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Alain Borne

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Alain Borne
Château de Saint-Pont. Façade sur le parc.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 47 ans)
LapaludVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Alain Borne, né le à Saint-Pont (Allier), mort le à Lapalud (Vaucluse), est un poète français. Il était avocat à Montélimar.

Alain Borne est le fils unique de François Borne et de Marie Tixier. Il passe une partie de son enfance au château de Saint-Pont, dans l'Allier, qui appartenait à ses grands-parents maternels, Charles Tixier et Anne-Marie Collangettes[1], avant de s'installer avec sa famille à Montélimar.

Ses premiers poèmes paraissent en revues dès 1935, tandis qu'il passe dans le même temps sa licence de droit à Grenoble. Soutenu par Théophile Briant, puis Henri Lambert, il publie grâce à ce dernier, son premier recueil, Cicatrices de Songes, en 1939. Très lié à Pierre Seghers, il rejoint, dès 1940, le comité de rédaction de sa revue Poètes Casqués qui deviendra P.C. 40.

À la suite de la publication de Neige et 20 Poèmes, Louis Aragon salue dès 1942 le lyrisme d'Alain Borne dans un poème intitulé « Pour un chant national » qui sera repris dans Les Yeux d’Elsa. En 1946, Alain Borne participe également à la création du Comité national des écrivains, avec Aragon, Éluard et Pierre Emmanuel. Mais il refuse d'aller habiter à Paris.

Tout en poursuivant son travail d'écriture, Alain Borne exerce le métier d'avocat à Montélimar. En 1954, il obtient le prix Antonin-Artaud pour son recueil En une seule injure. Sa poésie a également été saluée par Jean Follain, Philippe Jaccottet, René Char et Max Alhau.

Alain Borne trouve la mort le 21 décembre 1962 dans un accident de voiture, à une cinquantaine de kilomètres au nord d'Avignon, dans le Vaucluse.

La moitié de son œuvre a paru depuis de manière posthume grâce à Alain Blanc qui, par le truchement de ses éditions Voix d'encre, s'est voué à la redécouverte de ce poète majeur, en publiant de nombreux recueils inédits[2].

Posthumes

  • 1962 : L'amour brûle le circuit, Club du poème
  • 1963 : La Dernière Ligne, Club du poème
  • 1964 : La nuit me parle de toi, Rougerie
  • 1964 : Célébration du hareng (prose), Robert Morel
  • 1965 : Les fêtes sont fanées suivi de La dernière ligne, Club du poème
  • 1969 : Encres, édition définitive, Club du poème
  • 1969 : Vive la mort, Chambelland
  • 1969 : Le Facteur Cheval (prose), éditions Robert Morel, photographies de Henriette Grindat
  • 1971 : Indociles, Club du poème
  • 1971 : Le Plus Doux Poignard, Chambelland
  • 1974 : Complaintes, Saint-Germain-des-Prés
  • 1980 : Œuvres poétiques complètes, tome 1, Curandera
  • 1981 : Œuvres poétiques complètes, tome 2, Curandera
  • 1991 : Textes inédits, prose et correspondance, revue Voix d'encre no 3/4
  • 1992 : Seul avec la beauté (première anthologie de poèmes inédits), éditions Voix d'encre
  • 1994 : L'Amour, la vie, la mort (deuxième anthologie de poèmes inédits), éditions Voix d'encre
  • 1999 : Poèmes inédits, revue Voix d'encre, no 20
  • 2000 : La marquise sortit à 5 heures (nouvelles), éditions Voix d'encre
  • 2001 : (rééditions) Terre de l'été suivi de Poèmes à Lislei, éditions Editinter
  • 2001 : En passant par le lycée... Alain Borne, lycée Alain Borne
  • 2001 : Un brasier de mots, poèmes inédits réunis par Alain Blanc, éditions Voix d'encre
  • 2002 : (rééditions) L'Eau fine suivi de En une seule injure, éditions Editinter
  • 2002 : (réédition) Célébration du hareng, poésie/première 22
  • 2002 : (réédition) Encres, Atelier du Hanneton
  • 2003 : Poèmes d'amour (anthologie), Le Cherche midi
  • 2006 : (réédition) La nuit me parle de toi, Trident neuf
  • 2008 : (rééditions) Treize suivi de Indociles, éditions Fondencre
  • 2014 : L'iris marchait de son odeur, proses et poèmes inédits réunis par Alain Blanc, éditions Voix d'encre
  • 2015 : (rééditions) L'amour brûle le circuit, Encres, Les fêtes sont fanées, La Dernière Ligne, suivi d'extraits de son journal intime, éditions Fondencre
  • 2016 : (rééditions) Brefs, suivi de Orties et de Adresses au vent, éditions Voix d'encre
  • 2016 : (rééditions) Seuils, suivi de Regardez mes mains vides, de Op. 10 et de Treize, éditions Voix d'encre

Le lycée général de Montélimar porte le nom d'Alain Borne[3].

Notes et références

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  1. Le château de Saint-Pont a été acheté par le père de Charles Tixier, Victor, médecin et homme de lettres.
  2. Présentation et choix (site des éditions Voix d'encre à Montélimar).
  3. Voir sur alain-borne.ent.auvergnerhonealpes.fr.

Bibliographie

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  • Alain Borne, numéro spécial de la revue Poésie 1 no 25, mai-juin 1972
  • Alain Borne par Paul Vincensini, éditions Seghers, coll. « Poètes d'aujourd'hui », no 224, 1974
  • René Varennes, 175 poètes bourbonnais, Moulins, 1988
  • Christophe Dauphin, « Alain Borne, c'est contre la mort que j'écris, 1915-2015 : le centenaire du grand solitaire », Les Hommes sans épaules, no 39, 2015
  • Max Alhau, Présence d'Alain Borne, suivi de Alain Blanc, Alain Borne ou la passion lucide, éditions Voix d'encre, 2015
  • Maurice Sarazin, Les Bourbonnais célèbres et remarquables, des origines à la fin du XXe siècle. Dictionnaire de biographie bourbonnaise, t. I, Arrondissement de Vichy, Charroux, Éditions des Cahiers bourbonnais, 2009
  • Louise Tixier, Saint-Pont, miettes d'histoire, Montluçon, 1968

Liens externes

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