Alessandro Piperno
Naissance |
Rome, Italie |
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Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Italien |
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Genres |
Alessandro Piperno, né le à Rome, est un écrivain italien.
Biographie
[modifier | modifier le code]Alessandro Piperno est diplômé en littérature française de l'université de Rome « Tor Vergata », où il enseigne ensuite cette matière avant d'être nommé chercheur en .
Passionné de Marcel Proust, il lui a consacré deux essais : Proust antijuif (Proust antiebreo, 2000) et Contro la memoria (2012).
En 2005, son premier roman, Avec les pires intentions (Con le peggiori intenzioni) suscite la polémique pour sa peinture sans concession de la haute bourgeoisie juive romaine, de la jeunesse dorée italienne[1],[2]. Lors de sa sortie en Italie, le roman est applaudi par certains, mais vivement critiqué par d'autres[3],[4]. L'écrivain définit ce roman comme « une sorte de Portnoy »[5], par référence au roman de Philip Roth, auteur qu'il admire.
Persécution (Persecuzione. Il fuoco amico dei ricordi), son roman suivant, paru en 2010 et dont le point de départ est une accusation de viol, est tout aussi provocateur, mais d'une tonalité plus grave[6]. C'est le premier volet d'un diptyque, qu'il poursuit en 2012 avec Inséparables (Inseparabili. Il fuoco amico dei ricordi).
Alessandro Piperno est considéré comme un auteur majeur de la littérature italienne contemporaine. Tous ses textes sont publiés en France par les éditions Liana Levi.
Depuis novembre 2020, il dirige la collection éditoriale I Meridiani.
Prix et récompenses
[modifier | modifier le code]En 2011, Alessandro Piperno obtient, en France, le prix du Meilleur Livre étranger pour Persécution et, en , le prix Strega pour Inséparables.
Œuvre
[modifier | modifier le code]Romans
[modifier | modifier le code]- Con le peggiori intenzioni (2005) Avec les pires intentions, traduit par Fanchita Gonzalez Batlle, Paris, Éditions Liana Levi, 2006, 360 p. (ISBN 2-86746-395-5) ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Folio » no 4611, 2007, 439 p. (ISBN 978-2-07-034740-7) ; réédition, Paris, Éditions Liana Levi, coll. « Piccolo » no 128, 2016, 390 p. (ISBN 978-2-86746-796-7)
- Persecuzione. Il fuoco amico dei ricordi (2010) - Prix du Meilleur Livre étranger 2011 Persécution, traduit par Fanchita Gonzalez Batlle, Paris, Liana Levi, 2011, 420 p. (ISBN 978-2-86746-574-1) ; réédition, Paris, LGF, coll. « Le Livre de poche » no 32885, 2013, 498 p. (ISBN 978-2-253-16855-3)
- Inseparabili. Il fuoco amico dei ricordi (2012) - Prix Strega 2012 Inséparables, traduit par Fanchita Gonzalez Batlle, Paris, Éditions Liana Levi, 2012, 393 p. (ISBN 978-2-86746-625-0) ; réédition, Paris, LGF, coll. « Le Livre de poche » no 33275, 2014, 448 p. (ISBN 978-2-253-17818-7)
- Dove la storia finisce (2016) Là où l'histoire se termine, traduit par Fanchita Gonzalez Batlle, Paris, Éditions Liana Levi, 2017, 296 p. (ISBN 978-2-86746-941-1)
Nouvelle
[modifier | modifier le code]- La favola della vita vera (2007)
Essais
[modifier | modifier le code]- Proust antiebreo (2000)
- Il demone reazionario. Sulle tracce del «Baudelaire» di Sartre (2007)
- Contro la memoria (2012)
- Pubblici infortuni (2013)
- Il manifesto del libero lettore. Otto scrittori di cui non so fare a meno (2017)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Franco Cordelli, « LE ROMAN DE L’ANNÉE EN ITALIE. Pas de pitié pour les pères », sur Courrier international,
- André Clavel, « Piments italiens », sur L'Express,
- (it) Gaia Giuliani, « Piperno, il caso letterario che scatena le invidie », sur la Repubblica,
- Raphaëlle Rérolle, « Secrets de famille en place publique », sur Le Monde,
- « Alessandro Piperno : «La littérature, c'est comme la masturbation» », sur Mediapart,
- Florence Noiville, « Alessandro Piperno : "Je suis le petit garçon à sa maman jamais grandi" », sur Le Monde,
Liens externes
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