Choisy-au-Bac
Choisy-au-Bac | |||||
La mairie et l'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Compiègne | ||||
Intercommunalité | CA de la Région de Compiègne et de la Basse Automne | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Mignard 2020-2026 |
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Code postal | 60750 | ||||
Code commune | 60151 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cosaciens, Cosaciennes | ||||
Population municipale |
3 322 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 209 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 26′ 20″ nord, 2° 52′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 31 m Max. 112 m |
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Superficie | 15,86 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Compiègne (banlieue) |
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Aire d'attraction | Compiègne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Compiègne-1 | ||||
Législatives | 6e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Choisy-au-Bac est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Ses habitants s'appellent les Cosaciens.
Géographie
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]La commune est un bourg périurbain picard jouxtant au nord Compiègne, dont le territoire s'étend sur une partie de la forêt de Laigue et jouxte la forêt de Compiègne. Choisy-au-Bac est pratiquement situé au confluent de l'Aisne et de l'Oise, et se trouve à 75 km au nord-est de Paris, 59 km à l'est de Beauvais et à 87 km à l'ouest de Reims.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aisne, l'Oise, la dérivation de Carandeau[1], l'Aisne[2], le canal 01 de la commune de Compiegne[3], le cours d'eau 05 de la commune de Choisy-au-Bac[4], le fossé 01 de la commune de Rethondes[5], le fossé 05 de la commune de Rethondes[6], le fossé 08 de la commune de Choisy-au-Bac[7], le fossé 09 de la commune de Choisy-au-Bac[8], le fossé Béjot[9], le ru des Bonshommes[10], le ru des Lois[11] et le ru du Plessis Brion[12],[13],[Carte 1].
L'Aisne est un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départements Meuse, Marne, Ardennes, Aisne, Oise. Elle est un affluent en rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de la Seine[14]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Aisne sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 65,4 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 451 m3/s, atteint lors de la crue du [15].
L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 mètres d'altitude, dans l'ancienne commune de Forges et se jette dans la Seine à 20 mètres d'altitude, au Pointil en rive droite et en aval du centre de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. D'une longueur 341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur 104 kilomètres[16].
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L'Aisne et la rue de l'Aisne.
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Réseau hydrographique de Choisy-au-Bac.
Sept plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la sablière 6 de Belle Assise (0,9 ha), le plan d'eau 1 de Carandeau (3,4 ha), le plan d'eau 1 du Baron (1,7 ha), le plan d'eau 2 de Carandeau (1,6 ha), le plan d'eau 2 du Baron (1,6 ha), le plan d'eau des Bonshommes (1,2 ha) et l'étang de Carandeau (5,5 ha)[Carte 1],[17].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 789 km2 de superficie, délimité par trois bassins versants en totalité ou en partie (Aisne, Oise et Aronde). Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Oise-Aronde[18].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[20].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 4 km à vol d'oiseau[21], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,5 | 1,8 | 3,4 | 5,4 | 8,8 | 11,5 | 13,3 | 13,3 | 10,5 | 8,2 | 4,7 | 2,2 | 7 |
Température moyenne (°C) | 3,9 | 4,8 | 7,5 | 10,5 | 13,8 | 16,9 | 19 | 18,9 | 15,6 | 12 | 7,5 | 4,5 | 11,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,4 | 7,9 | 11,6 | 15,5 | 18,8 | 22,2 | 24,7 | 24,6 | 20,7 | 15,9 | 10,3 | 6,9 | 15,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−15 07.01.09 |
−10,3 07.02.12 |
−10,4 13.03.13 |
−4,8 07.04.21 |
−0,6 07.05.1997 |
3,1 01.06.06 |
4,9 03.07.11 |
4,9 28.08.1998 |
0,5 30.09.18 |
−4,6 28.10.03 |
−10,4 24.11.1998 |
−11,3 29.12.1996 |
−15 2009 |
Record de chaleur (°C) date du record |
14,8 09.01.15 |
19 27.02.19 |
25,1 31.03.21 |
27,5 19.04.18 |
30,6 27.05.05 |
35,5 18.06.22 |
41,5 25.07.19 |
39,2 12.08.03 |
34,8 15.09.20 |
28,2 01.10.11 |
20,2 06.11.18 |
16,4 07.12.00 |
41,5 2019 |
Précipitations (mm) | 50,9 | 44,9 | 42,7 | 42,1 | 57,7 | 54,4 | 56,6 | 62,9 | 43,9 | 60,2 | 52,6 | 64,6 | 633,5 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Choisy-au-Bac est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Compiègne[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[26],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[27],[28].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,8 %), terres arables (15,4 %), zones urbanisées (12,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), eaux continentales[Note 5] (5,4 %), prairies (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[29]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]La commune comprend le lieu-dit du Francport, situé à l'est de Choisy-au-Bac, en amont sur l'Aisne.
