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Charles Müller (écrivain)

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Charles Müller
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 37 ans)
AmiensVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Charles Paul Émile Müller
Nationalité
Domiciles
Elbeuf (à partir de ), Rennes (), Rouen (-), Paris (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Rédacteur à
Autres informations
Unité
Grade militaire
Conflit
Taille
1,83 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Yeux
Genre artistique
Distinction
Vue de la sépulture.

Charles Müller, né le à Elbeuf et mort pour la France le à Amiens, est un journaliste et écrivain français.

Il est le frère de Valéry Müller.

Charles Müller est surtout connu aujourd'hui pour les recueils de pastiches À la manière de… qu'il publia avec son ami Paul Reboux en trois séries, parues respectivement en 1908, 1910 et 1913.

Fils du journaliste Louis Müller et appartenant à une fratrie d'artistes et d'écrivains, il fait des études au lycée Corneille à Rouen, au lycée Louis-le-Grand à Paris, puis comme étudiant à Rennes, où il est rédacteur d'un journal local nommé L'Avenir. Il effectue son service militaire au 24e régiment d'infanterie[1]. Revenu à Rouen en 1901 au 39e régiment d'infanterie à la caserne Hatry, il y rencontre Paul Reboux.

En octobre 1910, Charles Müller, Victor Goloubew et d'autres amis partent en expédition en Inde, où il étudie le complexe monastique de Ajantâ[2]. En mars 1911, les deux amis étaient de retour à Marseille.

Il s'installe ensuite à Paris pour y faire du journalisme, et publie ses premiers pastiches dans Les Lettres. Il est critique dramatique dans le journal de Clemenceau, L'Homme libre, avant de partir pour le front.

Mobilisé comme sergent de réserve au sein du 21e régiment d'infanterie territoriale en août 1914, Charles Müller participe avec bravoure à la bataille de Belgique. Nommé sous-lieutenant, il est blessé par un obus allemand à Longueval le , et meurt à l'hôpital no 5 d'Amiens des suites de ses blessures[3]. Il est inhumé à Amiens[4].

Son nom est inscrit au Panthéon de Paris.

L’Académie française lui décerne le prix Monbinne en 1915. La Société des gens de lettres, représentée par Jean Revel, lui décerne la médaille de la fondation Maurice-Barrès en 1916[5].

Gabriele D'Annunzio lui a consacré une de ses œuvres avec la dédicace

« à Charles Müller, dont l'âme est claire comme l'eau et droite comme une épée. »

— Gabriele D'Annunzio

.

En collaboration avec Paul Reboux :

  • À la manière de… (trois séries en 2 volumes), éd. de la Revue des Lettres, 1908
  • La maison de danses, pièce en cinq actes de Fernand Nozière et Charles Müller, d'après le roman de Paul Reboux, création au Théâtre du Vaudeville le , chroniqué par Paul Léautaud (Le Théâtre de Maurice Boissard, XXe chronique).
  • La Création du Monde, Devambez, Paris, 1912
  • Rikette aux Enfers, Flammarion, 1914
  • Cinq mois aux Indes. De Bombay à Colombo, Paris, Floury, 1924, publié à titre posthume.

Décorations

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Notes et références

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  1. Archives départementales de Seine-Maritime, registre matricule 1R3026, bureau de Rouen Nord, classe 1897, matricule 152].
  2. Voyage raconté par Charles Müller, dans un livre posthume publié sous le titre Cinq mois aux Indes. De Bombay à Colombo, Paris, Floury, 1924.
  3. site Mémoire des hommes, base de données des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale, fiche du sous-lieutenant Charles Paul Émile Muller.
  4. « Les obsèques de M. Charles Muller », Journal de Rouen, no 280,‎ , p. 1-2
  5. « Remise de médailles de la Fondation Maurice-Barrès », Journal de Rouen, no 173,‎ , p. 2

Lire en ligne

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Bibliographie

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  • Patrick Pellerin, « Charles Müller, un Elbeuvien au Panthéon », dans Le Journal d'Elbeuf, 78e année, no 70,

Liens externes

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