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André Marquis

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 André Marquis
André Marquis

Naissance
Toulon
Décès (à 73 ans)
La Roche-sur-Yon
Origine Français
Allégeance Drapeau de la France France
Grade Vice-amiral
Années de service 19001944
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Sabordage de la Flotte française à Toulon
Autres fonctions Préfet maritime de Toulon

André Amédée Abel Marquis (Toulon, La Roche-sur-Yon, ) est un vice-amiral français connu pour son rôle lors du sabordage de la flotte à Toulon le .

Fils de René-Julien Marquis, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il sert alors en escadre d'Extrême-Orient sur le Montcalm.

Enseigne de vaisseau en , il embarque sur le cuirassé Saint-Louis en Méditerranée puis devient officier élève à l’École des torpilleurs sur le croiseur Cécille à Toulon en 1908.

Officier en second de la 1re flottille de sous-marins de la Méditerranée en 19099), officier en second du sous-marin Saphir en 1910, il est ensuite aide de camp de l'amiral Louis Dartige du Fournet à bord du croiseur cuirassé Léon Gambetta. Il est promu lieutenant de vaisseau en .

Commandant du sous-marin Triton à Cherbourg en 1912, il est nommé en 1914 chef du service torpilles-électricité sur le cuirassé Bretagne en armement à Brest. Il s'attache alors à la mise au point des appareils de tir jusqu'à l'entrée en service du navire en .

En 1916, il commande le sous-marin Brumaire à la division des flottilles de la mer du Nord à Dunkerque puis, en 1917, à celle de la Manche et de l'Océan à Brest. Il enseigne en 1918 l'électricité à l’École navale et devient en , instructeur pour les torpilles et l'électricité sur la Jeanne-d'Arc.

Capitaine de corvette en , élève de l'École supérieure de marine, il en sort breveté en janvier 1922 avec un témoignage officiel de satisfaction. il est aussitôt nommé officier d'ordonnance du ministre.

Capitaine de frégate en , il commande à partir d' l'aviso Ancre et l’École de pilotage de la flotte et obtient un nouveau témoignage de satisfaction pour la qualité de son instruction. Auditeur de l’École de guerre navale et au Centre des hautes études navales en 1927, sous-chef d'état-major du vice-amiral inspecteur général des forces maritimes du Nord, il est nommé attaché naval à Rome en .

Capitaine de vaisseau en , commandant du croiseur-école Jeanne d'Arc en achèvement à Saint-Nazaire. Il en dirige son armement et sa mise au point. Il fait l'objet d'un nouveau témoignage de satisfaction du ministre pour le rôle qu'il a mené.

En 1933, il devient directeur du Centre des hautes études navales où il est chargé du cours de stratégie et est promu contre-amiral en .

Major-général à Cherbourg en , il est adjoint en de l'amiral Raoul Castex à l’École de guerre navale où il enseigne la tactique. En , il est nommé au commandement de la 3e division de croiseurs en Méditerranée avec sa marque sur le croiseur la Marseillaise.

Vice-amiral en juillet 1940, il est nommé en préfet maritime de Toulon, Sa charge est particulièrement délicate du fait des circonstances. Il est responsable des bateaux de servitude de la Direction du port mais aussi des bâtiments en réparation et en gardiennage d'armistice, donc qui sont dans l'impossibilité d'appareiller.

Il est arrêté par les Allemands lors de l'invasion de la zone Sud puis de l'opération Lila le , jour du sabordage de la flotte à Toulon, il est de nouveau emprisonné au moment de l'épuration à la Libération en France et est révoqué sans pension à compter du .

Condamné par la Haute Cour le à cinq ans de prison et à la dégradation nationale à vie, il est gracié en et amnistié en . En , l'arrêté le révoquant est définitivement cassé par le Conseil d’État, le réhabilitant complètement dans ses droits et pensions.

Récompenses et distinctions

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. Annuaire de la marine, 1913, p. 1 006.
  2. Journal officiel de la République française, 1937, p. 164.
  3. Henry Coston, L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », , 172 p. (ISBN 2-913044-47-6), p. 129.

Liens externes

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