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 550, alors qu'il était de 1 491 en 2013 et de 1 417 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 91,1 % étaient des résidences principales, 2,1 % des résidences secondaires et 6,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,6 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Choisy-au-Bac en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,1 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Choisy-au-Bac[I 2] | Oise[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 91,1 | 90,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,1 | 2,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,8 | 7,1 | 8,2 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la Rocade Est de Compiègne (RN 1031) et son Viaduc Oise-Aisne, qui est une déviation de la route nationale 31, et est aisément accessible depuis l'ancienne route nationale 32.
La gare disponible la plus proche est la gare de Compiègne, desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares : de Paris-Nord et de Saint-Quentin et de Compiègne et d'Amiens. La commune disposait d'une gare qui a été fermée en 2011.
Le Sentier de grande randonnée GR 12A/GR 655 passe au Francport et y franchit l'Aisne.
Choisy-au-Bac est desservie, en 2023, par les autobus des lignes 3 et les autocars de la ligne 106 du réseau TIC ainsi que par la ligne 16 du service AlloTIC. Elle est également desservie par les lignes 6321 et 6334 du réseau interurbain de l'Oise[30].
Toponymie
[modifier | modifier le code]La localité a été désignée comme Choisy-en-Laigue ou Lesgue, Choisy-au-bois, Choisy-sur-Aisne, Choisy-sur-Oise, Choisi (Cauciacum, Causiagum, Causiacum, Cusiacum, Cosiagum au IXe siècle, Cauziacum, Cauziagum et Caugiacurn au Xe siècle, Caudiciacum, Cociacum et Cuciacurn au XIe siècle, Chausiacum, Chosiacum et Choisiacum au XIIe siècle , Cocaium, Cocheium, Cochiacum en 1204)[31].
Le nom de Choisy serait dérivé de celui de l'antique forêt de Cuise, ,où la localité était située lorsque cette immense forêt s'étendait depuis le Laonnais jusqu'aux environs de Paris, et dont subsistent les forêts de Laigue et de Compiègne[31].
Bac-à-l'Aumône est un écart de Choisy et de Clairoix de part et d'autre de l'Aisne[32] attesté sous les formes le bac a l'aumosne (1337) ; le bac a lamoulne de la riviere doise (vers 1400) ; Bac-à-l'Aumône (1840) ; le Bacq a l'aumonne (1746) ; le Bac à l'Aumône (1947)[33].
Le Bac désigne l'embarcation qui permettait de franchir l'Aisne entre la destruction au XVIe siècle d'un pont ancien et la construction de son successeur au XIXe siècle[31] qui relie Choisy à Clairoix[32].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire et antiquité
[modifier | modifier le code]Des fouilles menées sous les piles du viaduc ont mis au jour des vestiges du mésolithique, datant de plus de 7500 ans[34].
Dans la gravière Lafarge ou au nouveau stade de football, des vestiges du néolithique ainsi que de la période gauloise ont été découverts[34]. À cette époque, Choisy faisait partie du territoire des Viromanduens[31]. Au premier âge du fer, le minerai de fer peut être recueilli sur place, comme le montre les fouilles du site fortifié, où l'on voit se succéder plusieurs fours à fer[35].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]À l'époque mérovingienne, Choisy est une des résidences royales. Un certain nombre de rois mérovingiens (ex. : Clovis IV, son frère Childebert IV) sont inhumés à Choisy, dans l'église Saint-Étienne. Des fouilles archéologiques menées en 2021 ont permis de découvrir une importante nécropole mérovingienne[34]
Le domaine est ensuite transmis aux rois carolingiens.
