Antimoine natif
Antimoine natif Catégorie I : Éléments natifs[1] | |
Petite masse cristalline d'antimoine natif, couleur argentée brillante à lustre métallique, dimension 3,0 × 3,0 × 2,3 cm, mine Matilde, La Viñuela, Málaga, Andalousie | |
Général | |
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Numéro CAS | |
Classe de Strunz | 01.CA.05
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Classe de Dana | 1.3.1.2
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Formule chimique | Sb |
Identification | |
Masse formulaire[2] | 121,76 ± 0,001 uma Sb 100 %, |
Couleur | blanc d'étain, blanc d'argent, masse grisâtre parfois tachetée en clair (blanc) et en sombre (noir) |
Système cristallin | Trigonal |
Réseau de Bravais | Rhomboédrique a = 4,299 Å ; c = 11,25 Å ; Z = 6, V = 180,06 Å3 ou a = 4,307 Å ; c = 11,273 Å ; Z = 6, V = 181,10 Å3 |
Classe cristalline et groupe d'espace | Ditrigonale-scalénoédrique ou rhomboèdre à hémimorphie hexagonale,(3 2/m) R3m (no 166) |
Macle | macle sur {0112} très fréquente par accolement ou pénétration |
Clivage | très parfait sur {0001}, clivages très distincts, distinct sur {1011}, imparfait on {1014} et indistinct on {1120} |
Cassure | inégale et irrégulière (fragile) (cassure gris de plomb) |
Habitus | très rare cristaux, pseudo-cubiques ou tabulaires; plus communément en agrégat ou masse granulaire incrustante, en nodules rayonnant ou en rognons; rarement en agrégat lamellaire ou masse d'aspect lamellaire, sous forme de grandes lames plus ou moins courbes d'un centimètre de diamètre ; agrégats à structures réticulés ; masses de cristaux d'apparences cubiques ; masses mamelonnées parfois en grands éléments, forme microcristalline massive et compacte ; masses réticulées, parfois fibreuses ou agencée en colonnes ; enduit blanc ou encroûtement. |
Jumelage | {0114} communément en quatre ou six associations, cristaux polysynthétiques. |
Échelle de Mohs | 3 à 3,5 |
Trait | poussière blanche d'étain (couleur), parfois trace gris de plomb |
Éclat | métal |
Éclat poli | polissage, obtention de surface miroir, réflectance comprise entre 71.2 % et 68.4 % selon le rayonnement électromagnétique visible (décroissant respectivement du violet au rouge) ; lumière réfléchie brillante peu changée. |
Propriétés optiques | |
Pléochroïsme | faible |
Fluorescence ultraviolet | non fluorescent |
Transparence | opaque |
Propriétés chimiques | |
Masse volumique | à 25 °C : 6,684[3] g/cm3 |
Densité | 6,65 à 6,72, en moyenne 6,66, parfois 6,7 (calculé sur un modèle cristallographique 6.697) |
Température de fusion | entre 631 à 632°C, ou 630,5[3] °C |
Fusibilité | facile |
Solubilité | insoluble dans l'eau, mais soluble dans l'eau régale, attaqué par HNO3 et soluble dans H2SO4 concentré à chaud |
Comportement chimique | ébullition à 1 587 °C |
Propriétés physiques | |
Magnétisme | aucun |
Radioactivité | souvent |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
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L'antimoine natif est un corps chimique simple semi-métal de formule Sb, une espèce minérale de la catégorie des éléments natifs correspondant à l'antimoine. Il contient fréquemment des traces d'arsenic et de soufre, de fer et d'argent, de bismuth...
Ce minéral très rare, tendre, cassant et lourd, opaque et de lustre métallique, est caractéristique des veines hydrothermales.
Il fait partie du groupe de l'arsenic.
Historique de la description et de l'appellation
[modifier | modifier le code]L'antimoine, substantif masculin, est issu du latin médiéval savant antimonium, attesté au XIe siècle notamment en 1050 par Constantin l'Africain. Il existe un mot invariable grec stibi qui nommait une poudre noire servant de fard à paupière ou de peinture à sourcils dans l'Antiquité gréco-romaine. Mais les chimistes ont montré par analyse que ce khôl était fabriqué à partir de galène. Toutefois, le minerai qui a servi au gré des provenances a pu contenir une fraction de stibine. Le mot stibi a évolué, devenant en grec byzantin stimmi, puis ’ithmid en arabe[4].
Les alchimistes européens, lointains héritiers de la tradition arabo-persane, désignent par ce mot relatinisé en antimonium à la fois la stibine et le semi-métal antimoine. Il a donné antimoine en français, déjà attesté au XIIIe siècle dans l'Antidotaire Nicolas, et antimony, adapté en anglais probablement au siècle suivant.
