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Claude Basire

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Claude Basire
Illustration.
Physionotrace de Claude Basire, dessiné par Jean Fouquet et gravé par Gilles-Louis Chrétien, 1793.
Fonctions
Député de la Côte-d'Or

(1 an et 17 jours)
Gouvernement Assemblée nationale législative (Révolution française)
Député de la Convention nationale

(1 an, 7 mois et 1 jour)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Dijon, France
Date de décès guillotiné le (à 29 ans)
Lieu de décès Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Gauche
Profession Avocat
députés de la Côte-d'Or

Claude Basire ou Bazire, né le à Dijon et guillotiné le à Paris, est un homme politique français, député de la Côte-d'Or à la Convention nationale durant la Révolution française.

Simple commis aux archives de Bourgogne, Basire soutient très vite les idées révolutionnaires et devient, en 1790, membre du directoire du district de Dijon.

Il est élu député de la Côte-d'or à l’Assemblée législative. Il fait partie du club des Cordeliers. Il vote la suppression des costumes religieux et la liberté des cultes, demande la séquestration des biens des immigrés, et dénonce l'existence du comité autrichien. Il se prononce pour la déposition du roi. Il prend une part très active à la journée du 10 août 1792. C'est à lui que l'on doit la défense d'inhumer dans les églises(?).

Réélu par le département de la Côte-d'Or député à la Convention, il est membre du Comité de sûreté générale à plusieurs reprises et est un des membres du Comité de secours publics. Siégeant à l’extrême gauche de la Montagne avec Antoine Merlin de Thionville et François Chabot, il attaque violemment les Girondins et dénonce Brissot et Louvet. Lors du procès du roi Louis XVI, il vote pour la culpabilité, contre l’appel du jugement du peuple, pour la peine de mort et contre le sursis. Il propose la loi qui ordonne le tutoiement. Envoyé à Lyon, en février 1793, il se montre très modéré. Il est absent lors de la demande de mise en accusation de Marat. Il vote contre le rapport du décret qui a cassé la Commission des Douze et propose d’établir des Comités de salut public dans les départements. Il demande la mise en état d’arrestation du général Custine.

Cependant, jugé trop modéré, il devient suspect. On l’accuse d’avoir trempé dans l’affaire de la falsification d’un décret de la Convention relatif à la liquidation de la Compagnie des Indes orientales. Il ne parvient pas à se justifier complètement ; il est arrêté le 17 novembre 1793 et enfermé au Luxembourg.

Traduit devant le Tribunal révolutionnaire avec les dantonistes du 13 au 16 germinal an II, il est condamné à mort et guillotiné et inhumé au cimetière des Errancis avec eux.

Bibliographie

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Liens externes

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