Alphons Egli
Alphons Egli | |
Alphons Egli. | |
Fonctions | |
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Conseiller fédéral Département fédéral de l'intérieur | |
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Élection | 8 décembre 1982 |
Réélection | 7 décembre 1983 |
Prédécesseur | Hans Hürlimann |
Successeur | Flavio Cotti |
Président de la Confédération suisse | |
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Élection | 4 décembre 1985 |
Conseiller aux États | |
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Législature | 40e et 41e |
Député au Grand Conseil du canton de Lucerne | |
– | |
Législature | 1967-1971, 1971-1975 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lucerne |
Origine | Canton de Lucerne |
Date de décès | (à 91 ans) |
Lieu de décès | Lucerne |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PDC |
Diplômé de | Université de Zurich Université de Berne Université grégorienne de Rome |
Profession | Avocat |
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Alphons Egli, né le à Lucerne (originaire du même lieu et d'Entlebuch) et mort le dans la même ville[1], est un avocat et homme politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien (PDC). Il est conseiller fédéral de 1983 à 1986.
Biographie
[modifier | modifier le code]Originaire de Lucerne et d'Entlebuch[2], Alphons Egli effectue ses études gymnasiales à Engelberg, à Saint-Maurice et à Lucerne, puis étudie le droit à Zurich, Rome et Berne. Il obtient son doctorat en droit en 1949 et son brevet d'avocat en 1951.
En 1952, il ouvre une étude d'avocat. Il exerce cette profession jusqu'en 1982. Après son départ du Conseil fédéral, il devient consultant indépendant[2].
Marié à la fille d'une personnalité politique saint-galloise[2], il est lieutenant-colonel d'infanterie à l'armée.
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Alphons Egli est député PDC au Grand Conseil lucernois de 1967 à 1975.
Candidat malheureux au Conseil national en 1971, il est élu au Conseil des États en 1975 et y siège jusqu'à son accession au Conseil fédéral. Élu le (90e conseiller fédéral de l'histoire[réf. nécessaire]), il prend la tête du Département de l'intérieur le suivant. Il est président de la Confédération en 1986. Il présente à ce titre les excuses officielles de la Confédération suisse aux enfants placés.
Il s'intéresse à la sauvegarde des forêts, s'attaquant au problème de la mort des forêts[2], et évoque la possibilité d'une Suisse sans énergie nucléaire. Il dépose notamment un postulat en 1979 visant à étudier l'arrêt de la construction de la centrale nucléaire de Kaiseraugst[2].
Dans les années 1980 il fait partie de la P26[3].
Il quitte le Conseil fédéral à la fin de l'année 1986 pour raisons de santé[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Décès de l'ancien conseiller fédéral Alphons Egli
- Markus Trüb (trad. Laurent Auberson), « Egli, Alphons in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) », sur hls-dhs-dss.ch, (consulté le )
- "Il était une fois l'armée secrète suisse", "Temps Présent", RTS.ch, 21 décembre 2017.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Informations sur Alphons Egli avec résultat de l'élection sur le site internet du Conseil fédéral suisse.
- Markus Trüeb, « Alphons Egli » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.