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Claude Mauron

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Claude Mauron
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Fonctions
Président
Comité du museon Arlaten (d)
depuis
Président
Escolo dis Aupiho (d)
depuis
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Claude Quentin MauronVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Rédacteur à
L'Astrado, Marseille, Lou Prouvençau à l'escolo (d), Armana di Felibre (d), Provence historique (d), Prouvènço 2000 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Alice Mauron (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Sébastien Mauron (d)
Nicolas Mauron (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marie-Claude Mauron (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Escolo dis Aupiho (d)
Jury du prix Frédéric-Mistral (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Grand prix littéraire de Provence (d) ()
Prix Frédéric-Mistral (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Frédéric Mistral (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Claude Mauron est un critique littéraire français, écrivain et poète d'expression provençale.

Professeur émérite à l'université d'Aix-Marseille, il est spécialiste de la littérature provençale.

Né à Arles (ou Saint-Rémy-de-Provence ?[1]) en 1950 de Charles Mauron[2], Claude Mauron entame des études à Aix-en-Provence et obtient l'agrégation de lettres classiques[3].

Ayant soutenu une thèse de doctorat en 1988[4], il devient assistant[5] puis professeur à l'université d'Aix-Marseille[2], où il est[Quand ?] le doyen de la Faculté des lettres[1] avant d'accéder à l'éméritat.

Membre de l'Escolo dis Aupiho à Saint-Rémy[2], il en prend la tête[6] en 2002[7].

Depuis 2019, il préside le comité du museon Arlaten[8].

Il collabore à L'Astrado, Marseille, Lou Prouvençau à l'escolo, L'Armana di felibre, Provence historique, Prouvènço 2000[2].

Vie personnelle

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Son épouse Marie-Claude Mauron (d) est la fille d'Antoine Olivesi.

Production littéraire et intellectuelle

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Il débute sa carrière en faisant paraître en 1973 une « étude psychocritique » sur Le Jeu de la feuillée d'Adam de la Halle, la première à porter sur un texte du Moyen Âge[9]. Elle applique la méthode proposée par son père dans sa Psychocritique du genre comique[9]. Si Jean Dufournet se montre très favorable à cette étude[9], Philippe Ménard estime qu'elle « fait fi de l'autonomie et de l'identité des personnages », tout en admettant des « suggestions intéressantes »[10].

En 1993 il publie une biographie de Frédéric Mistral[11],[12],[13], la première qui soit « sérieuse » selon Philippe Blanchet : « synthèse magistrale » qui, outre le déroulé de sa vie et l'étude de son œuvre, propose de Mistral une analyse psychologique « pertinen[t]e » et « vraisemblan[t]e »[14]. Pour le même, Mauron met à mal l'idée que le premier Félibrige, qui aurait été un mouvement de « démocrates, fédéralistes, modernistes », aurait été marqué à droite[14]. Blanchet souligne également l'ancrage pluridisciplinaire de Mauron, qui mobilise tour à tour « histoire, psychologie, linguistique, ethnologie, critique littéraire »[14], le tout servi par des archives inédites[12]. Cette biographie lui vaut[1] le grand prix littéraire de Provence la même année[2].

En 1986, il édite avec François-Xavier Emmanuelli des Textes politiques de l'époque révolutionnaire en langue provençale, dix discours et quatre adresses avec leur traduction, dont Jacques Godechot juge leur publication « très heureu[se] »[5].

Spécialiste de Max-Philippe Delavouët, il fait paraître une première Bibliographie sur son œuvre en 1992, couvrant la période allant de 1945 à 1991, avec un index des noms[15]. Emmanuel Desiles y voit un « livre-hommage » au poète, mais surtout « un outil de travail indispensable » aux chercheurs et étudiants[15]. Mauron prolonge ce travail en 2002.

En 2020, il procure avec Henri Moucadel une nouvelle édition des Mémoires et Récits, qui ne veut se veut pas critique, mais tend à remédier au problème de l'« accès aux textes de Mistral »[16].

Son recueil de poésie Novo de Veniso lui vaut le prix Frédéric-Mistral en 2004 ; le jury souligne « la richesse de la langue, l'originalité de l'inspiration et l'unité » de l'ouvrage[6]. Il reçoit aussi le Prix de gratitude mistralienne pour son « activité universitaire »[6].

Références

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  1. a b et c « Glaude Mauron », Li Nouvello de Prouvènço, no 30, novembre 1993, p. 50.
  2. a b c d et e Fourié 2009.
  3. Nouvelles assises de la traduction littéraire, Arles, Actes Sud, 1993, p. 220 (lire en ligne) (ISBN 2-7427-0137-0).
  4. https://theses.fr/1988PA040144.
  5. a et b Recension par Jacques Godechot dans les Annales historiques de la Révolution française, no 264, 1986, p. 234-235 (lire en ligne).
  6. a b et c « Glaude Mauron pres Mistral 2004 », Li Nouvello de Prouvènço, no 119, 2004, p. 9.
  7. « Marcèu Bonnet », Prouvènço aro, no 212, juin 2006, p. 11 (lire en ligne).
  8. https://www.museonarlaten.fr/sites/default/files/media_document/DP%20museon%202021_0.pdf.
  9. a b et c Recension de Jean Dufournet dans Le Moyen Âge, no 83, 1977, p. 381-384.
  10. Philippe Ménard, « Le sens du Jeu de la feuillée », Travaux de linguistique et de littérature, vol. XVI, no 1, 1978, p. 384.
  11. Didier Sénécal, « Mistral l'âme de la Provence », Lire, no 214, juillet 1993, p. 116.
  12. a et b Brève recension par Bruno de Cessole dans L'Express du 22 juillet 1993, p. 85 (lire en ligne).
  13. Recension par Jean-Marc Courbet dans Prouvènço d'aro, no 71, septembre 1993, p. 11.
  14. a b et c Recension par Philippe Blanchet dans Les Lettres romanes, t. XLVII, no 3, août 1993, p. 229-230.
  15. a et b Compte-rendu par Emmanuel Desiles dans Provence historique, t. XLII, fascicule 170, octobre 1992, p. 670-671.
  16. Recension par Jean-Yves Casanova dans la Revue des langues romanes, t. CXXIV, no 2, 2020, p. 353-358 (lire en ligne).

Bibliographie

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Liens externes

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