En 751, après la déposition du dernier roi mérovingien, Childéric III, Bertrade de Laon est couronnée reine avec son mari à Soissons. En , elle et ses enfants reçoivent la bénédiction du pape Étienne II lors du sacre de Pépin à Saint-Denis. Elle le conseille et l'accompagne dans ses campagnes.
À la mort de Pépin le Bref le , elle règne avec en faisant monter ses deux fils sur le trône. Deux ans plus tard elle arrange le mariage de son aîné, Charles ou encore Charlemagne avec Désirée de Lombardie. Mais à la mort de son frère, Carloman Ier, Charles s'empare de ses terres, écarte définitivement Bertrade de Laon du pouvoir, fait enfermer ses neveux Pépin et Syagre dans un cloître et marie leurs sœurs, Cunégonde à Guillaume d'Orange - ami et cousin de l'empereur - et Gisèle à un prince lombard puis à Léon IV empereur d'Orient de Constantinople. Bertrade de Laon se retire alors en une abbaye qui se trouvait alors à Choisy-au-Bac et y meurt le . Choisy fut certes autrefois proposé comme un des lieux possibles de naissance de Charlemagne, cela est désormais plus qu'improbable.
En 896, Choisy et sa région sont occupés et dévastés par les Vikings[31].
Au XIIe siècle, Choisy-au-Bac dépend des comtes de Vermandois, qui y avaient une résidence, sans doute en rive gauche de l'Aisne, alors que la maison royale était sur la rive droite. À la suite d'un démêlé avec Philippe II Auguste , le comte de Vermandois investit le bourg et y est assiégé jusqu'à sa retraite face au roi venant en toute hâte de Senlis. Le Vermandois est alors réuni au domaine royal[31].
Choisy est une forteresse importante qui défend le domaine royal. Elle est prise d'assaut en 1422 par les Anglais, qui ne la conservent que peu de temps, et elle perd progressivement son importance, au point de n'être défendue en 1426 que par une femme et quatre soldats secourus par quatre bourgeois de Compiègne. Lors de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, Choisy est occupé par les Bourguignons, qui se rendent en 1429 au roi de France Charles VII. L'année suivante, Choisy est assiégée par le Duc de Bourgogne, Jean de Luxembourg et le comte d’Arondel et se rend malgré une défense vaillante. Le duc de Bourgogne fait raser la forteresse et rétablir le pont que les assiégés avaient coupé[31].
« Il y avait une maladrerie ou léproserie située sur le chemin da Plessis-Brion, au lieu où l'on voit encore une croix. La chapelle, dédiée à sainte Madeleine, formait un bénéfice à la collation de l'abbé de Saint-Médard. Quatre mines de terre y étaient attachées. Les Templiers eurent une autre chapelle entre Choisy et Le Plessis-Brion , près de la forêt de Laigue, au lieu dit la terre des fées[31] ».
Choisy était le siège d'une châtellenie qui avait autorité sur Rethondes, Bitry, Berneuil-sur-Aisne, Saint-Pierre-lès-Bitry, Autrêches, Moulin-sous-Touvent, Tracy, Montmacq, Dreslincourt, Élincourt-Sainte-Marguerite, Margny-sur-Matz, Marquéglise et Giraumont. La Prévôté royale de Choisy avait juridiction sur de nombreux autres villages[31]
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Au milieu du XVIIIe siècle, de nombreux procès ont lieu pour déterminer les seigneurs ayant le droit d'imposer un péage sur le passage du bac de Choisy[36],[37],[38].
L'ancien domaine abbatial des Minimes, parfois nommés bonshommes, est vendu comme bien national en 1791.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]En 1812/1815, le pont du Francport sur l'Aisne est rétabli après une longue interruption. Il consistait en un tablier large de cinq mètres, soutenu sur huit pilotis, et aboutissant à des culées, mais est détruit à la fin du Premier empire par les troupes étrangères. Il n'est rétabli ensuite que pour les piétons mais est démoli en 1840[31]. Un nouveau pont est ensuite reconstruit au Francport[39].