Il existe une légende, irrémédiablement marquée d'humour noir. Elle attribue vers 1450 au moine chimiste Basile Valentin la synthèse de l'antimoine semi-métal pur, ce qui peut être vraisemblable en redécouverte. Néanmoins, adepte de la chimie gustative ou glycochimie, il fit part de sa découverte aux frères de son couvent, qui s'empressèrent de se porter volontaire pour tester ce médicament qui se révéla finalement mortel ou à dose létal. Cette anecdote sans antidote a été largement récupérée avec foi par les amateurs d'étymologie fantaisiste francophones en postulant la décomposition arbitraire en "anti"-"moine", illustrant le préfixe grec signifiant "contre, opposé à" et le mot moine rappelant la qualité des victimes. La plaisanterie anticléricale a toutefois le mérite de rappeler la toxicité de l'antimoine[5].
Notez que l'arsenic natif peut être très semblable à l'antimoine natif, et les deux corps simples ne se distinguent que par des tests chimiques élaborés, comme le Test de Marsh. Le stibarsen alliage SbAs assimilé aujourd'hui à l'allemontite SbAs3 peuvent également avoir des aspects très similaires. L'anecdote légendaire devient encore plus crédible s'il s'agit d'un dérivé d'arsenic et d'antimoine.
Les Romains, promoteurs d'une civilisation céramique, qui possédaient d'excellents métallurgistes en bronze et alliages proches, connaissaient en pratique l'antimoine car il l'incluait volontairement dans les alliages de coupelles qui conservaient un vin acide à dépôt de tartre, dont l'usage par ingestion du contenu avec de l'huile avait pour fonction unique de les faire vomir après un festin. En faible quantité, les composés organiques que l'antimoine forme auraient un pouvoir émétique ou vomitique. C'est le cas du tartrate double d'antimonyle et de potassium (SbO)KC4H4O6. ½ H2O nommé tartar emetic en anglais. L'époque médiévale a conservé par l'art pharmaceutique l'usage d'un grand nombre de compositions de médicaments à base d'antimoine ou de ses dérivés, notamment comme vomitique ou diaphorétique.
L'antimoine servait aussi à colorer des verres, outre à durcir les alliages ou à leur conférer des propriétés antifriction. Dans la préparation de la matière à réduire puis à porter à fusion, les métallurgistes l'incluaient sous forme de sulfures ou d'oxydes. Il reste que ce corps simple n'est isolé et purifié qu'en 1604. Au laboratoire, les chimistes du XVIIe siècle ont distingué l'antimoine jaune de l'antimoine noire. Lorsque ces deux variétés à propriétés métalloïdes étaient chauffées, elles donnaient l'antimoine gris, semi-métal stable, très analogue à l'arsenic gris.
Selon l'association internationale de minéralogie, l'espèce est reconnue par l'Homme depuis les temps préhistoriques, un topotype possible, mais non exclusif, peut être l'ancienne mine d'argent de Sala dans le Västmanland en Suède.
Cristallographie et cristallochimie
[modifier | modifier le code]L'antimoine en masse, le plus commun, dévoile une structure cristalline sans cristal apparent ou isolable. Il est vrai que ces cristaux, pseudo-cubiques ou tabulaires, sont très rares ou bien peu fréquents. Du coup, le clivage basal est rarement observé. L'essentiel est présent sous forme d'agrégats lamellaires en mamelons ou en nodules souvent radiés, de colonnes cristallines ou fibreuses ressemblant aux stalactites, et surtout en masses compactes, parfois à texture granulaire ou fibreuse, ainsi qu'en encroûtements ou en poudres.
Leur cassure irrégulière est grise. La coupe fraîche dévoile une couleur blanc d'étain avec une nuance légère de bleu. Autrement, les vieux échantillons ont une couleur sombre et terne, grisâtre ou gris sombre, parfois tachetée. Sombres et ternes, sans aucune nuance de bleu métallique, ils sont souvent recouverts d'une couche protectrice d'oxydes d'antimoine.
Classification
[modifier | modifier le code]Selon la classification de Dana, l'antimoine fait partie du groupe de l'arsenic (01.03.01) de la catégorie des éléments natifs (premiers chiffres 01), comportant des corps simples ou composés d'éléments semi-métal ou non métal. Ce groupe homosymétrique, de groupe d'espace R 3 m et de groupe ponctuel 3 2/m comporte sous le code respectif :
- 01.03.01.01 l'arsenic natif As ;
- 01.03.01.02 l'antimoine natif Sb ;
- 01.03.01.03 le stibarsen SbAs ;
- 01.03.01.04 le bismuth natif Bi ;
- 01.03.01.05 la stistaïte SnSb.
Il appartient, selon la classification de Strunz, au groupe de l'arsenic codé 01.CA.05, qui ne comporte que quatre membres déjà cités, sans la stistaïte.
