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Campo de Criptana

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Campo de Criptana
Blason de Campo de Criptana
Héraldique
Drapeau de Campo de Criptana
Drapeau
Campo de Criptana
Moulins à vent passés à la postérité grâce au Don Quichotte de Cervantes.
Administration
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Communauté autonome Drapeau de la Castille-La Manche Castille-La Manche
Province Drapeau de la province de Ciudad Real Province de Ciudad Real
Comarque Mancha Alta
Maire
Mandat
Santiago Lázaro López (PSOE)
2023-2027
Code postal 13610
Démographie
Gentilé Criptanense
Population 12 960 hab. ()
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 39° 24′ 24″ nord, 3° 07′ 30″ ouest
Altitude 707 m
Superficie 30 241 ha = 302,41 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Voir sur la carte topographique d'Espagne
Campo de Criptana
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Voir sur la carte administrative d'Espagne
Campo de Criptana
Géolocalisation sur la carte : Castille-La Manche
Voir sur la carte administrative de Castille-La Manche
Campo de Criptana
Liens
Site web http://www.campodecriptana.info/

Campo de Criptana est une commune espagnole située dans la province de Ciudad Real dans la communauté autonome de Castille-La Manche.

Elle est célèbre pour ses moulins à vent, devenus des emblèmes de la Manche.

Géographie

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Le territoire de la commune, essentiellement plat, s'étend sur 302,41 km2 dans la Haute-Manche, et culmine à 780 m d'altitude. Le centre urbain est situé à 108 km au nord-est de Ciudad Real et à 150 km au sud-est de Madrid.

Administration

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Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2019 En cours Santiago Lázaro López PSOE  
Les données manquantes sont à compléter.

Le 25 février 2020, le carnaval de la ville de Campo de Criptana est accusé de « banaliser » la Shoah. Dans une vidéo du défilé, tournée par l'agence de presse locale Europa Press, on peut notamment voir des participants déguisés en soldats nazis armés de faux fusils qui dansent sur la chanson Where Have You Been de Rihanna. Un groupe de femmes défile ensuite vêtues d'uniformes rayés rappelant ceux des prisonniers des camps de concentration en agitant des drapeaux israéliens, tandis que derrière elles, une autre femme est juchée sur un char près de deux dobermanns et sous deux cheminées en brique rouge faisant penser à celles des chambres à gaz, au milieu desquelles trône une ménorah - char poussé par des hommes portant l'habit de prisonnier de camp[1],[2],[3].

La ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez, se dit « horrifiée par le défilé de carnaval à Campo de Criptana (et) rejette sans nuances toute banalisation de l'Holocauste ». L'ambassadrice d'Israël en Espagne, Rodica Radian-Gordon, condamne « l'infâme banalisation de l'Holocauste ayant eu lieu lors du carnaval de Campo de Criptana... C'est un affront à la mémoire des victimes de la Shoah et une manifestation intolérable d'antisémitisme »[1].

Dans un communiqué, la mairie de la ville présente ses excuses pour le défilé organisé par une association culturelle qui entendait faire de ce défilé un « hommage » aux six millions de Juifs morts pendant l'Holocauste. « Maintenant que nous avons vu la représentation, nous partageons les critiques. Si l’objectif initial était de commémorer les victimes, il est évident qu’il n'a pas été tenu », tente de se justifier la mairie[2],[4],[5],[6].

Notes et références

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  1. a et b « Carnaval de Campo de Criptana : La mairie présente ses excuses », sur CCLJ - Centre Communautaire Laïc Juif David Susskind, (consulté le )
  2. a et b « Madrid « horrifié » par le carnaval de Campo de Criptana, accusé de « banaliser » l’Holocauste », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « En Espagne, le carnaval de Campo de Criptana accusé de « banaliser » l’Holocauste », NouvelObs,‎ (lire en ligne)
  4. Léa Bitton, « En Espagne, le carnaval de Campo de Criptana banalise l'Holocauste », sur parismatch.com, (consulté le )
  5. « Soldats nazis et chambre à gaz : un carnaval espagnol accusé de banaliser l'Holocauste », sur LExpress.fr, (consulté le )
  6. Iris Peron, « Antisémitisme ou droit à la satire ? Alost, Campo de Criptana... des carnavals au cœur de la polémique », sur leparisien.fr, (consulté le )