En 1850, la population de Choisy-le-Bac était principalement constituée d'agriculteurs, de bûcherons et d'ouvriers mariniers. Un moulin à vent était exploité, et la commune était propriétaire d'une école et du presbytère[31].
L'ancien domaine abbatial des Minimes est acheté vers 1840 par le comte Arthur de L'Aigle, qui y fait construire une grande demeure inspirée de l'architecture des manoirs anglais.
Son fils Robert de L'Aigle (1843-1931) la fait remplacer en 1896-1897 par une autre demeure, élevée d'après des plans de l'architecte Ernest Sanson. La construction est exécutée en pierre, sous de hautes toitures en ardoise. Elle s'insère dans un parc dessiné par le paysagiste Henri Duchêne, sur les hauteurs de la vallée de l'Aisne[40].
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Au début de la Première Guerre mondiale, Choisy-au-Bac voit arriver le les réfugiés de Verdun puis, le , la 1st Cavalry Brigade en retraite qui stationne au château du Vivier. Le Génie français détruit le le pont du chemin de fer et celui sur l'Aisne[41], ce qui n'empêche pas l'armée allemande d'occuper le bourg le même jour, pendant 12 jours pendant lesquels il pille et incendie le 47 maisons en guise de représailles.
L'armée française reprend ensuite Choisy-au-Bac qui devient le lieu de cantonnement de troupes françaises. Celles-ci remettent en état le pont sur l'Aisne[42].
Le , juste après la fin de la Bataille de la Marne, les Allemands se replient sur les hauteurs de Moulin-sous-Touvent, incendient le pont suspendu sur l'Aisne, un chantier de traverses voisin ainsi que le pont fixe et déportent en Allemagne plusieurs hommes en âge de se battre. Plusieurs habitants sont tués par balle probablement par des patrouilles[42].
Repassé définitivement aux mains françaises, Choisy-au-Bac devient le lieu de cantonnement de plusieurs régiments, d'ambulances. Le château du Francport est utilisé comme ambulance.
Sa proximité de Compiègne, de la voie de chemin de fer et de rivières naviguées l'expose à des bombardements aériens allemands, provoquant des victimes militaires et civiles. Ce sera le cas 24 août 1915, le 28 mars 1918 sur l'écluse du Carendeau, le 17 mai suivant sur la rue des Orfèvres[42].
Les épis de Francport ont été occupés par l'artillerie lourde sur voie ferrée (ALVF) du fait de l'avance allemande du printemps 1918. Les épis de Francport n'étaient pas « oubliés » du commandement en 1918 mais ils ne figuraient pas sur les cartes des réseaux ferrés pour raisons de sécurité, ils apparaissaient seulement sur les cartes d'état-major. Le train des plénipotentiaires allemands et celui du maréchal Foch stationnaient sur les deux rameaux ouest des épis de Francport, les deux rameaux est n'ayant pas été utilisés.
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Le pont de Choisy-au-Bac en 1915.
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Le pont du Francport détruit par le Génie français en 1915.
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Maisons détruites.
Les voies ferrées historiques ayant accueilli les trains des négociateurs de l'armistice de 1918 sont les épis de Rethondes, désignés à l'époque, dans les documents militaires, « épis de Francport ».
À la fin de la guerre, le bourg est largement détruit[43],[44] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [45].
XXe siècle
[modifier | modifier le code]Durant la Seconde Guerre mondiale, le château du Francport est occupé par l'armée allemande, puis par les troupes américaines.