Propriétés physiques et chimiques, toxicologie
[modifier | modifier le code]Pour les chimistes, il s'agit d'un semi-métal brillant, de couleur argent brillant et cristallisé qui a de mauvaises propriétés mécaniques. Il est très cassant et se met facilement à l'état poudreux. Le faible usage de ce corps simple chimique explique sa mise en évidence tardive. Mais, fabriqué in situ ou additionné en milieu réducteur, il s'allie facilement avec la plupart des métaux.
Il s'agit d'un semi-conducteur, mauvais conducteur de la chaleur. Il n'a qu'une conductivité électronique équivalente à 4 % de celle du cuivre natif.
Le spectre optique dévoile des raies d'absorption intenses dans l'UV proche.
Il est facilement fusible au chalumeau entre 630 °C et 632 °C. Il génère une fumée blanche d'acide antimonieux HSbO2. L'échantillon brûle ensuite à l'air même si le feu est coupé. Puis il se couvre d'aiguilles blanches, c'est-à-dire d'une couche protectrice d'oxyde de Sb ou valentinite SbO3. Sur le charbon qui a servi au chauffage, l'antimoine forme un enduit blanc. Chauffé, il se volatilise en colorant la flamme de réduction en bleu verdâtre, couleur du test de flamme de l'antimoine.
L'antimoine s'altère à l'air, laissant une couche blanc jaunâtre à base de valentinite. Il est insoluble dans l'eau. Du fait de la formation d'une mince couche de passivation, l'antimoine est stable à l'eau et à l'air à température ordinaire.
L'antimoine fondu en atmosphère protectrice non oxydante cristallise par refroidissement. Il se contracte lors du passage de l'état solide à l'état liquide. Il se comporte comme le couple eau-glace, le volume de matière augmente lors de la solidification. C'est une propriété rare dans la nature.
Il reste insoluble à froid dans les acides, mis à part l'eau régale qui détruit systématiquement sa couche d'oxydes protectrices. Toutefois, l'acide nitrique concentré à chaud attaque facilement ce métal avec dégagement de vapeurs nitreuses NO très dangereuses. Il ne reste plus que l'acide antimonique blanc.
Il est également attaqué par l'acide sulfurique et l'acide phosphorique, concentrés et à chaud. Il s'enflamme spontanément dans un milieu oxydant comme le chlore gazeux Cl2. La réaction avec les autres halogènes, brome Br2 et iode I2 n'apparaît qu'au chauffage.
Analyse, distinction avec l'arsenic
[modifier | modifier le code]Au cours du test de Marsh, l'hypochlorite ne dissout pas le miroir de Sb, contrairement au miroir de As. Les ions hydrogénosulfures forment avec l'antimoine en milieu acide un sulfure insoluble orange. Le test peut se réaliser avec les ions antimoine, obtenus par la solubilisation de l'antimoine dans les acides concentrés et à chaud.
Toxicologie
[modifier | modifier le code]L'antimoine en faible quantité est irritant pour la peau, les muqueuses, l'estomac et l'intestin. Le danger du semi-métal est accru du fait de sa facilité à former des poussières. La tolérance ne dépasse pas 0,5 mg/m3 d'air. Les prisonniers travaillant dans les mines de sulfures métalliques mouraient souvent d'empoisonnement chronique, causé par l'arsenic natif ou l'antimoine natif, ou leurs composés sulfurés à l'état de poussières, entrant en contact avec leurs peaux par leurs habits en haillons ou ingérées par défaut d'hygiène ou de masque valable.
Gîtes et gisements
[modifier | modifier le code]En masse, il s'agit d'un produit de réduction qui apparaît dans les filons sulfoantimonieux cobalto-nickelifère et argentifère, c'est-à-dire des filons hydrothermaux chargés de divers sulfoarséniures et de sulfoantimoniures, surtout d'argent.
Dans les terres ocreuses des filons, il est possible de trouver des rognons, fibreux ou pulvérulents, entourés parfois de valentinite ou de kermésite. Association de l'antimoine massif : stibine ou autres sulfures de Sb, valentinite ou oxyde blanc de Sb, minerai d'argent, de bismuth, d'arsenic natif, allemontite SbAs3 ou stibarsen, nickéline, kermésite, minerais sulfurés tels que sphalérite ou blende, galène, pyrite... mais aussi quartz.
Notons que l'expédition Luna 16 en a trouvé sur notre satellite sur le site d'alunissage sur la Mare Fecunditatis.
