gibiers (faisans, perdrix)
2014 2020 Claude Gruet SE Retraité[14]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

En 2021, la commune comptait 518 habitants[Note 3], en évolution de +0,78 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
372411409452520518547574584
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
601569578592578575595557531
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
513516441393384365348346361
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
316328320406455476507502521
2015 2020 2021 - - - - - -
514520518------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Église Notre-Dame de Béon.

Environnement

[modifier | modifier le code]

La commune inclut quatre ZNIEFF :

  • la ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental[19],[20] vise un habitat d'eaux douces stagnantes ; les autres habitats inclus dans la zone sont des eaux courantes, des prairies humides et mégaphorbiaies, et des bois ;
  • la ZNIEFF du bois de la rivière Nord-Est[21] se partage 186 ha entre Béon et Volgré. Le milieu déterminant de cette ZNIEFF est la forêt, ici parsemée de points d'eaux douces stagnantes ;
  • la ZNIEFF de la pelouse et carrière du Coteau Guemme[22] couvre un coteau boisé particulièrement abrupt à 1 km à l'ouest de Béon. Ce sont 10 ha de landes, fruticées, pelouses et prairies (le tout formant un biotope déterminant pour la ZNIEFF), accompagnés de falaises, rochers apparents, carrières et grottes ;
  • la ZNIEFF de la sablonnière de la Motte[23] est au sud-ouest de Béon, sur 19 ha dans la pointe du territoire de la commune attenant à la fois à La Celle-Saint-Cyr et à Sépeaux. Cette ZNIEFF présente elle aussi landes, fruticées, pelouses et prairies comme biotope déterminant.

Par ailleurs, il y a à Brétigny-Ouest un site d'archéobotanique médiévale (Xe - XIe siècles)[24],[25].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

La commune a développé une association de jumelage avec :

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • M.P Vial, « La commune de Béon », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, vol. 42,‎ , p. 229-246 (lire en ligne, consulté le ).
  • Maurice Pignard-Péguet, Histoire de communes de l'Yonne : Livre III, arrondissement de Joigny, (lire en ligne).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Béon et Montholon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Aillant », sur la commune de Montholon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Aillant », sur la commune de Montholon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Béon ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Joigny », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 15 décembre 2013.
  14. « Résultats municipales 2020 à Béon », sur lemonde.fr (consulté le ).
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. ZNIEFF 260014900 - Étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  20. La ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental rassemble plusieurs sites de mêmes caractéristiques, et nombre de ces sites s'étendent sur des parties de plusieurs communes. Les communes concernées par cette ZNIEFF sont : Aillant-sur-Tholon, Béon, Charny, Chassy, Chevillon, Cudot, Dracy, La Ferté-Loupière, Grandchamp, Merry-la-Vallée, Les Ormes, Parly, Perreux, Précy-sur-Vrin, Prunoy, Saint-Aubin-Château-Neuf, Saint-Denis-sur-Ouanne, Saint-Martin-sur-Ocre, Saint-Romain-le-Preux, Senan, Sépeaux, Sommecaise, Toucy, Villefranche, Villiers-Saint-Benoît, Villiers-sur-Tholon et Volgré.
  21. ZNIEFF 260014905 - Bois de la rivière Nord-Est sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  22. ZNIEFF 260014966 - Pelouse et carrière du Coteau Guemme sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  23. ZNIEFF 260014967 - Sablonnière de la Motte sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
  24. Brétigny-Ouest, fiche INPN.
  25. (en) The archaeobotanical record of cultivated and collected plants of economic importance from medieval sites in France. Marie-Pierre Ruas. Dans Review of Palaeobotany and Palynology, 73 (1992): 301-314.