La commune était desservie par la gare de Choisy-au-Bac, sur la ligne de Creil à Jeumont, qui est fermée depuis 2011.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la sixième circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Compiègne, année où celui-ci est scindé et la commune intègrée au canton de Compiègne-Nord[46]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Choisy-au-Bac est désormais rattachée au canton de Compiègne-1.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Choisy-au-Bac était membre de la communauté d'agglomération dénommée Agglomération de la région de Compiègne (ARC), créée en 2005 et qui succédait au SIVOM de Compiègne datant de 2000.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[47], cette intercommunalité fusionne avec la petite communauté de communes de la Basse Automne pour former, le , la communauté d'agglomération qui a pris le nom d'agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne (ARC&BE), et dont est désormais membre la commune.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Lors du prelier tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste SE/UMP menée par le maire sortant Jean-Noël Guesnier obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 079 voix (64,90 %, 19 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant très largement la liste SE menée par Pierre Poilane, qui a recueilli 586 voix (35,19 %, 4 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 30,79 % des électeurs se sont abstenus[48].
Lors des élections municipales de 2020, la liste menée par Jean-Noël Guesnier (SE) est opposée à celle pilotée par son ancien premier maire-adjoint, Jean-Luc Mignard[49]. Lors du premier tour, la liste de Jean-Luc Mignard obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 710 voix (50,96 %, 18 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant de 27 voix celle du maire sortant, qui a recueilli 683 voix (49,03 %, 5 conseillers municipaux élus
Lors de ce scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France, 41,31 % des électeurs se sont abstenus[50],[51]
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Sible Hedingham (Angleterre) depuis 1992
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Équipements sportifs
[modifier | modifier le code]Le gymnase André-Mahé est détruit en 2021 lors d'un incendie consécutif à des travaux d'étanchéité en toiture[55].
Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]Sur la commune est implanté une brigade de gendarmerie. La caserne a été construite en 2002. La brigade de gendarmerie de Choisy-au-Bac fait partie d'une communauté regroupant également les brigades d'Attichy et de Ribécourt-Dreslincourt.
La commune dispose également d'une police municipale dont les locaux se trouvent en mairie.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].
En 2021, la commune comptait 3 322 habitants[Note 6], en évolution de +0,42 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 608 hommes pour 1 675 femmes, soit un taux de 51,02 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports
[modifier | modifier le code]Organisée bisuannellement jusqu'en 2013 par l'Association Sportive Cosacienne qui adhère à l'UFOLEP, La Cosacienne est une série d'épreuves sportives sur un week-end comprenant un trail nocturne, deux run et bike et des courses pour les enfants. Les courses de La Cosacienne se déroulent dans les rues de Choisy-au-Bac et dans les forêts de Laigue et de Compiègne. Plus de 800 vététistes et/ou coureurs à pied y participent. L'organisation nécessite la mobilisation de plus de 200 bénévoles, secouristes, etc.
L'US Choisy au Bac, club de football local comptant plus de 500 licenciés, réussit en juin 2013 l'exploit historique pour le club de faire accéder en championnat régional la même saison ses deux équipes seniors : l'équipe A en Division d'Honneur et l'équipe B en Promotion Interdistricts du championnat de la ligue de Picardie de football. Après une seule saison en division d'honneur, l'équipe fanion termine championne de Picardie en juin 2014, titre qui lui permet d'accéder au championnat de France (CFA 2).
Économie
[modifier | modifier le code]L'exploitation par le groupe Lafargue de la carrière du Buissonnet, située à proximité de l'écluse du Carandeau, à Choisy-au-Bac, s'engage en 2018 pour cinq ans pendant lesquelles un million de tonnes de sable et de gravier en seront extraits. Après quoi, le site sera réhabilioté pendant un an, puis mis à disposition de l'intercommunalité qui y réalisera un bassin de 790 m de longueur, 110 m de large et 2 m de profondeur destiné à l'aviron et aux autres sports nautiques, dans la perspective de pouvoir servir de bassin d'entrainement pour les Jeux olympiques d'été de 2024[61],[62].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Choisy-au-Bac compte deux monuments historiques sur son territoire :
- Église de la Sainte-Trinité (classée monument historique en 1920[63]) : la construction de l'église paroissiale actuelle débuta au début du XIIe siècle par la nef romane, et se poursuivit après le milieu du XIIe siècle par le transept avec ses deux absidioles et la façade, qui hésitent entre le roman et le gothique, pour s'achever au début du XIIIe siècle par l'abside et le clocher, clairement gothiques.
