Camille-Albert de Briey
Marie-Camille-Albert de Briey de Landres | ||||||||
Marie-Camille-Albert de Briey, évêque de Saint-Dié | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Magné (Vienne) |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 62 ans) Saint-Dié (Vosges) |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Louis-Édouard Pie |
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Dernier titre ou fonction | Évêque de Saint-Dié | |||||||
Évêque de Saint-Dié | ||||||||
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Marie-Camille-Albert de Briey de Landres, né le à Magné (Vienne), mort le à Saint-Dié (Vosges), est un évêque catholique français, évêque de Saint-Dié de 1876 à 1888.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Issu d'une famille noble de Lorraine, Camille-Albert de Briey est né dans la Vienne au château de La Roche-Gençay à Magné, il est le fils de Charles-Herbrand de Briey, comte de Briey, baron de Landres, officier aux chasseurs à cheval de la Garde royale et de Louise de Buzancy-Pavant. Il effectue ses études au Collège Stanislas à Paris et devient précepteur des enfants du roi des Belges Léopold Ier à Bruxelles. Il termine ses études au Séminaire français de Rome et est reçu docteur en théologie.
Prêtre
[modifier | modifier le code]Camille-Albert de Briey est ordonné prêtre le . Il part ensuite pour Istanbul puis revient à Rome. Pressenti pour une carrière dans la diplomatie, il revient en France pour raison de santé et s'installe à Poitiers auprès de son frère chanoine de la cathédrale (et futur évêque de Meaux). Il est alors nommé vicaire général honoraire et aumônier d'une communauté religieuse.
Évêque
[modifier | modifier le code]Après avoir été pressenti pour les évêchés de Luçon et de Soissons, il est finalement nommé évêque de Saint-Dié par décret du , il est préconisé par le Pape Pie IX le , et sacré le de la même année par Louis-Édouard Pie, évêque de Poitiers et futur cardinal. Il fait son entrée à Saint-Dié le .
Dans son nouveau diocèse, il s'attache à valoriser le culte des saints lorrains antiques tels que saint Elophe ou sainte Libaire.
Il développe également la présence de maisons religieuses dans le diocèse : il installe notamment les chanoines réguliers du Latran à la Basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt au grand dam du clergé vosgien.
Il crée le journal diocésain la Semaine religieuse en 1876, publie de nouveaux statuts synodaux en 1883 et un nouveau catéchisme en 1884.
Il meurt des suites d'une longue maladie le et est inhumé en la cathédrale de Saint-Dié dans le caveau des évêques.
Armes
[modifier | modifier le code]D'or, à trois pals alésés de gueules au pied fiché[1].
Sources
[modifier | modifier le code]- Ronsin (Albert), Les Vosgiens célèbres - Dictionnaire biographique illustré, Éditions Gérard Louis, Vagney, 1990.
- Lévêque (Louis), Petite histoire religieuse des Vosges, Mirecourt, 1949, p. 116.
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la religion :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p. 179. Consultable sur Gallica.