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Aureliano de Beruete

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Aureliano de Beruete
Portrait par Sorolla, 1902, Musée du Prado.
Naissance
Décès
(à 66 ans)
Madrid
Sépulture
Nom de naissance
Aureliano de Beruete y Moret
Nationalité
Activités
Autres activités
député, critique d'art
Formation
Maître
Lieu de travail
Mouvement
Fratrie
María de los Ángeles de Beruete y Moret (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Aureliano de Beruete i Moret (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Aureliano de Beruete est un peintre paysagiste espagnol, né à Madrid en et mort dans la même ville en .

Issu d'une famille aisée (son père était sénateur), il étudie le Droit à l'Université de Madrid, est élu député en 1871 et se prononce en faveur de la Première République en 1873[1]. Il abandonne finalement la politique et s'inscrit en 1874 à l'Académie royale des beaux-arts Saint-Ferdinand[2]. Son professeur Carlos de Haes, introducteur du paysage réaliste en Espagne, lui donne le goût de la peinture de plein-air en Castille, et Beruete participe aux Expositions nationales des beaux-arts à partir de 1878[2].

Souscrivant aux idées des régénérationnistes, il fréquente l'Athénée de Madrid, soutient la fondation de l'Institution libre d'enseignement et cherche à renouveler l'identité nationale[1] : c'est dans les paysages austères de Castille qu'il reconnaît l'authentique essence de son pays. Son œuvre suscite l'adhésion de la Génération de 98 et trouve un écho littéraire dans les poèmes d'Antonio Machado (Champs de Castille, 1912).

Collectionneur et critique d'art, il publie une monographie capitale sur Diego Velázquez[3] et participe à la muséographie du Musée du Prado. Son ami Joaquín Sorolla réalise son portrait en 1902[4]. Il décède à l'hiver 1912 d'une angine de poitrine[1].

Se rendant à Paris avec Martín Rico, il découvre l'école de Barbizon et l'impressionnisme[5] ; son pinceau en est libéré et il dépasse l'enseignement de Haes. Ses sobres vues de la Meseta (environs de Madrid, Tolède, Cuenca) et de la Sierra de Guadarrama sont des symphonies de bleus, gris, ocres et verts éliminées de tout folklore[6], en quête de l'essentiel : l'austère beauté du paysage castillan. Le Musée du Prado conserve 29 de ses paysages[2]. En France, on peut voir ses œuvres aux musées de Lyon, Bayonne, Pau, Castres.

Notes et références

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Liens externes

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