Sa configuration s'inscrit dans la tradition des basiliques romanes du Soissonnais de la seconde moitié du XIe siècle, et les nombreux partis archaïsants, dont l'absence de colonnettes à chapiteaux dans la nef et le transept, le voûtement en cul-de-four des absidioles à une période aussi avancée, et l'absence de contreforts devant l'abside, pourtant voûtée d'ogives dès l'origine, s'expliquent difficilement.
La restauration radicale que l'église a subie entre 1853 et 1885 a effacé définitivement les indices qui auraient pu permettre de comprendre l'histoire de l'édifice. L'extérieur est en grande partie néo-gothique, mais est censé s'inspirer de son architecture d'origine. L'élément le plus authentique et le plus original est sans doute le clocher, d'un style dépouillé mais d'une silhouette puissante. C'est le seul dans la région à présenter autant de baies sur l'étage de beffroi[64],[65].
Un programme de restauration est engagé par la commune autour de 2020[66]
- Vestiges de l'église du prieuré Saint-Étienne, dans le domaine « Le Clos » au nord de l'église (inscrits monument historique en 1948[67]).
Saint-étienne a été une abbaye royale fondée près du palais de Choisy, et deux rois mérovingiens au moins y ont été inhumés, Childebert III et Dagobert III), donnée en 827 par Louis le Débonnaire, à l'abbaye Saint-Médard de Soissons. Elle est réduite au statut de prieuré conventuel, puis en prieuré simple en 1677, puis réuni en 1686 au couvent des Bénédictins anglais du faubourg Saint-Jacques, à Paris, avant de disparaître lors de la Révolution française.
Seul subsite le portail roman de l'église avec ses quatre archivoltes inscrites dans l'épaisseur du mur de façade, datable du XIIe siècle[68]
On peut également signaler :
- Chapelle des Trois-Chênes
- « La Brunerie »
- Le château des Bonshommes, nommé à l'origine château du Francport, construit en 1896-1897, d'après des plans de l'architecte Ernest Sanson, dans un vaste parc à l'anglaise dessiné par le paysagiste Henri Duchêne, pour Robert des Acres de l'Aigle, marquis de l'Aigle, conseiller-général et député de l'Oise et resté dans sa descendance jusqu'à la fin du XXe siècle.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Le roi Childebert IV y meurt en 711, et est enterré dans la basilique Saint-Étienne fondée par ses prédécesseurs[31].
- Son fils Dagobert III, après avoir vaincu les Austrasiens près de Compiègne, assassiné en 716 près de la Motte-Brion à l'àge de dix-sept ans, y est inhumé à côté de son père[31].
- Bertrade de Laon, mère de Charlemagne, décédée à Choisy en 783. Après avoir été inhumée elle aussi dans la basilique Saint-Étienne, son cercueil a été transporté à l'Abbaye de Saint-Denis[31].
- Charlemagne serait né à Choisy-au-Bac[réf. nécessaire]. Lui et certains de ses successeurs (Louis le Pieux, Charles II le Chauve, Carloman II, Charles III le Simple, Henri Ier, Philippe II Auguste, Philippe IV le Bel, Charles IV le Bel...) ont signé à Choisy-au-Bac divers actes qui nous sont parvenus[31].
- Robert des Acres de L'Aigle (1843-1931), secrétaire d'ambassade, conseiller-général et député de l'Oise ;
- Léon Le Goaesbe de Bellée (1844-1891), artiste, y vécut.
- L'éditeur français Paul Ollendorff est décédé à Choisy-au-Bac en 1920.
- André Mahé coureur cycliste professionnel décédé à Choisy-au-Bac en 2010.
- Guillaume Samica, joueur de volley-ball, international français, est né à Choisy-au-Bac.
- Jacky Gallois, né en 1958 à Choisy-au-Bac, animateur de Radio sur Europe 1.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | ||
---|---|---|
Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (or sur argent). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Général de Montarby, « Comment les Allemands sont entrés à Choisy-au-Bac en 1940 et comment ils en sont sortis en 1944 », Bulletin de la Société historique de Compiègne, t. XXV, , p. 181-197 (lire en ligne, consulté le ).
