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9 Hydrae

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9 Hydrae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 08h 41m 43,33617s[1]
Déclinaison −15° 56′ 36,1873″[1]
Constellation Hydre
Magnitude apparente 4,866[2]

Localisation dans la constellation : Hydre

(Voir situation dans la constellation : Hydre)
Caractéristiques
Stade évolutif red clump[3]
Type spectral K0 III CNII[4]
Indice U-B +0,92[5]
Indice B-V +1,06[5]
Indice R-I +0,53[5]
Astrométrie
Vitesse radiale −2,20 ± 0,12 km/s[1]
Mouvement propre μα = +3,416 mas/a[1]
μδ = −96,804 mas/a[1]
Parallaxe 15,707 7 ± 0,094 4 mas[1]
Distance 63,663 ± 0,383 pc (∼208 al)[6]
Magnitude absolue +0,81[7]
Caractéristiques physiques
Masse 1,72 ± 0,46 M[8]
Rayon 11,10+0,15
−0,69
 R[9]
Gravité de surface (log g) 2,8
Luminosité 54,445+0,536
−0,457
 L[9]
Température 4 688 ± 5 K[10]
Métallicité [Fe/H] = −0,01[10]
Rotation 1,7 km/s[10]

Désignations

9 Hya, BD-15°2554, FK5 2684, HD 74137, HIP 42662, HR 3441, SAO 154552, WDS J08417 -1557A[6]

9 Hydrae (en abrégé 9 Hya) est une étoile géante de la constellation de l'Hydre. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,87[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, l'étoile est située à environ ∼ 208 a.l. (∼ 63,8 pc) de la Terre[1]. Elle s'en rapproche à une vitesse radiale héliocentrique de −2 km/s[1].

9 Hydrae est une étoile géante rouge de type spectral K0 III CNII[4], avec la notation « CNII » qui indique une surabondance en cyanogène dans son spectre. C'est une géante du red clump[3], ce qui signifie qu'elle génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son noyau. L'étoile est 1,7 fois plus massive que le Soleil[8] mais, à la suite de son évolution hors de la séquence principale, son enveloppe s'est étendue jusqu'à faire 11 fois le rayon solaire[9]. Elle est 54 fois plus lumineuse que le Soleil[9] et sa température de surface est de 4 688 K[10].

9 Hydrae possède un compagnon recensé dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples. Il s'agit d'une étoile de magnitude 11,8 qui est située à une distance angulaire de 25,0 secondes d'arc et à un angle de position de 88° de l'étoile primaire en 2015[11]. Elle apparaît n'être qu'un compagnon purement optique[12].

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a et b (en) E. Høg et al., « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355,‎ , L27-L30 (DOI 10.1888/0333750888/2862, Bibcode 2000A&A...355L..27H)
  3. a et b (en) David R. Alves, « K-Band Calibration of the Red Clump Luminosity », The Astrophysical Journal, vol. 539, no 2,‎ , p. 732–741 (DOI 10.1086/309278, Bibcode 2000ApJ...539..732A, arXiv astro-ph/0003329)
  4. a et b (en) Nancy Houk et C. Swift, Michigan Catalogue of Two-dimensional Spectral Types for the HD Stars, vol. 5, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1999MSS...C05....0H)
  5. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. a et b (en) * 9 Hya -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a et b (en) C. Allende Prieto et D. L. Lambert, « Fundamental parameters of nearby stars from the comparison with evolutionary calculations: masses, radii and effective temperatures », Astronomy & Astrophysics, vol. 352,‎ , p. 555–562 (Bibcode 1999A&A...352..555A, arXiv astro-ph/9911002)
  9. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  10. a b c et d (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209 Accès libre, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  11. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  12. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Liens externes

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