Aluminium, notre poison quotidien
Réalisation | Valérie Rouvière |
---|---|
Scénario |
Valérie Rouvière Émilie Helmbacher |
Sociétés de production | Ligne de Mire Production |
Pays de production | France |
Genre | Documentaire |
Durée | 50 min |
Première diffusion |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Aluminium, notre poison quotidien est un film documentaire réalisé en 2011 par la réalisatrice française Valérie Rouvière[1],[2] et la journaliste Émilie Helmbacher.
Produit par Ligne de Mire Production[3] avec la participation de France Télévisions, il est diffusé pour la première fois sur France 5 le [4],[5],[6].
Synopsis
[modifier | modifier le code]Le documentaire présente les différentes études et travaux réalisés sur la toxicité de l'aluminium et son utilisation dans le domaine agro-alimentaire.
Le docteur Pierre Souvet, président de l'Association santé environnement France (ASEF), explique que de son point de vue, « alerter les populations sur la toxicité de l’aluminium me paraît important. C’est un produit inutile. […] Il n’apporte rien à l’organisme, si ce n’est des ennuis[7] ».
Le documentaire militant indique que l'accumulation de cet élément dans le corps humain a des effets neurotoxiques[2], augmentant le risque de maladie d'Alzheimer ou causant une maladie infectieuse rare, la myofasciite à macrophages, syndrome identifié depuis 1993[7],[1].
L'association de consommateurs Que Choisir, comme le docteur Pierre Souvet, dénonce l'utilisation de l'aluminium dans l'alimentation :
- agent levant dans la boulangerie industrielle (pains et viennoiserie)[7],[2] ;
- agent de blanchiment dans des pains de mie très blancs[7] ;
- conservateur dans les charcuteries et plats préparés[7],[2] ;
- anti-agglomérant dans le sel de cuisine[7],[2] ;
- colorant dans les confiseries[7],[2].
Il est également précisé qu'aucun texte ne contraint les industriels à afficher les quantités utilisées de cet élément, ni ne fixe de limite à ces usages[2]. L'Autorité européenne de sécurité des aliments conseille depuis 2008 aux consommateurs de ne pas dépasser la dose hebdomadaire d'aluminium (1 milligramme par semaine et par kilo corporel)[2].
Le documentaire pose la question du remplacement des vaccins au phosphate de calcium (inoffensif) par ceux à l'aluminium[1].
Le professeur Romain Gherardi, neuropathologiste à l'hôpital universitaire de Créteil, annonce en s'appuyant sur les recherches déjà menées : « sur les métaux, on a des histoires qui se répètent. Ce qui est arrivé pour le plomb, le mercure et l'amiante arrivera pour l'aluminium »[1],[7].
Références
[modifier | modifier le code]- Mélina Gazsi, « Aluminium, notre poison quotidien », Le Monde,
- Télérama : Aluminium, notre poison quotidien
- Festival Imagésanté
- Sophie Benarrosh, À la recherche de ma santé perdue, Éditions du Moment, 2015.
- (en) Mimi Sheller, Aluminum Dreams: The Making of Light Modernity, The MIT Press, 2014, p. 268.
- Marie-Laure André, Les additifs alimentaires, Éditions Jouvence, 2013.
- Capucine jacob, « L'aluminium est un poison pour notre santé pourtant nous en consommons à notre insu », Féminin Bio,
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à l'audiovisuel :