- Philippe Bonnet-Laborderie et François Callais, Entre rivière et forêts, la communauté compiégnoise : Choisy-au-Bac, Beauvais, G.E.M.O.B., coll. « Villes d'art de l'Oise et de la Picardie », , 192 p. (ISSN 1255-0078), p. 26-33
- Choisy-au-Bac (XVIIIe-XXIe siècle, Annales historiques compiégnoises (Études picardes modernes et contemporaines), no 115-116, 200, [lire en ligne].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Choisy-au-Bac (60151) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Choisy-au-Bac »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- « Choisy-au-Bac » sur Géoportail.
- Carte spéciale des régions dévastées : 33 NO, Soissons [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 23/06/2022 à 10:19 TU à partir des 477 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1961 au 01/08/2002.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Compiègne comprend une ville-centre et treize communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Choisy-au-Bac » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Choisy-au-Bac ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Choisy-au-Bac » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Choisy-au-Bac - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Choisy-au-Bac - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Sandre, « la dérivation de Carandeau »
- Sandre, « l'Aisne »
- Sandre, « le canal 01 de la commune de Compiegne »
- Sandre, « le cours d'eau 05 de la commune de Choisy-au-Bac »
- Sandre, « le fossé 01 de la commune de Rethondes »
- Sandre, « le fossé 05 de la commune de Rethondes »
- Sandre, « le fossé 08 de la commune de Choisy-au-Bac »
- Sandre, « le fossé 09 de la commune de Choisy-au-Bac »
- Sandre, « le fossé Béjot »
- Sandre, « le ru des Bonshommes »
- Sandre, « le ru des Lois »
- Sandre, « le ru du Plessis Brion »
- « Fiche communale de Choisy-au-Bac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « l'Aisne »
- « Station hydrométrique l'Aisne à Choisy-au-Bac », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- Sandre, « l'Oise »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Choisy-au-Bac et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Compiègne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Transports en commun à Choisy-au-Bac », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Compiègne, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 270 p. (lire en ligne), p. 72-81.
- Philippe Boulfroy, Nom de lieux Picards et particularismes de l'Oise, , p. 74.
- Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 27.
- Stéphanie Forestier, « C'est bonne pioche » : ce village de l'Oise est le paradis des archéologues : A Choisy-au-Bac, une nécropole mérovingienne vient d'être mise au jour sur une parcelle destinée à accueillir un projet immobilier. Une énième découverte sous le sol de cette commune qui cache encore nombre de trésors. », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Philippe Bonnet-Laborderie, Art et Histoire dans les Pays d'Oise, de la préhistoire à nos jours, Beauvais, le G.E.M.O.B., , 180 p., p. 26
- « Arrêt du conseil d'état qui permet aux religieux bénédictins anglais de Paris, de tenir un bac sur la rivière d'Oise, au lieu de Choisy-au-bac, généralité de Soissons », (consulté le ), sur Gallica.
- « Arrêt du conseil d'état qui supprime le droit de péage prétendu par le sieur duc d'Humières, sur la rivière d'Oise, au lieu de Choisy-au-Bac, généralité de Soissons », (consulté le ), sur Gallica.
- « Arrêt du conseil d'état qui supprime les droits de péage prétendus par le prieur de Choisy-au-bac, sur la rivière d'Oise, audit lieu de Choisy, généralité de Soissons », (consulté le ), sur Gallica.
- Achille Quinet (1831-1907), « Pont de Choisy-au-Bac », sur Gallica.
- Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise, tome 2, Paris, Editions de la Morande, (ISBN 978-2-9020-9139-3), p. 82-83
- Agence photographique Rol, « Choisy au Bac [vue du pont détruit] : [photographie de presse] », (consulté le ), sur Gallica.