Gisements relativement abondants ou caractéristiques
[modifier | modifier le code]- Afrique du Sud
- Gravelotte, Province de Limpopo
- Allemagne
- Sankt Andreasberg et autres mines du Harz
- mines de la Forêt-Noire
- Argentine
- Autriche
- Australie
- Broken Hill, Nouvelle-Galles du Sud (échantillons de collection)
- Torrington, Nouvelle-Galles du Sud
- Azerbaïdjan
- Bolivie
- Botswana
- Brésil
- Canada
- Mine d'antimoine du Lac George, comté d'York, Nouveau-Brunswick
- South Ham, comté Wolfe, et mine du lac Nicolet, Centre-du-Québec, Québec
- Chili
- Chine
- États-Unis
- Mines de Erskine Creek, près de Kernville, comté de Kern, Californie
- Espagne
- mine Mathilde, province de Málaga, Andalousie
- Finlande
- Seinajoki, Vassa
- France
- Mine d'argent de la montagne de Chalanches ou Allemont, Isère (échantillons de collection, rognons pulvérulents ou fibreux, en association avec l'allemontite)
- Cantal
- Corse
- Gard
- Géorgie
- Ghana
- Grande-Bretagne
- Grèce
- Groenland
- Mine d'Illimaussaq
- Hongrie
- Inde
- Indonésie
- Italie
- Irlande
- Japon
- Kazakhstan
- Kirghizstan
- Malaisie
- Mexique
- Arechuyobo, désert de Chihuahua
- Mongolie
- Namibie
- Norvège
- Ouzbékistan
- Pologne
- Portugal
- Russie
- Slovaquie
- Pezinok, Monts Carpathes
File:
- Suisse
- Suède
- Mine d'argent de Sala, Västmanland (topotype européen)
- Tchéquie
- Příbram, Bohème (échantillons de collection)
- Zimbabwe
Usages
[modifier | modifier le code]Le métal est habituellement extrait de la stibine Sb2S3, beaucoup plus fréquente. L'antimoine natif est souvent objet de collection.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'antimoine est un minéral connu depuis la Préhistoire, au moins depuis le IVe millénaire avant J.-C. à Babylone sans qu'on en connaisse le nom précisément. Les verriers égyptiens vers -1450 ans avant J.-C. connaissaient l’antimoniate de plomb Pb2Sb2O2, un pigment jaune, redécouvert au siècle des Lumières.
Ce semi-métal, fabriqué à partir de minerais tels que la stibine ou la sénarmontite, mais aussi observable à l'état natif, a fait fantasmer maints alchimistes européens à l'aube des temps modernes.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- selon Perry's Chemical Engineer Handbook
- Pline l'Ancien appelle stibium différents sulfures, incluant la galène et peut-être la stibine, utilisé comme médicament ou comme fards ou colorants. Selon son interprétation gréco-romaine, stibium signifierait "signe, marquage".
- Rupert Hochleitner, 300 roches et minéraux, Paris, Delachaux et Niestlé, , 256 p. (ISBN 978-2-603-01698-5, BNF 42263335), Lexique page 247. Rappelons que la glycochimie procédait par des tests progressifs et prudents, sur la peau, sur la langue... et rares sont ses adeptes savants à périr à leur tâche d'analyse.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alfred Lacroix, Minéralogie de la France et de ses anciens territoires d'Outremer, description physique et chimique des minéraux, étude des conditions géologiques et de leurs gisements, 6 volumes, Librairie du Muséum, Paris, 1977, réédition de l'ouvrage initié à Paris en 1892 en un premier tome. En particulier, pour l'antimoine décrit dans le second volume, p. 384-386
- Annibale Montana, R, Crespi, G. Liborio, Minéraux et roches, éditions Fernand Nathan, Paris, 1981, 608 pages. § 8.
- Pierre Pomet, Histoire générale des drogues: simples et composées renfermant dans les trois classes des végétaux, des animaux & des minéraux, tout ce qui est l'objet de la physique, de la chimie, de la pharmacie, & des art les plus utiles à la société des hommes, Chez E. Ganeau & L.E. Ganeau fils, Paris, 1735, En ligne. En particulier, Tome 2, des pages 307 à 318.
- Henri-Jean Schubnel, avec Jean-François Poullen, Jacques Skrok, Larousse des Minéraux, sous la coordination de Gérard Germain, Éditions Larousse, Paris, 1981, 364 p. (ISBN 2-03-518201-8). Entrée 'antimoine' p. 68.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (fr) Petite plaquette du BRGM sur l'antimoine
- (fr) Antimoine sur Géowiki
- (fr) L'antimoine un vieux toxique toujours méconnu par André Picot
- (en) Handbook of Mineralogy Native antimony
- (en) Sb natif avec localisation géographique exhaustive sur Mindat.
- (en) Antimony mineral sur Webmineral.
- (en) Rapport technique sur l'antimoine par W.C. Butterman et J.F. Carlin, Jr publié par l'USGS en 2004
- (en) Ressources biblio de l'USGS