- « Choisy-au-Bac pendsant la Grande Guerre », Livre mémorial des communes de l'Oise, Mémorial 1914 / 1918 des victimes civiles de l'Oise (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Marc Pilot, « Choisy Au Bac durant la Guerre », Villages martyrs, sur compiegne1914.fr (consulté le ) (extrait de l'ouvrage "Choisy au Bac et les deux guerres mondiales" ).
- Journal officiel du 24 février 1921, p. 2475.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- Ministère de l'Intérieur - Choisy-au-Bac
- Elie Julien, « À Choisy-au-Bac, le maire se sent «trahi» et se lance dans les municipales : Il devait laisser son poste à son adjoint. Mais à cause d'un désaccord, Jean-Noël Guesnier a finalement décidé de se présenter une nouvelle fois devant les électeurs », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- « Choisy-au-Bac », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Patrick Caffin et Juliette Duclos, « Municipales dans l'Oise : ces maires sortants qui ont perdu face à leurs anciens adjoints : Dans plusieurs communes du département, des duels fratricides se sont joués lors de ce premier tour des élections municipales. Souvent au détriment du maire sortant », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « À Choisy-au-Bac, le goût est aussi amer pour Jean-Noël Guesnier (SE), qui briguait un quatrième mandat ».
- « Les maires de Choisy-au-Bac », sur francegenweb.org (consulté le ).
- Dantin, « Nécrologie », Le Matin, no 6239, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ) « Assistance nombreuse, hier, en l'église Saint-Philippe du Roule où étaient célébrées les ©isècjuea de M. Henri-Charles Binder, ancien officier de marine, maire de Choisy-au-Bac (Oise), frère de M. Louis Binder, ancien conseiller municipal de Paris et oncle de M. Maurice Binder, député ».
- M. M., « Jean-Noël Guesnier, le maire sortant battu à Choisy-au-Bac, saisit la justice », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Dans un silence de plomb, le conseil municipal de Choisy-au-Bac a élu maire, avec 18 voix, Jean-Luc Mignard, ex-premier adjoint, contre le maire sortant, Jean-Noël Guesnier (5 voix). Après trois mandats de maire de Choisy-au-Bac et un mandat d'adjoint aux travaux auparavant, ce dernier a vu, le 15 mars, sa liste enregistrée 27 voix d'écarts derrière celle de son ancien bras droit. ».
- Fanny Dolle, « La solidarité s'organise après l'incendie du gymnase de Choisy-au-Bac : Après l'incendie qui a ravagé le complexe André-Mahé, une réunion de crise était organisée, mercredi soir, en mairie. L'objectif était de recenser les besoins pour trouver des solutions de repli. Des clubs voisins et l'Agglo de Compiègne se sont déjà manifestées pour leur proposer un toit et des créneaux », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Choisy-au-Bac (60151) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
- Benjamin Derveaux, « Choisy-au-Bac : les travaux ont commencé sur le site du futur bassin d'aviron : Les travaux préparatoires pour l'exploitation de la carrière du Buissonnet par Lafarge viennent de commencer. À terme, l'endroit sera aménagé en bassin par l'agglomération pour accueillir les sports nautiques », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Elie Julien, « Choisy-au-Bac : un million de tonnes de sable et de gravier à extraire : La société Lafarge, installée à Chevrières, débute cette semaine l'exploitation de la carrière. Elle compte y extraire sable et gravier par bateau pendant trois ans », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- « Église de la Sainte-Trinité », notice no PA00114592, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Bonnet-Laborderie et Callais 2005, p. 28-31.
- Dominique Vermand, « Choisy-au-Bac, église de la Sainte-Trinité », Diocèse : Soissons, Eglises de l'Oise - Art roman et gothique, (consulté le ).
- « À Choisy-au-Bac, la mairie reçoit une nouvelle dotation pour la restauration de l'église : La Fondation du patrimoine a remis un chèque à la commune pour récompenser la mobilisation de la municipalité pour la restauration de l'église Sainte-Trinité », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Prieuré Saint-Étienne », notice no PA00114593, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Dominique Vermand, « Choisy-au-Bac, prieuré Saint-Etienne : Diocèse : Soissons », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
- http://www.labanquedublason.com/ Banque du Blason